Deux jeunes vendeurs de soya ayant comploté pour la mort de leur compère viennent d’être appréhendés par la gendarmerie
Exerçant dans le domaine de la vente des brochettes communément appelées soya, Oussata Daouda, Mbassa Djidda et Prave Ilta partageaient les mêmes lieux de travail et les mêmes terrains d’épanouissement. Se distinguant par sa manière de servir, Prave Ilta était plus sollicité par les clients, ce qui lui permettait de réaliser plus de recettes que ses confrères. Ses revenus quotidiens n’étaient pas alors sans susciter des réactions négatives de la part de Oussata Daouda et de Mbassa qui se sont résolus à lui ôter la vie.
Jalousie, quand tu nous tiens!
Dans la nuit du 10 au 11 novembre 2009, Mbassa à qui Oussata Daouda aurait remis 100 000 francs cfa pour la réalisation de cette sale besogne, s’est introduit dans la chambre de Prave Ilta qu’il a logtemps entretenu par une causerie dissuasive. C’est au moment de se retirer aux environs de minuit qu’il s’est servi d’une machette et d’un couteau dont il s’était muni pour trancher le cou à son ami. Prave Ilta gravement blessé et heureusement vivant n’a pu crier qu’une seule fois au secours avant de tomber dans le coma, le corps gisant dans le sang. Il a aussitôt été conduit à l’hôpital par les voisins qui sont sortis massivement et qui ont aussitôt saisi les éléments de la légion de gendarmerie. Les éléments du colonel Djou Esaïe se sont immédiatement mis sur les traces des malfaiteurs et Mbassa Djidda, en route pour le sud a été rattrapé dans sa course à Bawa et conduit à Ngaoundéré où a été interpellé Oussata Daouda, surpris à la gare voyageurs en train de vendre son soya. Les deux malfaiteurs méditent actuellement leur sort dans les cellules de la gendarmerie en attendant d’être déférés au parquet.
Cette action de la gendarmerie fait suite aux efforts des forces de sécurité engagés résolument dans une lutte acharnée contre l’insécurité. En ville comme en campagne, l’élan reste le même, il faut permettre aux populations de vaquer librement et sans inquiétude à leurs occupations.