Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 juillet 2010 aux environs de 23 heures, les malfrats ont enlevé la vie à un élément de l’équipe spéciale d’intervention rapide
Selon des sources concordantes, il était environ 23 heures lorsque le policier en question revenait de l’hôpital où il est allé assister son épouse internée. C’est alors qu’il va se heurter à un groupe de malfrats auprès d’une citerne transvasant du carburant. Voulant identifier les malfaiteurs, l’élément des ESIR en tenue civile et dépourvu d’arme aurait fait face à une résistance de ses bourreaux. Les malfaiteurs dans un combat qui leur a été favorable grâce à leur supériorité numérique ont réussi à entraîner le policier dans une plantation de maïs non loin du lieu en question pour lui enfoncer un poignard au niveau de la clavicule gauche. Un long couteau qui, selon les médecins, aurait atteint le c ur.
Une moto-taxi qui avait à son bord une dame s’est par la suite heurté à la victime et a saisi la base des ESIR. Le délégué régional de la sûreté nationale de l’Adamaoua, Athanase Mayam, informé de la situation, a saisi les responsables locaux de la justice et immédiatement, une équipe des autorités compétentes ayant en son sein des médecins légistes, est descendue sur les lieux pour constater les faits et procéder à l’autopsie.
Au nom du gouverneur de la région de l’Adamaoua, le tout nouveau secrétaire général de la région, Jean Abate a rassemblé les responsables locaux des forces du maintien de l’ordre pour asseoir la stratégie devant permettre de rattraper au plus vite les auteurs de ce forfait et de renforcer la couverture sécuritaire dans la ville de Ngaoundéré, surtout par ces temps de vacances scolaires. Pour l’instant, les présumés assassins de ce brave policier courent toujours et l’on se demande pour combien de temps encore? Une chose est sûre, les malfrats viennent ainsi de déclarer une guerre ouverte aux forces du maintien de l’ordre. Vivement que force revienne à la loi!