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Performance-croissance-efficacité: les trois piliers du programme Connect 2020

Initié par le groupe Ericsson, le projet prévoit l'accès à internet pour 50% de la population dans les marchés en…

Initié par le groupe Ericsson, le projet prévoit l’accès à internet pour 50% de la population dans les marchés en développement d’ici cinq ans

70 millions d’abonnés à connecter d’ici l’an 2020 dans le monde, c’est l’objectif que se fixe l’entreprise suédoise de télécommunications Ericsson, à travers son programme Connect 2020. Son directeur général au Cameroun, Olivier Vandermoten, en a fait l’annonce mardi, 13 décembre 2016, au cours d’une rencontre avec la presse à Yaoundé, la capitale du pays.

Programme connect 2020
C’est la nouvelle vision d’Ericsson. A l’horizon 2020, 50% de la population dans les marchés en développement devrait avoir accès à internet, alors que le monde compte déjà 2,5 milliards d’abonnements, selon les chiffres communiqués par le directeur des comptes de l’entreprise, Appolinaire Mebenga.

A travers ces données qui résultent d’une « étude approfondie » menée par l’agence Union internationale des télécommunications (ITU), l’on apprend également que le Cameroun – classé 17ème pays d’accès à internet en Afrique – s’en sort avec 25,6% d’accès à internet en décembre 2015 contre 20% pour toute l’Afrique subsaharienne à la même date.

« En mars 2015, le Cameroun était l’un des deux derniers pays à être à la traine en matière de technologies en Afrique », rappelle Olivier Vandermoten. Mais aujourd’hui, il fait partie de ceux qui ont « rapidement évolué dans la 3G », poursuit-il. Comme pour dire que « la sous-région reste le bon endroit pour investir, comparé au reste du monde », à travers l’urbanisation qui s’y intensifie. « Entre 2018 et 2021, l’économie de la région devrait croître à un rythme plus rapide que la moyenne mondiale. et la pénétration mobile devrait atteindre 105% d’ici 2022, dépassant le cap des 100% en 2021 ».

Usage Data : les moins de 15 ans en avant
C’est cette tranche de la population « qui va davantage porter cette utilisation », indique le Dg Olivier Vandermoten. En effet, selon le rapport 2016 d’Ericsson sur la mobilité en Afrique subsaharienne – cible du projet – présenté mardi à Yaoundé, cette partie du continent abrite l’une des populations les plus jeunes au monde.

Avec 43% de la population âgée de moins de 15 ans en 2016, « l’espoir est que le comportement de ce segment soit un facteur clé dans l’adoption croissante des services mobiles », relève ledit rapport. Au Cameroun comme au Nigeria par exemple, « les étudiants constituent la frange de la population la plus à-même de passer du temps en ligne, et d’accéder à l’internet via des appareils portables ».

Un bon point qui encourage les projections établies sur cinq ans. Selon ces dernières, le trafic de données par smartphone va augmenter de 13 fois en Afrique subsaharienne ; le nombre d’abonnés mobiles va dépasser le milliard, tout comme le nombre d’abonnés cellulaires.


Ericsson Cameroun)/n

Pour y parvenir, trois éléments : la performance, la croissance et l’efficacité.

Première étape, la performance pour multiplier par 20 le débit du mobile. « Quand on télécharge des données avec la 2G, c’est vingt fois plus lent qu’avec la 3 ou la 4G », explique Appolinaire Mebenga. Et pourtant, selon le directeur des comptes Ericsson Cameroun, 90% de la population est couverte par la 2G contre 75% pour la 3G et 50% pour la 4G. « Il s’agit donc pour nous de procurer une expérience utilisateur exceptionnelle en permettant l’usage du haut-débit mobile là où besoin est, à travers un déploiement accéléré de la couverture, grâce à nos outils de travail », explique-t-il.

Deuxième étape, assurer une croissance durable de la couverture, « en harmonisant technologie et spectre avec les appareils ». Et enfin, être efficace dans « la construction d’un haut débit mobile rentable, par l’optimisation du CTP (Coût total de possession, Ndlr) ».


Ericsson Cameroun)/n

A propos d’Ericsson
Leader mondial des services et des technologies de communications, Ericsson a officiellement démarré ses activités au Cameroun en 2004. Avec environ 115 000 professionnels et clients dans 180 pays, l’entreprise supporte les réseaux qui connectent plus de 2,5 milliards d’abonnés. 40% du trafic mobile mondial transite par là.

Au Cameroun, c’est la première fois que le groupe nomme un directeur général en la personne d’Olivier Vandermoten, habitué de la maison depuis plus de 20 ans et présent en Afrique depuis 17 ans. Selon lui, il s’agit aujourd’hui pour le groupe de relever de nouveaux défis sur les plans logiciel et infrastructurel, notamment en matière de mobilité, de haut débit et d’informatique dématérialisée.


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