Le directeur technique national de la fédération camerounaise de cyclisme revient sur le niveau technique de la 11e édition du Tour cycliste qui vient de s’achever
La 11e édition du Tour cycliste international du Cameroun vient de s’achever avec la victoire finale du namibien Dan Craven. Comment avez-vous trouvé le niveau de la course ?
Le niveau de la course était très relevé. Nous avons eu de très grandes équipes, avec cette équipe allemande de Bike aid qui est redoutable, les Hollandais aussi. Il faut avouer que nous nous sommes bien battus contre des professionnels. Le niveau technique de la course était relevé. Les Camerounais ont loupé une étape, la cinquième au niveau de la falaise de Dschang, mais si non ils ont maîtrisé la course de bout en bout. Et aujourd’hui encore, ils ont décroché les trois premières places sur le boulevard du 20 mai avec Abessolo Kamzong qui a recreusé l’écart sur le peloton, mais pas assez pour le mener à la victoire finale. On a encore du travail à faire. L’équipe camerounaise est jeune, elle a un potentiel énorme. Si jamais on structure bien la direction technique je pense qu’on pourrait bien avoir de très bons coureurs.
Vous évoquiez tout à l’heure la performance de Kamzong Abessolo. On peut dire qu’il est un bon espoir pour le cyclisme camerounais ?
Abessolo Kamzong est vraiment un très grand espoir. Il a 21 ans avec tout l’avenir devant lui et il a une force physique très énorme. Quand on va travailler la progression technique avec lui, je pense qu’Abessolo sera peut-être l’avenir du cyclisme africain.
Selon vous qu’est ce qui a manqué au Cameroun dans cette compétition ?
Ce qui a manqué au Cameroun c’est l’expérience, peut-être la préparation physique mais surtout l’Union cycliste internationale (Uci), qui nous a privé de cinq coureurs. Et quand on sait que le cyclisme est un sport individuel qui se gagne par équipe, l’équipe du Cameroun a été diminuée par la suspension de ces cinq coureurs.