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Plan stratégique du FSC 2015-2020: le Cameroun renouvelle son engagement

C'était au cours d'une rencontre qui a regroupé le 19 novembre 2016 à Brazzaville, les membres du Conseil d'administration pour…

C’était au cours d’une rencontre qui a regroupé le 19 novembre 2016 à Brazzaville, les membres du Conseil d’administration pour la bonne gestion des forêts dans la sous-région

Les membres du Conseil d’administration pour la bonne gestion des forêts (FSC) et les parties prenantes du Bassin du Congo, notamment le Cameroun, le Congo, le Gabon et la RD Congo, viennent de renouveler leur engagement en faveur de la mise en uvre du plan stratégique du FSC 2015-2020, avec une meilleure implication des populations autochtones, rapporte mardi, à Brazzaville, la presse locale.

La réunion, qui a regroupé le 19 novembre dernier dans la capitale congolaise, les membres du Conseil d’administration du FSC et les acteurs de la sous-région, notamment les pouvoirs publics, la société civile et les entreprises, a permis aux participants de définir les meilleurs moyens pour protéger les forêts et les populations autochtones qui en dépendent.

Cette rencontre, selon le directeur général du FSC, Kim Carstensen, visait à informer les parties prenantes des prochaines étapes de la mise en uvre du plan stratégique du FSC 2015-2020, et des principales conclusions des précédentes réunions régionales.

En effet, la gestion durable des ressources forestières soulève l’épineuse question de la participation des peuples autochtones et locaux dans ce processus.

Le directeur de programme FSC Bassin du Congo, Mathieu Auger-Schwarzenberg, a estimé que ces discussions avec les parties prenantes du Bassin du Congo ont été une occasion pouvant aider à mieux cerner les challenges et les défis liés au changement climatique afin de trouver les meilleures stratégies nécessaires à la sauvegarde des forêts et des communautés locales.

Parmi les membres du conseil d’administration du FSC – première organisation internationale à avoir développé une certification environnementale crédible des ressources naturelles -, il y a un comité permanent des peuples autochtones en charge de défendre les intérêts de ces minorités.

« On a placé très haute la reconnaissance des droits des peuples autochtones au sein de l’organisation. C’est l’un des défis majeurs qu’est en train de relever notre organisation », a déclaré M. Auger-Schwarzenberg, ajoutant qu’une organisation dispose d’un ensemble d’outils qui permettent aux entreprises privées d’impliquer les peuples autochtones dans l’exploitation forestière.


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