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Portrait du nouveau président Gabonais

Une histoire d'héritage, une histoire de pouvoir, une histoire de démocratie Une éducation acquise dans les meilleures écoles Tout pourrait…

Une histoire d’héritage, une histoire de pouvoir, une histoire de démocratie

Une éducation acquise dans les meilleures écoles
Tout pourrait porter à croire que le destin l’y avait préparé. Faux diront certains. Ali Bongo fait partie de ces héritiers qui ont forcé leur succession. Né le 9 février 1959 à Brazzaville, au Congo, le nouveau président gabonais s’est appelé Alain Pendant les vingt-quatre premières années de sa vie. Alain Bernard Bongo, fils aîné du deuxième président du Gabon. Lorsque ce dernier islamise son patronyme en 1973 pour se rapprocher de l’OPEP, El Hadj Omar Bongo recommande aussi à Alain le changement de nom. Ce sera donc Ali Bin (fils de) Bongo Ondimba. Il a fait ses études secondaires en France dans les meilleurs pensionnats : Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine, université Panthéon-Sorbonne où il s’inscrit à la faculté de droit dès l’obtention de son baccalauréat. Il en sortira avec un doctorat en droit.


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Débuts politiques très difficiles
Certains témoignages de cette époque lui attribuent une bonne dizaine d’années de fêtes et d’excès de tout genre. Mais le fils de son père est aussi mal aimé. En 1989 lorsqu’il rentre au pays, son père le nomme ministre des Affaires étrangères. Il a 30 ans et le climat politique du moment n’est pas favorable aux héritiers. Sous la vague des conférences nationales provoquées par le sommet de la Baule et l’appel de François Mitterrand à la démocratisation des régimes africains, le Gabon suit la marche. En 1991, la nouvelle constitution interdit d’être ministre avant 35 ans. Ali en a 32. Son départ forcé du gouvernement en 1991 porte un mauvais coup aux jeunes loups du PDG dont il fait partie.

Retour en grâce
En 1996, Ali Bongo Ondimba et ses amis misent sur les élections législatives pour revenir au gouvernement. Nouvel échec ; candidat à la députation à Bongoville, dans le sud-est du Gabon, Ali Bongo vient disputer la suprématie régionale avec le général Idriss Ngari, un des proches du président, plus proche du peuple que ce jeune ayant grandi loin des valeurs traditionnelles. Pire Ali Bongo ne parle pas le dialecte téké. En 1999, alors qu’il avait atteint 40 ans, donc 5 ans de plus que la majorité ministrable, son père le place à un poste stratégique, la Défense. Cette seconde chance, il la consacre à organiser un vaste réseau dans l’appareil sécuritaire. Certaines sources affirment qu’Ali Bongo a habilement placé des hommes de confiance aux postes-clés.


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Sur un plan personnel, ses détracteurs lui ont souvent reproché ses méthodes d’enfant « gâté ». Cité dans l’affaire des biens acquis, il choisit d’ironiser. C’est un crime d’avoir une Ferrari ? Bien sûr, que ça s’est fait normalement l’acquisition. Et puis, je l’ai depuis tellement longtemps, je suis d’ailleurs étonné que l’on en parle que maintenant affirme-t-il dans une interview accordée à France 24. Sur son impulsion en 1992, les gabonais ont vu débarquer Mickaël Jackson «en tournée». La star de la pop avait alors été jusqu’aux confins du pays pour assister à des danses traditionnelles Téké. Durant sa campagne il n’a pas hésité à se retrouver dans la peau d’un chanteur de Hip-hop.
Son premier mariage n’a pas été une réussite. Avec sa seconde épouse, Sylvia Valentin, fille d’un gros assureur du pays, ils a aujourd’hui trois enfants. Ironie du sort c’est l’arrière pays où il avait connu le plus de déception, qui le porte aujourd’hui sur les plus hautes marches du pays.


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