Le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Carlo Lopes, l’a précisé lors de sa visite au Cameroun
Pour sa première visite en Afrique Centrale, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) qui a rencontré le chef du gouvernement camerounais le 12 février 2014, a indiqué que le pays a besoin d’atteindre un taux de croissance de 7% en privilégiant la transformation agricole et l’industrialisation. Ce taux de croissance, présenté comme condition pour le décollage du pays, est plus élevé que le taux de croissance projeté par le Cameroun pour l’année 2014 (5%). Il faudra, pour y arriver, ajouter trois points au taux de croissance réalisé sur l’année 2013 qui était de 4,6%.
Le secrétaire exécutif de la CEA a fait d’autres recommandations au gouvernement camerounais notamment ce qui concerne son ouverture au commerce extérieur. Carlo Lopes a déclaré que le Cameroun se doit « d’éliminer toutes les contraintes à un commerce fluide [.] » pour le pays et la sous-région. « L’avenir se trouve dans les échanges avec vos voisins », a-t-il-conclu. Le Cameroun est par ailleurs invité à la septième conférence conjointe de l’Union Africaine (UA) des ministres de l’Economie et des finances et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA qui se tiendra du 25 au 30 mars 2014 à Abuja, au Nigéria, sur le thème «l’industrialisation pour le développement durable et inclusif en Afrique».

Droits réservés)/n