L’opération s’est déroulée ce dimanche, 30 août 2009 à Akwa
A l’occasion de l’élection présidentielle qui a eu lieu le dimanche, 30 août 2009 au Gabon, les gabonais résidant au Cameroun, se sont également rendus aux urnes pour accomplir leur devoir en tant que citoyen de ce pays d’Afrique centrale. L’unique bureau de vote a eu pour cadre, le foyer de la jeunesse protestante d’Akwa à Douala. Pas de grande affluence sur place, rares sont les électeurs qui s’y sont rendus en matinée. Une situation que le président dudit bureau, a justifié par le déroulement de la messe au même moment que le vote. Les gabonais sont très croyants, et se sont rendus comme tous les dimanches à l’Eglise, a-t-il indiqué. Toutefois, les rares électeurs qui ont effectué le déplacement malgré la fine pluie qui est tombée sur Douala, devaient choisir parmi les 17 candidats en lice, pour succéder au défunt président Omar Bongo Ondimba. 17 sur les 23 présidentiables enregistrés au départ, car cinq ont désisté vendredi, 28 août 2009. Ce dimanche, 30 août, jour du vote, a été également marqué par le 6é désistement, à savoir le candidat Casimir Oyé Mba, présenté comme le véritable challenger d’Ali Ben Bongo donné favori pour succéder à son père. L’élection présidentielle de Douala s’est déroulée en présence des scrutateurs qui représentaient les différents partis politiques concernés par cette opération.
Heureux d’avoir voté
Arrivé au foyer protestant d’Akwa, l’électeur devait prendre les bulletins de vote installés sur une table, se diriger dans un isoloir aménagé pour la circonstance, et introduire le bulletin de son candidat dans l’urne, puis se diriger vers la sortie. « Je suis heureux d’avoir voté, c’est mon devoir en tant que citoyen gabonais », a confié un électeur, une fois son opération terminée. Environ 80 électeurs ont ainsi suivi ce même processus dans la matinée. Un chiffre qui ne représente pas véritablement le nombre de gabonais habitant dans la cité économique. Les étudiants gabonais, des ressortissants de ce pays déjà en activité étaient attendus massivement, mais ce ne fut pas la grande affluence sur place, du moins jusqu’au moment où nous avons quitté les lieux. Silence total sur les premières tendances à Douala, les regards étant bien évidemment tous tournés vers Libreville où les résultats devront être proclamés.