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Prix Transparency Awards 2010: Le concours est lancé

L'organisation camerounaise Initiatives de Gouvernance Citoyenne veut récompenser les efforts des médias Un concours opportun et approprié. L'organisation initiatives de…

L’organisation camerounaise Initiatives de Gouvernance Citoyenne veut récompenser les efforts des médias

Un concours opportun et approprié.
L’organisation initiatives de gouvernance citoyenne (IGC) a fait savoir par communiqué, qu’elle organisait une compétition, dont le but était de récompenser des médias ou des journalistes, dont les efforts à la mise en lumière de l’information vraie sur les activités d’une administration publique ou toute autre personne publique, ont été avérés. La compétition met aussi aux prises, les administrations pour les efforts de transparence réalisés vis-à-vis du public et des média. Quatre prix seront ainsi décernés, celui du meilleur reportage TV, du meilleur reportage Radio, du meilleur article presse écrite (papier et électronique) et enfin celui du meilleur site Internet pour les Administrations publiques qui sera lui un prix d’encouragement. La remise des prix le 10 décembre 2010 prochain, jour de la célébration de la journée mondiale des droits de l’homme, s’accorde avec les fondements de la compétition. IGC est parti du concept même de l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme. «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit », peut-on lire à l’article 19, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du 10 décembre 1948. Bien que le cameroun ait ratifié cette déclaration, le principe de la communication entre les administrations et la presse reste assez tendu. Plusieurs journalistes camerounais sont aujourd’hui en prison pour des faits survenus dans le cadre de leur travail d’investigation et de journaliste. Le cas le plus lourd reste celui de Bibi Ngota, dont la détention dans des conditions précaires, a entrainé le décès dans une prison.

Dans un contexte de nécessaire refonte de la communication publique
Globalement au cameroun, la communication est encore perçue plus comme un affrontement qu’une confrontation des idées. Cinquante ans après les indépendances, les dirigeants continuent de croire qu’ils sont d’un côté, et les populations de l’autre. On communique essentiellement pour défendre la position officielle du gouvernement, et parfois à l’extrême, celle du chef de l’Etat, qui parfois a pourtant désavoué ses collaborateurs. Cet aspect défensif de la communication des autorités administratives a souvent été observée, lors des classements de Transparency international inscrivant le Cameroun au tableau des pays les plus corrompus de la planète, les dernières accusations portées contre la fortune présumée du chef de l’Etat camerounais par l’ONG française, CCFD, ont donné lieu à un schéma de défense classique. Les membres du gouvernement sont à chaque fois, montés au créneau pour se justifier face à une ONG, profitant au passage pour couvrir le président de louanges, qualifiant tout le reste des forces tapies dans l’ombre pour nuire à l’image de marque d’un pays prospère et heureux. Un combat asymétrique perdu d’avance. Car en face, la presse privée camerounaise devenue très dynamique et parfois perspicace, a tôt fait d’enfermer dans leurs propres contradictions, ces personnes qui se croient obligées de défendre le chef de l’Etat quoiqu’il en soit, alors même que ce dernier reconnait depuis quelques peu, que beaucoup de choses n’ont pas été faites comme elles se devaient de l’être.

Les conditions
Cependant, le prix ne récompensera pas des productions médiatiques qui sont le fait de dénonciations, mais qui par contre auront contribué à révéler une information jusque-là méconnue du publique. Les journalistes de radio, télévision, presse écrite (papier ou électronique) sont invités à participer, à titre individuel au Prix Transparency Awards 2010. Les candidats ne peuvent soumettre qu’une seule inscription. Les séries d’articles, c’est-à-dire plusieurs articles publiés sous forme d’une série, à intervalles réguliers (par exemple 1 fois par semaine), sous le même titre et dans la même rubrique d’un journal, d’un programme, ou autre sont comptés comme un seul article. Les candidats qui présentent plus d’une inscription seront automatiquement disqualifiés. Les candidats doivent soumettre un reportage ou enquête d’information : les documentaires, travaux de recherche ou toutes autres uvres non journalistiques ne seront pas acceptés. Les articles ou émissions présentés doivent avoir été publiés entre le 1er janvier 2010 et le 30 novembre 2010 et devront faire ressortir la qualité et l’originalité des investigations. Pour les reportages de télévision et de radio, le script doit être joint en plus des versions audio-visuelles des articles. Les reportages proposés ne doivent pas dépasser 8 minutes. Les articles ou reportages peuvent être présentés en anglais ou français. Toutefois, un résumé soulignant son contenu et sa pertinence devra être fourni dans l’autre langue que celle utilisée par le candidat. Les inscriptions devront être effectuées en ligne au plus tard le 30 novembre 2010, envoyées à l’adresse transparencyawards@citizens-governance.org et les documents physiques déposés au secrétariat du directeur de l’Ecole supérieure des sciences et technique de la communication, ou au siège de l’association Initiatives de Gouvernance Citoyenne (IGC), Bastos Nylon, en face du restaurant l’Etoile, dans les mêmes délais.

Qui remportera le prix Transparency Awards
Journalducameroun.com)/n