Pour le président de l’Etoile filante de Garoua, la Fifa «poursuit d’autres objectifs que ceux allant dans le sens de la sauvegarde des intérêts du football camerounais»
La Fédération internationale de football association (Fifa) a prorogé le 20 mars dernier le mandat du Comité de normalisation de la Fécafoot (Fédération camerounaise de football) de six mois, soit jusqu’en septembre prochain. Une décision derrière laquelle ne s’aligne pas Abdouraman Hamadou, président de l’Etoile filante de Garoua. «Le maintien en poste du Pr Joseph Owona et de tous les membres du Comité de Normalisation n’est pas de nature à apaiser les esprits et à ramener la confiance et la sérénité, indispensables pour la réussite de cette transition qui s’éternise. Nous savons tous que le Pr Owona a cessé depuis longtemps de jouer son rôle d’arbitre et qu’il a pris fait et cause pour un groupe de personnes adoubées par la FIFA, a-t-il déclaré ce lundi dans le quotidien national. Pour lui, il est question pour la Fifa «d’imposer ses choix à la tête de notre football.
Devant cette nouvelle prolongation du mandat du Comité, Abdouraman Hamadou envisage [«attaquer cette décision devant le Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne en Suisse comme le prévoient les statuts de la Fifa. Nous ne renoncerons pas à notre droit absolu de pouvoir désigner les dirigeants de notre football en toute transparence et indépendance. Un droit que nous confère l’article 17 des statuts mêmes de la Fifa»].
Peut-on s’attendre à la mise en place d’un Comité provisoire de gestion? «Il n’est pas question aujourd’hui de la mise en place d’un quelconque comité provisoire. Quant à moi, quelque soit les responsabilités que j’aurais à assumer, je ne sortirais jamais du cadre de la loi et de la réglementation en vigueur», réponds le président de l’Etoile filante de Garoua.
Abdouraman Hamadou Babba et Depadoue Essomba Eyenga, ancien membre du comité exécutif de la Fécafoot étaient déjà à l’origine de la décision de Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Ccacnosc) qui déclarait «illégitime» l’Assemblée générale de 2013 qui avait été retenue pour la validation des textes de la Fécafoot et le code électoral, le 23 août 2014.
