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Promotion de la foresterie urbaine et péri urbaine d’Afrique centrale

Par Josue Yaneya, Journaliste Environnementaliste La présence de l'homme sur terre avait nécessité pour son alimentation des fruits, des racines…

Par Josue Yaneya, Journaliste Environnementaliste

La présence de l’homme sur terre avait nécessité pour son alimentation des fruits, des racines et tubercules dont leurs productions passent obligatoirement par la mise sous terre des rejetons, noyaux ou graines véritable signes de la plantation des arbres depuis la création du monde et l’existence du l’homme. Cet élément de la nature aujourd’hui n’est point le souci des habitants de la ville où Le logement et la nutrition demeurent la préoccupation majeure, et pourtant dans ces cités où la densité de la population, la présence massive des industries, des véhicules et des machines de tout genre polluent la nature quotidiennement, l’arbre qui joue un rôle important (absorption du gaz carbonique rejet de l’oxygène, régulation du climat, purification de l’air, ombrage et embellissement) devrait être planté en très grand nombre afin que ces citadins puissent jouir de cette fonction vitale.

Dans ce contexte Michelle Gauthier de regrettée mémoire a lancé l’idée de la foresterie urbaine et péri urbaine, pour elle aux cotes des grandes réflexions sur le problème de développement urbain, il faut que les acteurs, les gouvernants et les gouvernés mettent l’arbre au premier plan en intégrant les espaces de plantation à l’intérieure et autour de la cité pour séquestrer le carbone selon elle je cite :un investissement cohérent des gouvernements et des communautés dans la protection et la restauration d’un couvert arboré, adapté peut contribuer à réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie dans un environnement saint pour tous dans la mesure où de telles mesures sont accompagnées par les politiques de bonne gouvernance. L’Etat et ses services déconcentrés s’investissent depuis longtemps mais le suivi reste problématique. La réussite à grande échelle nécessite une synergie d’efforts à travers un réseau national et même sous régional de la foresterie urbaine et péri urbain.

Au lendemain de la 7ème conférence de la CEFDAC ( Conférence des Ecosystèmes des Forets Dense et humide d Afrique Centrale ) tenue à KIGALI au RWANDA quelques leaders d’organisations de la société civile se sont réunies pour mettre en uvre cette plate forme dont la première phase est intitulée VILLE VERTE UNE FAMILLE UN ARBRE. Ayant participé à la rencontre, nous nous attelons à développer cette action au Cameroun. Au delà des échanges avec les associations des autres régions, nous avons à FOUMBAN Région de l’OUEST sollicité l’appui de l’Agence Nationale des Forêts ANAFOR, avec avis favorable en vue d’entrer en contact avec la population des quartiers, villages ou groupement à travers les chefs. Ces derniers ont reçu chacun une fiche d’identification des besoins en types d’arbres dans laquelle chaque chef de famille s’inscrira afin que nous ayons le nombre d’espèce sollicitée par la communauté. Après la mise sur terre des pants. l’ANAFOR assurera l’appui matériel, technique et le suivi du projet dans toutes ses phases. Notre grand souhait est la vulgarisation du projet dans tout l’étendu du territoire Camerounais en particulier et de la Sous- région d’Afrique Centrale en général afin que le souci de la purification de la quantité d’air vital pour la survie des populations des villes soit effectif.

Josue Yaneya, journaliste environnementaliste
journalducameroun.com )/n