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Protection des femmes et des enfants, Onu Femmes arme la police

L'Organisation donne depuis lundi à Mbalmayo dans le Centre, des outils aux forces de sécurité afin qu'elles remplissent pleinement leurs…

L’Organisation donne depuis lundi à Mbalmayo dans le Centre, des outils aux forces de sécurité afin qu’elles remplissent pleinement leurs missions. Les premières assises dureront six jours

D’après Adama Moussa, représentant d’Onu Femmes au Cameroun, les forces de police travaillent au quotidien aux côtés des comités de base. Non sans négliger le travail qu’ils abattent sur le terrain, précise-t-il, leurs capacités en matière de protection et de promotion des droits des femmes et des enfants, doivent être renforcées. C’est ce qui explique, la tenue à Mbalmayo depuis lundi dernier, d’un atelier de formation des forces de police.

Durant ces premières assises de six jours, il est d’abord question de donner les armes aux formateurs. Le directeur de la formation de la délégation générale à la Sûreté nationale, le commissaire divisionnaire, Thomas Assiga représentant du DGSN aux travaux, est à la tête de la délégation des hommes en tenue. S’exprimant à l’occasion, ce dernier a salué l’initiative d’Onu femmes. Car après eux, 150 policiers seront formés sur l’enregistrement, la conduite des investigations et la gestion des violences basées sur le genre, entre autres.

La finalité est l’élaboration de modules de formation pour renforcer les capacités techniques des hommes en la matière. Comme l’expliquent les responsables de cette entité des Nations unies, les femmes et les enfants sont généralement les plus vulnérables en temps de conflit armé ou non. Le Cameroun n’est pas encore à ce point, mais l’instabilité en République centrafricaine et la guerre contre la secte terroriste Boko Haram a fait converger de nombreux réfugiés dans le pays. Plus de 250 000 Centrafricains, des femmes en majorité ont été enregistrés à l’Est.

Dans l’Extrême-Nord, il y a 52 858, dont 53,1% sont les femmes, selon le HCR, au camp de Minawao. Un problème de protection de ces femmes et enfants se pose, d’après l’Onu femmes. Après les forces de police, la structure a également renforcé les capacités des organisations de la société civile, sur le plaidoyer et le suivi des genres sensibles, dans les programmes et budgets.

Des policiers camerounais.
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