Accidents de trains, vacances du président, Jean Baptiste Nguini Effa en prison…
Les pleurs des différents membres de la famille n’y ont rien fait. Vendredi dernier, l’ex directeur de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), et ses six co-accusés ont été placés à la prison centrale de New-bell c’est ce qu’on pouvait lire dans le quotidien national Cameroon Tribune ce 31 août. Après les formalités d’usage, des sources rapportent que l’ex-Dg de la Scdp, vêtu d’un ensemble costume noir, sera conduit au bloc 1 du quartier spécial 18, le bloc climatisé du pénitencier réservé aux prévenus et détenus VIP précise le quotidien La Nouvelle Expression. Ceci en revenant sur les charges qui pèsent sur les accusés tout comme Cameroon Tribune qui écrit dans les colonnes de son journal:Tous ces ex-responsables de la Scdp, sont soupçonnés de détournement de deniers publics au préjudice de la Scdp, fait commis au moment où ils étaient encore en fonction. Mutations pour sa part revient tout simplement sur l’ambiance qui régnait chez les familles au tribunal de grande instance de Bonandjo. C’est donc une inquiétude et une attention particulière qui ont animé les membres des différentes familles pendant le séjour de leur père ou époux dans les locaux de la PJ et au parquet souligne le quotidien.
Incidents du week-end dernier
Week-end noir à Yaoundé titre à la une le quotidien Mutations. Avant d’ajouter deux déraillements ont fait près de dix morts vendredi et samedi alors qu’un incendie dévastait une partie du marché SHO. En provenance de Douala, des citernes de produits pétroliers quittent la voie et prennent feu. Deux morts, les populations d’Obogobo ont cru vivre un remake de la catastrophe de Nsam survenue en 1998 précise le quotidien national Cameroon Tribune. Alors que les populations de Yaoundé croient la foudre passée, le petit marché de Sho est en flammes comme on peut le voir dans Mutations. Dans le même journal on peut lire un déraillement à l’entrée nord de Yaoundé samedi matin cause 5 décès et des centaines de blessés une sorte de continuité dans les évènements dramatiques de la veille. En ce qui concerne ce déraillement d’Obogobo, Mutations ajoute que le rail était sectionné. Sur le site du drame, l’entaille faite sur le rail est bien visible, et s’étend sur plus d’un demi mètre précise le journal. Un témoin y ajoute d’ailleurs avoir constaté que le rail était coupé vendredi 28 août et l’a signalé au vigile qui en a informé la Direction de Camrail. Mais dans le même journal, Hamadou Sali le président du conseil d’administration précise qu’il n’y a pas eu sabotage. Il ajoute d’ailleurs le train est comme l’avion. Chaque jour un balisage passe pour vérifier s’il y a un problème. Ce matin là un balisage est passé. Dire qu’une semaine à l’avance on avait alerté c’est de la rumeur. Selon des sources bien introduites, le déraillement serait dû à la vétusté du train précisément à un essuie du wagon qui ce serait rompu et qui aurait entraîné avec lui les six autres wagons précise une journaliste du quotidien. Toutefois,Gouvernement, autorités administratives et forces de l’ordre ont vite pris la mesure de la situation et dans les formations sanitaires impliquées, l’engagement du personnel a permis une prise en charge gratuite et rapide des victimes des accidents souligne Cameroon Tribune. Le mardi 1er septembre les incidents revenaient une fois de plus sur la table mais cette foi-ci on pouvait lire il faut revoir le partenariat entre le groupe Bolloré et le Cameroun dans une interview accordé à l’Honorable Bleue Régine Tsoungui. Pour d’autres journaux comme Cameroon Tribune il y a Urgence sur les rails.
Le coût des vacances de Paul Biya
Séjour privé : 43 chambres et 42 000 euros par jour pour les vacances de Paul Biya, c’est ce qu’on pouvait lire dans La Nouvelle Expression du 31 août 2009, l’un des journaux camerounais ayant publié l’article écrit par un journaliste français. Un article qualifié comme étant une intox sur les vacances de Paul Biya par le quotidien Cameroon Tribune. Les allégations des trois médias français sur le séjour à la Baule du chef de l’Etat suscitent des réactions indignées poursuit le journal. En effet, les contre vérités énoncées par ces médias ont aussitôt fait sortir de ses gonds, le directeur général du groupe hôtelier où est descendu le Chef de l’Etat précise le journal en ajoutant que le même directeur aurait tenu un droit de réponse démentant formellement les fausses nouvelles publiées. Cependant à France Inter, l’un des médias mis en cause par les autorités camerounaises, des sources internes déclarent n’avoir reçu aucun droit de réponse selon le quotidien Mutations. Pendant ce temps les autorités camerounaises accusent les médias de mentir pour tenir l’image du chef de l’Etat qui serait victime d’un complot médiatique ajoute Mutations. Toujours selon Mutations, de son côté la diaspora donne de la voix. En effet, Le Code et d’autres organisations basés en France ont saisi les autorités hexagonales et européennes pour décrier cette affaire de vacances ajoute le journal. Cameroon tribune tranche en disant que toute cette histoire est tout simplement un triste exemple de la désinformation. Avant de se poser la question Vacances de Paul Biya : et après le menu ?.