RDC: déjà une quarantaine de rebelles ougandais neutralisés

En un mois, vingt-neuf rebelles ont été tués et une dizaine d'autres capturés par l'armée congolaise et une brigade de…

En un mois, vingt-neuf rebelles ont été tués et une dizaine d’autres capturés par l’armée congolaise et une brigade de la Mission onusienne en RDC, dans le cadre de l’opération « Usalama »

Vingt-neuf rebelles ougandais ont été tués, une dizaine d’autres capturés, au bout d’un mois d’une opération militaire conjointe entre l’armée de la République Démocratique du Congo (RDC) et la force onusienne dans le nord-est du pays, a-t-on appris mardi, 14 juin 2016, de source officielle.

Des positions de ces rebelles dans le Nord-Kivu (Nord-Est) sont passées sous le contrôle de l’armée, grâce à la couverture aérienne des hélicoptères de la mission de l’ONU, la Monusco, selon un bilan, communiqué mardi par le lieutenant Mak Hazukay Mongba de l’armée Congolaise.

Si « d’importantes quantités d’armes, de munitions et d’effets militaires ont été récupérées », l’armée congolaise déplore, de son côté, trois morts et huit blessés. Aucune perte n’a été enregistrée, en revanche, dans les rangs du contingent tanzanien de la brigade d’intervention de l’ONU qui combat au sol avec les troupes congolaises.

La coopération militaire entre les Forces Armées de la RDC et les troupes de la Monusco pour la traque des rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) a démarré il y a tout juste un mois. Elle devrait prendre fin avec l’éradication définitive du groupe rebelle, selon des responsables militaires congolais.

Baptisée Usalama [Paix, en langue Swahili], cette opération « ponctuelle » se propose de compléter Sokola 1 (Nettoyer, en langue lingala), lancée en janvier 2014 par l’armée congolaise, avec pour objectif de lutter contre les ADF, présents dans le nord-est du pays depuis plus de 20 ans.

Selon les organisations locales de défense des droits humains, les attaques et les atrocités perpétrées par ces rebelles ont fait plus de 1000 morts au cours des deux dernières années. Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) avait documenté, quant à lui, plus de 600 morts, en décembre dernier.


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