Victimes d’attaques de la secte Boko Haram à l’Extrême-Nord du pays, des milliers de personnes sont en attente d’un lieu de recasement dans la ville située dans le département du Logone et Chari
Au total 7744 personnes déplacées pour cause d’attaques de la secte terroriste nigériane Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord sont en attente d’un lieu de recasement dans la ville de Kousseri, située dans le département du Logone et Chari, apprend-t-on de sources concordantes.
Selon des organisations humanitaires, en l’occurrence la Croix rouge camerounaise qui était au chevet des victimes dimanche, il s’agit essentiellement des Camerounais, « chassés de leur sol par des extrémistes sans foi, ni loi de Boko Haram ».
Conséquence, « ces compatriotes sont devenus des réfugiés dans leur propre pays, errant dans la nature sans domicile fixe ».
D’après des témoignages concordants, plusieurs mois après avoir fui leurs villages respectifs, ces personnes déplacées « sont abandonnées à elles-mêmes », ce qui pose un réel problème de leur prise en charge.
« Nous demandons au gouvernement de nous aider, ainsi qu’aux organismes humanitaires, car notre situation est difficile. Nous ne savons pas si nos enfants vont aussi aller à l’école comme le reste des enfants’‘, se plaignent certains déplacés qui se considèrent comme des « réfugiés dans leur propre pays ».
En dehors des centaines de réfugiés nigérians qui se sont installés au Cameroun pour fuir des atrocités de Boko Haram, des milliers de Camerounais dans la région de l’Extrême-nord ont été contraints d’abandonner leurs maisons, pour se réfugier dans les zones sécurisées.
Malgré la sollicitude des pouvoirs publics et l’appui des organismes humanitaires, ces personnes déplacées vivent dans des conditions précaires.