Le révérend pasteur Gilbert Félix Ela Nleume a été élu à l’ouverture des travaux de la 55e assemblée générale qui se déroulent à Douala jusqu’au dimanche 22 janvier 2012
Expression démocratique
Le nouveau patron de l’EPC vient du consistoire Corisco Kribi, synode Municam. C’est à ce synode qui réunissait les chrétiens Bulus que revenait la présidence de la 55e AG, d’après les accords de l’EPC. Ce mardi 17 janvier 2012, le choix était déjà fait en interne. Il fallait seulement le rendre solennel et lui donner toute sa symbolique. C’est ainsi que les élections se sont bel et bien organisées. Le révérend pasteur Gilbert Félix Ela Nleume est proposé. Les six autres synodes, Centre, Metet, Est, Sud, Babimbi et Bassa entérinent le choix. Le candidat du synode Municam est ainsi élu à l’unanimité. Déjouant tous les pronostics de plusieurs délégués qui avaient prédit des sévères blocages. En effet, avant le vote, plusieurs délégués n’ont pas hésité à remettre en cause le choix du Synode Municam qui, d’après plusieurs sources bien introduites était l’expression démocratique. Ceux-ci s’attaquaient au pasteur Libom Li Likeng, modérateur de la 53e assemblée générale. Depuis Eseka, c’est Libom Li Likeng qui gère l’Epc. Ce candidat choisi est proche de lui, et nous on ne le veut pas, maugréent quelques délégués. En tout cas, ces menaces ont accouché d’une souris. C’est une tradition à l’EPC. Démarrer les travaux par l’élection d’un nouveau modérateur. Le nouveau modérateur vient donc du consistoire Corisco Kribi, et connait très bien la ville de Douala. Puis que c’est lui qui a été le premier pasteur de la paroisse Silo, à Kotto. Sa première mission est d’abord de conduire la suite des travaux qui s’achèvent dimanche. Il doit surtout gérer plusieurs dossiers qualifiés de «brulants».
Missions de l’EPC à l’étranger
C’est le cas de la création des missions de l’Epc à l’étranger, de l’affaire des 12 pasteurs du consistoire La Maritime sanctionnés il y a un an pour indiscipline qui, malgré cette sanction, ont continué cahin-caha à mettre la robe pour certains, à manipuler les fidèles pour d’autres. Ce sont-là les grands dossiers ponctuels. Pour le reste, il est question de poursuivre avec le travail de la restauration de l’EPC entamé par ses prédécesseurs. Gilbert Félix Nleume succède à Eric Célestin Legban, du consistoire Palestine Djoum, synode Metet qui vient d’achever son mandat d’un an. C’est lui qui a dirigé dans la matinée le culte d’ouverture de cette 55e Ag. L’ancien patron de l’EPC s’est inspiré de deux passages du livre de Luc pour dégager un thème assez évocateur. A savoir, EPC, grandi et progresse. Il est temps de sortir de nos premiers pas, de dire que nous avons grandi. On a souvent l’impression que nous avons honte de grandir, martèle l’homme de Dieu, très remonté contre certaines pratiques, et qui déballe tout. Morceaux choisis. L’EPC est-elle un lieu où on construit de beaux temples? Pour en faire quoi? S’entredéchirer?, L’EPC doit faire un plaisir à Dieu et que les gens arrêtent de s’auto glorifier, Peu de gens savent reconnaitre les valeurs et les dons des autres, un bienfait est vite oublié.

Ces messages traduisent à suffisance qu’il y a un malaise profond au sein de l’EPC. Un malaise qui ne rend malheureusement pas service à cette église née le 11 décembre 1957 à Elat, qui est devenue un tatami où certains pasteurs se battent à ciel ouvert, conspirent, trahissent. pour de l’argent. A la paroisse Paul Mombo, ces pseudo-pasteurs étaient encore là. Manipulant, désinformant, et endoctrinant plusieurs délégués. Le comité d’organisation présidé par le modérateur du synode Municam parle d’un peu plus de 1000 délégués enregistrés. Ce sont eux qui vont définir les grandes orientations de la politique de l’EPC pour les 12 prochains mois. Ceci, afin de restaurer cette église qui perd du crédit de plus en plus, avec cette affaire de temples scellés par l’administration, à cause des batailles ardues entre les fidèles qui n’hésitent plus à se donner de coups de poing. à l’église.
