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Rentrée scolaire au Cameroun: Tendance morose chez les vendeurs de fournitures à la sauvette à Douala

Le secteur ne connaît pas encore l'affluence des grandes rentrées, mais l'espoir de voir les clients cette dernière semaine demeure…

Le secteur ne connaît pas encore l’affluence des grandes rentrées, mais l’espoir de voir les clients cette dernière semaine demeure

Le compte à rebours est lancé, peut-on dire, pour ce qui est de la rentrée scolaire 2009 – 2010. Pendant que tout semble évoluer normalement dans les établissements scolaires, les familles sont loin de connaître les senteurs d’une bonne rentrée, encore moins les libraires et surtout les vendeurs à la sauvette. Ceux-ci sont pourtant déjà présents dans les différentes artères de la ville de Douala, avec sur leurs étalages des fournitures datant, disent-ils « de l’année dernière. On attend que les clients viennent pour pouvoir renouveler les stocks ».

L’année dernière
« A cette période les vacances passées, les choses étaient nettement mieux avancées. Cette année on ne sait pas si c’est parce que les parents n’ont pas encore touchés » affirme Nji Bernard, vendeur de fournitures au carrefour arno à Akwa-Douala. Comme lui, ses camarades ne savent plus ou mettre la tête puisque n’ayant pas encore de quoi inscrire leurs propres enfants. De toutes les façons, ici on se veut rassurant et affirme que les parents viendrons, même jusqu’au 6 septembre.

Et du coté des parents
Là aussi ce n’est pas pour tous la vie en rose. La raison évoquée est pratiquement la même, le manque de moyens. Surtout pour les parents à plusieurs enfants. « Tout est devenu chère et les nouveaux livres que l’on ne trouve pas encore au poteau ne sont pas aussi moins chère que ça. Encore faut-il avoir inscrit les enfants à l’école ».
Le constat est clair au vu des avis des parents, plus les années passent et plus la préparation de la rentrée scolaire est difficile ; et ces derniers se refusent de penser à l’adage selon lequel « l’éducation d’un enfant n’a pas de prix ». « Que si ! Puisque mes enfants ne sont pas encore inscrits et donc ne pourront pas fréquenter si ce n’est pas fait » lance le visage froissé monsieur Ebongue Martin, parent d’élèves.


Journalducameroun.com)/n

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