DossiersDossiers, Focus




Rentrée scolaire : Pas de clandestinité possible

71 établissements hors-la-loi que compte la ville de Yaoundé ont été scellés pour non conformité. Classes exigües faites en matériaux…

71 établissements hors-la-loi que compte la ville de Yaoundé ont été scellés pour non conformité.

Classes exigües faites en matériaux provisoires, manque de sanitaires, ajouté à cela des enseignants aux qualifications douteuses. Voici présenté en allégé l’image que renvoie les 146 écoles qui fonctionnent dans une illégalité totale dans la ville de Yaoundé. Et pour épurer le secteur, une importante délégation dirigée par le délégué régional de l’Education de base Tobias Ndjié Mveng est descendu sur le terrain le 30 août dernier. Objectif, intensifier le processus de fermeture de ces établissements. Pour M. Tobias Ndjié Mveng, c’est la démographie galopante du département du Mfoundi, la demande en termes d’éducation qui pousse certains parents à aller vers ces établissements. Très souvent de nombreuses plaintes de parents sont enregistrées au ministère. C’est donc dans l’optique de rappeler les uns et les autres à l’ordre que le Ministre de l’Education de Base Youssouf Hadjidja Alim a mis sur pied en juillet 2012, une opération qui consistait à répertorier toutes ces écoles qui fonctionnent jusqu’ici dans l’illégalité. Et le 31 de ce même mois le ministre signait un arrêté portant leur interdiction de fonctionnement de 123 écoles rien que pour la ville de Yaoundé. Après la phase de sensibilisation une période de grâce qui a expiré une semaine avant la rentrée, pour ce mettre en règle. Le principal reproche qui leur est fait est le défaut d’acte de déclaration.

Mais en attendant les promoteurs récalcitrant continus de recruter des apprenants sans se soucier de régulariser leur situation administrative avant. C’est le cas de l’école primaire privée « Jordan » sis au quartier Biyem-Assi pour ne citer que celle là. A l’entrée un tableau d’affichage indique que les inscriptions ont commencé et se poursuivent. Le promoteur fait la sourde oreille au point d’avoir refait la peinture, et un toilettage général de l’enceinte scolaire. Il a d’ailleurs affirmé que : les élèves sont attendus dès sept heure et demi le lundi 03 septembre. Un entêtement contre lequel le délégué de l’Education de base pour la Région du Centre, Tobias Ndjié Mveng, met en garde, les responsables d’établissements qui doute de la démarche du gouvernement, « les promoteurs qui continueront à exercer dans l’illégalité seront mis en garde à vue. » Il convient de préciser que l’année scolaire 2011-2012 d’autres, si ce ne sont les mêmes écoles avaient aussi été fermé mais, ont tout de même fonctionné et reçu des enfants jusqu’en fin d’année.

Une salle de classe qui porte mal ce nom
JDC)/n