Initialement poursuivi par le tribunal militaire pour «complicité de vol aggravé et de vente illégale d’or», l’historien va désormais répondre des faits de «recel aggravé». Verdict le 14 avril
Enoh Meyomesse était de nouveau devant le juge le 30 mars dernier, pour l’examen de l’appel de la condamnation prononcée à son endroit en instance le 27 décembre 2012. Dans le cadre de du 24ème renvoi de l’affaire devant la cour d’appel du centre, on aura assisté essentiellement à une requalification des faits.
Initialement condamné par le tribunal militaire pour «complicité de vol aggravé et de revente illicite d’or», Enoh Meyomesse va désormais répondre des faits de «recel aggravé».
La requalification des faits, après les plaidoiries des avocats d’Enoh Meyomesse qui ont démonté les accusations de «complicité de vol aggravé» et de «revente illicite d’or», a été acceptée par le président de la cour d’appel du Centre, le juge Gilbert Schlick.
Les conseils de Enoh Meyomesse ont tenu également à indiquer qu’il s’agissait d’un procès «politique» contre leur client. L’audience a été renvoyée au 14 avril prochain pour le verdict.
Pour rappel, le 27 décembre 2012, après avoir passé 13 mois en prison, Enoh Meyomesse avait été condamné à une peine de sept ans de prison et une peine d’amende de 200 000 CFA pour complicité de vol à main armée et de revente illicite d’or. Trois autres personnes jugées avec lui avaient été condamnées à des peines allant de deux à neuf ans de prison. Son arrestation avait eu lieu le 22 novembre 2011 à l’aéroport international de Nsimalen, à Yaoundé, alors qu’il rentrait d’un déplacement à Singapour.

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