Henri Bédimo Nsamé, Joël Landry Tsafack Nguemo, Jean Armel Kana Biyik, Paul Alo’o Efoulou, Jean Joël Perrier Ndoumbé
Joël Landry Tsafack Nguemo, 24 ans, Nancy
Les tractations au sujet du retour de Landry Nguemo en Ecosse sont toujours en cours. Le Celtic Glasgow qui a employé le Lion indomptable toute la saison dernière en Ecosse souhaite le garder au terme d’une autre année supplémentaire de prêt. En 30 matches de championnat écossais, le lutin camerounais a assuré dans l’entrejeu. Les dirigeants du club écossais souhaitent même un transfert définitif. Mais l’épaisseur de l’enveloppe est jugée, pour l’instant, assez mince par le patron de Nancy. Le club Lorrain qui a souffert la saison dernière dans l’entrejeu, veut en effet se reconstruire en récupérant son milieu de terrain Landry Nguemo. C’est dans l’ombre, sans bruit, que Joël Landry NGuemo a gravi tous les échelons, faisant de lui aujourd’hui un élément de la sélection camerounaise. Après la prise de pouvoir de Paul Le Guen, il n’a de cesse de louer son abnégation. Formé en France, à Nancy, ce milieu défensif de petit gabarit s’est très vite imposé en Ligue 1. A tout juste 20 ans, il avait déjà disputé une quinzaine de matches dans l’élite du football français. Quelques mois plus tard, le champion d’Afrique cadet 2003 découvrait même la Coupe de l’Uefa. 2008/2009 reste jusqu’à aujourd’hui sa meilleure saison en club. Retenu 33 fois (sur 38) en L1, cinq fois (sur six) en C3. Une compétition qu’il a de nouveau jouée la saison passée avec le Celtic Glasgow.
Henri Bédimo Nsamé, 26 ans, Lens
Profitant de son nouveau statut d’international, Henri Bédimo Nsamé a été transféré le 13 janvier 2010 de Châteauroux, en Ligue 2, pour Lens, en Ligue 1. A la faveur de la blessure de Marco Ramos, l’ancien pensionnaire de la KSA assure sur le côté gauche, autant sur le plan défensif qu’offensif. Lors de la phase retour de Ligue 1, il dispute 15 matches, 12 dans la peau d’un titulaire. Le 20 février, il marque son premier but sous les couleurs lensoises, prenant le ballon des mains pour aller tirer un penalty qu’il transforme en prenant Ruffier à contre-pied. En sélection nationale, une fois que Benoit Assou Ekotto est suspendu en pleine campagne des éliminatoires de la Coupe du monde, il le remplace valablement face au Togo, à Yaoundé. Quant Benoit Assou Ekotto se blesse, à la veille de la Can angolaise, Paul Le Guen fera de lui un titulaire chez les Lions. Le 13 janvier 2010, il dispute son premier match à la Can, contre le Gabon. Malheureusement pour lui, son équipe commence mal la compétition, et s’incline (0-1). Il est de nouveau présent contre la Zambie, puis face à l’Égypte. En quart de finale, il livre son meilleur match sous la tunique vert-rouge-jaune. Mais, les Lions tomberont (1-3), face aux Pharaons, futurs vainqueurs de l’épreuve. Contre toute attente à l’annonce des 23 retenus pour la Coupe du monde, il sera oublié par Paul Le Guen, qui, à ce poste, a préféré Gaétan Bong.
Paul Alo’o Efoulou, 26 ans, Nancy
L’attaquant de Nancy, malgré un démarrage en fanfare, a connu une première saison de Ligue1 mitigé. Après 23 matches, il n’a trouvé les filets adverses qu’à quatre reprises. Le 31 aout 2008, Alo’o Efoulou, alors sociétaire d’Angers, a signé à Nancy. Il s’est engagé pour quatre ans avec Nancy mais est quand même prêté à Angers jusqu’à la fin de la saison 2008/2009. Un choix payant puisque qu’il affiche déjà à mi-mars 10 buts à son compteur en Ligue 2, et fut élu meilleur joueur de Ligue 2 de la saison 2008/2009. Une fois de retour de prêt, parmi l’élite, le 15 août 2009, Paul Alo’o Efoulou marque ses deux premiers buts en Ligue 1 lors de la victoire de Nancy contre Monaco (4-0). Ses débuts prometteurs obligent Otto Pfister, alors sélectionneur du Cameroun, à s’intéresser à lui. Le 28 mars 2009, il fête sa première sélection chez les Lions Indomptables contre le Togo à Accra. Mais il connaîtra une deuxième moitié de saison et tombera vite dans l’oubli. Il loupera ainsi la Coupe du monde. Cette saison, il devra batailler ferme pour reconquérir une place dans le onze entrant de Nancy et dans l’effectif des Lions indomptables.
Jean Armel Kana Biyik, 21 ans, Rennes
Pendant l’intersaison, Jean Armel kana Biyik a été la première recrue rennaise. Formé au Havre, l’international Espoirs français faisait partie des joueurs suivis de près par plusieurs clubs. «C’est quelqu’un qui possède un gros potentiel», affirme Pierre Dréossi «Nous sommes heureux de sa venue. C’est un joueur d’avenir qui pourrait répondre rapidement présent». Puissant, athlétique, capable de jouer dans l’axe de la défense, mais aussi sur les côtés, le néo rennais était un titulaire indiscutable au Havre la saison dernière et reconnu comme l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue 2. Il arrive à Rennes avec l’intention de progresser et, pourquoi pas, de postuler à une place de titulaire au sein de la défense Bretonne. Jean-Armel Kana-Biyik est issu d’une famille de footballeurs camerounais. Son oncle François Omam Biyick, fut professionnel à Laval, Rennes, Marseille, Sampdoria. Son père André kana Biyick évoluait au FC Metz lorsqu’il vient au monde en 1989. Un an plus tard, la famille déménage en Seine-Maritime, où son père évolue avec le Havre AC jusqu’en 1994. Devenant footballeur lui-même, Jean-Armel Kana-Biyik débute sa formation avec le club havrais en 1999. Il fait toutes ses classes au Havre jusqu’à intégrer l’effectif professionnel. Ses performances en club lui permettent d’intégrer l’équipe de France espoirs, dont il répond favorablement à la convocation alors que l’opportunité lui est également donnée de représenter le Cameroun comme l’a fait son père auparavant. Au vu des statuts de la Fifa au sujet des binationaux, il peut encore changer de nationalité sportive en faveur des Lions indomptables. Pour y parvenir, il faut que les autorités sportives camerounaises se montrent plus persuasives.
Dany Achille Nounkeu Tchounkeu, 24 ans, Toulouse
Profitant des blessures de Mario Cetto et Fofana, Dany Nounkeu a disputé 17 matches de Ligue1 et sept de l’Europa Ligue en charnière centrale de Toulouse. En l’espace de trois mois, la vie du défenseur centrale camerounais a complètement chamboulé. Il est passé du relatif anonymat du Championnat de France amateur (CFA) à Pau, pour livrer un match du tour préliminaire de l’Europa Ligue, face à Trapzonspor, de son idole Rigobert Song Bahanag. Arrivé en France en 2004, après avoir remporté la Can cadet en 2003, il s’est retrouvé du côté de Metz, après un essai infructueux à Toulouse. N’ayant pas pu signer de contrat professionnel à Metz, il dépose ses valises à Amnéville, en CFA 2 « pour récupérer du temps de jeu». Après deux saisons passées dans cette modeste formation, l’ancien joueur de Vogt Athletic grimpe d’un petit palier en signant à Pau. Où il se fera remarquer par les dirigeants Toulousains. En l’absence de Rigobert Song, il est convoqué par Paul Le Guen chez «les grands Lions», à la faveur du match amical contre l’Italie, le 5 mars 2010, à Monaco. Mais, il manquera la Coupe du monde, «Magnan» ayant fait son retour dans la tanière.
Jean Joël Perrier Ndoumbé, 31 ans, Toulouse
Depuis que Jean Joël Perrier-Ndoumbé a été prêté de Rennes au Celtic Glasgow, il a perdu en visibilité. Pourtant, l’ancien auxerrois a écrit quelques belles pages de sa riche carrière en Ecosse. Il a marqué le premier but de sa carrière professionnelle en finale de la Coupe d’Écosse remportée face à Dunfermline Athletic (1-0). Malheureusement pour lui, en octobre 2007, il se rompt le tendon d’Achille lors d’un match de Ligue des champions contre le Milan AC, ce qui le contraint à un arrêt de cinq à six mois. Une fois rétabli, il va peiner pour retrouver une place de titulaire. De retour en France en juillet 2009, il s’engage avec Toulouse pour deux ans. Mais au Téfécé, il joue peu, du fait de la concurrence à son poste de latéral droit.
