Le joueur camerounais écrit désormais une nouvelle page de sa fabuleuse histoire, depuis la Russie. Il a passé la visite médicale
Il le dit lui-même dans un spot vidéo, quand il était petit, il rêvait de porter très haut les couleurs de son continent. Je me suis endormi pauvre, pour me réveiller riche, poursuit Samuel Eto’o fils. Avait-il seulement imaginé en grandissant dans le quarter pauvre de New-Bell à Douala, qu’il sera le tout premier joueur de couleur à pousser les limites de la finance, en devenant le joueur le mieux payé que ses pairs sud-américains, européens, et même africains ? Pour lui, porter très haut les couleurs de son continent revenait à marquer des buts et à amasser des titres. Seulement à 30 ans, Eto’o fils poursuit lui-même la légende qu’il a tracé, depuis plusieurs années. 4 fois ballon d’or africain, 3 fois champion d’Europe, c’est désormais en Russie que le joueur camerounais fera exploser son talent. Un nouveau challenge, pour le meilleur buteur de l’équipe nationale du Cameroun de tous les temps.
Eto’o aura le dossard 99 de l’Anji
C’est la modeste formation d’Anji Makhatchkala basée au Daghestan, l’une des républiques de la fédération de la Russie, que le footballeur a posé ses valises. Mercredi, 24 août 2011, Eto’o fils a passé la traditionnelle visite médicale en Italie, et était attendu ce jeudi à Moscou, la capitale russe. Là-bas, Samuel Eto’o fils doit commencer les préparatifs du prochain match avec son club, engagé actuellement dans le championnat de première division russe. Même s’il ne reste que 9 journées à jouer, l’international camerounais compte mettre à profit tout son talent, pour conduire Anji vers le sommet du championnat. Après 21 journées, le club est classé 4eme avec 36 points, derrière Dinamo, 38 points, Zénith St-Petersburg, 43 points, et CSKA Moscou, actuel leader de ce championnat avec 45 points. La bataille pour le titre s’annonce donc rude, ainsi que la course à la qualification pour les coupes européennes. Au cours des trois prochaines saisons, le joueur camerounais va abhorrer le dossard 99 de l’Anji Makhatchkala.