Son importance dans les situations d’urgence préoccupe les organisations internationales.
La semaine mondiale de l’allaitement maternel se déroule du 1er au 07 août. Outre la démarche traditionnelle qui veut que la mère allaite son enfant dès l’accouchement, la communauté internationale depuis quelques années, se mobilise également pour sensibiliser les mères sur le rôle de l’allaitement dans une situation d’urgence. D’après l’organisation mondiale de la santé (OMS), « une situation d’urgence est une situation inhabituelle et extrême qui met en péril de façon immédiate, la santé et la survie d’une populations ». Aucun pays ni lieu est à l’abri d’une catastrophe(inondation, pandémie, tremblement de terre,…). Dans de telle situation, les nourrissons et les jeunes enfants sont particulièrement exposés au risque de malnutrition, de maladie, et pire de mortalité. Les exemples parlent d’eux-mêmes: les taux de mortalité globale des enfants âgés de moins d’un an lors des situations de crises, sont plus élevés que ceux observés en temps dit normal. Les experts parlent d’une augmentation de 12 à 53 pour cent. Au Niger, pays de l’Afrique de l’ouest, 95 pour cent des 43 529 cas de malnutrition recensés dans le cadre d’un programme d’alimentation thérapeutique en 2005, étaient des enfants de moins de 2 ans. Dans le même ordre d’idée, le taux de mortalité des enfants non allaités de 9 à 20 mois au cours de trois premiers mois en Guinée – Bissau en 1996, a été 6 fois plus important que chez les enfants allaités ayant la même tranche d’âge. Des statistiques de l’OMS et de l’Unicef, qui amènent ces organisations à affirmer que le non – allaitement, est responsable du décès de 1,4 millions d’enfants de moins de 5 ans dans le monde, notamment dans les pays à faible revenus.
Les objectifs de cette semaine
Jusqu’au 07 août prochain, les organisations nationales et internationales se battront pour atteindre plusieurs objectifs sur le terrain. Il s’agit de protéger et soutenir l’allaitement maternel avant et pendant les situations d’urgence, en informant les mères, les défenseurs de l’allaitement, les gouvernements, voire des professionnels de santé et autres médias, sur le besoin de soutien de l’allaitement maternel. Il s’agit aussi de regrouper les actions des personnes qui uvrent dans différents domaines liés à la santé maternelle et infantile, pour les démarches à suivre pour faire face à l’urgence.
Il faut donc protéger les enfants, car le lait maternel, est la seule source d’alimentation sûre et sans risque pour les bébés. Il est disponible immédiatement, protège activement contre les maladies et permet au bébé de rester au chaud, tout contre sa mère, selon l’OMS. L’organisation recommande également l’allaitement exclusif pendant 6 mois, suivi de l’introduction d’aliments complémentaires sûrs et adéquats. Il faut poursuivre l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans ou plus. Ce plus va offrir une protection optimale à l’enfant dans un environnement risqué, selon l’OMS.

kpale-pelyme.com)/n