Les forces de défense ivoiriennes ont connu une nouvelle attaque dans la ville d’Abidjan le jeudi 20 septembre
Un mois après les attaques meurtriers des banlieues d’Abidjan, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été de nouveau attaqués par des hommes armés jeudi 20 septembre en début de soirée, dans la commune de Port-Bouët, dans le sud d’Abidjan. Des attaques confirmées par des sources policières qui n’étaient pas encore en mesure de faire un premier bilan. J’étais chez mon oncle quand nous avons entendu une série de détonations, qui visaient la gendarmerie de Vridi. Nous nous sommes terrés dans les maisons, a témoigné un jeune de Port-Bouët interrogé par l’Afp. Les trois sites attaqués, la gendarmerie de Vridi et deux commissariats dont celui de Gonzague-ville, sont distants de quelques kilomètres. Les tirs ont commencé avant 21H00, selon les témoins. Ces attaques se sont produites le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage, en présence du président Alassane Ouattara, à seize militaires victimes de précédents assauts contre les forces de sécurité.
Le 16 août dernier, des groupes armés ont attaqué les casernes d’Abidjan. On parle d’une soixantaine d’assaillants non identifiés. La prison de Dabou avait été également prise d’assaut. Parmi les 119 prisonniers qui s’y trouvaient et qui se sont évadés, 50 auraient été retrouvés. Dans l’attaque, trois civils avaient été tués ainsi que deux assaillants. Les militaires auraient procédé à une dizaine d’arrestations – les autres assaillants s’étant dispersés dans les environs. Selon les informations diffusés par le parti au pouvoir, un doigt accusateur est pointé sur les partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo actuellement incarcéré à la cour pénale internationale.