L’ancien secrétaire général de l’association des ivoiriens du littoral donne son avis sur les élections dans son pays
Comment vivez-vous la situation politique actuelle de votre pays?
Mon v ux personnel est celui de la plupart des ivoiriens. C’est que ces élections se passent bien et que le vainqueur soit reconnu, le perdant accepte même si on s’imagine tous qu’il y aura des contestations mais que se soit des choses assez circonscrites et que tout rentre dans l’ordre le plus tôt possible. La Côte d’ivoire est un pays assez particulier, avec les élections qui ont été reportés à plusieurs reprises. Je pense que tout ce qu’on peut faire de l’extérieur, c’est d’avoir ce recul et laisser les choses se faire sur place, apporter notre contribution à travers l’Internet, des appels téléphoniques ou des contributions dans la presse. Je pense que globalement c’est comme toute élection, chacun a ses arguments et notre regard là dessus c’est que cette fois sera la bonne. Pour les candidats, chacun a son coté attractif par rapport à la population, en ce qui me concerne personnellement je reste totalement neutre là-dessus.
Est-ce que les ivoiriens de Douala vont voter?
Non, dejà on n’a pas de consulat à Douala. Ça fait mal parce que c’est un devoir civique de voter, ça fait mal de ne pas pouvoir voter. ça aurait été bien qu’il y ait un bureau de vote partout où on peut s’exprimer. C’est de l’impuissance de rester là et observer, on fait avec on se dit il y a d’autres personnes qui vont voter et on espère qu’ils feront le bon choix.
Pour quel candidat votre c ur bat?
Je suis désolé de ne pas me prononcer là-dessus, je crois que le choix du vote c’est dans l’urne qu’on le fait. Je n’aurai pas l’occasion de voter et donc mon choix je le garde pour moi.
Quelle est selon vous la solution pour la sortie de crise?
Je pense que c’est sur ce chemin qu’on se trouve de nos jours avec les élections. Que ces élections se déroulent bien, qu’on évite des contestations et que tout rentre dans l’ordre rapidement, que les gagnants soient reconnus, pour nous ce n’est que ce qu’on souhaite. Une fois que les élections sont passées et que les perdants acceptent qu’ils ont perdu, quelque soit le candidat qui va venir, il ya tellement de chose à faire qu’il doit se mettre directement au travail et va forcement unifier en posant des actes concrets, cinq ans ça suffira pour convaincre.
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