La société de droit d’auteur a pris cette décision lors de son dernier conseil d’administration qui s’est tenu à Kribi ce Week end
Roméo Dika ne fait plus partie du conseil d’administration de la Société Civile Camerounaise de l’Art Musical. Il a été radié le week-end du conseil d’administration de la société de Droits d’auteurs pour non justification de moyens mis à sa disposition. Selon le communiqué final des travaux, il est reproché à l’artiste l’absence de tout rapport technique et de toutes justifications de l’utilisation des moyens financiers affectés à leur exécution sur les missions confiées. Il s’agit en effet d’une somme de 44 millions de franc qu’il aurait reçu sur un an sans pouvoir expliquer ce à quoi cet argent a servi. L’artiste est également suspendu pour deux ans comme membre de la SOCAM pour faute lourde.
13 administrateurs sur 15 ont pris la décision de radier Roméo Dika. Ils ont également demandé l’ouverture de poursuites judiciaires à son encontre. Sa radiation est la conclusion logique d’un processus entamé par une interpellation du PCA que je suis et des autres membres du Conseil à son endroit. Sans succès. Il a également été sommé par voie d’huissier, affirme Odile Ngaska, présidente du Conseil d’administration de la SOCAM. Les autres administrateurs ont présenté leurs rapports. Il est le seul qui n’a pas pu s’expliquer, précise-t-elle.
Au cours de cette 16e édition du conseil d’administration de la SOCAM, le budget de l’exercice 2013 a été adopté. Il est évalué à prêt d’un milliard de franc. Il servira à restructurer la société, à lutter contre la piraterie, à élargir l’assiette de perception et à régler la question des téléchargements des opérateurs de téléphonie mobile. Les administrateurs se sont aussi prononcés, sur la levée des sanctions prises à l’encontre de certains artistes lors de la session de mars 2012.