Alors que s’ouvre ce vendredi à Paris la rencontre des chefs d’Etats et de gouvernements sur la paix et la sécurité en Afrique, l’ombre du décès de Nelson Mandela planera sur les travaux
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les dirigeants européens Herman Van Rompuy et José Manuel Barrosso, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, prendront également part à cette réunion de deux jours. Les échanges porteront sur les questions de défense et de sécurité dans le continent africain : terrorisme, piraterie, mais aussi changement climatique. Le président sud-africain Jacob Zuma, qui avait d’abord prévu de venir, ne pourra finalement pas participer au sommet. Ce dernier a annoncé la mort de Nelson Mandela Jeudi. L’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs de l’Afrique et de la République démocratique du Congo (RDC), Russell D. Feingold, sera également à Paris. Il y rencontrer a des représentants des gouvernements et des chefs d’Etat de la région des Grands Lacs, avec qui il discutera des prochaines étapes dans la mise en uvre de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région.
En prélude à ce sommet sur la paix en Afrique, un forum économique consacré aux partenariats entre entreprises africaines et françaises, co-organisé par Bercy et le Medef sur le thème « Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France », a eu lieu le 4 décembre. Ce forum a réuni trois chefs d’Etat africains dont le Tanzanien Jakaya Kikwete, l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Sénégalais Macky Sall et le Président français François Hollande. Celui-ci visait l’élaborer d’un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France, avec pour but de refondre les relations d’affaires entre la France, ancienne puissance coloniale et le continent africain.
Par ailleurs, une rencontre de travail a eu lieu sur le thème du braconnage, notamment au Gabon. Le Président du Cameroun a assisté à cette réunion à l’hôtel de la Marine à Paris. OrganiseÌ e par Nicolas Hulot, envoyeÌ speÌ cial du preÌ sident François Hollande pour la protection de la planeÌ€te, et Philippe Martin, ministre français de l’EÌ cologie, du DeÌ veloppement durable et de l’EÌ nergie, cette table ronde avait pour objectif d’accorder les dirigeants preÌ sents sur les moyens d’action aÌ€ mettre en uvre les effets terribles du braconnage sur les espeÌ€ces menaceÌ es. Le preÌ sident gabonais, Ali Bongo Ondimba, a annonceÌ aÌ€ cette occasion la conclusion d’un accord de financement avec la partie française portant sur 10 millions d’euros. « Ce projet vise aÌ€ reÌ duire consideÌ rablement le braconnage de l’eÌ leÌ phant sur le territoire gabonais, en apportant un appui financier aux institutions nationales chargeÌ es de faire face aÌ€ cette question. Il s’agit laÌ€ d’un appui consideÌ rable de la France aux efforts du Gabon », a notamment affirmeÌ le preÌ sident gabonais.