Crise en Côte d’Ivoire: ce que la CPI reproche à Laurent Gbagbo

Durant le procès qui s’ouvre jeudi, la procureure de la cour va tenter de prouver que l’ex-président ivoirien a planifié et ordonné les attaques meurtrières pour se maintenir au pouvoir

A l’ouverture du procès de Laurent Gbagbo, ce jeudi 28 janvier 2016 à La Haye, l’objectif de la procureure de la CPI est clair : prouver que l’ex-président ivoirien a planifié et ordonné une série d’attaques meurtrières dans le but de se maintenir « à tout prix » au pouvoir après l’élection présidentielle de 2010. La Cour pénale internationale poursuit l’ancien président, et son ministre Charles Blé Goudé, pour crimes contre l’humanité. Fatou Bensouda fonde son accusation sur quelques événements bien précis.

C’est peut-être sa dernière bataille, et Laurent Gbagbo entend y mettre toutes ses forces. L’un de ses proches confiait il y a quelques jours que l’ancien président ivoirien « se prépare tel un boxeur », répétant à l’avance ses meilleurs coups avec son avocat.
L’ex-chef d’Etat s’est impliqué dans la préparation de sa défense. Il serait moins préoccupé par l’issue du procès que par la trace que son nom laissera dans les livres d’histoire. « Il ne veut pas que les Ivoiriens se souviennent de lui comme d’un meurtrier », rapporte l’un de ses proches.

Nombreuses victimes
Ce procès est également un pas important pour les quelque 726 victimes qui ont participé à son élaboration. Paola Massidda, leur représentante légale, décrit ces personnes : « Il s’agit de femmes, hommes et enfants qui ont directement souffert des évènements qui se sont déroulés en République de Côte d’Ivoire entre le 27 novembre 2010 et le 8 mai 2011».

« Certaines d’entre elles ont subi des violences physiques, sexuelles, et ont été humiliées, explique Mme Massidda. Toutes ont souffert des dommages moraux et des souffrances psychologiques. Briser le silence, c’est en grande partie ce à quoi aspirent les victimes que je représente aujourd’hui. Elles disent qu’enfin, pour elles, c’est comme une étape qui est franchie ; enfin, elles peuvent voir que leur histoire sera écoutée devant des juges ».

Quatre moments choisis
Le procès sera articulé autour de quatre événements précis, qui ont retenu l’attention de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda. Pour elle, ces évènements survenus entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 sont « représentatifs » des crimes commis par les partisans de M. Gbagbo lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Au moins 160 personnes ont été tuées pendant ces évènements spécifiques.

Il y a d’abord la répression d’une manifestation contre des partisans d’Alassane Ouattara, qui tentaient de rejoindre la radiotélévision publique (RTI), afin d’y installer un nouveau directeur. Entre le 16 et le 19 décembre, selon l’accusation, 45 personnes sont tuées et 16 femmes violées par les forces de sécurité avec l’appui de mercenaires.

Le cas Abobo
Puis, il y a cette attaque survenue le 3 mars 2011 contre une manifestation dans le quartier d’Abobo. Plusieurs centaines de femmes sont rassemblées, au son de « Gbagbo dégage ! », lorsque les forces de sécurité tirent sur la foule, selon l’accusation. Bilan : six morts et trois blessés.

Deux semaines plus tard, Abobo est de nouveau visé. Cette fois, des obus de mortiers tombent sur un marché. Le secteur est densément peuplé : 60 personnes perdent la vie. Mais des quatre événements retenus par la procureure de la CPI Fatou Bensouda, le plus meurtrier n’est pas encore celui-là.
Massacre de Yopougon
L’évènement le plus meurtrier, c’est cette tuerie survenue autour du 12 avril dans le quartier de Yopougon. Quelque 75 personnes sont tuées. Elles étaient soupçonnées de soutenir le camp d’Alassane Ouattara, parfois sur de simples critères d’appartenance religieuse ou ethnique selon la procureure.
A maintes reprises, la défense de Laurent Gabgbo a contesté cette sélection d’évènements, la qualifiant de biaisée. Cette sélection entérine, selon les conseils de l’ancien président, une vision ouattariste de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Procès Gbagbo : Fatou Bensouda joue gros
A La Haye, une première condamnation pour un ex-chef d’Etat serait un signal fort envoyé aux partisans de l’impunité des puissants. Mais les détracteurs de la procureure de la CPI l’attendent au tournant. Ils se souviennent qu’en 2013, lors de la première audience de confirmation des charges contre M. Gbagbo, les juges avaient estimé que le dossier d’accusation était trop faible, demandant à Mme Bensouda de revoir sa copie.
Piquée au vif, la procureure a depuis redoublé d’efforts, pour rassembler des milliers de preuves et plus d’une centaine de témoins. Sa crédibilité, ainsi que celle de la CPI, en dépendent. La Cour pénale internationale a déjà essuyé un revers de taille en 2015, lorsque l’Afrique du Sud a refusé de lui livrer le président soudanais Omar el-Béchir, pourtant sous le coup d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et génocide.

Critiquée tour à tour pour sa faiblesse ou sa partialité, la Cour espère donc tenir, avec le cas Gbagbo, l’occasion de redorer un blason qui s’est un peu terni au fil des ans. A condition toutefois qu’elle ne s’arrête pas là, et qu’elle parvienne aussi à juger l’autre camp de la crise post-électorale ivoirienne, celui des partisans de l’actuel président Alassane Ouattara, sous peine de rester, aux yeux de nombreux Africains, un outil de justice au service des vainqueurs.

Au cours de la conférence de presse qu’elle a donnée à la veille de l’ouverture du procès Gbagbo-Blé Goudé à La Haye, la procureure de la Cour pénale internationale a tenu à adresser « une mise en garde » à ceux qui, selon elle, répandent de fausses rumeurs destinées à décrédibiliser le travail de l’accusation.

« J’aimerais mettre en garde contre les contre-vérités. Malheureusement, des rumeurs se répandent déjà, visant à tromper le grand public en Côte d’Ivoire et ailleurs. C’est pourquoi je voudrais mettre les choses au clair sur un certain nombre de mensonges déjà diffusés dans les médias sociaux. Aucun témoin de l’accusation ne s’est retiré de l’affaire. L’accusation a bouclé son dossier en vue du procès. Contrairement à certaines allégations, nous n’avons tenté à aucun moment de repousser la date d’ouverture du procès », affirme la procureure.

Laurent Gbagbo est poursuivi pour criem contre l’humanité
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Emprunt obligataire 2010: le gouvernement camerounais rembourse ses créanciers

Les souscripteurs perçoivent ce mardi les 52,8 milliard de FCFA correspondant à la quatrième tranche du capital et aux intérêts

La somme de 52,8 milliard de FCFA, virée ce mardi, 29 décembre 2015 dans les comptes respectifs des 841 souscripteurs concernés par l’emprunt obligataire de 2010, se décompose en 50 milliards de FCFA réservés au capital et 2,8 milliard d’intérêts.

Le versement effectué mardi, correspond à la dernière phase du remboursement du premier obligataire octroyé par le gouvernement camerounais en vue de financer des projets de « première génération » en cours sur l’étendue du territoire national.

Il s’agit entre autres de la construction de la construction des barrages de Memve’ele et Lom Pangar et la centrale à gaz de Kribi; des infrastructures portuaires, de télécommunication et des routes.

Pour rembourser l’emprunt obligataire de 2010 réalisé à un taux de 5,6% par an l’Etat du Cameroun a fourni en plus du capital cité, 39,2 milliard de FCFA d’interêt. Soit un total de 239,2milliard de FCFA.


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2010 au Cameroun: Une année au bilan très mitigé aux regards des attentes

De nombreux chantiers non engagés, le sport improductif, un bilan social lourd et la politique sauvée par le cinquantenaire des armées

De nombreux efforts à fournir pour l’économie
2010 aura été une année pleine d’espoir à ses débuts. Le président venait d’annoncer une série d’évènements qui devaient marquer la célébration des cinquantenaires des indépendances du Cameroun, les étudiants devaient recevoir une bourse spéciale, une grande fête du monde rural devrait être organisée, et enfin 2010 était aussi l’année du début des démarrages des grands travaux. Pourtant, l’année a été dure, très dure même. Sur le plan économique, la conjoncture a poussé le gouvernement à réajuster le budget. « Une pratique normale », a fait savoir le ministre Essimi Menye en charge des finances. Dans le même temps, les chiffres de l’institut national de la statistique sont inflexibles. Le dernier recensement général fait état de près de 10 millions de chômeurs, le secteur informel est trop important, la part des investissements camerounais est assez réduite. De bonnes notes cependant au plan de la diplomatie économique, de nombreuses initiatives ont été accueillies au Cameroun. Des missions économiques turques, françaises et allemandes ont visité les uns après les autres, le Cameroun. De bonnes nouvelles dans l’exploitation minière. Une concession a été donnée pour l’exploitation des diamants, l’entreprise Bolewen quant à elle annonce la découverte d’importants gisements de pétrole. L’économie aura aussi été marquée par deux extrêmes. La mort tragique de la quasi-totalité du conseil d’administration de Sundance ressources, une importante entreprise australienne en négociation avec le Cameroun pour l’exploitation du fer de Mbalam. Les dossiers sont en stand by. Une bonne nouvelle en toute fin d’année, la réussite par le Cameroun de son tout premier emprunt obligataire. Fait unique pour être soulevé, la somme de 200 milliards de francs CFA aura été pour la première fois levée en zone FCFA.

Au plan social, l’actualité a été dominée par la célébration des cinquantenaires. Beaucoup d’ambitions, mais au final, l’évènement sera resté une fête de l’élite. De nombreux camerounais ne comprennent toujours pas ce que signifie Africa 21, du nom de la rencontre d’experts en vue de réfléchir sur la situation de l’Afrique. Le concours du logo a prêté à controverse, des travaux initiés sur cette base sont aujourd’hui aux arrêts, et le bilan financier de la célébration reste inconnu. Sur le plan de la liberté de la presse, la mort d’un journaliste, Bibi Ngota, a relancé le débat sur la liberté de la presse au Cameroun et fait chuter le Cameroun dans le classement de Reporters sans frontières. L’actualité socia aura aussi été marquée par l’affaire des biens mal acquis, avec pour la première fois l’indexation de Paul Biya le président camerounais. En fin d’année, un tribunal de Paris a reçu la plainte d’une association camerounaise. L’année sociale 2010 a aussi été marquée par de nombreux échecs, le plus important étant celui du comice agro pastoral. Plusieurs fois reporté. Un communiqué de la présidence l’annonce finalement pour le 17 janvier prochain. Toujours au plan social, l’année 2010 a été celle des pénuries. Manque d’eau, rareté de certaines vivres sur les marchés et surtout pas de sucre. Enfin l’épidémie du choléra. Une des plus meurtrières que la Cameroun ait connue ces dernières années. Près de 800 morts, selon des sources onusiennes et un tâtonnement de l’Etat, qui s’est à chaque fois laissé devancer et n’a pris les bonnes décisions qu’en dernier ressort.

Le lion politique relancé à Bamenda, les lions sportifs dans les cages
Sur le plan politique, l’année aura été riche d’évènements avec notamment le débat sur ELECAM, l’organe en charge de la gestion des élections au Cameroun. Sa légitimité a été fortement contestée. La présidence le reconnait à demi mot. Un texte de dernière minute sauvera l’institution. Toujours sur le plan politique, le come back de Paul Biya à Bamenda. L’armée aidant, il en profité pour clarifier sa vision du Cameroun anglophone. Nous ne pouvons faire sans les anglophones a-t-il dit. Au plus haut de l’actualité politique, la rencontre entre Paul Biya et son rival depuis 20 ans John Fru Ndi. Le dernier point de l’année 2010 concerne le sport. Aucun titre majeur remporté sur la scène internationale. Les débâcles des lions en coupe d’Afrique des nations en Angola et en coupe du monde font encore débat. Au final, de nombreux scandales, dans une ambiance d’ésotérisme, d’égo et de lute d’influence. Les lions finissent avant-derniers du tournoi. Par la suite on apprend que de grosses sommes d’argent ont été distribuées. Les remboursements n’ont pas été suivis et le rapport reste attendu. Enfin sur le plan sportif, Mbango Françoise, la championne camerounaise d’athlétisme, jette l’éponge et décide de devenir française. Trop d’intrigues, trop de problèmes personnels. Une note positive, Eto’o est consacré pour la quatrième fois meilleur joueur africain, et remporte pour la deuxième fois consécutive le triplé, championnat, champions league et coupe d’Italie.

La rencontre Fru Ndi Biya restera l’acte politique fort de 2010 au Cameroun
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Rosine Azanmene: «Mon ambition était de devenir une grande journaliste»

Lauréate du prix international RFI du meilleur reportage radio cette année, elle a accepté de partager son émotion. Rencontre.

Qui est Rosine Nkonla Azanmene? Parlez-nous du côté de vous que vos collègues connaissent, celui que vos parents proches connaissent et celui que vos amis depuis de longue date connaissent
Je suis une jeune journaliste âgée de 28 ans. Titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur en Information et communication option journalisme obtenu en 2002 à l’Institut Siantou Supérieur, je débute ma carrière à Radio Equinoxe à Douala. J’y passe 3 années avant d’intégrer un projet de l’Organisation Mondiale pour la Santé à Bélabo. En 2007 et après l’expiration de mon contrat, je dépose mes valises à Yaoundé. Et aussitôt, je renoue avec ma passion, le journalisme. Je suis rapidement employée à Radio Tiemenie Siantou, la radio dans laquelle j’exerce jusqu’à ce jour. Dans toutes les structures où j’ai travaillé, mes collègues affirment en parlant de moi que je travaille avec abnégation et fierté. Ma disponibilité a souvent surpris en raison de mes responsabilités familiales cumulatives. Mon entourage me trouve maternelle, c’est ce qui me vaut certainement le pseudonyme de Mémé sur mon lieu de service. Mes proches parents et amis savent que je suis ambitieuse et ne sont en général pas surpris de certaine de mes réussites.

Comment vous décidez-vous à faire de la communication et principalement du journalisme?
Ma passion pour le journalisme a commencé très tôt. Lorsqu’à travers la télévision, je regardais et écoutais Denise Epoté, Alain Bélibi ou Sally Messio à Bédiong, j’étais fascinée. Alors la grande question qui me trottait à l’esprit chaque fois, était comment ils font pour rentrer dans le petit écran ou dans le poste récepteur pour séduire autant?. Lorsque j’arrive en classe de 4ème au lycée de Penka Michel, je décide donc d’intégrer le club journal encouragée par un aîné Rosin Dongmo et je commence à mettre ma petite plume au service du journal mural du lycée. A l’occasion de la fête de la jeunesse, des journaux parlés étaient organisés et c’est là que mon proviseur de l’époque M. Tchouamani découvre que j’ai un talent exceptionnel. Il propose à mes parents de me permettre de m’inscrire dans une école de journalisme. Après mon baccalauréat, ils vont donc m’inscrire avec mon accord, à l’institut Siantou Supérieur. 2 ans plus tard, je sors nantie d’un BTS en Information et communication, option journalisme. C’est sur le terrain en réalité que je vais mieux me bâtir et Radio Equinoxe a été la fondation de ma carrière.

Lorsque vous vous décidez à faire ce métier, est-ce que vous pensiez un jour avoir un prix international?
Lorsque je décide de faire le journalisme, évidemment mon objectif n’est pas spécifiquement de remporter un prix international. Mon ambition est plutôt d’être bonne journaliste, professionnelle, en me disant bien que le reste suivra. Outre cela, je m’évertue chaque jour à intégrer la maxime de Martin Luther King selon laquelle Celui qui est appelé à être balayeur des rues, doit balayer comme Michel-Ange peignait ou comme Beethoven composait ou comme Shakespeare écrivait. Il doit balayer les rues si parfaitement que les hôtes des cieux et de la terre s’arrêteront pour dire: Ici vécut un grand balayeur de rues qui fit bien son travail.

Comment se passe vos journées dans un quotidien normal?
Je me réveille en général à 5h30. Après ma méditation, je prépare mes gosses pour l’école. Pendant ce temps, j’écoute la radio: RFI – CRTV – RTS et quelques fois BBC Afrique. Je regarde aussi parfois la revue de la presse de Canal 2 Internationale ou celle d’Equinoxe télévision. Dès 7h15, je me prépare pour le travail pour être en conférence de rédaction à 8h 30. Après la conférence et en fonction de ma programmation, je descends sur le terrain ou je présente le journal. Après le travail, je retrouve ma petite famille. Quand je n’ai pas un travail intellectuel précis, j’aide les enfants à faire leurs devoirs, parfois je cuisine (en cas d’indisponibilité de la dame de ménage), puis je regarde la télévision.

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans le cadre professionnel?
Le plus important pour moi dans la profession, c’est de donner la bonne information au public. Vous savez, nous journalistes, avons un pouvoir qu’on ne réalise pas ou qu’on utilise mal. La bonne information (lorsqu’on y a accès) et lorsqu’elle est bien gérée, peut changer les habitudes, peut permettre une réorientation des politiques et peut préserver l’intégrité d’un pays.

Féministe ou tout simplement femme?
Je suis membre de l’Association JAFEC, Journaliste d’Action Femmes de C ur et cette association ne défend pas les causes féministes. Nous sommes des femmes et nous souhaitons de meilleures conditions pour les femmes journalistes sans pour autant être féministes. Je suis une femme accomplie, je suis mariée, mère de 3enfants et je pense être utile aujourd’hui pour la société camerounaise, même si j’aspire au meilleur. Je ne défens pas les causes qui n’en valent pas la peine (selon moi).

Doit-on dire que vous êtes une journaliste engagée ou une journaliste qui veut être utile pour sa société?
Mon rêve c’est de voir les camerounais moins ignorants, plus civilisés et moins attirés par les cancers sociaux tels que la corruption, la tricherie, l’amour de la facilité et la dépravation des m urs. J’aimerai tant voir reculer la mal-gouvernance, la violation des droits de l’homme et des libertés, le mépris de la profession. C’est pour toutes ces raisons que chaque fois que j’écris, j’ai espoir qu’à travers ma modeste contribution, demain sera meilleur. Le reportage qui m’a fait gagner le prix RFI, du prix francophone de la liberté de la presse a renforcé mes élans et m’a confortée dans l’idée que lorsque nous journalistes écrivons, des oreilles nous entendent. Pour être plus précise, le hangar que je décris dans mon reportage sur l’alimentation des détenus à la prison centrale de Yaoundé Kodengui a été détruit après la diffusion de mon reportage et j’ai le plaisir de vous dire qu’à la place, une cuisine en dure est entrain d’être construite. N’est-ce pas là une victoire pour le journalisme?

Rosine Azanmene et son prix RFI 2010
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Parlez-nous de vous petite déjà, jeune ensuite et adolescente après
Aussi surprenant que cela puisse paraître, je suis réservée par nature. J’ai beaucoup de camarades mais pas beaucoup d’amis. Sans doute à cause de mes nombreuses déceptions. Je m’attache difficilement aux gens de prime abord et mon excès de méfiance et la peur des déceptions finissent parfois par me causer des torts. Mon meilleur ami c’est mon mari. Mais au-delà de tout, j’essaye d’être sympa envers mon entourage et beaucoup me trouvent maternelle.

Vous sentez-vous aujourd’hui investie d’une mission?
Oui, je me sens aujourd’hui investie d’une lourde mission, celle de continuer à regarder autour moi pour attirer l’attention sur les injustices et autres disparités sociales. Aujourd’hui les défis sont plus grands étant donné que tous les projecteurs sont désormais braqués sur moi.

Comment vous voyez-vous dans 10 ans?
Dans 10 ans? Mon souhait c’est de m’investir dans le journalisme d’investigation mais aussi de connaître d’autres expériences ailleurs. Aujourd’hui je suis à Radio Tiemenie Siantou, comme j’ai été à Radio Equinoxe, mais j’aspire à une carrière à l’internationale.

Quel est votre plus grand regret
Mon plus grand regret c’est que notre profession est truffée de charlatans et cela ne semble ébranler personne. La précarité a atteint les plus hauts sommets et ils sont très peu les journalistes qui vivent de la profession, sans emprunter les voies de la compromission. Les patrons des entreprises de presse sont assez égoïstes.

Quelle est la plus grosse anecdote de votre vie?
La plus grosse anecdote de ma vie, c’est que j’ai épousé un jumeau. Son frère et lui se ressemblent comme une goute d’eau. La première fois que nous nous sommes rencontrés tous les 3, je ne savais plus qui était l’élu de mon c ur. Ils ont les mêmes tics, la même démarche, la même voix, les mêmes réactions, très humbles et affables, altruistes aussi. J’étais complètement perdue la première fois, au point de paniquer. Ils avaient réussi leur coup!

Quelle est votre plus grosse bêtise
Ma plus grosse bêtise? J’en ai commis beaucoup! Je ne me souviens pas de la plus grosse, mais je sais que depuis que j’ai connu le Seigneur, mes pêchés ont été pardonnés. Aujourd’hui je sais que les choses anciennes sont passées et que nous sommes dans la nouvelle ère. C’est Dieu qui me donne tout et je lui rends grâce pour cela. C’est à lui que je dois mon ascension, c’est à lui que je dois l’air que je respire. Ce prix que je viens de recevoir, c’est l’Eternel qui l’a permis. Il est mon alpha et mon oméga et a encore pour moi des projets de paix et de bonheur. Je lui dois tout! Absolument tout!

RTS midi magazine
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Dixiades 2010: La 2ème édition a été lancée ce jeudi 16 décembre à Ngaoundéré

La cérémonie était présidée par le Premier ministre de l’état en présence de nombreux invités de marque de la région de l’Adamaoua

C’est à 9 h 40 que l’avion ayant à son bord Premier ministre chef du gouvernement a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Ngaoundéré. Au bas de la passerelle pour l’accueillir, le gouverneur Enow Abrams Egbe avec à ses côté le préfet Thomas Hona de la Vina et délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Ngaoundéré et Hamadou Dawa. Le Premier ministre qu’accompagnait le ministre Michel Zoa des sports et de l’éducation physique et le ministre Baba Amadou du tourisme a par la suite serré la main au ministre Grégoire Owona, par ailleurs coordonnateur national des jeux et à Hamad Kalkaba Malboum, président du comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).

Ces premières poignées de main se sont suivies par le salut du drapeau, la revue des troupes et une longue présentation des corps constitués. On a également noté une forte mobilisation des élèves des lycées et collèges de la ville de Ngaoundéré qui se sont massés le long de la route sur le parcours du Premier ministre. Après son installation à l’hôtel Transcam, ce n’est que dans l’après-midi qu’il a procédé au lancement officiel de la deuxième édition des jeux nationaux Olympiques du Cameroun en prononçant la formule consacrée. A l’issue de cette cérémonie, le Premier Ministre a pris part au déjeuner offert par le gouverneur à l’hôtel Transcam avant de quitter Ngaoundéré en fin d’après midi en direction de Yaoundé. C’est donc parti pour six jours de compétition au cours desquels les athlètes devraient combattre loyalement et vaincre honnêtement. Neuf des dix sports retenus ont rythmé la première journée. En handball dames, le nord-ouest a perdu face à l’extrême-nord, 10 contre 18, l’ouest a gagné contre le sud 8 contre 7. L’athlétisme entre dans la danse ce vendredi. Reste maintenant aux principaux acteurs de respecter le créneau des jeux qui s’étalent sur 6 jours, soit du 16 au 21 décembre 2010.

La flamme Olympique brille de mille feux, les compétions sont belles et bien lancées
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Présidentielle ivoirienne 2010: Entre comportements manipulateurs et calculateurs, à quel saint se vouer?

Par Joseph Bomda, psychosociologue

La côte d’Ivoire a depuis quelques jours deux présidents de la République : Monsieur Alassane Dramane Outtara, tête de file du RHDP, et Monsieur Lautent Bagbo, candidat de la majorité présidentielle et Président sortant. Sans revenir sur les péripéties qui ont conduit à cette curieuse et déconcertante dualité, on remarquera que la manipulation est fortement utilisée par les différentes parties impliquées dans cette crise. Chacun va de sa manière pour faire valoir ses arguments. Entre juristes, politiciens, géostratèges, africanistes, . on se perd dans les arguments. Et, embarrassé si ce n’est essoufflé, le citoyen lamda se perd dans les conjectures. À quel saint se vouer? Qui croire? Et pourquoi croire à tel plutôt qu’à un tel autre? Les plus futés, je veux dire celles et ceux qui sont capables de réfléchir par la raison et non par le c ur et les émotions, se rendent bien vite compte qu’ils sont manipulés, trompés et bernés par les différents experts et médias supposés leur dire la «vérité». Le psychosociologue en prend acte, et sans se positionner en faveur de Monsieur Ouattara ou de Monsieur Bagbo, ambitionne de dire sa part de «vérité». Quid à laisser chacun en penser ce qu’il veut et tirer aussi sa part de «vérité». Devant l’embarras auquel les parties nous contraignent, la seule solution semble être dans une quête personnelle de la vérité. Mais comment procéder et comment y accéder ? Déjà, la Côte d’Ivoire est victime du langage politique relayé par des chasseurs, des collectionneurs et des entreteneurs d’intérêts autres que ceux des ivoiriens. George Orwell me conforte dans cette lecture. Dit-il, « Political language is designed to make lies sound truthful and murder respectable, and to give the appearance of solidity to pure wind »: [le discours politique est conçu pour rendre le mensonge vrai, le meurtre respectable et donner une apparence de solidité à du vent]. Qu’est-ce à dire?

Je me permets de répondre en ccommençant par dévoiler ce que j’entends par comportement manipulateur et calculateur dans la crise ivoirienne. Ensuite, rendons-nous compte que l’information à des sources diverses, et de manière critique, est le chemin le plus sûr pour connaitre la vérité vraie. Quoi de plus normal diront certaines personnes ! Peut-être. Mais cette normalité, vérité de lapalissade et banale en soi, a disparu de l’analyse de la crise ivoirienne. Ceci est d’autant plus vrai que quand on analyse le discours de la nouvelle forme de communauté internationale, notamment celle des médias français pro-Sarkozy et françafrique, il y a plusieurs raisons de s’indigner. Dois-je rappeler que cette soi-disant communauté internationale n’est pas l’union des peuples du monde, mais le fait de deux capitales occidentales: Paris et Washington? Déjà, j’entends par comportement manipulateur et calculateur: Les agissements destinés à fausser la réalité. Les informations données pour induire en erreur ou cacher certains aspects de la vérité. Les faits inexacts explicitement déclarés comme exacts en s’appuyant sur des valeurs et des références socialement connues ou supposées crédibles: ONU, CEI, UE, Conseil constitutionnel. Les renseignements tronqués, erronés et destinés à duper. Les dissimulations sous le couvert desquelles on ne montre pas ce qui est et procède par la ruse et la feinte à la falsification de la vérité, les usages du faux pour amener les gens à participer à une mascarade tout en ayant conscience qu’ils pourraient refuser s’ils s’en rendaient compte. Le manipulateur veut faire passer l’interlocuteur pour un récepteur sans capacité critique. Dans un mépris total de l’Autre, le manipulateur n’ose pas avouer publiquement son forfait parce que conscient de l’ignominie de ses actes. Obstiné dans le faux et l’équivoque sciemment orchestrés, le manipulateur-calculateur croit pouvoir fabriquer la naïveté et espère l’utiliser pour faire agir dans le sens de ses intérêts. L’Humain n’est pas toujours pour lui une fin, mais toujours un moyen. Bref, dans le comportement manipulateur et calculateur, le manipulateur-calculateur est certain qu’il possède l’exclusivité de la raison. Il est convaincu qu’il a en face de lui un sujet ou des sujets sans jugeote appelé(s) à jouer un rôle dont lui seul a la maîtrise les rouages, les tenants et les aboutissants. Quelle(s) interprétations en faire? Le psychosociologue, que je voudrai être, y lit, sans aucune influence morale, l’infantilisation du récepteur de l’information manipulée et calculée; le mépris de la respectabilité à laquelle tout être humain a droit; le déni d’humanisme en l’Autre ici utilisé comme objet ou passerelle vers une action calculée dans son dos; la primauté des intérêts bassement humains et vaniteux sur la dignité humaine. Dans le cas ivoirien, comment le comprendre et en quoi ceci peut être vrai? Permettez-moi de partager les suivantes interrogations. En y répondant, chacun verra par lui-même d’où vient la manipulation et comment elle est réalisée.

Avait-il fallu que la Côte d’Ivoire accepte d’organiser les élections présidentielles dans un pays divisé et dans lequel le mandat de l’ONU n’a pas produit tous les résultats escomptés, notamment la résolution de l’épineux problème du désarmement des rebelles? Ceux qui motivaient ces élections avaient-ils mesuré la gravité des conséquences de ce qu’ils posaient comme acte? Avait-il fallu créer une commission électorale dite indépendante (CEI) alors qu’au fond elle n’a été et n’est qu’un regroupement d’opposants? Est-ce à dire qu’en Côte d’Ivoire, il n’y avait pas d’Hommes et Femmes intègres et dignes? Avait-il fallu que le porte-parole de cette commission dépendante et partisane aille dans le fief de Monsieur Ouattara, délaissant le siège de la CEI, proclamer des résultats dits provisoires et présentés par certaines «démocraties» occidentales, notamment la France et les USA, comme définitives? Étant forclos, avait-elle encore le droit de le faire et surtout en dehors de son siège et dans le fiel d’un des candidats aux élections présidentielles? Avait-il fallu que les médias, français particulièrement, rendant compte de l’opposition de certains membres de la CEI, à l’hôtel du Golf, quant à la proclamation des supposés résultats provisoires par le porte-parole aient sélectionnés la partie relative à la destruction des procès verbaux comme si l’instant en question jaillissait de nulle part? Avait-il fallu que Monsieur You-ji Choi de l’ONUCI décida qui a gagné, au nom d’une certification dont il aurait le droit, et que le président français, Nicholas Sarkozy, depuis l’Inde nous livre par les médias européens et français en particuliers (RFI, France 24.) le nom du gagnant : Monsieur Ouattara en lieu et place du Conseil Constitutionnel ivoirien ? Pourquoi avoir dans leur proclamation desdits résultats au mépris du Conseil Constitutionnel Ivoirien, Nicolas Sarkozy, You-ji Choi et Obama n’ont pas fait cas des violences perpétrées par les Rebelles dans le Nord, des bourrages d’urnes, des totaux fictifs sur certains procès verbaux et de la curieuse augmentation du taux de participation qui était curieusement passée de 70% au premier tour à 81% au second? Avait-il fallu, sans s’interroger sur cette curieuse coïncidence des faits, que le Président Obama, menaça, disent les médias pro-Sarkozy et françAfraique, et que l’ONU et la «Communauté internationale» s’en mêlèrent? Que l’Union Africaine et la CEDEAO, suivistes opportunistes, leur emboitèrent le pas ? Avait-il fallu que le Conseil constitutionnel annule purement et simplement près de 630 000 voix en faveur de Monsieur Ouattara ? Pourquoi dans un souci d’équité n’avoir pas, autant du côté de l’ONUCI que du Conseil Constitutionnel, requis plutôt la reprise des décomptes ou des élections que de proclamer des gagnants ? La prestation de serment de Laurent GBagbo n’a-t-elle pas été trop précipitée pour donner raison à ceux qui le qualifient de tricheur ?

Est-il possible de croire que parce que l’ONU a investi financièrement, matériellement et humainement dans les élections ivoiriennes que cet État cesse d’être indépendant et doit se voir gérer par un fonctionnaire, You-ji Choi, d’un organisme pour lequel il paye des cotisations, l’ONU? Le financement de l’ONU donne-t-il d’ailleurs un quelconque droit à la France et aux USA pour rompre le devoir de neutralité, de réserve et de s’ingérer dans les problèmes ivoiro-ivoiriens? Que valent les menaces de l’ONU et de certaines puissances occidentales confondues à la communauté internationale médiatiquement pro-français et FrançAfrique quand on sait qu’elles ont autorisé le massacre des irakiens à cause d’un mensonge d’Etat perpétré par Georges W. Bush? Le président soudanais, Mohamed El Bechir, encore en service est poursuivi par la CPI pour génocide et crime contre l’humanité. Dans le même temps, les soldats américains de la prison d’Abou Ghraïb et George W. Bush sont tranquilles! C’est quoi donc cette soi-disant «communauté internationale» que les médias profrançais et américains clament haut et fort tout en ignorant que le monde entier est informé de sa politique de deux poids deux mesures? La France, les responsables de la fameuse opération turquoise, François Mitterrand, Edouard Balladur, Alain Juppé, treize (13) autres français identifiés dans le rapport rwandais du génocide de 1994 ont-ils été inquiétés? Avait-il fallu, enfin, que Monsieur You-ji Choi de l’ONUCI parla d’observateurs crédibles et d’observateurs non crédibles alors que tous avaient été formellement mandatés? Que penser quand les observateurs dits crédibles sont Blancs et surtout de l’Union Européenne et les non-crédibles des Noirs de l’Afrique Noire? La raison continue-t-elle d’être Hélène et l’émotion Nègre comme le pensait Senghor, ce civilisé français dans l’esprit et noir de corps parce que noir de couleur? Trop de questions peuvent encore être posées. À l’occasion, constate-t-on aussi que très peu de réponses sont données aux précédentes. Quand bien même il y en a, le défaut de neutralité trahit la suprématie de la subjectivité sur l’objectivité. Les médias pro-Ouattara veulent faire croire que tout a été rose jusqu’à ce que l’antidémocrate Gbagbo dépossède l’ange ouattara de sa légitimité de président «démocratiquement élu». Du côté des Progbagbo, tout a été fait pour écarter leur mentor, lui le nationaliste qui veut rompre avec la françafrique, ce machin que Ouattara serait prêt à servir aux prix d’innocents ivoiriens pour garantir les intérêts des puissances économiques européennes françaises et américaines. Est-ce seulement vrai? Partageons mes humbles réponses aux précédentes questions et répondons, chacun en toute liberté!

L’ONU et l’État ivoirien n’auraient jamais dû accepter l’organisation des élections dans un pays divisé. La division de ce pays, avec au nord les Forces Nouvelles, une rébellion armée, et au sud les loyalistes, faussait déjà l’issu des élections et sapait les cinq critères d’une vraie démocratie. Je veux dire: La souveraineté du peuple; la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire; l’égalité devant la loi ou le règne de la loi; la garantie des libertés fondamentales individuelles: Liberté de conscience, d’opinion, de presse, de réunion.; et enfin, l’alternance du pouvoir. À voir l’ignorance que les communautés internationale médiatiquement portée par la France en fait, il y a lieu de suspecter que ceux qui insistaient l’organisation des élections dans ce contexte savaient où ils allaient. La CEI dans sa composition actuelle n’aurait jamais dû exister. Il parait que sur les 05 personnes qui constitueraient son noyau dur, le RHDP de Monsieur Ouattara compterait 04 membres et la majorité présidentielle de GBagbo, 01. Au niveau central de la CEI, c’est-à-dire au niveau de l’organe délibérante, on compterait 22 membres avec seulement 6 du côté de GBagbo. La CEI régional couvrirait 19 régions et tous les membres seraient encore du RHDP. La CEI au niveau local compterait 415 membres. 380 seraient du RHDP de Ouattara et 35 de la majorité présidentielle de GBagbo. Face à ce déséquilibre, y a-t-il indépendance? Y a-t-il l’ombre de la neutralité? Pourquoi avoir confié l’avenir d’une nation à un tel machin? Le porte-parole d’une CEI aussi dépendante n’aurait jamais dû, parce que forclos, abandonner le siège de la CEI pour lire des résultats provisoires à l’Hôtel Golf, le QG de Monsieur Alassane Dramane Ouattara et du RHDP. La CEI avait trois jours pour proclamer les résultats provisoires. Après ces trois jours, la charge revenait au Conseil Constitutionnel qui devait, même si lesdits résultats avaient été connus dans les délais, les valider et leur donner force de loi. Faute d’une entente en interne, les divisions de la CEI l’ont conduit à dépasser les délais. Néanmoins, dans le fief d’Ouattara, son porte-parole, empêché par certains commissionnaires de la CEI, n’a pu lire les fameux résultats provisoirement définitifs.

Les médias occidentalement et mondialement français ou profrançais, relayés par de nombreux médias africains et autres, n’auraient jamais dû tourner en boucle la destruction des PV supposés provisoires tout en omettant de rappeler qu’avant cette scène, il y avait eu des dénonciations et que faute d’être écouté, le commissionnaire Damana Pickass n’avait eu pour seul recours que ses biceps. Par leur attitude, ces médias ont sciemment envenimé la situation. La restitution d’information VRAIE aurait pris en compte le stimulus du comportement qu’ils veulent faire passer, à raison, pour dangereux, anti-démocrate et pro-GBagbo. Eu égard au principe de non ingérence dans les affaires internes d’un pays indépendant, Monsieur You-ji Choi, les Présidents Sarkozy et Obama avec, n’aurait jamais dû se substituer au Conseil Constitutionnel ivoirien pour décider qui a été élu entre GBagbo et Ouattara. Certes l’ONUCI par la personne de You-ji Choi devait certifier les résultats. Mais il devait certifier des résultats validés par le Conseil Constitutionnel ivoirien. Il n’a jamais été question dans ces prérogatives de se substituer en ce Conseil. Un pédant qui se dit politologue expert et le clame à moindre occasion parce qu’enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, par ailleurs régulier invité de deux émissions à succès, Zappresse et Policam, sur une chaine de radio privée camerounaise, Radio Siantou, croit savoir que les accords internationaux ont priorité sur la constitution. Même si ceci était vrai, ces accords doivent être ratifiés et leur constitutionalité validée par le Conseil Constitutionnel (art 95 de la constitution ivoirienne). L’accord sur la certification des résultats des élections présidentielles en Côte d’Ivoire l’a-t-il été? Et même s’il l’avait été, et j’en doute, est-ce pour autant dire qu’un pays indépendant cesse de l’être parce qu’il sollicite les services des fonctionnaires d’un organisme pour lequel il paye ces cotisations? Je veux dire l’ONU. Le président Obama a semblé à un moment être un partenaire opportun pour un changement VRAI dans la gestion des affaires publiques des pays africains. Légaliste, d’où vient-il que de par ces déclarations il veuille rejoindre Georges W. Bush qui, usant, de la menace, a conduit ses alliés dans un imbroglio en Afghanistan et en Irak? Et cette «Communauté Internationale» dont les médias parlent tant, de qui s’agit-il ? Prenons le cas de la CEDAO pour nous rendre compte qu’il ne s’agit que de quelques pays. À la réunion de la CEDAO où il a été décidé de suspendre la Côte d’Ivoire, seuls 4 d’États chefs sur 15 étaient présents: Le sénégalais Wade; le nigérian Godlove; le Burkinabé Compaoré et la libérienne Ellen Johnson Sirleaf. Que vaut leur décision ? Il en est de même de la soi-disant «communauté internationale» qui n’est rien d’autre que la France et quelques pays acquis à sa cause: Les USA et l’UE. Manipulés aussi? Faute d’avoir eu une résolution de sanction contre la Côte d’Ivoire du fait du véto russe, la déclaration qui en a suivie est présentée par les médias partisans et pro-français comme une résolution. Une déclaration est-elle une résolution? Non! Ce n’est rien d’autre qu’un communiqué de presse.

Pour statuer sur la question de savoir si le Conseil Constitutionnel était dans son droit d’annuler les voies de certains électeurs plutôt que de proposer de nouvelles élections dans les neuf (09) zones à problème, il est souhaitable de savoir ce qui est attendu de lui dans ces conditions. Le Conseil Constitutionnel, ailleurs nommé Cours Suprême, rend des décisions de reformation et d’annulation en matière électorale. En matière de contrôle juridictionnel des actes, il rend des décisions et avis d’inconstitutionnalité. Ses décisions entrainent une annulation partielle ou totale de la loi dont certaines dispositions ont été déclarées anticonstitutionnelles. Pour ce faire, son action est organisée et doit l’être parce que ces décisions sont indiscutables (Art 98 constitution ivoirienne (C)). Pour ce qui est du contentieux électoral relatif aux élections présidentielles, le Conseil Constitutionnel a compétence (Art 94 C). À cet effet, il reçoit la plainte de tout candidat dans les trois (3) jours suivant la clôture du scrutin (Art 60 commission électorale (CE)). Il a sept (07) jours à compter de la saisine (Art 62 C & Art 61 CE) pour se prononcer. Ce qui ne veut pas dire qu’il doit travailler pendant les sept jours et proclamer les résultats le huitième jour suivant. Il proclame les résultats définitifs (Art 94 C) dans un maximum de sept (07) jours après réception des procès verbaux (Art 62 et 63 CE). Aussi, à raison, il réceptionne le serment du président élu (Art 39 C) dans les 48 heures qui suivent la déclaration définitive des résultats. Organe neutre, le Conseil Constitutionnel peut avant la décision finale du scrutin présidentiel, constater les évènements graves de nature à entacher la sincérité des élections (Art. 38 C & 47 CE). La personne qui l’en informe, instantanément et dans les 24 heures, est la Commission Électorale (Art. 38 C & 47 CE). Le Conseil Constitutionnel peut, et non doit, décider dans les 24 heures de l’arrêt, de la poursuite ou de la suspension des opérations électorales. Le président de la République demeure en fonction et en informe la nation par message. Et, « dans le cas où le Conseil Constitutionnel ordonne l’arrêt des opérations électorales ou décide de la suspension de la proclamation des résultats, la Commission chargée des élections établit et lui communique quotidiennement un état de l’évolution de la situation. Lorsque le Conseil Constitutionnel constate la cessation de ces événements ou de circonstances graves, il fixe un nouveau délai qui ne peut excéder trente jours pour la proclamation des résultats et quatre vingt dix jours pour la tenue des élections. » (Art.38 C). Un regard rétrospectif sur le contenu des informations relayées ici et là fait remarquer que la délation empêche de dire qui est dans le droit ou pas ? Le droit pouvait-il seulement être dit quand sur la base des résultats provisoires non consensuels au sein de la commission électorale dépendante et partisane, la France ameutait déjà l’Occident pour soutenir son président Ouattara ? Loin delà, comment expliquer que le taux de 70% de participation au 1er tour soit curieusement passé à 81% au second tour ? Le surplus de 11% ne pourrait-il pas justifier l’annulation des 630 000 voix qui en résulte pour Ouattara par le Conseil Constitutionnel? La présence Onusienne en Côte d’Ivoire n’est pas synonyme de déni de l’existence de cet État qui fête ses 50 ans d’indépendance cette année. Certains sont convaincus et veulent convaincre que dès lors où l’ONU a investi quelques milliards dans les élections ivoiriennes, elle a droit de décision. C’est se mentir que de le croire car, où a-t-il mis le principe de non ingérence? La Côte d’Ivoire a bénéficié de sa part de cotisation ! Est-ce parce que l’Union Européenne a aidé la Grèce à gérer une crise économique qui la menaçait que la Grèce cesse d’être indépendante?

Devant la politique de deux poids deux mesures que pratiquent l’ONU, la France et les donneurs de leçons de démocratie de l’UE, les frustrations des pauvres et faibles, volés et déshumanisés par les multinationales occidentales, sont exacerbées. Les législatives en Egypte ont donné lieu à de nombreuses irrégularités et d’arrestations arbitraires. Ces puissances à la solde leurs propres intérêts et aux mépris de la personne humaine n’ont rien dit et n’ont pas fait grand cas du problème comme elles le font avec la Côte d’Ivoire. Au Togo, on a vu les urnes être bourrées. Le Hamas a gagné démocratiquement les élections législatives en Palestine en 2006 et n’a pu jouir du fruit du fait de la «communauté internationale». Hamid Karzaï, en Afghanistan, a volé la victoire de son rival Abdullah Abdullah avec la bénédiction de ces donneurs de leçon démocratique. Qui ignore comment George W. Bush a gagné les élections contre Al Gore en 2000 aux USA ? Qu’a pu faire l’ONU et ses alliés en République Démocratique du Congo ? Au Rwanda ? Il y a trop d’exemples ! Et, devant l’injustice bénie par la soi-disant communauté internationale, on en arrive à se demander l’utilité de son discours. Le choléra tue en Haïti alors que le monde entier a cotisé pour aider ce peuple et l’ONU y est! La «communauté internationale» y est curieusement! Ne devrait-on pas au vu de tout ceci donner raison à Thomas Sankara pour qui, les organismes d’assistance à l’Afrique, venant de ces donneurs de leçons, ne sont rien d’autre que des programmes d’assassinat de l’Afrique à leur profit? Somme tout ce qui précède, il me parait évident que Monsieur You-ji Choi de l’ONUCI a failli dans sa mission de fonctionnaire international payé aussi par la Côte d’Ivoire pour accompagner et non décider. Qu’a-t-il fait du principe de non ingérence? Sarkozy et Obama ont-ils fait mieux? La réalité montre que non ! Qu’est-ce que You-ji Choi, Sarkozy et Obama ont fait du rapport de Cristian Preda, observateurs de l’UE qui relevait le 30/10/2010, «un second tour sous tension»? Si je m’arrête ici, on peut se rendre à l’évidence et sans que je ne l’impose que la dualité présidentielle en Côte d’Ivoire et les conséquences qui en émergent ou en émergeront sont le fruit d’un comportement manipulateur et calculateur des différents intervenants. La France de Sarkozy a donné le ton à la suite de You-ji Choi de l’ONUCI. Cette même France aurait tout fait pour qu’on en arrive à cette situation (Propos de Alcide Djédjé, Ministre ivoirien des affaires étrangères, 15/12/2010 à la radio Kernews). Une fois de plus, l’Afrique présente une image de vache à lait. Je dirai qu’elle apparait comme le bouc qui féconde et reçoit des cailloux sur le dos en récompense. En Côte d’Ivoire se joue en grandeur nature les réalités d’une ignominie longtemps entretenue: La FrançAfrique. Est-ce sa déchéance parce que désormais le peuple est informé? J’ai des raisons de le croire encore plus qu’un documentaire réalisé par Patrick Benquet, diffusé le 9 décembre 2010 sur France 2, informe dans les moindres détails, preuves à l’appui, sur les réseaux qui existent aux côtés des relations diplomatiques formelles dans le but de surveiller les pays africains après leurs indépendances et de garantir les intérêts économiques, politiques, financiers et géostratégiques de la France. Grace à la multiplicité des sources d’informations, j’ai encore foi que le peuple, une fois informé, constituera comme le disait Mao, l’ouragan qui impulsera sa libération du joug des exploitants. Comme un chien acculé et dos au mur, ce peuple se réveillera et devrait le faire le plus tôt pour agir comme cet animal qui dépasse ses peurs et utilise toutes ses énergies pour se défendre. Désormais l’Africain cultivé sait pourquoi et surtout qui a tué Thomas Sankara; Ruben Um Nyobé; Patrice Lumumba.; bref, tous ceux qui ont eu l’idée d’extirper l’Afrique des griffes des néocolons français et de la soi-disant communauté internationale. Je sais que je serai critiqué de vouloir faire passer l’Afrique pour une éternelle victime jamais responsable de rien. Loin de moi cette intention. Cependant, même si les responsabilités sont partagées, la situation ivoirienne; les discours français et américains à propos; les positions suivistes et opportunistes de certains africains; la partialité de la «communauté internationale» et récemment, les révélations de Wikileaks démontrent que les guerres qui tuent l’Afrique noire sont orchestrées et planifiées de l’extérieur avec le soutien de certains africains. La Côte d’Ivoire actuelle est un exemple patent. Wikileaks nous a informés sur la manière dont les manigances françaises et américaines ont éloigné Dadis Camara du pouvoir en Guinée Conakry. Toujours, Wikileaks nous informe de l’action des diplomaties occidentales et de leur participation dans des situations humanitaires regrettables. Serait-ce le tour de Gbagbo? De grâce chers manipulateurs-calculateurs, l’Afrique a besoin de paix et de considération. Heureusement que plusieurs personnes le comprennent. Le cas de la communauté française vivant en Côte d’Ivoire est très instructif. Dans une lettre adressée au Président Sarkozy, la section ivoirienne de l’Association Français du Monde (AFDE) et le Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), Bernard Sadet, demandent à la France de continuer de jouer son rôle de «grande s ur» en donnant des conseils précieux et en faisant preuve d’impartialité et de non ingérence dans les problèmes ivoiro-ivoiriens.

Annual show 2010: A vos strass et paillettes!

Le rendez-vous a démarré ce mercredi à Douala avec des soirées thématiques en prélude à l’apothéose de ce week-end.

Du sexy, du glamour et des couleurs, voilà ce qu’offre l’Annual show cette année encore. L’évènement qui se veut le plus grand rendez-vous des mannequins black au sud du Sahara s’est mué pour sa cinquième édition en un festival avec au programme des expositions vente sur le village, des soirées à thèmes animées par des artistes musiciens, humoristes et autres stylistes. La première soirée du genre, baptisée Urban Fashion Zik, a eu lieu ce mercredi 24 novembre 2010 à l’esplanade du St John’s Plazza à Bonapriso. Ainsi donc, la jeune création musicale camerounaise couleur urbaine a pu s’exprimer sur le podium, à commencer par The Whassom’s, un duo constitué par Shine et Sasha, respectivement âgées de 7 et 9 ans. Les deux fillettes ont présenté une chanson de leur 1er album Mes premiers pas sorti en juin dernier et dans lequel elles révèlent leur façon de voir le monde qui les entoure. Suivront ensuite, Aude, jeune chanteuse qui s’est faite remarquée dans le programme de téléréalité musical Star 2 demain, Carlos K, les groupes de danse urbaine Diablos et Les folles furieuses, ainsi que Sidney, premier lauréat du concours panafricain Africa star.

La collection d’André Mota’s
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Côté défilés de mode, les organisateurs ont tenu à rester dans l’esprit de ce soir avec une série de collections bien appropriées. Le public, naviguant entre le plateau des concerts et celui des défilés, a pu apprécier les jeunes stylites Djamel et son arc-en-ciel, André Mota’s, samba et ses Sexy, Medina avec sa collection Top model future maman, et Joelle Choupa. De belles uvres présentées par des mannequins venus de tout le Cameroun, et qui démontre, s’il en était encore besoin, que le Cameroun est une belle pépinière d’artistes de talent, toutes catégories confondues. La soirée s’est clôturée sur les flow de Valséro, actuellement l’un des rappeurs les plus adulés au Cameroun. Les soirées à thèmes vont se poursuivre jusqu’à ce vendredi 26 novembre. Celle de ce jeudi baptisée Camer fashion zik affiche au programme les chanteurs Al Tchengo et Morena love et les stylistes Blanchelle, Aboubel, Teys, Mireille Nemale, Andrée Bema. Demain l’on suivra le Nigth fashion zik avec les musiciens X-Maléya, Krotal, Big Benji, Tonton Ebogo, l’humoriste Major Asse, et les stylistes Rodrigue T., Abdel aida, Djam, Maison D’afie, et Nicky Fashion. Par ailleurs, le bal des arrivées des Guests de cette édition d’Annual show, dont les stylistes Smail Akdim, Giles Touré, Adel Aziz Dieng, les chanteurs Monique Séka, Meiway, Cheela, Dj Arafat entre autres, a démarré ce mercredi soir avec pour point de chute la soirée de gala prévue le samedi 27 novembre et dont le comité d’organisation annonce comme la soirée de toutes les démonstrations. Surtout qu’il la prépare depuis des mois. En attendant et comme on dit ici, be fashion!

Les « Sexy » de Samba
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Coupe du Monde 2010 et la grande exposition artistique «2010 Africa Fine Art»

Pour la première fois depuis 80 ans d’histoire de la Coupe du Monde, l’art a été retenu comme produit officiel sous licence FIFA

Avec la toute première Coupe du Monde qui se déroule sur le sol africain, tous les regards sont tournés vers l’Afrique avec plus d’intensité qu’à tout autre moment dans l’histoire moderne. Cette concentration d’énergie positive et d’afro-enthousiasme fournit le cadre artistique idéal aux grands artistes contemporains du monde entier pour créer des uvres inspirées par la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Le résultat est l’exposition «2010 International Fine Art Collection». 160 grands artistes contemporains issus des 32 pays qualifiés pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud ont été invités à participer à ce projet. Chaque artiste a interprété le même thème, en s’inspirant de l’Afrique, de la Coupe du Monde FIFA, de leur propre pays et de leur fierté nationale, en travaillant dans le style de leur choix.

A partir de l’image de l’ uvre originale, une série de 210 (à relier à l’année 2010) encres sur toile de coton va être tirée. Chacune de ces épreuves sera numérotée et étiquetée en tant que produit officiels sous licence FIFA 2010 World Cup, signée en original par l’artiste et vendue. La collection est exclusive, avec seulement cinq uvres originales par pays, soit un total de 1050 copies disponibles pour chacun des 32 pays participants à la Coupe du Monde. En partenariat avec des galeries internationales, l’exposition est présente dans plusieurs villes de premier plan au niveau de l’art. «2010 Fine Art» présente également les uvres à travers l’Afrique du Sud dans les villes accueillant les épreuves de la Coupe du Monde FIFA 2010. Ces événements artistiques et sportifs passionnants permettent de capter l’attention du public du monde entier.

«2010 Fine Art» est la célébration visuelle de l’événement le plus regardé dans le monde sportif et présent pour la première fois sur le continent africain. C’est pour la première fois depuis 80 ans d’histoire de la Coupe du Monde FIFA, que l’art a été retenu comme produit officiel sous licence FIFA. La Coupe du Monde 2010 est la plateforme la plus importante pour la promotion de la culture africaine. C’est une occasion inégalée de montrer le meilleur de l’art visuel africain, ainsi que des uvres de l’ensemble des continents inspirées par la première Coupe du Monde sur le sol africain.

Cette exposition réunissant les plus grands artistes contemporains du monde entier et de toute l’Afrique fait du projet 2010 Fine Art l’un des plus grand et le plus ambitieux de l’histoire de l’art moderne. Les deux Collections «2010 International Fine Art» et «2010 Africa Fine Art» offrent aux collectionneurs, aux fans de football une occasion unique d’acquérir un morceau de la passion et de l’excitation liée à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, capturés par certains des plus grand talents artistiques mondiaux.

Une oeuvre de «2010 International Fine Art Collection»
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Mondial 2010: Tension dans la tanière des Lions en Afrique du sud

Le président de la Fécafoot demande de détendre d’atmosphère et de permettre à tous les joueurs de s’exprimer

Les vieux démons sont de retour au sein de l’équipe nationale du Cameroun, actuellement en Afrique du sud où se déroule la 19ème édition de la coupe du monde de football. Au lendemain de la défaite du Cameroun face au Japon (0-1) le 14 juin dernier lors du premier match de poule, les supporters camerounais ont du mal à décolérer et les informations sur le climat délétère qui règne actuellement dans la tanière des Lions en Afrique du sud ne sont pas pour arranger les choses. Si certaines sources veulent mettre cela sur le compte des rumeurs, les choses semblent se confirmer si l’on s’en tient aux déclarations du Président de la fédération camerounaise de football. Dans une sortie médiatique ce mercredi, 16 juin, Iya Mohammed semble reconnaître qu’effectivement, une mauvaise ambiance règne au sein des joueurs camerounais. Quels que soient les problèmes entre les joueurs, je ne pense pas qu’un seul ait envie de trahir le pays, déclare Iya Mohammed qui estime que ceux-ci n’ont pas besoin d’être ami pour jouer et on ne leur demande pas de partir en vacances. Au sujet des différents clivages qui refont surface selon des sources concordantes, le Président de la Fécafoot affirme, en supposant que des clans existent réellement, l’équipe est au-dessus des problèmes personnels. Ce qui rejoint les avis de plusieurs observateurs, pour qui les problèmes personnels existent effectivement parmi les joueurs. Ce n’est pas la première fois qu’un tel climat est observé au sein de l’équipe nationale de football. Il y a toujours eu cet état d’esprit au sein des Lions, disait Clément Assimba, ancien gardien de but des lions indomptables, dans une interview télévisée. Comme solution, Iya Mohammed propose de détendre l’atmosphère et permettre à tous les joueurs de s’exprimer. Ce qui rejoint les informations liées aux frustrations de certains Lions, tels que mentionnés par plusieurs journalistes sur place.

Se relever contre le Danemark
Quoi qu’il en soit, les supporters interrogés à l’heure actuelle disent espérer que les Lions pourront rapidement se ressaisir et faire ce qu’on attend d’eux, à l’instar de Benoît Assou Ekotto qui est le seul à avoir véritablement mouillé le maillot contre le Japon, selon Christian, la vingtaine, résident à Douala, fan inconditionnel des Lions indomptables. Très attendu justement, la deuxième sortie des poulains de l’entraîneur Paul Marie Le Guen, samedi prochain, 19 juin contre le Danemark, qui est à sa 4ème participation à une phase finale de la coupe du monde de football. Les Danois après leur défaite face aux Pays-Bas, 0-2, entendent se rattraper face au Cameroun. Une petite victoire peut tout arranger. On a manqué un match, une opportunité. On ne va pas dire qu’on a perdu tout espoir (.). On est dos au mur et moi j’attends un résultat, réagit le patron de la Fécafoot.

Les Danois l’équipe à vaincre
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Coupe du monde: Les Africains déjà condamnés au succès

Les six équipes africaines ont toutes disputé leur première rencontre du Mondial Sud Africain avec un maigre bilan: une victoire, deux nuls et trois défaites

Les matches de la deuxième journée ont commencé par Afrique du Sud Uruguay dans le Groupe A L’Afrique du sud reste maintenant accroché au résultat des autres équipes de son groupe pour espérer accéder au second tour. Pourtant, lors du match d’ouverture, l’on a assisté à une rencontre alerte, qui a vu le Sud-Africain Siphiwe inscrire le premier but du Mondial, à la 55e minute. L’égalisation fût signée du Barcelonais Rafael Marquez. Quelques temps plus tard lors de cette même soirée, français et uruguayens s’étaient neutralisés (0-0).

Le premier succès d’une équipe africaine lors de cette 19ème édition de ce mondial a été signé par le Ghana. Les Blacks Stars ont connu une bonne entame de la compétition en venant à bout de la Serbie (1-0), grâce un penalty d’Asamoah Gyang, l’attaquant de Rennes. Le Ghana a ainsi pris une avance sur l’autre outsider du groupe D, derrière l’Allemagne qui a atomisé l’Australie (4-0). L’équipe de Rajevac a réalisé une belle opération. Le Ghana se place désormais comme un candidat sérieux à la qualification pour les 1/8èmes de finale.

Le match Portugal-Côte d’Ivoire fût également d’une belle intensité. La Côte d’Ivoire, le dernier représentant du continent a disputé son premier match dans le groupe G, mardi 15 juin, face au Portugal. Derrière le favori brésilien, les deux prétendants à la deuxième place, la Côte d’Ivoire et le Portugal se sont livrés un duel engagé sans parvenir à se départager. Les Eléphants, privés de Didier Drogba à l’entame du match (entré en jeu à la 65ème minute à la place de Gervinho) ont laissé une meilleure impression collective. Les joueurs de Sven-Goran Eriksson ont cependant péché dans le dernier geste en multipliant des imprécisions. Dans le l’autre match de se groupe, le Brésil a battu la Corée du Nord (2-1). Le match à trois pour la qualification est bel est bien lancé.

Dans le groupe C, la petite Slovénie, bourreau de la grande Russie dans les barrages de la zone Europe et l’Algérie, qui avait coupé la route de l’Afrique du Sud aux Pharaons égyptiens, visaient la pôle position du groupe dimanche dernier à Polokwane, après le nul (1-1) entre cousins anglais et américains. Et c’est la Slovénie qui a gagné le gros lot, grâce à un but de Robert Koren à la 79ème minute. A la fin, les Algériens, qui ont eu une meilleure maitrise du match pouvaient s’en vouloir.

Situation presque identique pour le Cameroun, qui même jouant de manière désordonné, méritait au moins le point du match nul face au Japon. Mais ce jour du 14 juin, au Free Stadium de Bloemfontein, les Lions ont cédé sur un but de Keisuke Honda. Les hommes de Paul le Guen en réagissant tardivement ont touché la barre transversale par Stéphane Mbia. Toutefois, le Japon, solide défensivement n’a pas volé sa victoire. Pour espérer continuer à exister dans cette compétition, le Cameroun est désormais condamné à gagner son match de samedi face au Danemark. Pour le Nigeria il en est de même, l’autre représentant africain a été battu lors de son premier match par l’Argentine de Diego Maradona. C’est Gabriel Heinze qui avait offert les trois points de la victoire à ses co-équipiers sur une magnifique tête plongeante. Les Africains désormais dos au mur sont dans l’obligation de réagir, s’ils veulent continuer à exister dans l’épreuve reine du football.

Se relancer dans la compétition

Mondial 2010: Le bilan des Africains après leurs premiers matches

Ceux-ci affichent une seule victoire à leur compteur après leurs premiers matches de poules en Afrique du sud

Ça y est, les six nations africaines engagées dans la 19ème édition de la Coupe du monde de football Afrique du sud 2010 viennent de livrer leurs premières rencontres dans leurs groupes respectifs. Le bilan des différentes prestations fait peur au vu des statistiques. En effet, le continent africain ne totalise qu’une seule victoire sur l’échiquier général, à savoir celle des Black stars du Ghana face à la Serbie dimanche dernier, 13 juin au stade de Pretoria dans le groupe D. Deux résultats nuls ont été enregistré par les africains, un but partout concédé par l’Afrique du sud en match d’ouverture de ce mondial face au Mexique le 11 juin dans le groupe A et le score vierge, 0-0, de la Côte d’Ivoire qui affrontait le Portugal dans l’antre du stade de Port Elisabeth ce mardi, 15 juin dans le groupe G. Au tableau, sont également inscrites trois défaites africaines enregistrées respectivement par les supers eagles du Nigeria contre l’Argentine, 0 but à 1 le 12 juin dernier à Johannesburg dans le groupe B, l’Algérie face à la Slovénie le 13 juin à Polokwane dans le groupe C et le Cameroun face aux Samouraïs bleus du Japon le 14 juin à Bloemfontein dans le groupe E.

Peu de buts marqués
Sur le plan offensif, le tableau est assez sombre, car les nations africaines totalisent seulement deux buts marqués et quatre buts encaissés. Les buts marqués sont à mettre uniquement à l’actif de deux pays. Les Sud-africains avaient inscrit un but lors de leur match nul (1-1) contre les mexicains et les Ghanéens, victorieux des serbes sur le score étriqué d’un but à zéro. Ces statistiques indiquent clairement que les équipes africaines ont de façon globale, du pain sur la planche et doivent absolument se relancer lors de leurs deuxièmes sorties. C’est notamment le Cas de l’Afrique du sud qui affronte l’Uruguay ce mercredi, 16 juin, à Pretoria. Le Nigeria suivra le lendemain face à la Grèce à Bloemfontein. Le 18 juin, les Fennecs d’Algérie devront se refaire une santé au Cap face à l’Angleterre tenue en échec par les américains, 1-1, lors de leur première sortie. Les Black Stars quant à eux devront confirmer face à l’Australie le 19 juin. Ce même jour, le Cameroun après sa défaite face au Japon est appelé à rugir contre le Danemark. Enfin, l’on attend avec impatience la deuxième sortie de la Côte d’Ivoire le 20 juin contre la redoutable équipe du Brésil, vainqueur ce mardi de la Corée du Nord, 2 buts à 1.

Les joueurs de l’équipe de Côte d’Ivoire
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Cameroun-Japon: Gagner pour être en confiance

Pour les deux sélections, une première victoire permettra de rentrer dans la coupe du monde

Objectif des Samouraïs: gagner un premier match de coupe du monde hors du japon
Le match d’ouverture de la coupe du monde 2010 pour le groupe E sera pour les adversaires du jour une occasion idéale de lever les doutes dans les esprits des joueurs et des supporters de part et d’autres. Le japon que va affronter cet après-midi le Cameroun s’est inclinée trois fois en quatre matches lors des préparation pour cette Coupe du Monde de la FIFA 2010 et n’a inscrit qu’un seul but, contre l’Angleterre (2-1). Autre chose, le Japon n’a jamais gagné de match de Coupe du Monde en dehors de ses terres. Les experts attendent de voir si le Cameroun, qui a montré de son côté une certaine fébrilité dans sa défense durant les quatre derniers matchs de préparation (7 buts encaissés) pourra résister à cette volonté nippone de briser le mythe. Cette confrontation entre deux équipes en quête de confiance revêt un caractère décisif. Le Groupe E est également composé du Danemark et des Pays-Bas, l’un des favoris du tournoi. Ni le Cameroun, ni le Japon ne voudra affronter une de ces deux équipes. Le Cameroun dirigé par l’entraineur français Paul Le Guen pourrait avoir un avantage psychologique. Les Lions indomptables n’ont jamais été vaincus depuis leur première participation en 1982, dans un premier match de Coupe du Monde (une victoire et quatre nuls). Mais de l’autre côté, la sélection japonaise n’a jamais perdu ni encaissé de but contre le Cameroun (deux victoires, un nul).

Le Cameroun avantagé par les statistiques des qualifications
Le Japon affrontera le Cameroun pour une fois, en dehors de ses terres. Les deux matches amicaux à Oita (Japon) et celui de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2001 opposant les Lions aux Samouraïs bleus (équipe nationale japonaise) s’étaient à chaque fois joués au Japon. Durant la phase des qualifications, les Lions et les samouraïs ont par ailleurs connu un parcours qui donne un avantage aux coéquipiers de Samuel Eto’o. Le Cameroun a terminé premier à l’issue des deux tours des éliminations, alors que le japon a terminé à la deuxième place derrière l’Australie en raison de nombreux matches nuls. Il s’est malgré cela qualifié, sans passer par le stade des barrages. Toujours en rapport aux qualifications, le Cameroun devance légèrement la sélection japonaise, cette fois sur le nombre de buts marqués. Les lions ont inscrit 23 buts en 12 rencontres, tout comme l’ont fait les Japonais mais en 14 rencontres jouées. L’atout majeur du Cameroun cet après-midi sera à coup sûr, Samuel Eto’o qui en plus d’être un buteur confirmé voudra se montrer à la hauteur de sa réputation de superstar africaine, surtout avec l’absence de Didier Drogba (Côte d’Ivoire), de John Obi Mikel(Nigéria) et de Michael Essien (Ghana), blessés. Une autre motivation supplémentaire pour les Camerounais qui aiment marquer la différence, c’est la toute première Coupe du Monde de la FIFA organisée sur le continent noir.

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Duel attendu entre Eto’o fils et Tanaka auteur du forfait de Drogba
Selon certains experts, la rencontre sera animée par un affrontement direct entre Samuel Eto’o connu pour être malin, rapide et ouvert aux défis, et Tulio Tanaka, qui aura pour mission de défendre sur le Camerounais. Un choc qui promet d’être rude. Le défenseur japonais à 75% brésilien, possède l’avantage de la taille sur Eto’o avec ses 1,85 mètres. Tanaka est aussi réputé pour son abnégation. Une réputation qui s’est démontrée lors du match amical qui a opposé le Japon à la Cote d’ivoire le 04 juin dernier. Tanaka avait percuté Didier Drogba, l’attaquant ivoirien à toute vitesse causant une fracture de l’épaule. Mais le défenseur a aussi été à l’origine de nombreuses maladresses. Il a par mégarde inscrit deux buts contre son camp lors des deux derniers matches de préparation de son pays. Des fautes qui pourraient profiter à l’attaque camerounaise, renforcée par un Choupo Mouty très en confiance. Pour Tanaka, l’objectif est clair. Je crois que maintenant, je dois juste aller de l’avant, prendre des risques. Je vais me préparer pour être fort mentalement à la Coupe du monde, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. La rencontre de ce jour sera aussi une première pour l’entraineur des Lions Paul Marie Le Guen. Ce dernier qui a connu une coupe d’Afrique très critiquée en Angola a choisi de brouiller les cartes, jusqu’au début de la rencontre. Selon ses déclarations, Hamidou (36 ans) sera titulaire, quant à Song, il est possible qu’il ne commence pas le premier match. Possible aussi que la configuration de 4-3-3 dans laquelle a souvent évolué le Cameroun change ce jour. Mais l’entraineur est confiant. L’organisation du jeu sera faite de façon collective, on travaille ça depuis des semaines maintenant. Je suis extrêmement satisfait des séances réalisées ces derniers jours. J’y ai obtenu des éléments de confiance a affirmé Paul Le Guen.

Etoo fils et Tulio Tanaka son vis à vis du jour
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Mondial 2010: It’s time for Africa!

L’Afrique du Sud accueille officiellement la compétition. Retour sur le contexte de désignation de ce pays pour abriter le mondial

Tout le monde se souvient de la date du 7 juillet 2 000. Pour la première fois de toute son histoire, le comité exécutif de la Fédération internationale de football association, Fifa est amené à procéder à un troisième tour du tirage au sort qui doit designer le pays organisateur de la 18ème édition de la phase finale de la coupe du monde football de 2006. Dans la course contre la montre, l’Afrique du sud est en rude compétition avec l’Allemagne, qui remporte finalement la partie sur le fil avec 12 voix contre 11, pour l’Afrique du sud. La nation passe ainsi à côté de l’opportunité d’organiser sa première coupe du monde de football et peut en vouloir au charismatique Franz Beckenbauer qui a réussi à faire pencher la balance en faveur de son pays, l’Allemagne. Loin de s’avouer vaincue, la délégation sud-africaine composée entre autres de Danny Jordan, fait preuve de fair-play. Attitude qui va montrer au Président de la Fifa, Joseph Sepp Blatter, que l’Afrique est prête à accueillir une telle compétition.

Victoire
Pour la 19ème édition, l’Afrique du sud se remet en route en bat campagne à tous les niveaux, décidée à ne pas se laisser devancer une fois de plus. C’est ainsi que le charisme des personnalités sud-africaines comme Nelson Mandela, premier président noir de l’Afrique du sud, va peser d’un grand poids sur la balance. En effet, Nelson Mandela arrivé au pouvoir en 1994 a réussi à réunir son pays sorti à peine de plusieurs décennies d’apartheid. Son combat est d’ailleurs reconnu à travers le monde et c’est sans surprise qu’il obtient le prix Nobel de la paix. L’organisation réussie de la coupe du monde de rugby en 1995 fait partie des arguments que l’Afrique du sud avance pour convaincre la Fifa de sa capacité à organiser la World Cup 2010. Pour son second essai, le nouveau Président des Sud-africains, Thabo Mbeki encore au pouvoir, ainsi que Nelson Mandela et ses fidèles camarades choisissent comme thème de leur campagne: «Notre candidature est celle de toute l’Afrique». En présence de telles figurent ajoutées à celles de Frédérik De Klerk, Desmond Tutu ainsi que les légendes du ballon rond, Georges Weah, Abedi Pelé et bien évidemment Roger Milla venus soutenir la candidature de l’Afrique du sud, celle-ci l’emporte au vote devant le Maroc avec 14 voix contre 10. A l’annonce du verdict, c’est tout le continent africain qui éclate de joie, content de pourvoir organiser cette année 2010, la coupe du monde, pour la toute première fois en Afrique.

Le rêve de tout un peuple voire un continent, se réalise enfin. Nelson Mandela affaibli par la maladie depuis plusieurs années et touché par le décès de l’une de ses arrière-petites-filles n’a pu faire le déplacement du Soccer city stadium afin d’assister à la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition de la coupe du monde. Bienvenue en Afrique du sud.

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Coupe du Monde 2010 : le Cameroun remporte l’acte 1 face au Gabon

Le déplacement de Libreville aussi délicat soit-il, a logiquement tourné en faveur des lions indomptables

Le Gabon à l’unisson derrière son équipe nationale

Makoun en larmes après le décès de son père la veille, plus de 17 000 gabonais chantant l’hymne nationale en ch ur avec Ali Bongo le président nouvellement élu, le match Cameroun-Gabon a tenu toutes ses promesses. Le Gabon a mis de coté pour quelques heures ses querelles politiques pour s’unir derrière leur équipe de football. Ali Bongo, réputé fan de football, était dans la tribune officielle, vêtu en maillot de footballeur et casquette. En sa compagnie plusieurs autorités gabonaises, dont le Premier ministre Paul Biyoghé Mba et le ministre des Sports, René Ndemezo’o Obiang. Un petit bémol à cette ambiance d’unité momentanément retrouvée, des huées ont été entendues dans le stade lorsque MM. Biyoghé Mba et Ndemezo’o Obiang sont allés saluer les deux équipes.

Des lions sous pression

La partie était très délicate pour les lions qui devaient à tout prix se redonner confiance. Deux joueurs dans l’équipe vivent un drame personnel. Achille Emana vient d’enterrer son papa. Jean II Makoun qui a perdu le sien. L’équipe elle aussi vit aussi un changement majeur. Pour la première fois depuis très longtemps, les lions indomptables débutent un match officiel avec sur le banc de touche l’emblématique Rigobert Song Bahanack. Malgré une entame de match assez confuse, les panthères du Gabon n’auront véritablement pas été dangereux face aux camerounais. La première mi-temps est assez équilibrée avec des occasions dangereuses de part et d’autre. Le véritable temps fort de cette partie de match est doté camerounais, la sortie de Bassong blessé et l’entrée de Rigobert Song. La fin de la première partie intervient aussitôt sur un score nul et vierge (0-0).


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Une victoire importante, des améliorations à faire

De retour des vestiaires le match prend une forme nouvelle. Le Cameroun s’installe dans la partie Gabonaise. Achille Emana écrase un tir sur le poteau, créant la panique au sein de l’équipe gabonaise. Vingt minutes après sur une passe bien placée par Eto’o Fils, Achille Emana se retrouve cette fois seul face à Didier Ovono, le gardien gabonais. Il marque le premier but de la rencontre. Un but qu’il jubile le doigt levé au ciel, en mémoire à son père enterré la semaine dernière. Lui aussi avait porté les couleurs des lions il y’a bien longtemps. Quelques minutes plus tard Eto’o sur un tir bien placé récidive pour le Cameroun (2-0). De nombreux gabonais commencent à quitter le stade. C’est sur ce score que va se terminer la rencontre.

Grace à cette victoire les lions se repositionnent à la deuxième place de ce groupe A. les supporters ont pu eux, voir les lions version Le Guen à l’ uvre. De l’avis de nombreux commentateurs sportifs, la victoire cache mal quelques retouches qui devront être faites, notamment au niveau des relais. Le ballon a mieux circulé en seconde période, mais le problème de relais entre les compartiments est resté. Paul Le Guen technicien de réputation saura faire les réglages nécessaires avant le match retour de mercredi prochain.