Plus de 14 milliards de F d’indemnisations des sinistrés de Nsam détournés

C’est ce qu’indique le rapport 2014 sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun présenté par la Conac mercredi. Lequel s’est appuyé sur l’examen de 3064 dénonciations

La Commission nationale anti-corruption (Conac) a publié lundi, 27 juin 2016, son rapport 2014 sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun. Ledit document a été rédigé sur la base de 3064 dénonciations et des enquêtes menées dans les dix régions du pays.

Le rapport présenté à Yaoundé fait état du détournement de 14 milliards 700 millions de FCFA relatifs à l’indemnisation des victimes de la catastrophe de Nsam.

En ce qui concerne toujours les problèmes d’indemnisations, le même rapport note qu’un préjudice financier d’1 milliard 700 millions de FCFA a été causé à l’Etat du fait de la sur-évaluation du coût réel des habitations et des cultures des populations de Memve’ele, où se construit le barrage hydroélectrique. somme qui représente 54% du montant global des ces indemnisations.

Autre perte, 125 millions enregistrées dans le cadre de la délivrance des attestations de réussite et des marchés de passation des diplômes au ministère de l’Education de base.

Selon la Conac, l’agence nationale d’investigation financière (Anif) a enregistré 521 déclarations de soupçon de corruptions en 2014. Elle a par ailleurs 60 dossiers liés à des faits de corruption d’une valeur de 128 milliards de FCFA.


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La croissance du PIB au Cameroun est de 5,7% en 2014, rapporte l’INS

Un rapport des comptes nationaux trimestriels publié par l’Institut national de la statistique révèle que l’économie nationale a enregistré une croissance du PIB de 5,7% en 2014, contre 5,6 % en 2013

L’économie camerounaise a enregistré une croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 5,7% en 2014, contre 5,6 % l’année d’avant, selon un rapport des comptes nationaux trimestriels que vient de publier l’Institut national de la statistique (INS).

Dans l’ensemble, cette performance est imputable à la consolidation du volume d’activités dans les secteurs secondaire (+6,2%, soutenu par les activités du bâtiment et des travaux publics ainsi que celles des industries extractives), tertiaire (+6,1%, qui demeure le principal moteur de croissance de l’économie) et primaire (+3,9%).

Cette embellie, s’empresse d’ajouter l’INS, «reste néanmoins en deçà de la cible de +6,1% prévue dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE)».

Toutefois, estime l’organisme public, le niveau assez soutenu de croissance, atteint par le pays au 4ème trimestre de 2014, laisse entrevoir de bonnes perspectives pour l’année en cours.


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Droits d’auteur: no money no money pour Douleur…

Par Abdelaziz Mounde

Comment une grande figure de la musique camerounaise et africaine a été humiliée pour 500.000 Fcfa. Ses droits au Cameroun. Ho shame! Une annonce à attirer les plus sceptiques! C’était en août 2014, dans les colonnes du quotidien national, un article en donnait alors la substance: « Les artistes musiciens recensés comme ayants-droit passeront sous peu à la caisse. Cette opération se fera dans le cadre d’une opération spéciale envisagée dans le secteur de la musique par le ministère des Arts et de la Culture (Minac). La responsabilité de cette mission a été remise au comité de répartition spéciale, avec pour président Esso Essomba. Jeudi, au siège du Minac à Yaoundé, de nombreux artistes sont venus scruter les listes communiquées par le Comité ad hoc de redressement de l’organisme de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins. Stylo et carnets en main, les artistes présents notent les matricules inscrits à la suite de leurs noms (…) ».

Douleur l’a lu. Le « travailleur immigré », se rend dans la foulée au Cameroun. Entre visites familiales et rendez-vous professionnels, il trouve un moment pour franchir le pas du ministère de la Culture.

Trente ans de carrière plus tard, ponctués de tubes, de succès et de lauriers, dont un retentissant Kora en 2003 en Afrique du Sud, il a droit à 500. 000 f.cfa, soit 770 euros environ… Il connait aussi la valeur de l’argent. Mêmes des sommes les plus contestables, bizarres, sans logique. Fixées sans critères, barèmes et s’affranchissant de toute rationalité. Il suffit d’écouter un des couplets du tube Gloire aux femmes: « no money, no money, no chigui chuigui… ». En clair, sans argent, rien de possible. Tout au moins, pour un séjour au Mboa. La terre de ses ancêtres Sawa, de son illustre homonyme Douala Manga Bell et de ses pères du Cameroun.

Au téléphone, pas de « Allo Mademoiselle », mais Esso Essomba. Le chef. Le patron de la répartition spéciale. Il s’enquiert de la situation. Les deux vocalistes ne causent pas des sages paroles de « Nfie Yob » , « les lumières de firmament », tube mémorable, où Esso Essomba pourfend la vanité des richesses et la puissance dérisoire de l’argent. Ou de « Lambo la Tamba », pépite de makossa de Alexandre Douleur Douala, prisé de l’ancien président du Conseil d’administration de la Socinada, rythme auquel il s’est essayé, avec le doucereux « Muna Iyo », portant en filigrane la griffe d’Ekambi Brillant.

Celui qui a chanté « Obog Oyili », le temps de l’entente, sait que les caisses ont profité aux « privilégiés » du système. Il ne veut pas fâcher l’auteur de « Nkunkele », le chagrin. Il le renvoie vers les services du ministère de la Culture. Vers M. Eyenga. A Yaoundé, non pas à la Délégation à Douala, pourtant mentionnée comme point de paiement, pour une partie des 1159 artistes concernés par la répartition dite spéciale.

Comme André-Marie Tala, il prend le chemin de la capitale. Il sonne à une porte en vain. Avant qu’une matrone aux gestes amples dans son boubou de broderie nigériane, ne le rabroue: « Vous cherchez qui? Il n’y a personne ici! » Il a beau chanter « Nguea Wumsè », le chemin du repos, il sait que les dédales du département des Arts et de la Culture ne sont pas une sinécure.

Il fonce. Il faut retrouver M. Eyenga. Tiens, il est là! Dans un bureau d’homme bien de là-bas.
-Bonjour Monsieur, je suis artiste. Mon Nom est sur ma pièce d’identité. Je m’appelle Alexandre Douala Douleur. Je suis venu percevoir mes droits.
-Monsieur, ne me dérangez pas. Il n’y a plus d’argent. On a réparti et versé l’argent aux artistes. Il faut aller attendre.
-Je vous reprécise que je n’ai rien perçu, mon nom figurant pourtant dans la liste que voici. Je ne comprends donc pas
-M. sortez de ce bureau, je n’ai plus rien à vous dire…
-Je suis juste venu percevoir mes droits et je souhaiterai rencontrer Mme la Ministre pour l’en informer
-Faites ce vous voulez, je n’ai plus rien à vous dire
Un défi ouvert. L’air de lui dire: « Peux maintenant! ».

Comme « Mamadou », plus aucun comprimé ne pouvait calmer le courroux feutré de l’artiste de renom. Il prend le couloir du cabinet de la ministre. Scénario à l’approchant. « Impossible de la voir. Elle n’est pas en place ».

Contraint par la validité de son billet d’avion, il doit retourner en France. Avant, il contacte Roméo Dika, « le distributeur de guitare », l’un des hommes liges du système. La clé est cassée dirait encore Tala. Pas de solution. Une manière de dire comme dans Ja na mba du fils Bonébéla à Deido: « si tu n’es pas content, va le dire à Obama ».

Il y’a une loi non-écrite qu’aurait dû comprendre l’excellent Douleur. Quand on n’appartient pas à la caste, comme Guy Lobé, il faut mourir pour avoir une médaille à titre posthume et bénéficier d’un montant chiche que l’on a réclamé en vain pendant sa maladie.
Comme Toto Guillaume, bénéficiaire sur la liste de la mystérieuse répartition d’un million de f.cfa, sans jamais avoir perçu cette somme, quand on ne fait pas de salamalecs, on n’est pas invité à la scène des rois. On aura beau appeler Esso Essomba, remettre une procuration à M. Angoula, rien n’y fera.

Toguy et Douleur ont la double peine. Sans médailles, sans droits. En attendant la mort. Ce que Alexandre Douala appelle le chemin du repos. Nguea Wumse…

Il est temps d’enterrer ce mépris des virtuoses!

L’artiste camerounais Douleur
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Eliminatoires CAN 2015: la Sierra Leone complète le groupe du Cameroun

Elle s’est qualifiée pour le dernier tour après le forfait des Seychelles jeudi. Motif évoqué auprès de la CAF: le virus Ebola

Le Cameroun affrontera la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et la Sierra Leone en match de poule des qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations 2015 prévue au Maroc.

La sélection Sierra-léonaise a complété le groupe D, aux dépens des Seychelles dont la Fédération de football a informé la CAF le jeudi 31 juillet 2014, via une correspondance, de son retrait la compétition. L’équipe seychelloise renonce ainsi au match retour contre la Sierra Leone programmé le samedi 02 août 2014 et comptant pour le deuxième et avant dernier tour de ces éliminatoires.

La propagation du virus Ebola en Sierra Leone est la raison qui a poussé la fédération de football des Seychelles à déclarer forfait pour cette rencontre.

Les services d’immigration seychellois avaient précédemment interdit à la sélection sierra léonaise de voyager au Kenya, où elle se préparait, pour éviter la propagation du virus.

«Ils nous demandent de repousser le match à une date indéfinie mais nous avons trouvé ça plus juste de déclarer forfait dès maintenant plutôt que de faire traîner», a expliqué Elvis Chetty, président de la fédération seychelloise de football, à la BBC.

La Sierra Leone l’avait emporté (2-0) au deuxième tour aller de qualification, elle n’aura donc même pas besoin de se déplacer pour valider son billet pour la phase de poules, lors de laquelle elle affrontera le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la RDC.

Après les matches retour du deuxième tour qualificatif de ces éliminatoires qui se disputent ce week-end, la phase des poules débutera le 5 septembre prochain. Le Cameroun ouvre le bal à Kinshasa où il affrontera la RD Congo le 06 septembre avant de recevoir la Côte d’Ivoire à Yaoundé le 10 septembre. Les Lions indomptables termineront la phase aller par le match contre la Sierra Leone, à Freetown le 11 octobre 2014.

La Sierra Leone affronte le Cameroun le 11 octobre 2014 à Freetown
sierraexpressmedia.com)/n

Les prévisions de croissance du PIB de la Cemac revues à la hausse pour 2014

De 5,3% intialement, la Banque des Etats de l’Afrique centrale estime que la sous-région devrait réaliser plutôt 6,7% de croissance cette année

Contre 5,3% initialement, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) annonce une révision à la hausse des prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) à 6,7% de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) pour 2014, selon un communiqué officiel parvenu à Xinhua lundi à Yaoundé.

La banque centrale régionale justifie l' »accélération sensible » de l’activité économique globale pour ses pays membres (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad) par « une hausse de la demande intérieure, un regain d’ activité dans le secteur non pétrolier en corrélation avec la bonne tenue des branches des bâtiments et travaux publics et des industries manufacturières et, enfin, une reprise progressive du secteur pétrolier ».

« Ainsi, la croissance économique en termes réels atteindre 6,7%; le taux d’inflation progresserait à 3,0%, le solde budgétaire, base engagements, hors dons, reviendrait à l’équilibre tandis que le déficit des transactions courantes devrait se stabiliser. Dans le même temps, le taux de couverture extérieure de la monnaie se fixerait à 99,5% », souligne le communiqué du gouverneur de la BEAC, Lucas Abaga Nchama.

Les précédentes projections publiées à l’issue de la quatrième et dernière annuelle du comité de politique monétaire de la banque en décembre 2013 avaient porté sur un taux de 5,3% de croissance économique.

De 3,2% dans un premier temps puis 2,6%, les estimations actualisées pour 2013 révèlent finalement « un tassement de la croissance économique à 0,8% contre 5,7% en 2012 ; une baisse des pressions inflationnistes, à 2,0% après 3,8% en 2012 ; un niveau de taux de couverture de la monnaie extérieure confortable, autour 97,9% », annonce par Lucas Abaga Nchama.

« La croissance est de retour dans la sous-région », avait-il cependant martelé, en dépit de la persistance de la crise politique en République centrafricaine (RCA) qui freine la croissance économique régionale.

Le siège de la Beac à Yaoundé
Journalducameroun.com)/n

Le Cameroun, «un apartheid anti-homosexuels», selon Me Alice Nkom

Dans le cadre du prix des droits de l’homme qu’elle vient de recevoir, l’avocate a comparé les homosexuels au Cameroun à l’esclavage

« Quand tout un pays utilise les armes, la police et tout le dispositif judiciaire et pénitentiaire contre une partie de sa population alors qu’il a l’engagement de protection », c’est un apartheid, explique la juriste de 69 ans dans un entretien à l’AFP à Berlin.

Venue dans la capitale allemande pour recevoir son prix mardi prochain, Alice Nkom compare également la situation des homosexuels dans son pays à l’esclavage aux États-Unis jusqu’au XIXe siècle « quand on a dénié toute humanité à des êtres humains parce qu’ils étaient noirs ».

L’homosexualité est interdite au Cameroun et, depuis 1972, passible d’une peine de cinq ans de prison. Souvent, un simple soupçon suffit à déclencher des poursuites devant les tribunaux et même à des condamnations, selon Amnesty International. La société camerounaise reste très hostile vis-à-vis des gays et lesbiennes.

« Quel est le peuple qui peut se bâtir sur la discrimination et espérer survivre? » s’interroge cette femme affable, dans son boubou jaune vif, le regard pétillant derrière de sérieuses lunettes en écaille.

L’avocate camerounaise assure que le combat qu’elle mène depuis dix ans pour défendre les gays est plus largement « un problème des droits de l’Homme ». Car paraphrasant le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, elle souligne: « chaque fois qu’on touche à un homosexuel, on touche à toute l’humanité, c’est comme ça qu’il faut prendre le problème ».

Alice Nkom refuse en outre de considérer l’homophobie comme « une affaire africaine ou l’affaire d’un pays ».

Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont actuellement illégales dans au moins 76 pays, dont 36 en Afrique, selon l’organisation de défense des droits de l’Homme.

« Il n’y a rien d’ancré dans les coutumes ou la culture africaine. Jusqu’à nouvel ordre, les valeurs africaines, c’est la non-discrimination », affirme-t-elle. Elle donne en exemple l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, qui s’est battu pour « l’amour, la tolérance et le respect de la différence ».

L’attitude des Occidentaux vis-à-vis des pays répressifs en matière d’homosexualité est répréhensible, selon elle. « Les Européens ont tort de se laisser intimider lorsque les Africains leur disent ‘ne vous en mêlez pas’ ou ‘c’est vous qui nous avez apporté ça ‘ », poursuit-elle, puisqu’il est parfois prétendu en Afrique que l’homosexualité est une « importation » occidentale.

Elle appelle notamment à une réaction forte des Occidentaux après les lois anti-homosexuels promulguées fin février en Ouganda. Le président Yoweri Museveni a fait interdire notamment toute « promotion » de l’homosexualité et fait rendre obligatoire la dénonciation des homosexuels dans un pays où ils risquent déjà la prison à vie.

« Vous ne pouvez pas le laisser exercer une telle barbarie sur une partie de son peuple sans rien dire », s’insurge-t-elle, en réclamant « un certain nombre de sanctions » contre le président et sa famille, notamment en lui refusant tout visa pour se rendre à l’étranger.

Depuis son cabinet de Douala, la grande cité portuaire du Cameroun, elle préside également l’Association de défense des droits des homosexuels ADEFHO, qui fournit aide médicale et soutien psychologique aux gays et lesbiennes souvent en situation de détresse.

Le quotidien des homosexuels dans son pays? « Vous devez vivre dans la totale clandestinité, vous devez surveiller le moindre de vos gestes parce que ça commence à la maison » », raconte-t-elle.

Par exemple, « si votre maman est très pieuse (…) pour elle, l’abomination, c’est l’homosexualité, c’est ce qu’on lui a mis dans la tête. Et elle commence par ne plus vous reconnaître comme son enfant ».

« Il y a aussi tout un métier de racketteur des homosexuels. On les traque sur les réseaux sociaux, on les traque partout. Il y a toute une organisation autour des dénonciateurs, de tous ces skinheads qui prononcent la haine, l’extermination, la violence contre les homosexuels à haute voix, dans les médias », dénonce-t-elle.

La juriste note toutefois que le combat qu’elle mène au Cameroun depuis dix ans a permis une certaine avancée: « Ceux qu’on arrêtait (il y a dix ans) avaient intériorisé qu’ils étaient des sous-citoyens. On a mis le sujet sur le tapis et on a brisé un tabou ».

Alice Nkom à Berlin le 14 mars 2014
AFP / Johannes Eisele)/n

Le gouvernement retient 14 projets pour le financement en mode PPP en 2014

La ligne de chemin de fer Douala-Limbe et une section de l’autoroute Yaoundé-Douala parmi les projets retenus pour les financements issus des partenariats public-privé.

Le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), à travers le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenriat (Carpa), a rendu publique la liste des projets retenus pour les financements issus des partenariats public-privé (PPP) en 2014. Les investisseurs nationaux et internationaux intéressés par les 14 projets retenus dans cette liste, devront remplir retourner un Dossier de capacités techniques et financières au plus tard le 31 mars 2014. Le Minepat indique qu’à compter du 10 avril 2014, les dossiers seront analysés et seuls les cinq meilleurs candidats seront invités à participer à un appel d’offres restreint.

Parmi les projets retenus, on peut mentionner : l’installation d’une centrale éolienne sur le mont Bamboutos dans l’ouest du Cameroun ; la construction, exploitation et maintenance de la ligne de chemin de fer Douala-Limbé ; La construction de la section Bot Makak-Douala dans le cadre de l’autoroute Yaoundé-Douala, l’aménagement touristique du Lac-Municipal de Yaoundé, ainsi que d’autres projets à travers les différentes régions du Cameroun.

Voir la liste complète des projets

Le gouvernement cherche des investisseurs pour la construction d’une centrale éolienne sur le mont Bamboutos à l’ouest du Cameroun
ecoastwind.com)/n

Football européen, Bekamenga double buteur avec Laval

A 107 jours du début du Mondial brésilien, certains internationaux camerounais affichent une grande forme.

Christian Bekamenga
La vedette camerounaise de la Ligue 2 de France, c’est bien lui : Christian Bekamenga. Auteur d’un magnifique doublé vendredi avec Laval, l’international attaquant camerounais aura été l’un des joueurs les plus en vue de cette 25e journée de Ligue 2. A égalité (1-1) face à Istres, Christian Bekamenga (13 buts en championnat, deuxième au classement des buteurs) permettait aux siens de reprendre l’avantage à deux reprises. D’abord 2-1 à la 37e, puis 3-2 avant la pause (45e).

Samuel Eto’o, Chelsea, irrégulier
Depuis le 19 janvier et son triplé face Manchester United, Samuel Eto’o n’a plus marqué. Pourtant titulaire lors des cinq dernières sorties de Chelsea, la star camerounaise a eu peu d’occasions pour exprimer son talent samedi dernier face à Everton, lors de la 27ème journée de Premier League. Chelsea a souffert pour battre Everton à Stamford Bridge (1-0). Tim Howard s’est presqu’à lui tout seul dressé devant Samuel Eto’o. Pendant pratiquement tout le match, il réussissait à se mettre au travers de la balle chaque fois que Chelsea avait une chance. Le capitaine des Lions a tout tenté et espérait retrouver le chemin des buts. Il a travaillé, cravaché, couru et tenu le rythme, avant que Schurle ne le remplace dans le dernier quart de la partie.

Song Bilong, Barcelone, malchanceux
En déplacement au pays basque espagnol, l’international camerounais a été envoyé au chaudron samedi soir par son entraîneur Tita Martinez. Face à la Real Sociedad, Song Bilong a passé une soirée difficile. Poussé à la faute, il a de la poitrine marqué conte son camp, à la 15ème minute. Avec la longue période d’inactivité qu’il a connu dernièrement, cette mission en pays basque était un pari risqué pour le milieu camerounais. A la fin, Barcelone s’est incliné 1-3. Les conséquences de cette troisième défaite de la saison sont lourdes pour le Barça, qui laisse filer son meilleur ennemi Real de Madrid, en tête de la Liga avec trois points d’avance.

Nicolas Nkoulou, Marseille, performant
Auteur de son premier but de la saison, lors de la 25ème journée, face à St Etienne, après un gros match, le défenseur phocéen a été de nouveau performant face à Lorient, samedi dernier. S’il a perdu quelques duels aériens, il a globalement rendu une copie propre de son match. C’est que, en plus de faire preuve d’une belle sérénité à son poste de défenseur central, Nicolas Nkoulou, dominateur au sol, il a également effectué de nombreuses belles relances.

Henri Bédimo, Lyon, flamboyant
De l’avis des coéquipiers lyonnais Henri Bédimo a effectué un match « monstrueux » lors de la victoire 3-1 face à Ajaccio. Un à un, les Lyonnais ont, après le match, marqué leur admiration à l’encontre de leur latéral gauche. Notamment Bafé Gomis qui «connaît Henri depuis longtemps pour l’avoir affronté plusieurs fois en équipe de jeunes lorsqu’il évoluait à Grenoble». « Il jouait alors en n°10 et il réalisait des choses encore plus extraordinaires qu’aujourd’hui», lâche l’attaquant de l’OL. Face a Lille samedi, en clôture de la 27ème journée, il a de nouveau fait un bon match. Mais ses centres n’ont pas été concrétisés. Les deux équipes se sont séparées sur score nul vierge.

Paul George Ntep, Rennes, buteur
En ouvrant la marque à la 16e minute d’une superbe frappe enroulée, Paul Georges Ntep a inscrit son premier but en L1. Un souvenir mémorable pour le néo rennais : « C’est inoubliable, un de mes plus beaux souvenirs. J’entends parler de ce match depuis Montpellier et je n’ai pas été déçu. Sur mon but, je pars dans le dos du défenseur et je vois le gardien sortir. Je feinte le centre et je frappe. Ca donne des frissons. On a un gros potentiel offensif. Il nous manquait de la confiance mais ce soir, on a été très présent. On a rarement été mis en danger et de notre côté nous avons été souvent dangereux. Tout le monde a été solidaire, si on garde cet état d’esprit on a des choses intéressantes à réaliser dans cette fin de saison. » Le Franco-camerounais devra maintenir ce niveau de jeu s’il compte toujours être présent à la Coupe du monde brésilienne.

Jean II Makoun, Rennes, présent
Les Rennais ont obtenu une éclatante revanche sur la pelouse de la Beaujoire ce dimanche. Une victoire incontestable acquise, grâce en partie, aux qualités de récupérateur de Jean II Makoun. La fin de match semble très longue pour des Canaris dépassés, 0-3. Rennesa infligé une véritable correction à des Nantais qui quittent la Beaujoire la tête basse. De très bon augure pour le prochain derby samedi face à Guingamp !

Vincent Aboubakar, Lorient, inoffensif
Lorient a passé une soirée difficile face à Marseille. Les Merlus se sont de nouveau inclinés face à phocéens 0-1. Vincent Aboukakar s’est plusieurs fois crée les occasions de marquer. Il souhaitait retrouver le chemin des buts, lui qui n’a pas marqué depuis le 1er février, mais, il est tombé sur un Mandada de grands soirs. Le compteur de l’attaquant lorientais est resté scotché à 12 réalisations.

Landry Nguemo, Bordeaux, combatif
Gros travail d’abattage comme d’habitude pour le bordelais Landry Nguemo. L’international camerounais à l’image de son équipe a fait un bon match face à Evian. Victorieux 2-1. Dominateurs, les Girondins ont remporté la partie, grâce aux réalisations de Julien Faubert et du sénégalais Henri Saivet. Les Bordelais accueillent Lorient ce soir en match en retard de la 22ème journée et Landry Nguemo sera certainement titulaire.

Guy Rolland Ndy Assembé, Guingamp, absent
Comme en huitième de finale de la Coupe de France, et lors de la 27ème journée, face Nice, le gardien de but camerounais était une fois encore sur le banc de touche guingampais samedi soir. Et Guingamp s’est imposé dans cette rencontre âprement disputée. Autrefois titulaire, le portier camerounais a disputé 19 matches. Après une baisse de régime, il a perdu sa place de titulaire au profit du malien Mamadou Samassa.

Eric maxim Choupo-Moting, Mayence, remplaçant
Buteur lors de la 21ème journée face à Hanovre, l’on s’entendait à voir Eric Maxim Choupo-Moting titulaire face à Schalke 04, vendredi dernier. Mais, l’attaquant camerounais n’a joué qu’un bout de match. Il a fait son apparition sur l’aire d ejeu à la 74ème minute. Opposé à son ami et compatriote Joël Matip, il a eu peu d’espace pour exprimer son talent.

Joël Matip, Schalke 04, souverain
Face à Mayence, Joël Matip a fait un match sérieux. Souverain au sol comme dans les aires, il a remporté de nombreux duels. Aligné en défense central ces derniers temps, il fait montre de son aisance technique en remontant bien les ballons. Parfois rigoureux, le Lion indomptable a plusieurs frôlé le carton jaune dans ce match.

Jacques Zoua, Hambourg, intermittent
L’attaquant camerounais de Hambourg, à l’image de son club, connait une deuxième partie de saison très difficile. Lors de la 21ème journée de Bundesliga, Hambourg a été de battu par le dernier au classement, Eintracht Braunschweig (2-4). .L’attaquant camerounais n’a disputé que les sept dernières minutes de la partie. A cause de cette défaite, Hambourg, 17ème est désormais menacé de relégation. Un grand défi attend Mirko Slomka (46 ans), nommé au lendemain du limogeage de Bert van Marwijk, dans la foulée d’une septième défaite de rang. Il a reçu son baptême du feu. Hambourg a battu Dortmund 3-0. Mais, Zoua ne figurait pas sur la feuille de match.

Allan Nyom, Grenada, rigoureux
Après une longue série de quatre défaites en championnat, Allan Nyom et Grenade ont renoué avec la victoire lors de la 24e journée de Liga espagnole. Titulaire durant toute la rencontre, le latéral droit camerounais et ses coéquipiers se sont imposés (1-0) face au Real Betis. Il faut dire que l’international a été particulièrement en jambes, multipliant les dédoublements sur son côté droit. Mais, il n’a pu empêcher la défaite de son équipe face Valence, défait 1-2. Parfois très rigoureux, le capitaine de Grenada écopé d’un carton jaune dans ce match.

Christian Bekamenga
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Coupe du monde 2014 : Le Mexique, la Croatie et le Brésil au menu des Lions du Cameroun

Les Lions indomptables auront le redoutable privilège de jouer contre le pays hôte de la 20ème édition de la Coupe du monde

De l’avis de nombreux observateurs, le pays de Samuel Eto’o a hérité d’un tirage au sort pas facile. En effet, le Cameroun aura le redoutable privilège de jouer contre la Brésil, le pays hôte de la Coupe du Monde 2014. Les Camerounais devront se défaire par ailleurs du Mexique et de la Croatie, deux équipes habituées des grands rendez-vous (groupe A). Les trois adversaires sont de taille. Il n’est évident pour personne de dire sans ambages, que le Cameroun passera le premier tour de la compétition, face à des sélections de grosse pointure comme la Seleçao et le Mexique.

Pour leur septième participation à une phase finale de Coupe du monde, le Cameroun fera son entrée en scène à Natal le 13 juin 2014, à 17h, contre le Mexique. Un pays de l’Amérique central qui a éprouvé quelques difficultés pour obtenir son ticket. Le Mexique a terminé quatrième des éliminatoires dans la zone Concacaf derrière : les USA (15 pts), le Costa-Rica (13 pts) et l’Honduras (13 pts). Miguel Herera et ses joueurs ont totalisé onze points en dix matchs, avec sept buts marqués et neufs concédés. En dix-neuf phases finales de coupe du monde jouées, la sélection mexicaine de football encore appelée El Tricolor, n’a jamais traversé l’étape des quarts de finale (1970 et 1986).

Lors de sa deuxième sortie, le Cameroun défiera la Croatie au stade de Manaus, le 18 juin 2014, à 20h. La Croatie s’est qualifiée pour le Mondial 2014 en s’imposant devant l’Islande à Zagreb au cours du match retour des barrages, 2 – 0, un doublé de Mandzukic. Au match aller, les deux formations s’était séparées avec le score de parité nul et vierge, 0 – 0. Pendant la phase de poule, les hommes du coach Nico Kovac ont terminé deuxième avec dix-sept points, derrière la Belgique, vingt-six points. De l’avis de nombreux observateurs, la Croatie est un adversaire très difficile à man uvrer, avec des joueurs talentueux, à l’instar de Luka Modri, Niko Kranjcar, des attaquants de classe mondiale incluant Eduardo, Ivica Olic, Nikita Jelavic et Mario Mandzukic.

Dans la dernière journée des matches de poules, le Cameroun affronte le Brésil, le 23 juin 2014, à Brasilia, à 21h. Et c’est sans doute le duel le plus rude qui attend les Camerounais. Le Brésil, vainqueur de la Coupe des confédérations 2013 et cinq fois champion du monde rêve d’un sixième sacre. Il se dit sûrement que ce n’est pas le Cameroun qui devrait l’empêcher d’y arriver, avec toute sa galerie de stars à l’instar de Neymar, Oscar, Thiago Silva ou encore David Luis. Mais le Cameroun a aussi ses atouts. Le pays de Roger Milla a un ascendant psychologie sur le Brésil.
En 2000, lors des Jeux Olympiques de Sydney, le Cameroun avait éliminé la Seleçao en quart de finale (2-1) sur un but en Or de Modeste Mbami. Tandis que lors de la Coupe des confédérations 2003, c’est Samuel Eto’o qui clouait le Brésil (1-0). Bien sûr, le temps a passé, et une autre génération de joueurs a pris le relai. Certes le Cameroun ne figure pas parmi les favoris, mais le Cameroun, premier pays africain à avoir atteint la phase des quarts de finale d’un Mondial sait créer la surprise.

Quelques minutes seulement après le tirage au sort de la Coupe du monde Brésil 2014, le capitaine et meilleur buteur des Lions indomptables a tweeté : « Le football c’est un rêve, alors mettons nous à rêver. ». Les mots utilisés cachent bien la difficulté qu’il perçoit dans ce tirage qui n’a pas particulièrement gâté le Cameroun. A demi mot, Samuel Eto’o reconnaît la difficulté d’affronter le pays organisateur et un mastodonte de l’Amérique centrale comme le Mexique, mais exhorte les uns et les autres à y croire, et pourquoi pas à rêver d’une qualification. Le rêve passe par les matches amicaux sérieux, les primes bien payés, le professionnalisme dans tout ce qu’il ya à faire autour de cette équipe. Samuel Eto’o le sait mieux que quiconque et c’est peut être cela le principal enjeu de ce rêve dont il parle.

La délégation camerounaise au tirage au sort
AFP)/n

Cameroun: André Siaka quitte les brasseries dès 2014

Il a passé 25 ans à la tête de cette entreprise à laquelle était associée son image, le français Francis Batista est son remplaçant.

André Siaka 35 années au sein de la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun dont 25 comme Administrateur Directeur Général quittera l’entreprise dès janvier 2014, selon une information donnée à la presse. L’entreprise ne communique pas sur les conditions et les raisons de ce départ, mais a promis qu’une conférence de presse serait organisée pour apporter des réponses. Dans la presse camerounaise l’ensemble des articles a salué le départ d’un « grand homme qui a transformé significativement l’investissement du groupe français Castel au Cameroun. Siaka quitte les brasseries, mais ne sera pas au chômage. L’homme âgé aujourd’hui de 64 ans est un des vices président d’Ecobank Transnational Incorporated, la banque panafricaine la plus présente dans les pays africains. Avec la confirmation de son départ de l’une des entreprises les plus dynamiques du Cameroun, André Siaka surprend tout comme il l’avait fait lorsqu’il avait annoncé son départ du groupement inter patronal du Cameroun (GICAM). A l’époque il avait déjà donné une réponse simple à cela. « Je pense qu’on peut servir son pays parfaitement en occupant des postes de responsabilité. Pendant 15 ans, c’est ce que j’ai fait à la tête du Gicam : servir mon pays. Et je crois qu’à d’autres fonctions, à d’autres postes, je n’ai fait que ça dans le passé ; je le fais au présent et je le ferai dans l’avenir», avait-il alors indiqué selon des propos rapportés par le quotidien Mutations.

Né à Bandjoun dans la région de l’Ouest du Cameroun, André Siaka , débute sa vie professionnelle en 1974 à la Société générale à Paris, après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur à l’École polytechnique de la même ville. En 1977, il commence sa longue carrière au sein de la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC), dont il deviendra le directeur général en 1988 avant de prendre le statut d’administrateur Directeur Général en 2005. Homme de regroupement, il deviendra le patron du GICAM en 1994 à 2008, une période au cours de laquelle le patronat Camerounais a connu la structuration qu’on lui trouve aujourd’hui. On ne lui reconnait pas une ambition politique particulière, même si certains commentaires l’annonçaient dans le gouvernement il y a quelques années. Il reste difficile d’évaluer ses performances au sein des brasseries compte tenu du manque d’informations publiques sur le sujet. De nombreux médias ont évoqué les actions de responsabilité sociétale accomplie par le brasseur, mais leurs relations directes avec des enjeux managériaux directs restent difficiles à établir. Pareillement, la SABC a connu une forte croissance depuis l’arrivée de monsieur Siaka, sans qu’on ne puisse véritablement démontrer quelles stratégies ce dernier a mis en uvre pour maintenir le groupe au niveau de Leader. La conférence de presse sur son départ sera vraiment attendue. L’identité de son successeur est déjà connue. Il s’agit de Francis Batista, français jusque là DGA de Star Madagascar, filiale du groupe Castel. Il est à rappeler que la SABC est une filiale à 75% du groupe français Castel. De toutes les entreprises brassicoles du Cameroun, elle a su asseoir de bon fondamentaux et occupe aujourd’hui une bonne part du marché. Même si Siaka laisse une entreprise qui génère encore de gros profits, la SABC doit aujourd’hui faire face à l’offensive de nouveaux produits, mais aussi de ses concurrents traditionnels que son Diageo(Guinness) et UBC.


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