Trois millions de Camerounais touchés par le paludisme en 2022

Ces chiffres sont du ministère de la Santé publique. Le pays de Paul Biya compte parmi les 11 nations les plus atteintes dans le monde.

La 16e Journée internationale de lutte contre le paludisme se célèbre le mardi 25 avril. En prélude à cette journée, le ministère de la Santé publique (Minsanté), a publié son rapport annuel par rapport à cette maladie. « En 2022, 3 327 381 cas de paludisme ont été rapportés par les formations sanitaires du pays, soit 29,6 % de toutes les consultations ». Avec ces cas, « le Cameroun fait partie des 11 pays les plus touchés par le paludisme dans le monde », révèle le Minsanté. Il ajoute néanmoins que « les données hospitalières au Cameroun en relèvent globalement une stagnation des cas confirmés depuis quelques années ».

Le paludisme reste l’une des principales causes de mort au Cameroun. La région de l’Est est celle qui révèle la plus grande incidence de cas. Avec 41 % d’enfants de moins de 5 ans touchés, 51 % de personnes de plus de 5 ans et 7 % de femmes enceintes. Les chiffres du ministère de la Santé publique révèlent également : «qu’entre 2021 et 2022, la mortalité hospitalière due au paludisme a reculé de près de 4 points, passant de 13,5 % à 9,9 % de tous les décès enregistrés. Les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua sont celles ayant enregistré les taux de mortalité les plus élevés ». Au cours de la même année, le ministère de la Santé publique revendique plus de 99 % de cas de paludisme grave traités.

À noter que cette année, la 16e Journée mondiale de lutte contre le paludisme se célèbre sous le thème : « Il est temps d’atteindre zéro palu : investir, innover, implémenter ». Pour accélérer la lutte contre la maladie, le Cameroun continue de mettre en œuvre un train de mesures. L’une d’elles consiste à demander un financement au Grant Cycle 7 du Fonds mondial qui finance déjà la lutte contre la tuberculose, le Vih-Sida et le paludisme au Cameroun.

Cameroun : plus de 25 mille cas de tuberculose ont été recensés en 2022

Le gouvernement camerounais veut profiter de la 30e édition de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose pour intensifier la bataille contre cette maladie.

La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose se célèbre tous les 24 mars. L’Etat du Cameroun plaide pour une mobilisation « conséquente » des fonds auprès de ses partenaires financiers. Car le ministre de la Santé publique (Minsanté), Malachie Manaouda, a reconnu ce 23 mars que la tuberculose demeure une préoccupation majeure de santé publique au Cameroun. Il en veut pour preuve les 25 286 cas notifiés par le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) l’année dernière.

« Malgré les nombreuses initiatives qui ont permis de réduire très considérablement l’impact de la maladie au sein de la population, le pays reste toujours dans une situation préoccupante », peut-on lire dans la déclaration que Malachie Manaouda a préparée pour la célébration de cette journée mondiale de lutte contre la tuberculose.

En croire Stopblablacam, le ministre a enjoint ses collaborateurs à poursuivre la lutte pour vaincre cette maladie. Il a aussi dévoilé la stratégie de lutte gouvernementale. Cette dernière consiste à rechercher et à traiter toutes les personnes atteintes de tuberculose. L’autre versant de la stratégie est d’accélérer la réduction des nouvelles infections en procédant à une intensification du traitement préventif. Sans oublier l’amélioration de la qualité des soins. Un aspect du travail auquel Malachie Manaouda tient énormément.

Il révèle aussi que le Cameroun doit relever d’autres défis pressants. C’est le cas de la réduction de la sous-notification des cas de tuberculose sur toute l’étendue du territoire. Malachie Manaouda insiste aussi sur « la maintenance des outils diagnostiques des laboratoires et la mise en place d’un bon système de transport des échantillons ».

Cette 30e édition de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose va se célébrer sous le thème : « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! » Selon un rapport de l’Organisation mondiale de santé (OMS), paru en 2022, chaque jour, plus de 4 000 personnes meurent de la tuberculose et 30 000 personnes contractent cette maladie.

Cameroun : 3.000 décès dus aux accidents de la route en 2021

Il s’agit d’un rapport de la sécurité routière rendu public jeudi par le ministère des Transports.

Le Cameroun a signalé environ 3.000 décès liés aux accidents de la route en 2021. Selon le rapport, 35% des décès sont imputables à l’excès de vitesse, 17% au mauvais état de la route et 10,5% à la conduite en état d’ébriété.

Ces données sont quasi identiques à celles enregistrées en 2020, où 3.275 personnes sont mortes des suites d’accidents de la circulation, malgré l’intensification des campagnes de sensibilisation et de répression.

Le Cameroun a signalé 21.049 accidents de la route, occasionnant la mort de 7.203 personnes entre 2011 et 2017, selon des sources locales.

Cameroun-Lilian Koulou Engoulou : Nous mettons en garde les fonctionnaires véreux

Le coordonnateur général de l’Observatoire du développement sociétal dresse le bilan de son Organisation non gouvernementale en 2022. 

A quelques jours de la fin d’année, en quoi pouvez-vous résumer l’action de l’Observatoire du développement sociétal que vous dirigez en 2022 ? 

Je suppose que vous souhaitez que je fasse une sorte de bilan de l’Observatoire. Ce serait un peu difficile de dresser un bilan exhaustif de nos activités tout au long de l’année qui s’achève. Mais, sous-réserve du bilan officiel que devrait produire très prochainement nos équipes, je peux dire que l’Observatoire du développement sociétal qui est une organisation attentive à tous les événements, situations et interpellations qui ponctuent la vie de notre communauté nationale dans son vécu quotidien, a eu une année pleine en termes d’interventions et de dénonciations qui constituent notre Adn.

 Il y a eu, en début d’année, la fameuse « Opération craie morte » qui reste dans la mémoire collective comme le plus grand mouvement de grève lancé par les enseignants camerounais pour protester contre leurs conditions de travail et de vie.

Cette grève a paralysé pendant plusieurs semaines les secteurs de l’éducation de base et des enseignements secondaires. Nous ne pouvions pas continuer à regarder des secteurs aussi névralgiques sombrer dans le chaos. Nous avons donc dû intervenir à plusieurs reprises, en tant qu’acteurs de la société civile, pour dire aux enseignants que leurs revendications étaient légitimes.

Nous les avons également sensibilisés sur le fait qu’ils devaient garder à l’esprit que de leurs entrailles,  sortent toutes les connaissances, techniques et compétences nécessaires à notre communauté, et que,  perturber ou détruire l’éducation,  c’est se tirer une balle dans le pied, c’est,  s’autodétruire. Nous les avons appelés à regagner les salles de classes pour le bien de nos enfants à tous, sans lesquels il n’y a pas d’avenir. Dans le même temps, nous avons appelé les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en mettant tout en œuvre pour améliorer la condition de l’enseignant.

Il y a eu de nombreuses promesses…

Des promesses avaient été faites à propos par la voix la plus autorisée, c’est-à-dire, le président de la République, et je pense que le gouvernement a pris les dispositions qu’il fallait pour taire les mécontentements. Il y a ensuite eu le scandale du poisson pourri commercialisé par la société Congelcam à Obala. On ne peut pas à ce point jouer avec la santé des Camerounais au nom de l’argent !

Au regard des comportements habituels d’un grand nombre de fonctionnaires et responsables de nos administrations publiques, caractérisés par l’apathie, la sclérose, la désaffection, l’indifférence ou carrément le déni de service, toutes choses alimentées par un appétit frénétique et obsessionnel du profit personnel, nous avons salué le courage de la déléguée départementale de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales de la Lekié, qui avait mis au goût du jour cette pratique extrêmement nocive.

Après avoir découvert, saisi et détruit cinq tonnes de poisson avarié de cette société grâce à de nombreuses plaintes des consommateurs, elle avait fait l’objet de graves menaces y compris contre sa carrière. Nous ne pouvions pas lui apporter notre soutien face au rouleau compresseur qui s’apprêtait à la broyer.

Avant, il y a eu une affaire de spoliation des terres de la communauté Ngombe dans la ville de Douala. Où en est-on ? 

Effectivement, c’est le premier dossier sur lequel nous avons travaillé dès janvier 2022, après avoir été approchés par la communauté Ngombe, dans l’arrondissement de Douala 5e. Une Jeanne d’Arc Mekamguem, qui du reste était chargée d’immatriculer les terres au nom de la communauté pour le compte d’une exploitation (bananeraie), s’était plutôt malicieusement mise à établir les titres fonciers en son nom propre et en celui de ses enfants.

Nous avons dénoncé avec la dernière énergie cette tentative de spoliation de terres sur fond de harcèlement, de trafic d’influence et de violence aggravée, afin de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur les conséquences que pourraient générer de telles pratiques illicites, mais surtout attirer l’attention des autorités de l’Etat sur le drame qui se nouait. Je crois que l’affaire est depuis suivie par l’administration.

Que dites-vous du projet d’alimentation en eau du Port autonome de Kribi ?

En octobre dernier, l’ODS a mené une enquête sur le projet d’alimentation en eau du Port autonome de Kribi, dont la réalisation des travaux par la  société de droit Belge Aspac International se fait avec beaucoup de malfaçons. Celles-ci avaient été mises à nu par le sous-traitant du projet, le Groupement Stex-Servel, en l’occurrence. Il avait malheureusement été écarté sans autre forme de procès, et nous sommes surpris que jusqu’ici il n’y ait pas eu une contre-expertise sérieuse à la diligence des responsables du port pour faire la lumière sur ce dossier.

Plus récemment encore, nous avons dénoncé cette sorte de mafia autour de la gestion du barrage hydroélectrique de Memve’ele dans le Sud, par Electricity Development Corporation (EDC). Cette entreprise publique exploite cette infrastructure en totale violation des dispositions du décret du 04 mai 2020. Celles-ci prescrivent préalablement la signature d’une convention de concession pour le transfert des activités de l’ancienne unité de gestion du projet à EDC.

Mais, près de trois ans après, rien n’a été fait. Et pourtant l’entreprise, avec la bénédiction du ministre de l’Energie et de l’Eau, vend l’électricité à Eneo et recrute à tour de bras dans des conditions opaques. Dans les mêmes conditions d’opacité, elle s’est séparée de nombre de cadres de l’ancienne unité de gestion sans donner d’explications.

L’activité de l’ODS se limite-t-elle aux dénonciations ? Que faites-vous d’autre ?

Au-delà de nos enquêtes de terrain suivies de dénonciations par écrit à l’intention de certaines institutions de l’Etat et par voie de presse, nous recevons dans nos bureaux et ce tous les jours, des personnes qui nous soumettent des cas d’abus dont il ont fait l’objet de la part des fonctionnaires ou des administrations publiques, cadres d’entreprises publiques, parapubliques et même privées, du système bancaire, etc. Et sans tambours battants, nous diligentons des actions qui aboutissent soit à des arrangements sous notre arbitrage, soit à des procès en justice avec notre assistance parce que, faut-il le préciser, à l’ODS nous disposons des expertises dans presque tous les domaines.

Les services de médiation de l’ODS sont-ils rémunérés ?     

Depuis sa création en 2009 et en sa qualité d’association à but non lucratif, l’ODS offre gracieusement ses services aux usagers à leur demande. Nous les aidons simplement à régler leurs différends avec l’administration, les services publics et même les entreprises privées.

De plus en plus, se présente comme une sorte de médiateur de la République au Cameroun. Ailleurs, c’est une personnalité morale indépendante, certes, mais prévue dans la Constitution et nommée par le président de la République ! Est-ce que vous n’outrepassez pas vos prérogatives ? 

Comme je l’ai toujours dit, je pense qu’il faut un peu mieux expliquer les choses pour ne pas créer la confusion. En France, le médiateur de la République ou Défenseur des droits, est une autorité administrative indépendante nommée par décret présidentielle et chargée de défendre les droits des citoyens face aux administrations et promouvoir la mise en œuvre de l’Etat de droit.

A ce titre, il dispose de prérogatives particulières en matière de promotion des droits de l’enfant, de lutte contre les discriminations, la corruption, etc. Il se trouve, simplement, que dans ses missions, l’ODS sert au quotidien de trait d’union entre les citoyens et les pouvoirs publics, en vue de la bonne marche de l’État de droit.

Si nous nous comprenons bien, l’Etat n’ayant pas prévu une telle institution et, la nature ayant horreur du vide, l’ODS joue les bouche-trous…  

(Rire). Nous ne jouons pas les bouche-trous. Face à un certain nombre de réclamations et plaintes qui fusaient de la part des citoyens, en tant qu’Organisation non gouvernementale (Ong), nous nous sommes sentis le devoir, à travers le dialogue et la médiation, de garantir ou d’aider à faire garantir les droits fondamentaux des Camerounais. Et aujourd’hui nous pouvons nous féliciter de ce que l’ODS joue un rôle de premier plan dans la société civile camerounaise. Des personnes abusées font de plus en plus recours à nous ; c’est la preuve que nous abattons un travail formidable de défense des droits de l’Homme. Nous allons travailler davantage.

Une nouvelle année pointe à l’horizon. Sous quel signe l’ODS place-t-il l’année 2023 ?  

Nous allons nous impliquer davantage dans tout ce qui peut concourir au bien-être des Camerounais et à plus de justice. C’est-à-dire, la lutte contre la corruption et contre les abus de toutes sortes dans les brigades de gendarmerie, les commissariats de police et dans certains parquets et tribunaux. L’ODS entend, à partir de 2023, engager plus de volontaires qu’il va déployer sur le terrain pour recenser les abus de toutes sortes dans les services publics et les signaler à l’opinion et aux autorités. Et autant que faire se peut, nous nous déploierons sur toute l’étendue du territoire national.

L’autre grand combat a trait aux lenteurs qui sévissent dans le traitement des dossiers dans l’administration. Nous pourrons plus efficacement en dénoncer les auteurs.  Le chef de l’Etat a demandé aux jeunes d’oser, et nous pensons à l’ODS qu’il faut oser dans la lutte contre la corruption et les injustices. Ce combat que nous nous engageons à mener de manière volontaire, voire sacerdotale, s’impose à tous pour parvenir à une société plus juste et qui assure l’égalité pour tous. Donc, nous mettons en garde les fonctionnaires véreux qui torpillent la politique du président de la République en matière de justice sociale.

Cameroun – Mozambique : le jeu et les notes des Camerounais

Dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la «CAN Cameroun 2022 », les Lions indomptables ont dominé les Mambas 4-1, au terme d’un match bien maîtrisé. Les buteurs camerounais sont Vincent Aboubakar, auteur d’un doublé, Zambo Anguissa et Clinton Njie. Les Lions Indomptables sont désormais invaincus depuis 10 matches

 

André Onana, 5,5/10 : le gardien de but de l’Ajax d’Amsterdam n’est pas fautif sur le but encaissé par les Camerounais. En changeant trois joueurs à la fois à la 63ème minute, le coach des Lions a déstabilisé son équipe. Globalement, le portier camerounais n’a pas eu grand-chose à faire dans ce match. Cependant, il a dévié en corner un tir vicieux dans le temps additionnel.

Ambroise Oyongo Bitolo, 6/10 : le latéral gauche de Montpellier à beaucoup couru durant ce match. On l’a beaucoup vu multiplier les montées sur son aile gauche pour délivrer de nombreux centres, souvent intéressants, parfois moins précis. C’est sur un de ses centres que le Cameroun s’est créé sa première occasion à la 15e minute. Mais le coup de tête de Vincent Aboubakar est passé largement au-dessus de la barre. Sur le plan défensif, il s’est montré infranchissable sur son flanc.

Harold Moukoudi, 6/10 : le défenseur central de Saint-Etienne s’est montré très sérieux durant toute la rencontre, excepté sur l’occasion qui a conduit au but mozambicain. Sur un ballon plombé dans le dos de la défense, la charnière centrale s’est mal alignée, permettant ainsi à l’avant-centre mozambicain de réduire le score. Il a mis beaucoup d’impact physique dans son jeu et a très bien relancé ses ballons.

Jean Charles Castelletto, 6,5/10 : titulaire pour la première fois en charnière centrale des Lions indomptables, le défenseur central de Nantes a fait un bon match. Sa complémentarité avec Harold Moukoudi a bien fonctionné, sauf sur le but mozambicain. Il s’est appliqué pour bien relancer ses ballons, même s’il a peu trouvé de la verticalité dans son jeu.

Olivier Mbaizo, 5/10 : L’ancien joueur de l’Union sportive de Douala a fêté sa première sélection avec l’équipe fanion du Cameroun. Le latéral droit de Philadelphia Union a, sans être flamboyant, fait un match correct. Mais a souffert de la comparaison avec son pendant Oyongo Bitolo, beaucoup plus actif et entreprenant que lui côté opposé. Il a écopé le seul carton jaune camerounais du match.

Arnaud Djoum, 6/10 : De beaux efforts dans le pressing, récompensés par de nombreux ballons récupérés. Positionné en sentinelle, il a grâce à son activité bien protégé la défense camerounaise. Le milieu de terrain d’Al–Raed en Arabie saoudite a très proprement orienté ses ballons. Il est néanmoins sorti à la 63e minute, remplacé par Pierre Kunde Malong qui s’est montré moins remuant.

Zambo Anguissa, 7,5/10 : le milieu relayeur de Fulham a été très en vue, durant toute la rencontre, avec beaucoup de mobilité et de ballons touchés. Une activité récompensée par un joli but de la tête consécutif à un corner tiré par Moumi Ngamaleu. Puis il s’est mué en passeur sur le but inscrit par Clinton Njié. Qu’importe si le capitaine après la sortie de Vincent Aboubakar s’est montré imprécis en début de partie, il est à créditer d’un bon match.

Moumi Ngamaleu, 4/10 : S’il est sorti à la 77minute, l’ailier de Yong Boys de Berne, positionné sur le couloir droit des Lions, n’a jamais su donner le tempo à son équipe, notamment quand il a vendangé un ballon à la 26e minute. Brouillon à l’approche de la surface de réparation,  il a vu ses tirs être contrés. Il s’est rattrapé sur les ballons arrêtés par ses jolis centres. Tabekou qui l’a remplacé a eu peu de temps pour s’exprimer.

Christian Bassogog, 3,5/10 : le meilleur joueur de la CAN 2017 n’est plus que l’ombre de lui. En manque de confiance et pas au point sur le plan athlétique, il a essayé quelques accélérations sans jamais tromper les défenseurs mozambicains. Il n’a rien créé ou si peu. C’est très logiquement qu’il est  sorti à la 63e minute, remplacé  par Clinton Njié. L’attaquant du Dynamo Moscou après avoir gâché une première occasion a fait bouger les filets adverses sur une belle frappe imparable.

Karl Toko Ekambi, 3,5/10 : Il a beaucoup couru, mais très souvent en pure perte. Pas trouvé, pas servi, jamais dans le bon tempo, au sol comme dans les airs. L’attaquant lyonnais  a traversé la rencontre comme une ombre. Sur une de ses rares tentatives, il voit sa frappe de la 59e minute être repoussée par le portier mozambicain. Il est sorti à la 70e, remplacé par Oum Gwet. Très discret lui aussi, hormis quand il est allé buter sur le gardien en fin de partie.

Vincent Aboubakar, 8/10 : face à une équipe de Mambas regroupée derrière, l’attaquant de Beşiktaş a su mettre son équipe sur orbite. D’abord à la 38e minute quand sur une reprise mal ajustée par Oyongo, il a trompé le gardien adverse de la tête. Puis dès le début du deuxième acte quand sur une frappe aussi soudaine que puissante, il inscrit le deuxième but camerounais à l’entrée de la surface. Moins présent par la suite, à cause d’une blessure, le capitaine des Lions de ce jour est sorti à la 63e minute, remplacé par Stéphane Bahoken, qui n’a pas su se mettre sur orbite.