Ascom prize 2016: Aimé Robert Bihina élu «meilleur journaliste TV»

La 6e édition du prix de l’Excellence en communication s’est tenue le week-end dernier à Douala sous la présidence de Issa Tchiroma Bakary

Le ministre de la Communication du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, a présidé le week-end dernier à Douala la 6ème édition du prix de l’Excellence en communication au Cameroun (Ascom Prize), tenue sous le thème « Ensemble célébrons la création publicitaire au Cameroun ». A l’occasion, de nombreux prix ont été décernés aux communicateurs et journalistes au rang desquels Aimée Robert Bihina, présentateur de l’émission « Scène de presse » sur la Crtv, désigné « meilleur journaliste TV ».

Pour Aimée Robert Bihina, ce trophée représente une réelle motivation à redoubler d’efforts « afin de se maintenir sur les hautes marches de l’environnement audiovisuelle au Cameroun », a-t-il déclaré.

Durant l’année 2015, le Comité de sélection a regardé et écouté tous les programmes des chaines de télévisions camerounaises. Il a également suivi pendant des semaines les prestations des journalistes afin de déterminer leur choix.

A propos de Ascom Prize
Depuis 2011, le prix de l’Excellence en communication (Ascom Prize) récompense chaque année les entreprises, qui ont au cours d’une année, développé des stratégies de communication ou de marketing dont l’appréciation est faite par des professionnels de la communication et de la publicité. Les critères de sélection portent sur l’originalité, la pertinence, la responsabilité et l’efficacité des actions de communication et de marketing entreprises durant une période.


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Concours d’entrée en 6ème: 150 candidats interdits d’accès aux salles à Ngaoundéré

Les frais de dépôt de dossiers des écoliers dits insolvables ont été dilapidés par le directeur de leur école

La colère était visiblement perceptible sur le visage des parents d’élèves de l’école Sabongari à l’ouverture des épreuves du concours d’entrée en 6ème, session de mai 2012. A l’origine de cette irritation, le renvoi des écoliers du cours moyen 2 s’étant présenté à l’entrée en première année du cycle du secondaire de l’enseignement général. Les enfants ont simplement découvert contre toute attente ce jour que leurs noms ne figuraient pas sur les listes d’admission en salle d’examens. Surpris par cette annonce, ils ont sagement rebroussé chemin pour revenir chacun accompagné de son parent. La rumeur qui présageait une probable distraction des frais des dossiers du concours par le directeur de l’école venait alors de se confirmer. Soit 150 élèves ayant versé chacun la somme de 10 000Fcfa représentants ces frais d’examens et concours. Introuvable dans la ville, le nommé Issa, responsable de l’établissement s’était évanoui dans la nature quelques jours plutôt, sentant le danger venir. Les parents résolument décidés à en découdre avec l’équipe de surveillance du concours menaçaient d’envahir les locaux du centre d’examen, si une solution urgente n’était pas trouvée pour faire composer leurs gamins. Le directeur du lycée de Sabongari, abritant le concours a demandé aux parents emportés par la colère, de verser la somme 5 000Fcfa pour permettre à leurs enfants de remplir au moins les fiches d’inscription et rattraper les épreuves de la journée. Ceci sous condition de constituer un dossier en bonne et due forme plus tard.

Si quelques parents soucieux de l’enjeu que représente cet examen pour leur progéniture ont vite fait de payer le montant demandé, pour d’autres, cela n’a fait qu’augmenter leur colère. « Je ne comprends pas comment l’argent qu’on donne pour le concours de nos enfants, il le bouffe et il nous demande en retour de venir encore verser une autre somme. Où allons-nous trouver en ce moment cet argent ? », se lamentait Dobella, parent. Le directeur du lycée de Sabongari pour se disculper a eu tout le mal du monde pour expliquer à ses assaillants que la faute ne lui revenait guère. A la forte pression des revendicateurs, il a simplement proposé de joindre le délégué régional à l’éducation de base. Malheureusement ce dernier non plus n’étant pas dans la ville a tout de même promis de trouver prompte solution au problème dès son retour. Les écoliers dont les parents se sont acquittés des modalités tels qu’exigées par le responsable du lycée de sabongari ont tout de même été admis en salle d’examens après avoir perdu la première partie de la composition du jour. Ce qui de toute évidence a laissé les écoliers anxieux sur leur sort lors des résultats.

Image d’illustration
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