Nord-Ouest : libération du prêtre enlevé à Belo

L’abbé William Neba a retrouvé les siens ce mercredi matin.

L’abbé William Neba, le principal du collège Saint-Bede Ashing-Kom, a été libéré ce mercredi  02 mai 2018 aux environs de 8h. Le prélat avait été enlevé lundi vers 6h à Belo (département du Boyo, région du Nord-Ouest du Cameroun)  alors qu’il prenait part à un office religieux. Des individus non identifiés avaient fait irruption dans la chapelle et pris le principal du collège ainsi que son aumônier en otage. Ce dernier a été libéré quelques heures après son enlèvement. L’abbé  William Neba, lui, est resté entre les mains de ses ravisseurs jusqu’à ce mercredi.

Des détails de sa libération ne sont pas encore connus. Mais, Journalducameroun.com a appris que le prêtre pourrait être conduit à Bamenda pour subir des examens médicaux. Malgré la libération du principal du collège Saint-Bede Ashing-Kom, l’établissement reste fermé.

Lundi, après la prise d’otage, les responsables du collège avaient contacté les parents pour qu’ils viennent chercher leurs enfants. Les cours ont été suspendus. Aucune date n’a encore été avancée pour la reprise. Le collège Saint-Bede Ashing-Kom restait pourtant le seul établissement de la localité à ouvrir ses portes aux élèves, les autres ayant cédé aux menaces des séparatistes qui imposent le boycott de l’école dans les régions anglophones.

 

Crise anglophone : un prêtre enlevé dans la région du Nord-ouest

L’abbé William Neba était en pleine messe lundi lorsque des individus non identifiés ont fait irruption et l’ont conduit vers une destination inconnue.

La localité de Belo, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, a été traversée par un vent de panique hier, lundi 30 avril 2018. Vers 6h, alors que des fidèles prenaient part à la messe du matin, des individus non identifiés ont débarqué dans la chapelle et ont enlevé le père William Neba, par ailleurs principal du collège Saint-Bede Ashing-Kom. Les ravisseurs ont également pris en otage, puis libéré l’aumônier du père Neba.

Plus de 24h après ces événements, l’on n’en sait pas plus sur la destination prise par les ravisseurs de l’abbé William Neba. Le prélat subirait ainsi des représailles de la part de sécessionnistes qui ont réussi à imposer la fermeture des établissements de la localité. Seul le collège Saint-Bede Ashing-Kom est resté ouvert pour accueillir des apprenants. Mais, après les événements d’hier, les parents ont été appelés à venir chercher leurs enfants au sein de l’établissement. Difficile de dire quand ils y retourneront pour reprendre les cours. Cette situation met les parents dans l’embarras, ce d’autant plus que les examens officiels débutent dans quelques semaines.

Journalducameroun.com a appris que l’abbé William Neba a pu passer un coup de fil hier pour rassurer son vice-principal sur son état de santé du moment et sur les conditions de sa détention.

Informé de la situation, l’évêque de Bamenda, Cornelius Fontem Esua, s’est rendu à Belo.