Joueuse africaine de l’année: Aboudi Onguené passe à côté du Prix

La footballeuse camerounaise qui était nominée pour le titre de meilleure joueuse africaine, décerné par jeudi par la CAF, a été devancée dans les votes par la Nigériane Asisat Oshoala

La Camerounaise Gabrielle Aboudi Onguené n’est pas la «joueuse africaine de l’année» de football de l’année 2016. Elle n’a pas reçu le titre remis jeudi, 05 janvier 2017, lors de la cérémonie des Awards organisée par la Confédération africaine de football (CAF). Ce dernier a été accordé à la Nigériane Asisat Oshoala.

Le milieu de terrain des Lionnes indomptables qui s’est démarqué lors de la Coupe d’Afrique des nations féminines de football 2016 est arrivé deuxième dans les votes devant la Ghanéenne Elizabeth Addo.

Autre trophée perdu samedi, celui d’ «équipe nationale féminine de l’année» que le Cameroun – sorti vice-championne de la CAN qui s’est jouée du 19 novembre au 03 décembre à Limbé et à Yaoundé – disputait avec le Nigéria et l’Afrique du Sud. Le Nigéria a remporté ce titre.

Le Cameroun n’est cependant pas rentré bredouille de la cérémonie organisée jeudi au Centre international de conférences d’Abuja. Emilienne Mbango, une ancienne joueuse camerounaise a été élue «Légende africaine de l’année.»

Gabrielle Aboudi Onguené
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CAN féminine 2016: Aboudi Onguene élue meilleure joueuse

Après avoir perdu la finale face au Nigéria, l’ancienne joueuse de Louves Minproff peut se consoler avec ce titre individuel

La Confédération africaine de football (Caf) a dévoilé la liste des trophées de la CAN féminine 2016. Malgré l’échec de son pays en finale, la Camerounaise Gabrielle Aboudi Onguene a été élue meilleure joueuse du tournoi. Une récompense méritée pour la joueuse d’Alpha Kaliningrad (club de première division en Russie) qui a ébloui la compétition avec son talent. Elle succède à sa compatriote Gaëlle Enganamouit, désignée en 2014 en Namibie.

En plus de ce titre individuel pour Aboudi, le Cameroun aligne quatre joueuses dans l’équipe type. Annette Ngo Ndom qui garde son gang d’or est alignée dans les buts du onze type de la Caf. Falone Meffometou Tcheno est alignée en défense alors que Raïssa Feudjio Tchuanyo et Aboudi Onguéné sont dans l’entre jeu.

Le trophée du Fair play a été également attribué au Cameroun.

Les récompenses de la CAN féminine 2016
Meilleure joueuse : Gabrielle Aboudi Onguene (Cameroun)
Meilleure buteuse : Asisat Lamina Oshoala (Nigeria) – 6 buts
Fair Play : Cameroun
Le XI du tournoi
Gardienne : Annette Ngo Ndom (Cameroun)
Défenseuses : Meffoumetou Tcheno Falone (Cameroun), Osinachi Ohale (Nigeria), Janine Van Wyk (Afrique du Sud), Linda Eshun (Ghana)
Milieux de terrain : Jermaine SEOPOSENWE (Afrique du Sud), Raisa Feudjio Tchuanyo (Cameroun), Elizabeth Addo (Ghana), Gabrielle Aboudi Onguene (Cameroun)
Attaquantes : Ugochi Desire Oparanozie (Nigeria), Asisat Lamina Oshoala (Nigeria)
Remplaçantes : Alaba Jonathan (Nigeria), Marie Awona (Cameroun), Janet Egyir (Ghana), Francisa Ordega (Nigeria), Portia Boakye (Ghana), Nothando Vilakazi (Afrique du Sud)

Classement des buteuses
6 buts : Asisat Oshoala (Nigeria),
4 buts : Elizabeth Addo (Ghana)
3 buts : Desire Oparanozie (Nigeria)
2 buts : Michelle Akaba (Cameroun), Linda Eshun, Samira Suleman (Ghana), Bassira Touré (Mali)
1 but : Linda Matlhalo (Afrique du Sud), Andisiwe Mgcoyi, Jane Refiloe,Jermaine Seoposenwe, Nothando Vilakazi (Afrique du Sud), Raïssa Feudjio (Cameroun), Ngo Mbeleck (Cameroun), Christine Manie (Cameroun), Gabrielle Aboudi Onguéné (Cameroun), Sama Ahmed (Egypte), Essie Akida, Cheris Avilia (Kenya), Sebe Coulibaly, Binta Diarra (Mali), Faith Ikidi, Ngozi Okobi, Francisca Ordega, Esther Sunday (Nigeria)

Total des buts : 39 (moyenne 2,4 buts par match)
Classement des attaques
13 buts : Nigeria
8 buts : Ghana
6 buts : Cameroun
5 buts : Afrique du Sud
4 buts : Mali
2 buts : Kenya
1 but : Egypte
0 but : Zimbabwe

Classement des défenses
1 but : Nigeria, Cameroun
3 buts : Afrique du Sud, Zimbabwe
4 buts : Ghana
7 buts : Egypte
10 buts : Kenya, Mali

Classement final
1.Nigeria, 2.Cameroun, 3.Ghana, 4.Afrique du Sud, 5.Mali, 6.Egypte, 7.Zimbabwe, 8.Kenya

Gabrielle Aboudi Onguene.
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Glo-CAF Awards 2015: deux Camerounaises en lice pour le titre de meilleure joueuse

Gabrielle Aboudi Onguéné et Gaëlle Enganamouit ont été nominées pour cette récompense dont l’élue sera connue ce jeudi soir

Le meilleur joueur africain de l’année 2015 sera connu ce jeudi soir, 07 janvier 2016, lors du Glo-CAF Awards Gala, organisé à Abuja, au Nigeria. Aucun Camerounais ne figure sur la liste des finalistes composée de Yaya Touré, quadruple lauréat en titre, André Ayew et Pierre-Emerick Aubameyang, favori pour le titre.

Chez les dames, Gabrielle Aboudi Onguéné et Gaëlle Enganamouit, huitième de finalistes de la Coupe du monde de football féminin 2015 au Canada, ont été retenues par la Confédération africaine de football de football (Caf). Les Camerounaises sont en lice avec Ngozi Ebere (Nigeria), N’rehy Tante Inès (Côte d’Ivoire), Portia Boakye (Ghana).

En plus du titre individuel chez les dames, le Cameroun est également nominé dans la catégorie de l’équipe nationale de football féminin.

Alioum Sidi qui a dirigé il y a quelques semaines le match d’ouverture du mondial des clubs, est en course pour le titre de meilleur arbitre de l’année. Samuel Mbappé Leppe a été également retenu par la Caf dans la catégorie Légende africaine.

L’entraîneur de l’année était à choisir entre Baye Ba (Mali U17), Emmanuel Amunike (Nigeria U17), Fawzi Benzarti (Etoile Sportive du Sahel), Hervé Renard (ex-Côte d’Ivoire) et Patrice Carteron (TP Mazembe).

Pour le prix du joueur africain de l’année évoluant en Afrique, les trois finalistes sont: Baghdad Bounedjah (ALG/Etoile du Sahel), Mbwana Aly Samata (TAN/TP Mazembe) et Robert Kidiaba (COD/TP Mazembe).

Selon la Caf, les gagnants ont été désignés par le vote des Comités de football et des médias de la Caf, à l’exception des Légendes et Platinum Awards. L’arbitre de l’année, lui, a été élu par le vote des membres de la Commission des arbitres de la Caf.

Catégories où sont nominés les Camerounais

Joueuse de l’année
-Gabrielle Onguene (Cameroun)
-Gaelle Enganamouit (Cameroun)
-Ngozi Ebere (Nigeria)
-N’rehy tante Inès (Côte d’Ivoire)
-Portia Boakye (Ghana)

Arbitre de l’Année
– Alioum Sidi (Cameroun)
-Bakary Papa Gassama (Gambie)
-Eric Arnaud Otogo Castañé (Gabon)
-Ghead Zaglol Grisha (Egypte)
-Janny Sikazwe (Zambie)

Légende africaine
– Charles Kumi Gyamfi (Ghana)
– Samuel Mbappé Leppe (Cameroun)

Équipe nationale de l’Année (femmes)
-Ghana
-Cameroun
-Afrique du Sud
-Zimbabwe


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Soutien sentimental aux Lionnes du Cameroun

Par Vincent-Sosthène Fouda

Vincent Sosthène Fouda demande la main d’Aboudi Onguéné en mariage après la qualification des lionnes indomptables pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde Féminine

Ma chère Aboudi, voilà 3 mois que tu es partie, trois mois ce n’est pas trois heures, ce n’est pas trois jours, c’est loin d’être trois semaines ! Nous nous parlons tous les jours certes mais ce n’est pas comme si tu étais là devant moi. Hier je t’ai regardé t’exprimer sur le terrain et j’ai décidé de faire ce que je n’ai jamais eu le courage de faire depuis notre rencontre. J’attendais un moment de calme, il n’y en a plus. Je voulais t’écrire doucement, tranquillement par une belle matinée, te remercier de tout ce que tu es dans ma vie. De ta présence auprès de ma maman, de mes enfants je veux dire de nos enfants. Ta présence auprès de moi est si bonne, si triste, si douce : ma chère âme tu as un c ur d’ange.

Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! Aboudi, quel amour ! Jamais homme n’a aimé comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que je t’aime. Ah ! Si tu as eu toute ta vie une soif de bonheur inextinguible, si c’est un bonheur d’être aimée, si tu ne l’as jamais demandé au ciel, oh ! Toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde, regarde la soif que tu as de vaincre la Chine ! Tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t’aime, ô ma chair et mon sang ! Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu’à en mourir, comme toi et moi aimons le Cameroun ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu’ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je l’ai vu hier, c’est le football, comme moi avec la politique. Tu es déterminée, disponible, tu refuses de subir, c’est toi qui crée et organise l’évènement. Alors oui j’ai tout compris, Je le sais bien, j’en meurs, mais j’aime, j’aime, j’aime. Aujourd’hui rien ne peut m’arrêter de venir jusqu’à toi. Le souffle qui te porte vers la victoire finale est le vent qui me porte inlassablement vers toi.

Vois-tu, lorsque nous nous sommes quittés il y a trois mois, je n’ai pas pu souffrir ; il n’y avait pas de place dans mon c ur pour les états d’âme. Je t’avais tenue dans mes bras, ô mon corps adoré ! Seul cela comptait pour moi. Je t’avais pressée sur cette blessure chérie, je t’avais enfermé dans mes désirs ! Je suis parti en te faisant confiance mais frileux sur ce que j’ose te dire aujourd’hui. J’avais le souffle de tes lèvres sur les miennes, je te respirais encore. Ah ! Aboudi, tu avais raison lors de notre dernière étreinte. Tu m’as dit qu’elle était constructrice de notre avenir commun. Je ne t’ai pas cru, aujourd’hui je vois toute ta maturité.

Tu n’as rien perdu de ta superbe, de ta démarche, de ton coup de rein. Mais sais-tu ce que c’est que d’attendre un baiser trois mois ! Sais-tu ce que c’est pour un pauvre c ur qui a senti pendant trois mois, jour par jour, heure par heure, la vie l’abandonner, le froid de la tombe descendre lentement dans la solitude, la mort et l’oubli tomber goutte à goutte comme les gouttes de pluie, sais-tu ce que c’est pour un c ur serré jusqu’à cesser de battre, de se dilater un moment, de se rouvrir comme une pauvre fleur mourante, et de boire encore une goutte de rosée, vivifiante ? Tu l’as certainement vécu hier quand tout le monde te voyait morte devant les suissesses. Oh, mon Dieu, je le sentais bien, je le savais, il ne fallait pas nous revoir comme toi et tes coéquipières, il ne fallait pas vous regarder dans un miroir mais rentrer en vous pour découvrir ce qu’on peut faire par amour. Maintenant c’est fini ; nous scrutons ensemble le ciel pour voir par où se lève le soleil mais je sais qu’il se couche toujours à nos pieds, aux pieds de notre unique lit.

Ces derniers mots comme les premiers sont pour toi et à toi, nous ne pouvons point nous y dérober. Ce n’est pas un destin, c’est une construction à laquelle nous avons notre participation, aussi vrai que Dieu nous donne des mains, nul ne l’a jamais vu construire des ponts. C’est à l’aide des mains qu’il nous a donné que nous construisons ces ponts comme nous construisons notre amour, notre pays.

Je suis depuis si longtemps Enivré de ta seule présence, T’aimant tendrement, Amoureusement, Infiniment, passionnément… Mais il me suffit d’espérer En retour un de tes regards.


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G. Aboudi Onguéné: « En 2016, nous allons prendre cette médaille d’or »

La vice-capitaine des Lionnes indomptables revient sur la participation du Cameroun à la CAN 2014 en Namibie

Vous venez d’entrer en possession de vos primes (mercredi 29 octobre, ndlr) au cours d’une cérémonie officielle qui avait d’abord était programmée hier (mardi) et il y a ce malentendu qui a fait à ce qu’elle soit reportée.
Justement il y a eu un malentendu comme vous venez de le dire néanmoins tout est revenu dans l’ordre. Maintenant tout va pour le mieux.

C’est la deuxième fois que vous êtes vice-championnes d’Afrique. Est-ce que vous êtes satisfaite de de la prestation de cette année?
Nous sommes très satisfaites déjà parce que nous allions là-bas (En Namibie) pour arracher une qualification pour le Mondial. Ce premier objectif a été atteint. Nous sommes tombées sur la dernière marche du podium. Mais nous ne crachons pas dessus. En 2012 nous nous sommes classées troisième. Cette année, nous sommes deuxièmes. Je crois qu’en 2016 avec le soutien des pouvoirs publics et de tout le peuple camerounais, nous allons prendre cette médaille d’or.

C’est la deuxième fois que vous perdez la finale face à la même équipe. Est-ce que le Nigéria est insurmontable?
Je ne pense pas. La Can est une compétition de haut niveau et lorsque vous commettez des erreurs, l’adversaire corrige. Justement dans le match de la finale, les Nigérianes ont corrigé nos erreurs et l’arbitre nous a refusé un pénalty qui aurait pu relancer la rencontre. Le match est passé et maintenant nous allons nous concentrer pour préparer la Coupe du monde et notre Coupe d’Afrique que nous allons accueillir.

La Coupe du monde c’est l’année prochaine avec des gros calibres. On imagine que ce sera difficile.
Nous savons que ce ne sera pas facile. Nous allons tout mettre en uvre pour une bonne préparation parce que c’est aussi une compétition de haut niveau où nous allons rencontrer des équipes vraiment solides mais nous restons confiantes. Nous savons qu’avec notre prestation en Coupe d’Afrique, nous voulons continuer à écrire l’histoire du football féminin au Cameroun.

Le championnat national vous semble-t-il à la hauteur de ce qui vous attend en Coupe du monde?
Le Championnat tire vers sa fin. Moi par contre, j’ai un match de Coupe du Cameroun samedi. Je crois que les choses vont changer au niveau du championnat où on aura la possibilité de jouer assez de matches.

Quelles sont vos attentes par rapports à ces changements?
Il y a eu des problèmes avec des équipes qui ont été suspendues. Nous savons que tout cela sera résolu parce que si nous devons allées en Coupe du monde en jouant un championnat à six équipes, c’est impossible. Nous pensons que l’état actuel des choses c’est juste pour finir cette saison et que celle qui va commencer sera une saison au cours de laquelle nous devons nous préparées réellement en commençant par un bon championnat. Et, le reste suivra.

Comment ça se passe le statut de joueuse avec les présidents de clubs et la Fédération camerounaise de football?
Chez les filles le championnat n’est pas professionnel. Donc nous ne connaissons pas cela. C’est celles qui ont la chance de jouer à l’étranger qui perçoivent des salaires. Ici sur place nous n’avons que des primes de signature et de matches. Et tel que nous enchainons avec les succès, le gouvernement prendra tout cela en considération. Il faudrait juste qu’on continue dans la même lancée.

Au quotidien êtes-vous considérées comme des filles où des garçons ?
(Rires.)On nous considère conne des filles. Nous sommes des femmes et non des garçons.

Personnellement comment êtes-vous arrivée dans le monde du football féminin?
C’est le feu Marc Katama qui m’a conduite dans ce monde, malheureusement il est décédé. C’est vrai que c’était dur mais on s’accroche.

Quel conseil donneriez-vous à celles qui souhaiteront embrasser le monde du football féminin comme vous?
Je dirai juste que les parents doivent essayer de les motiver, parce que c’est souvent difficile pour eux de laisser les filles jouer. A celles qui sont déjà impliquées, je leur dirai de ne pas baisser les bras.

Un mot sur l’avenir ce football féminin au Cameroun…
Nous pensons positif. Nous savons que beaucoup de choses vont changer et comme je dis quand il y a des résultats, les choses passent facilement.

Y a-t-il des choses qui vous ont choqué par rapport au traitement en Namibie et au pays avec les primes qui n’arrivent pas à temps.
Non! Nous sommes parties d’ici avec pour objectif principal de se qualifier pour la Coupe du monde. L’histoire des primes ne nous a pas réellement dérangées. Nous avons été plus tôt dérangées pas notre défaite en finale parce que nous savions que si nous arrivions au pays avec ce trophée, ça devrait être la cerise sur le gâteau. Donc nous savions qu’à notre retour, le gouvernement n’allait pas nous abandonner. Il fallait d’abord défendre nos couleurs et c’est que nous avons fait.

Un dernier mot aux Camerounais
Je leur dis merci pour tout ce qu’ils font pour nous. Nous les informons que nous voulons fêter notre qualification pour le Mondial en organisant un match de gala à une date qui sera communiquée ultérieurement.

Gabrielle Aboudi Onguéné
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