Ce score a permis aux milanais de remporter le trophée, avec une distinction pour Samuel Eto’o, désigné, meilleur joueur de la coupe du monde des clubs
La belle aventure des congolais du Tout Puissant Mazembé au mondial des clubs, s’achève sur une mauvaise note. L’équipe qui avait fait sensation grâce à sa qualification historique pour la finale de cette compétition, est tombée en finale samedi, 18 décembre 2010 au Zayed Sports City d’Abu Dhabi, face à la redoutable formation de l’Inter de Milan d’Italie. 3 buts à 0, ce score fleuve a permis aux milanais de remporter logiquement le trophée, avec une distinction de l’international camerounais Samuel Eto’o, désigné dans la foulée, meilleur joueur de la coupe du monde des clubs. TP Mazembé échoue ainsi au pied du trône, après un brillant parcours dans cette compétition, où les corbeaux ne se sont pas gênés pour déjouer les différents pronostics. Les champions d’Afrique ont par exemple éliminé de leur chemin, les formations comme Pachuca, vainqueur de la ligue des champions de la CONCACAF, ainsi que l’équipe de SC International, tenant du titre de la Copa Libertadores. Les congolais ont pu ainsi se qualifier pour la finale, une grande première non seulement pour cette formation coachée par l’entraîneur sénégalais Lamine N’Diaye, ex coach de coton sport de Garoua au Cameroun, mais aussi une grande première pour une équipe africaine. Du coup, les congolais sur leur lancée, se voyaient bien soulever le trophée, si l’on s’en tient aux déclarations de leur entraîneur à la veille du match. Lamine N’Diaye dans une interview disait : tous les défis que nous nous sommes lancés, nous les avons remportés. Maintenant nous sommes en finale, il nous en reste un dernier à relever. Mais ce ne fut pas le cas, puisque les milanais ont plumé les corbeaux sur le terrain du Zayed Sports City.
L’Inter sur le toit du monde pour la 3ème fois
Malgré cette finale perdue, TP Mazembé sans rougir, estime avoir valablement défendu les couleurs de leur pays ainsi que celles de tout le continent africain. Une façon de faire oublier le désastre de leur première participation, où l’équipe avait aligné deux défaites en deux matchs, échouant à la sixième place à l’issue de la compétition. Du côté de l’Inter de Milan vainqueur de la compétition, ce nouveau titre leur permet de succéder au FC Barcelone, champion 2009 de la coupe du monde des clubs. Dans le même sillage, les milanais montent ainsi sur le toit du monde pour la troisième fois de leur histoire, après les titres remportés en Coupe Intercontinentale de 1964 et 1965.
Quelques réactions, source fifa.com
Dioko Kaluyituka, attaquant de TP Mazembé
« On repart sans trophée mais avec une immense fierté. C’est dommage d’avoir manqué notre finale, contre plus fort que nous, il faut le reconnaître. Mais ça ne doit pas faire oublier nos performances précédentes. »
Kazembe Mihayo, gardien de TP Mazembé
« On revient de loin. Lorsque nous sommes arrivés, nous nous étions fixé comme objectif de gagner un match pour faire mieux que l’an dernier. »
Mihayo, joueur de TP Mazembé
« J’ai la chance d’être au club depuis des années et de le voir grandir. Je sais qu’on peut faire encore mieux mais je suis déjà fier de ce que nous avons accompli. Et nous l’avons fait ensemble, grâce à notre solidarité. L’objectif est de rester ensemble pour chercher à faire encore mieux la saison prochaine, mais on sait que un ou deux joueurs pourraient partir. Nous avons brillé aux yeux du monde, mais le revers de la médaille, c’est que certains joueurs vont être sollicités. »
Muteba Kidiaba, gardien de TP Mazembé
« Je suis fier du parcours de notre équipe. Quand on réalise de bonnes performances face aux meilleurs joueurs de la planète, c’est le signe qu’on travaille de la bonne manière. J’espère que nous continuerons dans cette voie pour prouver que nous avons notre place dans cette compétition. »
