En cause, des difficultés liées à l’indisponibilité des infrastructures
Le début des championnats camerounais de football D1 et D2 a été reporté une deuxième fois du fait, entre autres, de «difficultés liées à l’indisponibilité des infrastructures», a-t-on appris au terme d’une concertation tenue vendredi à Yaoundé, la capitale du pays, entre la Ligue de football professionnel (LFPC) et l’Association des clubs d’élite (ACEC).
Lesdits championnats pourraient, dans le meilleur des cas, être lancés le 31 janvier pour la Ligue 1 et le 3 février pour la division inférieure.
S’exprimant face à la presse le président de la Ligue, Pierre Semengue, a mis en avant l’indisponibilité de 11 des 19 stades prévus pour accueillir ces compétitions, qui sont soit en cours de réfection pour les Coupes d’Afrique des nations 2016 (dames) et 2019 (messieurs), soit dans un état d’obsolescence nécessitant de lourds investissements dont ne dispose pas son organisme.
Dans le même ordre d’idées, la LFPC est aujourd’hui incapable d’assurer financièrement les stages d’encadrement des officiels (arbitres et commissaires de matchs) prévus avant le début de ces championnats.
Faute de rentrées financières conséquentes et de sponsor la Ligue, constate-t-on, vit essentiellement des subventions des pouvoirs publics dont le versement s’est souvent avéré aléatoire.

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