Cameroun-Douala : les autorités exigent l’immatriculation des mototaxis

C’est l’une des mesures  supplémentaires qui ont été prises mardi 20 décembre 2022 lors des rencontres présidées par le ministre Paul Atanga Nji.

 

A compter du 1er janvier 2023, les mototaxis sont astreints à l’immatriculation systématique. Toute  moto vendue doit porter une immatriculation pour permettre de tenir un fichier fiable et faciliter la reconnaissance des intrus. C’est l’une des mesures additionnelles prise par les autorités à Douala mardi 20 décembre. C’était au cours  d’une réunion spéciale présidée par le ministre de l’Administration territoriale. Paul Atanga  Nji s’est entretenu à cet effet avec les syndicats des mototaxis et des vendeurs de motos.

Arrivé dans la capitale économique en matinée, le patron de la territoriale a aussi tenu une réunion de travail avec les autorités administratives et sécuritaires de la région. Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre à huis-clos dans la salle de conférence des Services du gouverneur du Littoral. Il s’agit entre autres du gouverneur, son État-Major, le préfet du Wouri, les Sous-préfets du département du Wouri.

Au terme de cette réunion de sécurité, d’autres mesures de sécurité ont été prises pour renforcer celles édictées par les autorités locales le 14 décembre dernier. Ces dernières réajustées lundi 19 décembre sont l’interdiction de la circulation des mototaxis de minuit à 6h00, la fermeture des débits de boissons aux heures légales, l’interdiction du port des machettes, couteuax, et autres objets contondants, etc.

Le but est d’éradiquer le phénomène de « Microbes dans la ville de Douala et de préserver la sécurité des habitants en général.

Cameroun : Paul Atanga Nji instruit l’élaboration d’un fichier des chefferies traditionnelles

Le ministre de l’Administration territoriale a fait cette demande  aux gouverneurs de régions à l’ouverture de leur 2è conférence semestrielle ce lundi 12 décembre 2022.

Les contestations persistantes à l’issue de la désignation des chefs traditionnels au Cameroun ainsi que la menace à l’ordre public à laquelle elles exposent les populations suscitent des inquiétudes. Le gouvernement, par le biais du ministère de l’Administration territoriale travaille à maîtriser la situation. C’est du moins ce qui ressort de la deuxième conférence semestrielle des gouverneurs de régions pour le compte de l’année 2022. Cette rencontre des patrons des régions s’est ouverte ce lundi 12 décembre à l’hôtel de ville de Yaoundé sous la présidence du ministre Paul Atanga Nji.

Dans son propos d’ouverture, le membre du gouvernement a présenté les raisons du phénomène avant d’interpeller ses collaborateurs régionaux.

« Depuis l’institution par le chef de l’Etat d’une allocation mensuelle destinée aux chefs traditionnels et leur présence  au sein des conseils régionaux, ces contestations se sont multipliées et se sont complexifiées. On constate aujourd’hui que tout le monde veut devenir chef traditionnel au Cameroun, y compris ceux qui n’ont rien à voir avec le commandement traditionnel. Je demande aux gouverneurs des régions d’être engagés plus que par le passé dans l’élaboration d’un fichier des chefferies traditionnelles dans leurs unités de commandement respectifs », a déclaré Paul Atanga Nji.

Les travaux de cette conférence sont articulés autour du rôle des autorités administratives face au défi du  maintien de l’ordre, du respect des droits des citoyens, de la bonne exécution des projets de développement et de la maîtrise de l’inflation.  Sont aussi suivis au cours des travaux qui s’achèvent le 13 décembre, le point du secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie Galaxe Yves Landry Etoga, celui du délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele. Les travaux se tiennent à quelques jours du déroulement des fêtes de fin d’année.

Cameroun-Congo : les deux pays veulent retracer la frontière coloniale

Les experts camerounais et congolais évaluent la question depuis le 30 août 20222 à Yaoundé.

L’héritage frontalier de près de 500 km entre le Cameroun et le Congo réuni les deux parties à Yaoundé. C’était au cours de la 1ère réunion du sous-comité technique présidée ce 30 août par le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Dans le cadre de la première session de la sous-commission technique chargée de la démarcation et de la réaffirmation de la frontière Cameroun-Congo, les travaux ouverts à Yaoundé par le ministre de l’Administration territoriale (Minat) examinent les bornes le long de cette frontière. Vieilles de plus de 100 ans, ces bornes posées par les colons ont pour certaines été détruites ou ennoyées.

Pour Jacques Essissongo, directeur général de l’Administration territoriale, par ailleurs Secrétaire permanent des Commissions nationales des frontières du Congo, « cette première réunion va baliser le chemin des travaux de terrain aux fins de démarcation et de réaffirmation effective de notre frontière commune longue de 460 km. Ligne décrite par un texte historique, à savoir la Convention entre le Congo français et le Cameroun, signée à Berlin le 18 avril 1908 ».

Dans le même sens, le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a souligné que « des travaux de terrain seront effectués pour rétablir les frontières depuis longtemps délimitées par les maîtres coloniaux qui deviennent jusqu’à présent invisibles ».

Par cette démarcation de leur frontière commune, le Cameroun et le Congo réaffirment leur volonté à combattre la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes. Ils entendent également renforcer leurs relations de bon voisinage.

Cameroun : les gouverneurs des régions discutent du contexte socio-économique tendu

Les autorités administratives prennent part à leur première rencontre semestrielle de l’année 2022 à Yaoundé, du 08 au 09 août 2022.

Les effets de la crise ukrainienne sur le monde, marqué par la flambée qui s’aggrave au Cameroun sont au cœur des travaux. Autour de cet épicentre, gravitent les conséquences de la pandémie à corona virus au pays, ainsi que les défis sécuritaires marqués par le grand banditisme avec les enlèvements et demandes de rançons.

Pour cette première rencontre semestrielle, les patrons des régions circonscriptions administratives sont réunis depuis ce lundi matin autour du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji. L’objet de la rencontre de deux jours est de réfléchir sur le thème « autorités administratives et défis sécuritaires en période de contraintes socio-économiques ».

Au cours des échanges, les gouverneurs présenteront la situation sécuritaire et  socio-économique dans leurs différentes régions. Prennent aussi à ces travaux, le ministre du Commerce, celui de la Santé publique. Tandis que Luc Magloire Mbarga Atangana expose sur les mesures prises ou envisagées pour lutter contre l’inflation, Manaouda Malachie se penchera sur la lutte  contre les faux médicaments  et le trafic illicite des produits pharmaceutiques.

La communication conjointe de la Délégation générale à la sureté nationale et du secrétariat d’Etat à la Défense marquera un autre point essentiel de la rencontre.

En ouvrant les travaux ce matin, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a insisté sur la traque des terroristes et des bandits de grand chemin. Pour cela, Paul Atanga Nji a prescrit d’intensifier le renseignement prévisionnel.

« Lorsque les terroristes et les bandits de grand chemin pense qu’ils se cachent, ils sont plus que jamais proches de nos forces de maintien de l’ordre. Les malfaiteurs doivent être traqués dans leurs derniers retranchements, interpellés et remis à la justice (…) Et pour avoir le bon renseignement, les autorités administratives doivent maintenir une bonne collaboration avec les populations civiles (…) Plus que jamais la recherche du renseignement prévisionnel doit être un devoir permanent des autorités administratives et des forces de maintien de l’ordre », a recommandé le Minat.

Un concept sur la santé comme facteur de paix présenté aux autorités camerounaises

L’initiative de l’Organisation des nations unies est conduite au Cameroun par le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé. Ce dernier a présenté le projet vendredi dernier au ministre Paul Atanga Nji.

Pour résoudre les conflits, on a l’habitude de voir très souvent des missions de paix. Ou encore d’autres issues de médiation. Mais là, c’est tout autre chose qui est proposée pour faciliter le vivre ensemble et le bien-être commun.

Il s’agit d’un nouveau concept que l’Organisation des nations unies vient de mettre sur pied. Le concept est appelé, « la santé au service de la paix ». Pour mieux l’implémenter au Cameroun, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Phanuel Habimana a conduit une délégation auprès du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

<<C’est un concept assez innovant pour accompagner les efforts du gouvernement du Cameroun afin d’identifier les communautés où il y a des tensions et utiliser les mécanismes déjà existants à travers les actions des autorités administratives, en vue d’offrir des services dans le but de diminuer la tension au niveau des communautés>>, a renseigné le Dr Phanuel Habimana.

Afin que le projet prenne corps au Cameroun, la délégation onusienne a profité de la rencontre avec le ministre de l’administration territoriale pour solliciter l’accompagnement du gouvernement. <<Il faut partir de quelque part. C’est un projet novateur et il a fallu choisir et identifier les communautés. Nous avons été attirés par les récentes difficultés intercommunautaires au niveau de la région de l’Extrême-Nord>>, a expliqué le représentant résident de l’OMS.

L’organisation dans la mise en œuvre du programme de paix compte proposer aux jeunes de la région, des occupations qui visent à leur faire oublier les offres présentées par le groupe terroriste opérant dans la région, ou encore faire basculer un désir d’attiser des conflits communautaires.

Le projet jouit d’un financement du système des Nations unies basé sur la performance.

Cameroun : décès de Pierre Essomba, secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale

Le haut responsable s’est éteint ce  janvier 30 janvier en France.

La nouvelle du décès est parvenue très tôt ce jour à Yaoundé. Pierre Essomba, secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale n’est plus. Selon des proches de la famille, il a rendu l’âme ce 30 janvier dans un hôpital de la ville de Paris, en  France. Il y était interné depuis quelques jours pour maladie.

Administrateur civil, d’abord secrétaire général de l’ex-ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pierre Essomba était connu comme un fonctionnaire brillant, diligent, rigoureux et accessible.  Plusieurs changements de secrétaires généraux de ministère ne l’ont pas affecté.

En 2018, il perd plusieurs proches, dont son beau-frère et son frère cadet dans un accident de la circulation à Yaoundé.

Nord-ouest et Sud-ouest : le ministre Atanga Nji interdit l’utilisation de l’acronyme « Noso » à ses collaborateurs

Le chef de l’Administration territoriale objecte que cette appellation n’est pas formellement consacrée.

Dans une correspondance adressée aux gouverneurs des régions Nord-ouest et Sud-ouest, le ministre de l’Administration territoriale proscrit l’utilisation de l’acronyme « Noso ».

« Mon attention est de plus en plus attirée, écrit le ministre Paul Atanga Nji, sur le fait que de nombreux documents émanant des services de l’administration préfectorale dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest mentionnent l’acronyme ‘Noso’ », pour désigner lesdites régions.

Ce contre quoi s’insurge le ministre de l’Administration territoriale qui recadre : « je tiens à vous rappeler qu’en l’état actuel de la réglementation, cet acronyme n’est pas formellement consacré ».

Aussi, le ministre interdit désormais que soit utilisé cet acronyme dans les documents soumis aux gouverneurs ou préparé et transmis par leurs soins.

Il est à noter que dans les usages, pour les acronymes utilisés en ce qui concerne les ministères (Minepat, Minfi, Mintoul…), ils sont officiellement consacrés par le Premier ministre.