Diplomatie : la Serbie en mode séduction au Cameroun

Des bourses d’études et des investissements dans le secteur économique et digital sont, entre autres, les domaines d’échanges autour desquels va s’articuler cette nouvelle coopération.

 

C’est une opération charme que la Serbie entreprend. Son ministre des Affaires étrangères, Nikola Selakovic entame depuis dimanche 13 février une visite de travail au Cameroun. Ce dernier en a profité pour rendre visite ce lundi à son homologue camerounais Lejeune Mbella Mbella.

Pour Nikola Selakovic, le Cameroun est doté d’un fort potentiel économique. Et sa position géographique dans la sous-région Afrique centrale fait de lui une terre propice aux investissements.

La Serbie met ainsi en avant le boom économique qu’elle a connu ces dernières années. Joint à cela, sa percée dans le domaine du digital. Et il précise que cette coopération souhaitée par la Serbie porte un message du président Aleksandar Vučić.

Un message que Nikola Selakovic a présenté au Minrex : « Je suis au Cameroun pour passer le message du président serbe, à l’endroit de votre président et du peuple camerounais leur disant que la Serbie est prête à rétablir sa communication et sa coopération avec la République amie du Cameroun ».

Cette nouvelle coopération ne compte pas se limiter exclusivement aux domaines économiques. La Serbie veut également l’accentuer autour des échanges culturelles et celles liées à l’éducation. Une matérialisation de cette dernière est notamment la poursuite de l’octroi de bourses d’études aux camerounais.

Et pour sceller ces propositions, le diplomate serbe, a dans son agenda, des séances de travail avec les ministres en charge de la Défense, des Télécommunications et de l’Agriculture. Par la suite, c’est le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’Etat qui est chargé d’accueillir le ministre serbe. Occasion pour le PM de recevoir la plus haut distinction honorifique de la Serbie qu’il devra remettre au chef de l’Etat.

Cette visite de travail est le prolongement de deux importantes rencontres entre les deux ministres des Affaires étrangères l’année dernière. Il s’agit de l’Assemblé générale de l’Onu à New-York et du sommet du Mouvement des non-alignés à Belgrade.

Cameroun: le gouvernement équato-guinéen traite Amougou Belinga d’affabulateur

Le ministère équato-guinéen des Affaires étrangères ne reconnaît aucune contribution du PDG du Groupe l’Anecdote dans la neutralisation d’un groupe de mercenaires fin 2017 à Kye-Ossi. Il dément aussi avoir remis 15 milliards de F CFA pour partage au patron de médias et au délégué général à la sûreté nationale du Cameroun. Exhaustif

 

Des “manœuvres” visant à “brouiller” les bonnes relations entre la Guinée équatoriale et le Cameroun. C’est dans ces termes que le gouvernement équato-guinéen, par le biais du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, a qualifié cette semaine les rumeurs relayées par des médias camerounais sur un supposé partage inéquitable de butin qui a amené Amougou Belinga à s’en prendre dans son groupe de presse au patron de la police camerounaise, Martin Mbarga Nguele.

Dans cette mise au point parvenue à JournalduCameroun.com et signée par les services de communication du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de Guinée équatoriale le 19 août, le voisin du Cameroun dément “catégoriquement” les allégations seront lesquelles Amougou Belinga aurait joué un rôle dans l’interpellation de mercenaires – fin 2017 à Kye-Ossi – qui préparaient un coup d’Etat en Guinée équatoriale. 

Le ministère des Affaires étrangères “nie” le don d’un montant de 15 milliards de F CFA qui s’en serait suivi, pour partage entre le patron du groupe de presse L’Anecdote et le Délégué général à la sûreté nationale du Cameroun; pactole qui aurait mal tourné au détriment d’Amougou Belinga et qui aurait provoqué l’ire de ce dernier contre Martin Mbarga Nguele.

Le démenti porte aussi sur une somme de 50 millions de F CFA qui aurait été remise en mains propres au DGSN.

Il s’agit de propos de “mauvaise foi” et relayés avec “de mauvaises intentions” pour nuire à la “réputation” de la Guinée équatoriale, s’est indigné le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. 

L’institution affirme qu’elle se réserve le droit de poursuivre en justice Amougou Belinga et Vision 4.