Cameroun: Les otages de l’Africa Marine Commando libérés

L’annonce a été faite ce jeudi 30 septembre par le ministre Issa Tchiroma en charge de la communication

Encore un succès des forces de défenses camerounaises
Les six marins pris en otage par l’Africa Marine Commando (AMC) à bord du dragueur de la société belge Jan De Nul le 12 septembre dernier près du port de Douala ont été libérés. L’annonce a été faite par le gouvernement camerounais. Les conditions de leur libération restent cependant très incertaines. Le ministre Issa Tchiroma a fait savoir que leur libération a été le fait d’une intervention des forces militaires. Le ministre dans sa communication, indique que le président camerounais Paul Biya informé de la situation, a prescrit la mise sur pied d’une cellule mixte de crise composée des forces de défense et de sécurité, avec pour instructions la libération sans délai des personnes prises en otage. Ces forces ont travaillé d’arrache-pied avec la collaboration d’un armateur dénommé Jan De Nul et de deux bâtiments nommés Salma et Amerigo Vespucci, de droit luxembourgeois et ukrainien. C’est donc ce jeudi 30 septembre que ces 06 otages ont été libérés, suite à une opération de nos forces de défense et de sécurité a précisé le ministre. Dans la foulé, on apprend aussi que deux autres libérations d’otages avaient été le fait de ces forces armées. C’est le lieu d’exalter la discrétion, la synergie et l’efficacité constantes de nos forces de défense et de sécurité qui, dans le passé, avaient déjà libéré en 05 jours seulement des ressortissants Chinois, et en 12 jours, des Français de la Société Bourbon et SAGITTA., a réaffirmé le ministre Tchiroma. Les ex otages libérés seraient actuellement en train de suivre l’assistance médicale de rigueur. Logiquement, le ministre n’est pas entré dans les détails de cette libération.

Le gouvernement ne négocie pas avec des rebelles
Il y a quelques jours, un groupe rebelle armé, l’Africa Marine Commando (AMC), avait revendiqué l’enlèvement de six personnes il y a plus de deux semaines près de Douala (sud-Cameroun) et avait affirmé les retenir au Nigeria. L’AMC, mal connu et aux motivations floues, a fait parler de lui pour la première fois en revendiquant l’enlèvement, en mars dernier, de sept Chinois au large de la péninsule de Balassi (sud-ouest), frontalière du Nigeria. Les Chinois avaient été libérés le 17 mars, après cinq jours de captivité, par les forces de défense et de sécurité du Cameroun, si on s’en tient aux déclarations du ministre Tchiroma. Les hommes du groupe rebelle affirment qu’ils veulent dialoguer avec (le président camerounais) Paul Biya et avec personne d’autre, de sources proches des enquêteurs. Ils auraient revendiqué notamment que leurs combattants arrêtés et détenus à la prison de Buea (région du sud-ouest du Cameroun) soient libérés. Le gouvernement n’a pas indiqué si oui ou non les forces camerounaises avaient finalement pris les otages aux mains des rebelles présumés de l’AMC. Dans son édition de mercredi, le quotidien privé camerounais Le Jour a également fait état de la revendication des enlèvements par l’AMC, en citant un responsable de ce groupe. Les otages sont bien traités, dans un camp situé à l’intérieur du territoire du Nigeria, selon ce responsable rebelle, qui était cité par le quotidien.

Des pirates en mer
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