Confédération africaine d’athlétisme : le Camerounais Kalkaba Malboum réélu président

Après le désistement de son challenger nigérian Ibrahim Shehu, le président sortant a été reconduit,ce 26 avril à Lusaka en Zambie.

Hamad Kalkaba Malboum est sans surprise réélu président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA). Candidat à sa propre succession, le Camerounais rempile à l’issue du 29e congrès de cette instance, tenu ce 26 avril à Lusaka en Zambie.

“Je suis satisfait et heureux d’avoir remporté cette élection parce que chaque élection à ses réalités. En me présentant j’ai eu le soutien de Son Excellence Paul Biya qui à chaque fois me soutient dans cette démarche. Mais aujourd’hui c’est une grande responsabilité pour moi vu que je suis en train de vieillir. C’est un autre challenge pour moi donc je remercie Dieu de me donner la santé. Toute l’Afrique a une fois de plus mis sa confiance en moi et je pense que c’est quelque chose de vraiment important. Je représente à la fois le Cameroun et les autres nations africaines”, a déclaré le nouvel élu au micro de la CRTV.

L’ancien colonel de l’armée camerounaise remporte ainsi son sixième mandat consécutif de quatre ans après sa première élection qui remonte en 2003. Il avait remplacé à ce poste le regretté sénégalais Lamine Diak qui était devenu président de l’IAAF cette année-là.

Cameroun : Bertrand Mendouga élu président de la Confédération africaine de boxe

Bertrand Mendouga, président de la Fédération camerounaise de boxe a été élu ce samedi 16 juillet, nouveau président de la CAB lors du Congrès électif de l’instance continentale à Alger.

Avec 21 des 40 voix, le Camerounais devance largement ses deux adversaires: l’Algérien Nouredine Fazil-Ferhat, président de la Fédération algérienne de boxe (FAB) avec 10 voix et l’Ougandais Moses Muhangi (9 voix).

« C’est un nouveau jour pour l’Afrique. Je ne serai pas le président des 21 pays qui ont voté pour moi, mais le président de tous les pays de l’Afrique », s’est réjoui Bertrand Mendouga à l’issue de son élection à la tête de la CAB. Une bonne nouvelle pour le Cameroun qui voit un de ses fils porter haut les couleurs nationales.

Selon les textes de l’organisation, le Cameroun va abriter durant son mandat, le siège de la Confédération africaine de boxe (CAB).

Cameroun-Bertrand Mendouga : pourquoi je vais à la conquête de la confédération africaine de boxe

L’actuel président de la Fédération camerounaise de boxe a annoncé sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de boxe.

L’annonce a été officiellement faite ce 5 juillet à Yaoundé lors d’une rencontre conférence de presse. Sur huit candidatures acceptées par l’Association Internationale de Boxe (AIBA), seules trois postulants iront aux élections le 16 juillet prochain en Algérie. Parmi ces candidats pour le fauteuil de la présidence de la Confédération africaine de Boxe figure le nom du Camerounais Bertrand Magloire Mendouga, un algérien et un ougandais.

Bertrand Magloire Mendouga, actuellement président de la zone 4 en Afrique croit fermement qu’il pourrait être le candidat idéal. Car selon lui, il remplit les conditions importantes allant de l’expérience, du vécu et de la compétence. Le directeur technique de cette zone bénéficie depuis deux à trois ans du soutien incommensurable des autorités de l’Afrique centrale qui ont déjà pris les engagements allant dans ce sens.

Son projet largement porté par le gouvernement Camerounais n’a pas plu à certaines personnes. Ces dernières tapies dans l’ombre ont multiplié des tractations visant à invalider la candidature de leur compatriote en se basant sur la gestion selon elles approximative de l’instance faîtière locale de la boxe. Mais hélas, elles ont complètement oublié que, « la candidature de l’individu Bertrand Magloire Mendouga n’a aucun lien ou aucun rapport avec la gestion de la Fédération camerounaise de boxe. » a expliqué le postulant.

A cet effet, « j’ai le plaisir de vous dire que je vais à la conquête de l’Afrique parce que je pense qu’il est temps que cette place revienne au Cameroun. » a-t-il annoncé. Son projet vise à donner plus de visibilité à l’Afrique à travers la boxe. Le président sortant le marocain Mohamed Moustahsane ne s’est pas présenté pour sa propre succession.

L’excision est un crime contre l’humanité

Message à tous les jeunes d’Afrique et d’ailleurs

À l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro face aux mutilations génitales féminines, le 06 février 2013, l’Organisation Jeunesse Africaine interpelle les jeunes de tous les pays afin qu’ils usent de leur tact et de leur détermination pour protéger les filles et les jeunes femmes et mettre un terme au cycle infernal de leur excision. En effet, l’excision et sa variance plus large connue sous le nom de mutilations génitales féminines (MGF), c’est l’ablation partielle ou complète des organes génitaux féminins. Les filles et les jeunes femmes soumises à cette pratique encourent, pour leur santé et leur vie, des risques énormes dont la transmission des maladies, les incommodités lors des relations conjugales, les complications lors des grossesses et des accouchements et même les décès sont les cas les plus répertoriés. Elles vivent donc un traumatisme physique et psychique indescriptible.

Historiquement, l’excision est une pratique instituée dans le but de soumettre la femme à la volonté de l’homme, guerrier et nomade par essence et régulièrement absent du domicile conjugal. La pratique a donc visé, dans un premier temps, à rechercher la fidélité de la femme par la suppression de son désir libidineux, avant de trouver plus tard une justification esthétique à l’effet de couvrir le mal. Devenu rite traditionnel, elle s’est répandue à travers les continents, et les jeunes femmes y ont été contraintes pour accéder au mariage et recevoir la bénédiction parentale, pendant que les garçons et les jeunes adultes, même ceux conditionnés par des traditions sédentaires et non guerrières, ont fini par y voir eux aussi la condition de la fidélité de leurs futures épouses.

Pourtant, les mutilations génitales féminines ne peuvent empêcher l’infidélité ou la disposition à un amour renouvelé. L’amour est un élan de coeur qui n’a rien à voir avec la sexualité. Ce qui empêche l’infidélité et agrandit l’amour au foyer, c’est la capacité de l’homme à rendre son épouse heureuse par la création d’un cadre et des conditions propices à son épanouissement intégral. D’ailleurs, dans certains pays de l’Afrique de l’est où ces pratiques ont pris les formes des rituels organisés par les politiques et reclamés par les femmes afin d’être comblées de cadeaux, on assiste à la montée progressive de l’infidélité, preuve que l’effet contraire s’est produit, dans la mesure où celles qui n’accèdent pas à l’équilibre conjugal se retrouvent en situation de le rechercher ailleurs. Vu sous cet angle, les mutilations génitales féminines sont, pour les hommes qui les défendent, des pratiques inappropriées au travers desquelles ils affichent leur incapacité à jouer pleinement leur rôle d’époux et à s’élever au-delà leur propre dépréciation de la nature et de la beauté de la femme. Pour les exciseuses, elles sont l’expression d’un aveuglement voulu, parce que fondamentalement masochiste et basé sur un désir latent voire patent de torturer cyniquement la jeune fille.

On ne peut surtout pas oublier que dans certaines communautés en Afrique, la pratique de l’excision et des MGF a fini par devenir une profession, de sorte que les femmes exciseuses n’attendent que la naissance des filles pour prospérer dans le métier. En se transformant en ordre professionnel, l’excision a volé à des générations d’épouses leur dignité et leur féminité. Elle a volé aux filles leur jeunesse et leur bonheur. Elle a complexifié les relations amoureuses et empêché pour toujours le partage de la joie de vivre dans les couples. Si rien n’est fait, cette pratique deviendra l’une des grandes sources de dislocation du tissu social en Afrique et ailleurs. Pour ce qui est du cas spécifique de l’Afrique, ce ne sont pas seulement ses civilisations nomades, guerrières et patriarcales qui sont à plaindre pour avoir imposé à la femme soumission et résignation. Les systèmes de gouvernement des États actuels, copiés qu’ils sont sous le modèle de ces civilisations, ont pêché par un grand manque de détermination dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Bon nombre de gouvernants africains voient encore dans la disparition de cette pratique le début de l’émancipation de la femme et redoutent sa conséquence immédiate qui est l’acquisition des libertés. Les femmes constituant la plus grande partie de la population africaine, le manque de détermination de ces États révèle la difficulté qu’ont les régimes peu démocratiques à s’accommoder d’une grande propension à la liberté. Dans cette perspective, les actions coordonnées des jeunes ciblant la fin de ce fléau en Afrique ne constitueront pas moins une contribution décisive à la réalisation de ce noble objectif qui est celui de la démocratisation du continent.

Maurice Nguepe
Journalducameroun.com)/n

Pour y parvenir, il urge de trouver le moyen de le stopper définitivement en faisant savoir aux exciseuses que si la fidélité est le but visé, les traditions africaines regorgent de nombreux enseignements permettant de garantir le bonheur et la pérennité des couples. En effet, il y a, dans toutes les campagnes et villes d’Afrique, des femmes âgées ayant pour mission d’éduquer la jeune fille qui va en mariage et de lui enseigner tous les aspects de la vie maritale à travers la révélation des secrets jusque-là tenus tabous. Dans le prolongement de cette tradition maritale, il faut travailler, dans les cercles familiaux, villageois, communautaires et sociaux, à remplacer le métier d’exciseuses par celui d’éducatrices des filles, et s’assurer que le salaire ou le perdieme de l’excision soit transféré à l’éducation. Il importe d’être, aussi bien pour les exciseuses que pour les époux, de bons pédagogues. C’est le moment de les aider, par les arguments ici présentés, à abandonner cette forme de violence aveugle, ce masochisme social déshumanisant.

On ne peut cependant pas manquer de reconnaître que tout comme l’Unicef qui adopta la convention relative aux droits de l’enfant, l’Union africaine a adopté en 2006 la charte de la jeunesse africaine dont l’article 20, alinéa 1 (a) précise l’intention des États membres d’ «éliminer toutes les pratiques traditionnelles qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la dignité de la femme». Force est cependant de constater que dans les pays signataires de cette charte où des lois anti-excision ont par ailleurs été promulguées, la pratique s’est intensifiée dans la clandestinité, se frayant le chemin jusqu’aux portes de l’Occident, en Europe et en Amérique du Nord. La loi à elle seule ne suffisant plus, il revient à la jeunesse de prendre son destin en main en dénichant cette pratique dans tous les coins et recoins des villes et des pays, dans les cercles fermés des familles et des communautés ethniques où elle a encore droit de cité. Ce faisant, les jeunes femmes devront s’engager à devenir elles-mêmes des éducatrices pour leurs mères et leurs tantes exciseuses. Quant aux jeunes Africains et d’ailleurs, ils devront aller à la rencontre des sultans, lamidos, chefs traditionnels et autorités religieuses (imams, prêtres et pasteurs) porter leur message de non violence à l’égard des jeunes filles. La répétition, dans la génération présente, de la forfaiture des anciens et le transfert de celle-ci aux générations à venir sera la traduction de la trahison sans contredit de la mission de la jeunesse. Il faut y mettre fin. Car au demeurant, l’excision n’est-elle pas pour la femme ce qu’est la castration pour l’homme? C’est donc un crime contre l’être humain, un crime contre l’humanité.
Pour l’Organisation Jeunesse Africaine
Maurice NGUEPE, Secrétaire Général
Le 05 février 2013

Union Africaine: Ça passe pour l’Afrique du sud

L’actuelle ministre de l’intérieur de ce pays qui s’était déjà opposée au gabonais Jean Ping l’a finalement emporté et devient la première femme à occuper ce poste

Nkosazana Dlamini Zuma, l’actuelle ministre sud-africaine des affaires intérieures et ex épouse du président Jacob Zuma a été élue dimanche 15 juillet 2012, comme présidente de la commission de l’Union africaine, après une longue bataille électorale qui avait menacé de diviser l’organisation en deux, il y a six mois. C’est avant tout une victoire de l’Afrique subsaharienne anglophone. La nouvelle présidente remplace le gabonais Jean Ping qui occupait ce poste depuis 2008, et qui était soutenu par de nombreux pays africains d’expression française. Au-delà de l’Afrique anglophone, c’est d’abord et avant tout une victoire de l’Afrique du sud, la première économie du continent et qui aura à sa corde un nouvel atout d’hégémonie politique sur le continent. Pour y arriver, celle qu’on surnomme la « Dame de fer » de Pretoria a arraché les voix de 37 délégations, soit trois de plus que la majorité requise des deux-tiers, après avoir devancé Jean Ping lors des trois précédents tours. Elle a ainsi renversé le rapport de forces d’un précédent sommet de l’UA en janvier dernier, qui n’avait pas réussi à départager les deux adversaires, mais qui avait placé M. Ping en tête. Ancienne chef de la diplomatie sud-africaine, Dimini Zuma devient la première femme mais aussi le premier responsable anglophone à occuper ce poste stratégique. Selon l’analyse de nombreux spécialistes de l’Union africaine, les délégués se sont finalement résolus à faire un choix, pour éviter une paralysie de l’institution qui, depuis six mois, fonctionnait au ralenti. Parmi les réticences qui ont fait durer ce choix, l’idée non écrite selon laquelle les pays africains puissants, ne devaient pas postuler pour la tête de la commission de l’UA. « Ce n’est pas l’Afrique du sud qui va diriger la commission, c’est madame Dimini Zuma », a-t-elle fait savoir en guise de réponse, lors d’une conférence de presse rapportée par des médias sur place.

Certains experts estiment que la nouvelle présidente de la commission de l’UA aura le privilège d’apporter au sein de l’organisation le souffle nouveau qui est celui du pragmatisme des anglophones. Elle aura du reste à faire face à beaucoup de défis dans l’immédiat. Le premier étant celui de la crise malienne. Au sein de l’UA, on se bat pour obtenir une intervention du conseil de sécurité sur la crise malienne, où un groupe de Djihhadistes ont renversé le pouvoir local pour implanter un ordre islamiste. Madame Zuma doit aussi faire face à la crise qui divise aujourd’hui les deux soudans dans un conflit interminable pour le pétrole. Mais avant toute chose, la présidente de la commission de l’UA va devoir rencontrer de nombreux leaders des pays francophones, pour les rassurer de ce que le départ de Monsieur Ping n’est pas pour eux une menace mais peut aussi être une opportunité. Née le 27 janvier 1949, elle s’est lancée dans la politique dès ses années d’études pour rejoindre l’ANC, parti leader des noirs à l’époque de la lutte anti-apartheid. Traquée par la police du régime raciste des boers et à une époque où les militants de l’ANC risquaient leur vie, elle a choisi l’exil pour poursuivre ses études dans les universités britanniques de Bristol et de Liverpool. Elle y a contribué à organiser la lutte de l’ANC depuis l’étranger. Avec le temps, elle gravira les échelons au sein du parti, partageant son temps entre Londres et l’Afrique australe. Et c’est au Swaziland, où elle exerçait comme pédiatre dans un hôpital, qu’elle a rencontré Jacob Zuma. Elle est devenue en 1982 la troisième épouse du futur président, polygame. Ils ont divorcé en 1998. Bien que militante engagée, elle se caractérise selon de nombreux commentateurs proches d’elle, par sa tempérance et une grosse détermination. Des atouts qu’elle mettre en jeu dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, comme du moment où elle avait été appelé à reformer le système de santé dans son pays, en tant que ministre de la santé de Nelson Mandela.

Nkosazana Dlamini Zuma est la nouvelle présidente de la commission de l’Union Africaine
Xinhua)/n

19ème sommet de l’Union Africaine: l’espoir d’un consensus

A quelques jours du 19ème sommet de l’UA qui se tient du 9 au 16 juillet 2012, les tractations s’intensifient en vue de choisir le prochain président de la commission

Le 19e sommet de l’Union africaine qui se tiendra au siège de l’institution à Addis Abeba en Ethiopie, est celui de toutes les attentes. C’est au cours de cette autre assise panafricaine que devra être désigné le prochain président de la commission de l’Union africaine pour les 4 prochaines années. Pour l’heure, le président sortant le Gabonais Jean Ping, et l’ancienne ministre des affaires étrangères de l’Afrique du sud, Nkosazana Dlamini Zuma, se disputent âprement le poste. Le président sortant de l’Ua a fait ses preuves durant son premier mandat. Mais, l’Année 2011 a mis à rude épreuve la capacité de Jean Ping à gérer et à résoudre les crises, notamment la crise Libyenne. Ce dernier milite depuis longtemps, pour une organisation africaine indépendante de l’Onu et pour une grande Afrique à même de gérer et résoudre ses propres problèmes sans passer par les organisations internationales. Quant à Nkosazana Dlamini-Zuma , c’est une femme de caractère qui a dirigé pendant dix ans le ministère des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud. Ce serait historique qu’une femme compétente et d’expérience, préside la commission de l’Union africaine. Ce poste n’a jamais été occupé par une femme ni par un candidat de l’Afrique australe. Cette ancienne épouse de Jacob Zuma a été plusieurs fois ministre de 1999 à 2009. Nkosazana Dlamini-Zuma a notamment été ministre des Affaires étrangères, ministre de la santé et actuellement ministre de l’intérieur. En l’absence d’un candidat consensuel issu du comité ad hoc qui avait été mis sur pied par le président en exercice de l’Union africaine, Thomas Boni Yayi, pour rapprocher les positions des pays de deux candidats en lice, la compétition pourrait encore être serrée entre Jean Ping et Nkosazana Dlamini-Zuma.

Vers un deuxième échec ?
Réunis à Cotonou le 14 mai dernier chez le président en exercice de l’Union africaine après l’échec cuisant du sommet de Janvier, le groupe des huit chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Afrique représentant les communautés régionales du continent n’avaiet pu trouver une solution à la crise qui déchire l’UA. Au terme d’un nouveau sommet du G8, aucun nom ou pays n’avait été désigné par consensus pour prendre la tête de la commission de l’Union africaine. Selon de nombreux observateurs l’on se dirige de nouveau vers un scrutin qui va d’avantage faire réapparaître les luttes de positionnement observées depuis le sommet de janvier dernier. Lors de ce 18ème sommet, après quatre tours de vote, aucun des deux compétiteurs, le Gabonais Jean Ping (69 ans), président sortant, et la Sud africaine Nkosazana Dlamini-Zuma (63 ans), n’avait pu rassembler à son compte la majorité obligatoire des deux tiers des voix pour être élu(e) à la tête de la Commission de l’Union Africaine. Suite à cet échec électoral, le rendez-vous avait été pris pour le mois de juillet. Au vue des positions qui se sont d’avantage radicalisées, le scrutin s’annonce encore assez houleux.

Nkosazana Dlamini Zuma et jean Ping se disputent la présidence de l’Union Africaine
mamafisoa)/n

Blocage à la commission de l’UA: Au-delà des clivages politico-linguistiques. Une crise existentielle?

Par Fridolin Martial Fokou, président de la commission conférence du Club UA de l’IRIC

Une fois de plus, l’Afrique vient de faire étalage de ses divisions lors de l’élection avortée du président de la commission de l’UA. Cet acte confirme si besoin en était encore que  » l’Afrique est incapable de s’unir » (Yves Ekoué Amaizo). Mais, au-delà, l’acte d’Addis-Abeba en appelle à une autre compréhension. Celle-ci met en exergue une récurrence et une concomitance d’échecs de l’organisation rappelant de ce fait  » une crise existentielle » (Edem Kodjo) que traverserait l’organisation panafricaine ; nous laissant au passage penser que l’Afrique continue à être  » un ensemble qui a besoin d’une solution d’ensemble » (Aboubacar Abdoulaye). Comment dès lors comprendre ces clivages au sein de l’organisation panafricaine ? Quelles solutions de sortie de crise peuvent être envisagées ? Quelques axes de lectures vont être abordés et analysés afin d’en ressortir les points pertinents de ce malaise.

Les enclaves régionales comme source de blocage: la lecture des évènements d’Addis-Abeba fait ressortir en toile de fond l’existence d’enclaves régionales au sein de l’organisation panafricaine. En effet, il a été donné de constater lors de cette élection une double opposition entre la Southern African Development Community (SADC) d’une part et le couple CEMAC-CEEAC d’autre part qui aura contribué à cette situation d’immobilisme. Face à la force dissuasive de la diplomatie de l’Afrique australe (en témoigne la forte mobilisation lors du 4ème tour de l’élection avec l’abstention observé par les pays membres de la SADC), l’Afrique centrale est apparue en perte de repères et même de solidarité régionale (un pays comme la RDC ayant voté pour la candidate sud-africaine. On peut voir dans cet acte des récompenses politiques du soutien sud-africain à la réélection contesté du président Kabila). L’Afrique centrale apparait dès lors sur l’échiquier géopolitique africain comme « un espace-enjeu » (Louis Marc Ropivia) au lieu d’en être « un espace-pivot » (Mckinder). D’un autre coté, l’on a pu relever l’opposition entre la SADC et la CEDEAO par l’entremise de l’Afrique du sud et du Nigéria. Cette opposition entre les « deux grands du continent » laisse percevoir l’irruption des « intérêts nationaux » sur le champ de « l’intérêt communautaire ». Le comportement des ces deux puissances témoigne de ce que l’intérêt communautaire est sacrifié, et avec elle l’idéal panafricain, à l’autel des égoïsmes partisans. On aura eu davantage l’impression que le poste probable de membre permanent du Conseil de sécurité semble le plus préoccuper ces puissances que la réalisation des idéaux panafricains.

Les clivages linguistiques comme source de blocage: Voilà l’argument qu’on aura le plus entendu martelé à Addis-Abeba pendant deux jours. L’UA a donc fait les frais de l’opposition Afrique francophone- Afrique anglophone, qui aurait ainsi eu raison de l’élection du Président de la Commission. Si « la langue est le facteur par lequel l’Afrique pourrait réaliser son unité » (Cheikh Anta Diop), il n’en demeure pas moins que dans ce cas de figure, « le poids du passé pèse de tout son poids » (Philippe decraene). La bataille du poste de président de la commission de l’UA s’est donc limité à la logique de savoir si « ton colonisateur est plus fort que le mien » tel qu’à voulu se défendre madame Zuma. Mais, au-delà, ce clivage linguistique est un élément dangereux dans la mesure où il pourrait, s’il est consolidé comme logique d’analyse, créer des dissensions au sein de l’organisation panafricaine. En effet, que dire de l’Afrique lusophone, hispanique ou encore Arabe. Arrêtons de brandir le spectre des irrédentismes au sein de l’institution car nul n’est partisan d’une division des intérêts au sein de cette organisation.

Blocage d’Addis-Abeba : » une crise existentielle » de l’organisation panafricaine: La définition que l’on fait de la crise existentielle illustre à propos le phénomène qui habite l’UA aujourd’hui. En effet, définit comme « un phénomène, un évènement, un fait qui se produit à chaque séquence de la vie d’une organisation et qui en altère la visibilité et le fonctionnement « . L’UA a fait preuve tout au long de son existence d’un problème à chaque fois qu’il aura fallu renouveler le mandat de ses organes dirigeants. Le blocage d’Addis-Abeba n’est de ce fait qu’un cas parmi tant d’autre. Il faut pour s’en rendre compte remonter à 2008 au moment de l’élection de monsieur Jean Ping. Le problème était certes différent, mais la récurrence de la crise était perceptible. Tout comme l’était la réélection des Secrétaire Généraux de l’OUA (il faut rappeler ici les cas des Sieurs Diallo Telli, Edem Kodjo, Nzoh Ekah Ngaki, Amara Essy.). A l’analyse donc, le problème de renouvellement s’est toujours posé à l’organisation. Sinon, comment comprendre la double appréciation de l’arrivée et du départ d’Alpha Omar Konaré à la tête de la commission de l’UA.

Quelles pistes de sortie de crise: Toutes les analyses faites plus haut laissent transparaitre en toile de fond la problématique du rôle et de la fonction de président de la commission. Cette interrogation en appelle une autre à savoir celle de la toute puissance de l’organe plénier qu’est la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement. Les prérogatives de cet organe apparaissent bien au-delà de leurs fonctions de base. On peut y voir là les entorses créées par des considérations pseudo-africaines qui voudraient que le simple fonctionnaire que constitue le Président de la Commission n’eut plus de pouvoir que les Chefs d’Etat. Bref, il devrait « savoir jusqu’où ne pas aller trop loin » (Guy Isaac). Or, en tant qu’organe de gestion quotidienne, la commission de l’UA a besoin à sa tête d’une personnalité hautement qualifiée et jouissant d’un pouvoir de décision important. Il est donc important aujourd’hui d’?uvrer pour la consolidation des « institutions fortes en Afrique » (Barack Obama) et pour cela faire en sorte que « ces institutions valent ce que valent les hommes qui les dirigent » (André Mba Obame). vivement que la prochaine génération d’africains que constitue la jeunesse d’aujourd’hui sache « identifier cette mission et surtout la réaliser » (Franz Fanon). Si le comportement de nos dirigeants fait apparaitre le continent africain comme un objet sui generis, travaillons dès maintenant à ce qu’elle devienne  » objet de sens » (Zaki Laidi).


Brazzaville: Rencontre africaine de diabétologie

La toute première réunion francophone du genre aura lieu du 27 au 29 octobre prochain dans la capitale congolaise

«Diabète et précarité, enjeux et potentiel médical». C’est le thème de la toute première Rencontre Africaine Francophone de Diabétologie (RAFDIA), qui est prévue du 27 au 29 octobre 2011, dans la capitale politique du Congo. Brazzaville s’apprête ainsi à accueillir des intervenants et participants venus du monde entier. Pendant deux jours, des spécialistes des maladies métaboliques, des généralistes et des paramédicaux des pays d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, vont s’entretenir sur diverses questions liées à cette maladie.

Une rencontre dont la tenue s’avère très importante si l’on tient compte des conclusions inquiétantes des différentes travaux menés sur l’avancée du diabète sur le continent noir. Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), une organisation basée à Bruxelles, en Belgique, le nombre de cas de diabète devrait être multiplié par deux en Afrique subsaharienne et atteindre 24 millions d’ici 2030 si aucun progrès majeur n’est réalisé dans le domaine de la prévention et du traitement. De même, une étude intitulée «Diabetes in Sub-Saharan Africa» (Le diabète en Afrique subsaharienne), récemment menée par l’Université de Yaoundé au Cameroun, et publiée dans le journal médical britannique «The Lancet», le manque d’attention des bailleurs de fonds et l’inadéquation des programmes nationaux de prévention sont en train de créer une «bombe à retardement dans le secteur de la santé publique et dans le domaine socio-économique» au niveau international. Plusieurs sous-thèmes liés aux réalités africaines ont donc été retenus pour l’occasion: «L’organisation des soins»; «Politique de prévention»; «Diabète de l’enfant»; «Diabète gestationnel»; «Diabète et complications»; «Diabète et VIH/Sida»; «Diabète et cancer» et «Diabète et NTIC» en sont quelques-uns.

Le diabète: Un patrimoine génétique qui coûte cher…
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le diabète est une maladie qui résulte de facteurs génétiques héréditaires et de choix de mode de vie, et qui survient lorsque le corps ne produit pas suffisamment d’insuline ou n’absorbe plus le sucre dans le sang. En général, cette maladie nécessite un traitement de longue durée et peut avoir des complications graves pour la santé, comme un arrêt cardiaque, et s’avérer coûteuse. Dans les 34 pays africains les plus pauvres, les dépenses, par personne, liées au diabète sont deux fois supérieures au salaire moyen. Selon des estimations, six pour cent de la mortalité totale en Afrique subsaharienne sera probablement causée par le diabète en 2010, un pourcentage trois fois supérieur à celui de la décennie précédente, selon la FID. Pour le président de la FID, M. Jean Claude Mbanya, et principal chercheur de l’étude, le diabète avait, à tort, été considéré comme un problème de pays riches. Les données médicales compilées par la FID indiquent pourtant que 70 pour cent des cas surviennent dans des pays à revenus faible et intermédiaire. Certains considèrent toujours que lorsque le diabète touche les populations des pays à revenu faible, il ne frappe que l’élite riche. Ce n’est pas du tout le cas, le diabète fait des ravages chez les pauvres et affecte les soutiens de famille, a-t-il indiqué.

Peu de travaux sur la prévalence du diabète en Afrique
Les chercheurs ont reconnu qu’ils disposaient de peu de données sur la situation en Afrique et que les estimations se basaient sur un nombre limité d’études. Un nombre plus important d’études nous permettrait de faire davantage confiance aux chiffres, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont erronés. En Afrique, la plupart des personnes diabétiques n’ont pas été diagnostiquées; ainsi, même lorsque les systèmes de santé fournissent des statistiques, celles-ci sous-estiment l’ampleur du problème. Les auteurs de l’étude demandent que les médicaments contre le diabète soient financés, tout comme le sont ceux pour le traitement du VIH/Sida, mais aussi qu’un soutien soit apporté dans les domaines des mécanismes d’approvisionnement, de l’éducation aux maladies chroniques et des modèles de soins.

La première rencontre africaine francophone de diabétologie aura lieu du 27 au 29 octobre 2011 à Brazzaville
lacroisette.org)/n

Musique: L’Afrique fait sa nuit au Stade de France

La première édition de la nuit africaine se tient ce samedi 11 juin au stade St Dénis à Paris

Un plateau varié, qui montre la richesse des musiques africaines
L’affiche de cette première nuit africaine au stade de France est assez captivante. Tenez: Manu Dibango, Mory Kanté, Baaba Maal, Oumou Sangare, Patience Dabany, Alpha Blondy, Coumba Gawlo, Meiway,Werrason, Petit pays, n’en sont que quelques uns. Elle réunira une vingtaine d’artistes de renom venus de neuf pays francophones, cent cinquante musiciens et danseurs, pour au total cinq heures de musiques, ou plutôt, de communion. L’objectif du concert est clair pour les organisateurs, «montrer toute la diversité, la richesse, la chaleur et la force du continent». Dix sept artistes précisément, sélectionnés en fonction de trois critères à savoir «la notoriété, la qualité et l’harmonie à donner au plateau». Chaque musicien en aura pour vingt cinq minutes sur scène, sous la houlette de deux maîtres de cérémonie Phil Drawin, comédien et Zacharie Babaswe Wishiya, journaliste et historien. Cette initiative, la première du genre, est saluée par tous les artistes qui y prendront part. Pour le doyen Manu Dibango, cet événement n’est autre qu’un vrai pari. «Cinquante ans après les indépendances africaines, toutes ces Afriques qui se retrouvent, de manière transgénérationnelle, dans le grand stade français, c’est formidable, c’est un sujet de fierté», dit le saxophoniste avant d’ajouter «un pari risqué par les temps qui courent». Pour Meiway, autre ténor et grosse figure de la musique africaine, «l’initiative est assez louable, parce que justice se fait pour cette musique qui n’a pas accès aux grands plateaux de télévision, ni à la radio». De son côté, Alpha Blondy pense que cette soirée «sera l’occasion de demander aux ivoiriens de faire la paix».

Au 1er juin, l’organisation laissait entendre qu’un peu plus de 10 000 places avaient déjà été vendues, sur les 65 000 disponibles. Mais ici, on est loin de se faire des inquiétudes, connaissant les habitudes de la communauté africaine, «championne des achats spontanés de dernières minutes».

L’idée
On la doit au producteur mauricien Yoven Sadaseeven. Ce dernier s’est ensuite allié à l’agent artistique africain Suana José Kapesa et à l’Association pour le développement de la création, études et projet (ADCEP), une agence de création de contenus. Celle-ci avait déjà accompagné le marché des arts du spectacle africains (MASA) créé à Abidjan en 1993 par l’Agence intergouvernementale de la francophonie. Elle organise depuis de longues années la Fête de la musique pour le compte du ministère de la culture. A noter que deux filiales du Stade de France, SDF Prod et Stade de France Live Events, prennent l’organisation de ce concert en charge. Le concert de ce samedi 11 juin débutera à 18 heures pour s’achever à 23 heures avec l’hymne «Indépendance cha cha».

L’affiche du concert

Confédération Africaine d’Athlétisme: le Camerounais Kalkaba Malboum rempile pour un nouveau mandat

Unique candidat à sa succession à la tête de la CAA, il a été désigné par consensus à l’issue du 22e congrès de cette institution

Hamad Kalkaba Malboum vient de succéder à lui-même pour un troisième mandat à la tête de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA). Elu en 2003 et réélu en 2007, le camerounais vient ainsi de rempiler pour un troisième mandat à la tête de la CAA à l’issue de l’assemblée générale élective qui a eu lieu ce lundi 18 avril 2011 à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Cette assemblée générale qui était précédée d’un conseil d’administration de la CAA les 15 et 16 avril, a donné l’occasion de passer en revue les moments forts de cette association sportive au cours de ces derniers mois. Les administrateurs en ont également profité pour faire le bilan des championnats d’Afrique d’athlétisme qui se sont déroulés en 2010 au Kenya, de même que la participation de l’Afrique aux Jeux Olympiques de Londres 2012 qui a occupé une place de choix dans les travaux, l’athlétisme étant le sport qui permet au continent africain d’engranger un plus grand nombre de médailles aux J.O. Sur les raisons du choix de la capitale camerounaise pour abriter ces assises, le secrétaire général de la CAA, Lamine Faty, a déclaré que le Cameroun a été retenu parce qu’il a été l’unique pays à montrer sa disponibilité à accueillir ces travaux.

A l’issue de la clôture de l’appel à candidature aux différents postes à pourvoir le 31 janvier dernier, seule celle du président sortant, Kalkaba Malboum, a été enregistrée. C’est pourquoi, le secrétaire général de cette institution, Lamine Faty, avait tenu à faire quelques précisions avant la réélection du nouveau président de la CAA : « C’est vrai que nous n’avons enregistré que la candidature de Malboum Kalkaba pour le poste de président, mais c’est quand les membres de l’assemblée générale vont se réunir qu’ils vont déterminer le mode de scrutin. On saura si c’est un scrutin de liste ou non, s’il faut quand même passer au vote ou simplement retenir le candidat Kalkaba par acclamation, etc.» Seul candidat à la présidence de la CAA, il lui a été demandé de proposer un bureau pour que le congrès l’adopte par consensus. Finalement donc, c’est le consensus qui aura prévalu, puisque les fédérations africaines, membres de la Confédération Africaine d’Athlétisme, ont renouvelé leur confiance au président sortant. Pour l’heureux élu, « le consensus veut dire qu’en face, il n’y a personne pour remettre en cause ce que nous devons faire. Dans nos traditions, c’est le consensus qui gère nos villages dans le cadre des chefferies traditionnelles notamment. Donc, je pense que nous avons cédé à la culture africaine la place qu’elle doit normalement avoir autour de nous».

A peine élu, le Président Kalkaba pense déjà aux chantiers qui l’attendent. « La première priorité c’est que nos évènements d’un jour et nos championnats africains doivent avoir les standards internationaux. Ensuite, nous voulons que la base, c’est-à-dire la détection et la promotion de l’athlétisme à l’école constitue un axe fort de notre mandat. Parce qu’en réalité, nous observons que les athlètes africains sont performants et cette performance doit être partagée à toute la jeunesse africaine ». Dans ses priorités également, la lutte contre la fuite des talents. A 63 ans, ce dirigeant sportif est encore habité par son désir de servir le sport africain. Une réélection qui bénéficie du soutien des pouvoirs publics camerounais et du mouvement sportif national, car comme à l’ouverture, la cérémonie de clôture était présidée par le ministre des sports et de l’éducation physique, Michel Zoa.

Le camerounais Kalkaba Malboum rempile à la tête de la Confédération Africaine d’Athlétisme
Journalducameroun.com)/n

48e édition de la journée de la femme africaine au Cameroun

Une causerie éducative au c ur de la célébration à Ngaoundéré

C’est par une table ronde que les femmes de Ngaoundéré ont choisi de magnifier l’évènement de ce 31 juillet consacré à la femme africaine dont le thème choisi était « La situation de la femme africaine 50 ans après les indépendances, défis et enjeux ».

La femme africaine était à l’honneur ce samedi 31 juillet 2010. A Ngaoundéré, l’évènement a été marqué par une causerie éducative qui a rassemblé au centre de promotion de la femme et de la famille, les responsables de la délégation régionale du ministère de la promotion de la femme et de la famille dont le délégué, Mme Abdoulaye Astabarka, ainsi que les présidentes et autres membres d’associations féminines. Au cours de cette causerie éducative, les principaux maux qui minent l’épanouissement total de la femme de l’Adamaoua ont été passés en revue. Il s’agit entre autres du poids des cultures et traditions, de la pauvreté, du faible pouvoir économique ainsi que de l’analphabétisme. Cependant, les participants à cette causerie éducative ont salué l’apport inestimable de la femme dans certains domaines tels que la stabilité des familles à travers son dynamisme. La femme qui, aujourd’hui comme hier continue à s’investir dans l’agriculture et autres activités génératrices de revenus (AGR).

Pour le délégué régional du ministère de la promotion de la femme et de la famille dans l’Adamaoua, Mme Abdoulaye Astabarka, l’importance de la célébration d’une journée en l’honneur de la femme africaine n’est plus à démontrer, car nous savons que la femme camerounaise en général et celle de l’Adamaoua en particulier rencontre encore beaucoup d’entraves à son épanouissement, 50 ans après les indépendances. C’est la raison pour laquelle il est toujours important de marquer un temps d’arrêt pour faire le point des réalisations dans le domaine de la promotion sociopolitique de la femme. Et parmi ces réalisations, on a sur le plan politique, des femmes ministres, maires, sous-préfets. l’organisation des femmes en GIC sur le plan économique. Sur le plan social enfin, l’amélioration de leurs conditions de travail, l’octroi des bourses aux jeunes filles des filières scientifiques et autres.

Et c’est par rapport à son rôle prépondérant au sein de la famille qu’il lui a été demandé de prendre également une part active dans la sauvegarde des valeurs culturelles et traditionnelles en déperdition de l’avis de certains, et ceci à cause des facteurs tels que la modernisation. Au cours de cette cérémonie, les participantes ont reconnu être dorénavant plus édifiées sur l’évolution de leur condition. Et pour agrémenter la manifestation, les organisateurs ont fait appel aux groupes de danse et autres sketchs qui ont pu pour le moins maintenir en haleine le public.

Image d’illustration
Journalducameroun.com)/n

Mondial 2010: L’actualité des équipes africaines

Les 32 pays engagés affichent complets avec l’arrivée de l’Espagne. Le Cameroun s’y trouve déjà et prépare son premier match de poule.

Cameroun Eto’o fait son show à Durban
Arrivés mercredi en fin d’après-midi à l’aéroport de Durban en Afrique du sud, les Lions indomptables ont passé la nuit dans leur luxueux hôtel et jeudi, se sont remis au travail à quelques jours de leur premier match de poule contre le Japon, le 14 juin prochain. Les Lions ont effectué deux séances d’entraînement respectivement le matin dans une école primaire de Durban (à huis clos) et dans l’après-midi, ouverte cette fois au grand public. Près de cent enfants ont ainsi eu l’occasion de voir à l’ uvre Samuel Eto’o Fils et ses coéquipiers. Avec du c ur, Samuel Eto’o n’a pas hésité à adresser des gestes en direction des supporters présents, qui en retour n’ont pas hésité à applaudir chaudement l’intériste lorsqu’il inscrivait des buts.

Cameroun: Roger Milla croit aux Lions
La légende du football camerounais, Roger Milla présent en Afrique du sud, pays hôte du mondial, a pris part au congrès de la Fédération internationale de football association, Fifa, à Johannesburg. Sollicité comme d’habitude par les médias, Roger Milla s’est prononcé sur les chances des Lions indomptables engagés dans ce mondial. Selon lui, l’équipe n’a pas très bien fonctionné lors des différents matchs de préparation mais, le point positif est la sérénité qui commence à régner entre les joueurs. Ils doivent donner le maximum d’eux-mêmes pour que le Cameroun aille le plus loin possible dans la compétition, parce qu’étant «les principaux acteurs», a déclaré l’ancien buteur de l’équipe nationale.

Côte d’Ivoire: Didier Drogba s’est entraîné à part
Le capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire toujours incertain pour le mondial se trouve actuellement en Afrique du sud avec le reste de la sélection. Dans l’antre du George Thabe stadium, Didier Drogba a été séparé de ses coéquipiers, pour une séance d’entraînement individuel avec l’entraîneur Sven-Goran Eriksson et son adjoint. L’attaquant de Chelsea en Angleterre, sans trop forcer sur son physique, a effectué quelques jongles et même des tirs dans les buts, pour cette séance individuelle. Rappelons que le joueur a été victime d’une fracture du cubitus en match de préparation.

Algérie: Yebda à la place de Mansouri
L’entraîneur de l’Algérie, Rabah Saadane a pris tout le monde de court ce jeudi, 10 juin, veille du mondial, en annonçant que Yazid Mansouri ne devrait pas être titularisé lors du premier match de l’Algérie contre la Slovénie le 13 juin prochain. Le coach préfère plutôt aligner Hassan Yebda.

Le stade qui accueille les Lions