60 bourses de 10 000 euros attribuées aux chercheurs francophones en Afrique

Les candidatures en vue de la sélection sont attendues jusqu’au 28 février 2024.

Dans le cadre du Programme des bourses pour les jeunes chercheurs de Global Development Network, 60 bourses sont attribuées aux jeunes chercheurs. L’offre concerne les chercheurs en sciences sociales en Afrique francophone. Pour la sélection des candidats, GDN vient de lancer un appel à candidatures. L’Organisme le fait en collaboration avec cinq partenaires qui sont des laboratoires et centres de recherche logés dans des institutions universitaires en Afrique.

Le but de ce programme de bourses est de soutenir la recherche en sciences sociales. Ledit soutien se matérialise à travers un appui financier et un mentorat technique pour encourager la production scientifique. Les projets de recherche innovants de ces jeunes qui touchent aux volets économiques, environnementales ou sociales du développement inclusif vont bénéficier du financement.

Ce programme de bourse comprend ainsi une bourse de recherche de 10 000 euros maximum, un mentorat individuel, une bourse de mobilité de 700 euros maximum.

Le programme s’étend de mai 2024 à avril 2025. Il est destiné aux jeunes francophones ressortissants de pays d’Afrique. Ils doivent être titulaires d’un Master en sciences sociales, inscrits en doctorat dans une institution dédiée à la recherche et établie en Afrique. Les dossiers de candidatures sont attendus du 08 janvier 2024 au 28 février 2025. Trouvez l’appel à candidatures ici.

Afrique francophone : les jeunes entrepreneurs verts comme piliers du développement

Une conférence-débat a eu lieu le 05 novembre à Yaoundé avec les acteurs clés du secteur.

Dans le cadre de la conférence ministérielle de la Francophonie, plusieurs évènements parallèles sont organisés. Dans ce sens, le Programme R&I de l’OEACP associé avec l’IFDD ont organisé une conférence-débat le 05 novembre 2023 autour du thème « Comment faire des jeunes entrepreneurs verts le fer de lance du développement durable en Afrique francophone ? ».

Cette assise entre les acteurs clés se tient dans un contexte où l’emploi des jeunes est une grande préoccupation, puisque plus de 20 % des jeunes hommes et 35 % des jeunes femmes n’avaient pas d’emploi, d’éducation ou de formation en 2020 selon le rapport 2022 de l’Organisation internationale du travail. Et selon la Banque africaine de développement (BAD), environ 10 à 12 millions de jeunes Africains entrent chaque année sur le marché du travail, où seuls 3 millions d’emplois formels sont disponibles

Pour rester dans le cadre de l’économie verte, il y a lieu de se demander quel est son apport dans le développement de cette Afrique qui a besoin de ressources pour son développement. Pour la conférence débat, les questions essentielles ont été posées. Quels sont les principaux obstacles rencontrés par les jeunes entrepreneurs verts dans le développement de leurs projets ? Quelles sont les clés du succès ? Comment les politiques et réglementations gouvernementales peuvent-elles soutenir au mieux les jeunes entrepreneurs verts ?

Ces questionnements avaient pour but d’approfondir un sujet de grande importance pour les pays francophones africains membres
de l’OEACP et fournir des informations sur les bonnes pratiques pour l’investissement dans la R&I et la valorisation économique de ses résultats ainsi que des solutions potentielles aux défis auxquels sont confrontés leurs jeunes innovateurs entrepreneurs.

Les acteurs clés

Les personnes pour qui le projet est élaboré sont entre autres, les acteurs de la recherche et de l’innovation (R&I), en particulier les jeunes innovateurs, aux décideurs politiques et aux médias présents lors du CMF et de ses événements parallèles, ainsi que des invités universitaires, chercheurs et de la société civile.

Plus concrètement, trois piliers sont évoqués dans cette initiative : l’environnement, les technologies et la jeunesse. Pour expliquer ce trio, l’ingénieur agronome et coordonnateur du projet PDTIE a expliqué : « le projet aimerait contribuer à améliorer l’écosystème de la recherche et l’innovation au Cameroun. Globalement dans le bassin du Congo, on a commencé avec la RDC et le Cameroun. On s’est rendu compte que trop de travaux de recherche ne sortent pas des laboratoires. Les jeunes sont très intelligents ils peuvent produire des innovations qui peuvent être amené dans la consommation de masse pour faciliter le développement durable et la réduction de la pauvreté« , Jean Merlin Etobe, Coordonnateur national PDTIE

Pour y arriver, les organisateurs ont besoin de ressources financières. Pour ce projet particulièrement, l’Union européenne s’occupe du financement. Pour justifier l’intérêt de l’UE à cette initiative, Philippe Lafosse, Chargé d’Affaires à l’UE a déclaré : « Il y a plusieurs facteurs qui font que l’Union européenne souhaite financer ce programme et participer à ce débat sur la contribution des jeunes entrepreneurs verts au développement durable. Il y a un constat mondial sur le fait qu’il y a un enjeu en matière climatique et en matière de lutte contre la pollution et la dégradation de l’environnement. Il y a aussi le fait que c’est important de favoriser l’innovation pour pouvoir y arriver… sur les défis du développement durable, il faut pouvoir profiter de l’innovation, il faut pouvoir les encourager et capitaliser sur comment on peut adapter, l’innovation et la recherche sur les enjeux climatiques« .

Parmi les grands acteurs du développement vert venus d’Afrique, le Camerounais Flavien Kouatcha a participé au débat. « Dans le cadre du programme Recherche et Innovation de l’OEACP moi j’étais coordonnateur du projet Synerime qui veut dire Synergies entre les écosystèmes de la recherche et l’innovation et le monde de l’entreprise. Nous avons travaillé sur projet après avoir constaté qu’il y a une incohérence entre les travaux que font les chercheurs et les besoins des entreprisesen faisant partie de ce programme, nous avons bénéficié. Les activités de ce projet par exemple ont été financées. On a formé à peu près 880 chercheurs-entrepreneurs-innovateurs pour leur montrer comment développer des solutions qui intéressent des entreprises privées par exemple. Au terme de ces travaux on émet des propositions qui partent aux membres des gouvernements et des ministères chargés de la recherche et innovation et de la propriété intellectuelle« .

 

Cameroun-Francophonie : les enjeux de l’employabilité exposés en conférence

Le Centre d’employabilité francophone de la capitale économique vient d’organiser une conférence débat pour outiller les participants sur le sujet.

« Comment travailler son employabilité ? Enjeux en contexte francophone : guide pratique ». C’est le thème sous lequel les organisateurs ont placé la rencontre du 23 mars, qui s’est tenue dans le cadre de la journée internationale de la Francophonie célébrée le 20 mars dernier. L’objectif étant d’informer les cibles sur les outils et attitudes à développer dans le but de mieux développer son employabilité en contexte francophone.

Pour entretenir le public, deux personnalités ont constitué le panel. Il s’agit du Dr Biloa Essimi, économiste du travail et spécialiste des questions de pauvreté et du chômage en zone francophone ; et du Dr Fred Eka, spécialiste de l’économie de développement. Les travaux se sont déroulés sous la modération du Dr Jacob Belinga.

Au terme des interventions et des échanges, les participants ont bénéficié de meilleurs outils et connaissances adéquats pouvant les servir à booster et améliorer leur employabilité en contexte francophone.

Ainsi, « cette conférence nous a permis de réaliser que la compréhension du marché de l’emploi est particulière en Afrique francophone par rapport aux autres régions. Par conséquent, son approche doit aussi être  adaptée à ses réalités et à la culture qui y règne », a déclaré Leila Hassan, étudiante en licence Marketing digital et E-Commerce à l’ESSEC de Douala, participante aux travaux.

Fintech : l’Afrique centrale à la traîne en matière de levées de fonds

Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux startups technologiques en Afrique, a publié son rapport sur le financement en capital risque des start-ups africaines.

Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux startups technologiques en Afrique, a publié son rapport sur le financement en capital risque des start-ups africaines. Le rapport, qui vise à donner une image précise de la situation de l’écosystème, révèle que l’écosystème tech africain s’est développé plus rapidement que tous les autres marchés mondiaux, malgré un ralentissement global du capital-risque.

Le financement total investi dans les startups technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2021, déployés sur 764 transactions, contre 724 en 2021. Le rapport, qui s’appuie sur des opérations publiques et confidentielles, a vu le financement de la dette plus que doubler de volume, pour atteindre 1,55 milliard de dollars et 71 transactions (croissance de 65 % en glissement annuel). En comparaison, les levées de fonds en equity ont affiché une légère baisse, avec 653 startups technologiques africaines qui ont levé 4,9 milliards de dollars (- 6 %) en 693 tours (croissance de 2 % en glissement annuel).

Le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya restent les principales destinations d’investissement en Afrique, avec une part du volume total restant relativement stable à 72 %. Le Nigéria est resté en tête, représentant 1,2 milliard de dollars en capital, malgré un recul de 36 % par rapport à 2021. L’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya ont chacun attiré plus de 0,7 milliard de dollars de financement, le Ghana venant compléter le top 5 avec un peu plus de 0,2 milliard de dollars. Au total, 28 pays ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone.

 

 

Non, le phénomène Macron ne se produira pas en Afrique francophone

L’élection d’Emmanuel Macron a surpris plus d’un en Afrique francophone. Voilà un jeune inconnu qui se présente devant son peuple pour diriger un grand pays. Il a en face de lui deux grands partis politiques traditionnels qui règnent depuis la fin de la guerre et qui se partagent le gâteau par une alternance déguisée bâtie sous le mensonge et le clientélisme.

Ce jeune présomptueux faisait rire la vieille classe politique. Il n’avait pas de support et ne pouvait gouverner sans une majorité à l’assemblée. Bref, il était condamné à l’échec.

Aujourd’hui, tous ces scénarios ont piqué du bec. Emmanuel Macron est le nouveau président élu de la France. Les français ont choisi de tourner une page de leur histoire. A 39 ans, il est le plus jeune président dans un espace politique où l’expérience est exigée. Emmanuel Macron n’a jamais eu de mandat. Il vient de la société civile où son expérience de banquier n’est pas la plus glorieuse. Il n’a pas, comme c’est un peu la règle, cinquante ans et au-delà.

L’élection d’Emmanuel Macron fait rêver l’Afrique francophone habituée à voir à la tête de chaque pays un homme choisi et imposé par la France. Du coup, les Macron envahissent les cercles de réflexion. Ils inspirent la société civile et les intellectuels habitués aux choix de la France. Chacun est persuadé que le moment est opportun pour faire partir les vieux présidents grincheux, séniles et  soumis. Mais le contexte est très différent. On ne décrète pas la démocratie.

L’Afrique francophone est verrouillée de l’extérieur et à l’intérieur. Il appartient aux africains de briser toutes ces chaines qui prennent des formes différentes en se présentant comme des ONG (organisations non gouvernementales), des obédiences humanistes ou encore d’autres organisations caritatives…

Ces organisations consolident des liens très forts tissés tout au long de l’esclavage et de la colonisation. L’appartenance à ces organisations maintient nos politiques à la soumission et à l’obéissance à des ordres mercantiles et iconoclastes.

 «Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse». Nelson Mandela

La lutte engagée en Afrique du Sud était sans issue pour les noirs. Le combat était inégal. La victoire était impossible jusqu’à ce que l’ANC vienne à bout des afrikaners. Le combat de Mandela devrait pourtant inspirer les dirigeants africains car cet homme de conviction et d’idées a réussi à triompher de l’adversité.

Les sud-africains n’ont pas eu recours au décrassage des esprits. Ils n’ont pas demandé l’avis des afrikaners pour combattre dans la non-violence une armée suréquipée, organisée et disciplinée. Leur force résidait dans leur détermination à se libérer, à briser les chaines visibles et invisibles.

Terrasser la gauche et la droite semblait irréaliste il y a un an. Emmanuel Macron l’a fait. Il a cru à son projet et a rassemblé autour de lui des femmes et des hommes inconnus dans la stratosphère politique.  Les français ont suivi, sans état d’âme ce jeune «présomptueux».  Ils n’ont pas eu tort de tordre le coup à un vieux système corrompu et asséché.

Les hommes politiques en Afrique francophone ont été dressés par la culture de la servitude et de l’aliénation volontaire

Le phénomène Macron ne se produira pas en Afrique francophone dans l’immédiat. Les conditions ne sont pas réunies pour un phénomène démocratique et de liberté dans un continent ou les hommes politiques confisquent le pouvoir. Infantilisés par l’Occident et le monde arabe, nos dirigeants doivent s’indigner et promouvoir leur propre culture dès la primaire. Cela peut paraître long. Mais c’est l’une des voix les plus pacifiques pour réveiller et former les esprits endoloris.

Tels les chiens de Pavlov conditionnés, nos hommes politiques ont été dressés à obéir au maitre. Ils perpétuent la soumission et la vassalisation car ils sont en permanence sous la menace d’un coup d’état, de la mort, de l’exil et aujourd’hui de la CPI (Cour Pénale Internationale).

Pour sortir de ce cercle vicieux, l’Afrique francophone doit s’émanciper de ses mentors. Elle a besoin de fédérer ses forces pensantes. L’union fait la force. Les divisions entre les francophones et les anglophones font le jeu de l’occident. Pire, les africains de l’Ouest et ceux du Centre sont incapables de s’asseoir et de décider de leur avenir alors qu’ils ont subissent le même traitement depuis des siècles. Ils pourraient s’inspirer de l’Europe qui est une et indivisible et où la liberté a brisé le coup aux élans tribalistes.

Les «Ateliers de la pensée» organisés à Dakar en décembre 2016 ouvrent une voie à la réflexion pour la décolonisation des esprits en Afrique. Cette initiative est heureuse et opportune. Elle ouvre la voie à une nouvelle culture africaniste sans laquelle rien n’est possible pour notre émancipation.

La liberté de l’Afrique implique tous les états pour sortir du cercle vicieux des guerres fratricides alimentées par l’occident et qui la maintiennent dans le sous-développement et l’exploitation à de vils prix de ses matières premières. Une Afrique unie et solidaire peut relever tous les défis. Ce combat est juste, noble et valorisant pour tout le continent.

Nos intellectuels ne pensent pas par eux-mêmes. Partagés entre les cercles ésotériques, la science et la religion, ils naviguent à contre-courant, très loin de l’essentiel qui est leur liberté et leur fierté.

Par Michel Lobé Etamé
Journaliste
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Clôture de l’atelier de formation des formateurs organisé par la Banque mondiale sur la méthodologie et les outils de partage des connaissances en Afrique francophone

Un réseau de 20 facilitateurs expérimentés désormais formés à la méthodologie de la Banque pour améliorer l’efficacité des institutions grâce au partage systématique des expériences et bonnes pratiques

Dakar, Sénégal, 29 Mai 2017 _ La documentation et le partage systématique de bonnes pratiques pour améliorer l’efficacité des institutions étaient au cœur de l’atelier de formation des formateurs sur le Partage des connaissances que la Banque mondiale a organisé à Dakar, Sénégal du 22 au 26 mai 2017.

Cet atelier de 5 jours avait comme objectif le renforcement des capacités de 20 facilitateurs expérimentés représentants 9 pays d’Afrique francophones pour améliorer l’efficacité des institutions du service public afin qu’elles deviennent plus résilientes aux rotations du personnel et que les succès et bonnes pratiques soient répliqués à plus grande échelle.

Contrairement à de nombreuses approches classiques de gestion des connaissances, la méthodologie du groupe de la Banque Mondiale met l’accent sur la capture des savoirs empiriques au sein d’une organisation pour ensuite convertir les enseignements dans des formats accessibles qui peuvent être partagés, enseignés, adaptés et reproduits. La méthodologie est novatrice dans le sens o les institutions partenaires conçoivent et mettent en œuvre leur propre programme d’action.

« Les institutions nationales recherchent souvent les bonnes pratiques à l’extérieur de leur organisation et ignorent généralement les solutions découlant de leurs propres expériences opérationnelles, » a déclaré Laurent Porte, Spécialiste en partage des connaissances à la Banque Mondiale, co-animateur de l’atelier de formation des formateurs.

A l’issue de l’atelier, les participants, ont réaffirmé leur engagement à servir de relais pour améliorer la transparence des procédures et rendre l’information accessible au plus grand nombre au sein des organisations du secteur public.

Dans sa déclaration de clôture, Laurent Porte s’est félicité de la qualité des échanges, de la façon dont les participants se sont appropriés les outils de partage de connaissances qui constituent un élément essentiel du processus de développement, au même titre que les outils financiers et techniques. » 

« Nous espérons que vous serez les ambassadeurs de la méthodologie du partage systématiques des connaissances auprès des institutions du secteur public en Afrique francophone » a conclu Kerstin Tebbe, consultante de la Banque et co-animatrice de l’atelier.

Pour sa part, Maty Ndiaye Sy, qui s’exprimait au nom de tous les participants, a estimé que la plateforme d’échanges offerte par l’atelier de formation des formateurs « devrait se poursuivre au sein de toutes les organisations du secteur public en Afrique francophone, afin d’ériger la diffusion de meilleures pratiques en modèle de transfert d’expertise systématique entre pairs dans leurs activités quotidiennes. »

Pour rappel, le programme de la Banque Mondiale développe les capacités de partage de connaissances au sein des organisations de manière progressive.  L’approche repose sur une série d’interventions qui s’étalent généralement sur une période de 18 à 24 mois, et dont bénéficient des organisations du secteur public à travers le monde, toutes régions et secteurs confondus. Elle comprend un exercice d’auto-évaluation des capacités en partage des connaissances, la formulation d’une vision pour le partage des connaissances, l’élaboration d’une feuille de route à moyen terme pour atteindre cette vision et le développement d’un plan d’actions sur 100 jours. Elle consiste en une série d‘ateliers participatifs, de guides, et de conseils pratiques au niveau local et elle est conduite par la Banque mondiale qui s’appuie sur réseau mondial de facilitateurs expérimentés.

Les 20 facilitateurs ayant pris part à l’atelier de Dakar sont : Aw Boubacar, Sénégal ; Bazan Michel, Sénégal ; Buhl Jonathan, Allemagne; Cissé Falilou, Sénégal ; Diouf Ndiaye Nafissatou, Sénégal ; Djaka Yaovi Mawusi, Togo ; Dondasse Pato ; Burkina Faso ; Kamassi Faten, Tunisie ; Kompaore Yennenga, Burkina Faso; Koué Angèle, Côte d’Ivoire ; Massamba Val, République Démocratique du Congo ; Ménard Amos, Bénin ; Nerhling Sarah, Etats-Unis ; Ntamack Hervé, Cameroun; Raveloson Stéphanie, Madagascar ; Sanzhie Bokally Thierry, Cameroun ; Sy Ndiaye Maty, Sénégal ; Traoré Thiam Gnylane, Sénégal; Thoto Frejus, Benin; Touré Cheikh Tidiane, Sénégal ; Zamblé Georgette, Côte d’Ivoire.