Business : Les hommes d’affaires Sud-africains prospectent au Cameroun

Mission conduite par Elisabeth Thabathe, ministre déléguée auprès du ministre en charge de l’Economie, du commerce et de l’industrie

Une délégation de 20 membres
C’est là tout le sens de la mission économique sud-africaine qui séjourne au Cameroun depuis le 22 janvier 2011. Conduite par Elisabeth Thabathe, ministre déléguée auprès du ministre en charge de l’Economie, du commerce et de l’industrie, cette mission a démarré son travail de prospection ce lundi 24 janvier 2011, à travers un balai de discussion avec plusieurs opérateurs économiques camerounais. Avant les différents échanges, les représentants des deux gouvernements ont profité de l’occasion pour situer le cadre de la coopération qui lie les deux pays. Elisabeth Thabathe côté République Sud-Africaine. Chantal Elombat, côté Cameroun. C’est d’ailleurs la coordonatrice nationale du comité de suivi des accords de partenariats économiques et cadre au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) qui a prononcé le discours d’ouverture, en lieu et place de Louis Paul Motaze, le MINEPAT. Après la phase protocolaire, les deux parties se sont vite mises au travail. Travaux en comités. Echanges. Et validations des propositions. La mission Sud-africaine compte séjourner au Cameroun jusqu’au 29 janvier 2011. Sa présence rentre dans le cadre du suivi des engagements pris lors de la mission économique effectuée par le gouvernement camerounais en Afrique du Sud du 23 octobre au 02 novembre 2010, et la recherche de nouveaux partenariats. Concrètement, il s’agit du prolongement de cette action menée par Louis Paul Motaze, le MINEPAT. Forte d’une vingtaine de membres, officiels et opérateurs économiques, la délégation Sud-africaine compte multiplier des partenariats dans dix secteurs d’activités.

Protocoles d’accord
A savoir la santé, les mines, les hydrocarbures, la foresterie, les logements sociaux, l’agro-industrie, l’industrie, les télécoms, les finances et les infrastructures. Après les échanges de Douala, la mission se rendra dès ce mardi 25 janvier 2011 à Limbé pour les autres contacts. et le tourisme. D’autres rencontres suivront à Yaoundé dès demain, mercredi 26 janvier 2011. A la fin du périple, il est prévu la signature de certains protocoles d’accord et de contrat entre les opérateurs économiques des deux pays. Un avant-goût desdits protocoles était déjà donné par Louis Paul Motaze en Afrique du Sud du 23 octobre au 2 novembre 2010, ceci, au cours de sa dernière mission de l’année dans ce pays. Au terme de cette mission économique, plusieurs domaines d’activités susceptibles de donner lieu à la signature des protocoles d’accord entre différents partenaires, avaient été identifiés : la réalisation d’un marché de vivres frais à Douala, la construction des logements sociaux à bas prix, la réparation et la maintenance des infrastructures navales et pétrolières, la recherche et la coopération universitaire, le jumelage entre les villes du Cameroun et celles d’Afrique du Sud. Le Cameroun et l’Afrique du Sud entretiennent une coopération dense et fructueuse. Celle-ci est matérialisée par la mise en place d’un cadre juridique, notamment par la signature de l’accord commercial signé le 22 septembre 2006, ratifié le 20 mai 2009 par Paul Biya, un mémorandum d’entente signé en octobre 2008 définissant les domaines de coopération entre les deux pays et un accord en matière de santé signé en septembre 2008. Pour la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (CCIMA), cette mission commerciale est opportune pour le Cameroun. Car, explique la chambre consulaire, le commerce entre le Cameroun et l’Afrique du Sud est à La croisée des chemins.

Balance commerciale
On apprend ainsi que depuis 2005, la balance commerciale du Cameroun avec l’Afrique du Sud est en chute libre. Ce déficit qui s’est élevé à 58 milliards de Fcfa représente le volume des importations du Cameroun en Afrique du Sud. Les exportations du Cameroun vers l’Afrique du Sud à la même période s’élèvent à près d’un milliard de FCfa. Ce déficit, souligne la CCIMA est dû à une baisse des exportations de pétrole brut, qui au fil des ans est resté le principal produit du Cameroun sur le marché sud-africain. Au contraire, les importations en provenance d’Afrique du Sud sont plus diversifiées et ont continué d’augmenter en volume. Cela a grandement penché la balance commerciale en faveur de l’Afrique du Sud. Cette augmentation rapide du volume des exportations sud-africaines au Cameroun entre 2006 et 2009 était essentiellement due à une offensive de charme dont le gouvernement sud-africain a lancé en 2006. Ce pays a plus de gros intérêts au pays de Paul Biya. En effet, le Cameroun abrite la compagnie aérienne sud-africaine South African Airways, qui a quatre vols par semaine entre Johannesburg et à Douala. Une autre société sud-africaine connue, Tiger Brand, a repris la chocolaterie du Cameroun (CHOCOCAM), après sa mie en vente par Barry Callebaut. Avant ces deux sociétés, une autre société sud-africaine célèbre Mobile Telephone Network (Mtn) avait déjà pignon sur rue au Cameroun. La signature des contrats pourra permettre de renforcer cette présence au grand bonheur des opérateurs économiques camerounais. «Ces contrats vont permettre aux petits entrepreneurs camerounais d’avoir de partenaires techniques et financiers assez solides », présage Toussaint Mboka Tongo, secrétaire permanent du Mouvement des entrepreneurs du Cameroun (MECAM).


Can 2015 et 2017: La République Démocratique du Congo n’est plus candidate

Le Maroc et l’Afrique du sud sont désormais en lice.

Au lendemain de l’attribution de l’organisation de la 29ème édition de la Coupe d’Afrique des nations 2013 à la Libye, la chasse était ouverte pour les pays qui souhaitaient abriter les éditions suivantes, notamment celles de 2015 et 2017, compte tenu du fait que la Can passait des années paires aux années impaires, après celle de 2012 prévue au Gabon et en Guinée – Equatoriale. Dans la course, trois pays avaient déclaré leurs candidatures avant la clôture de dépôt de dossier le 30 septembre 2010. Il s’agissait du Maroc, de l’Afrique du sud et de la République Démocratique du Congo, RDC. Seulement, cette dernière vient de faire marche arrière en retirant sa candidature. Un retrait officiellement confirmé il y’a quelques jours par la Confédération Africaine de Football, CAF. Même si les raisons de ce désistement n’ont pas officiellement été indiquées, il n’est pas superflu de souligner que les sempiternels problèmes d’infrastructures sportives ajoutés aux moyens financiers importants que nécessite une telle compétition, en passant par les réaménagements divers inévitables, pourraient expliquer cette situation, le pays préférant « reculer pour mieux sauter ».

Maroc ou Afrique du sud? Réponse en janvier 2011
Le retrait de la candidature congolaise intervient à presque deux mois et demie, de l’annonce du pays qui abritera la Can 2015 ainsi que celle de 2017. La désignation est prévue le dernier week-end du mois de janvier 2011, selon les membres du comité exécutif de la CAF. Ceux-ci devront choisir entre le Maroc et l’Afrique du sud, à la suite du retrait des congolais. Un retrait qui simplifiera éventuellement le choix de la CAF, qui selon des observateurs, pourraient attribuer à chaque candidat, l’organisation d’une édition. En attendant de connaître les pays hôtes de la 30ème et 31ème éditions de la CAN, l’on suivra le déroulement de la Can 2012 respectivement au Gabon et en Guinée Equatoriale, et celle de 2013 en terre libyenne.

Le Gabon et la Guinée organisent la Can 2012
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CAN Féminine 2010 : Cameroun 0-2 Afrique du Sud

Les lionnes ont perdu, dimanche, le match de classement pour la 3e place du championnat d’Afrique de football féminin

Face à des Camerounaises très peu inspirées et qui n’ont fait aucun effort véritable pour s’imposer dans cette partie, les Banyana Banyana ont trouvé deux fois le chemin des filets.

La première, de la tête à la 8ème minute, par Skiti Nocawe suite à une balle de coup franc d’abord repoussée par Adrienne Ndongo Fouda qui disputait là son unique match dans cette compétition, la seconde, une nouvelle fois de la tête par Dlamini Amanda à la 38ème minute après un corner.

Après les deux buts, les Lionnes se sont juste contentées d’empêcher les Sud Africaines de marquer d’autres buts. Comme il y a deux ans en Guinée Equatoriale, les Lionnes indomptables terminent la compétition au quatrième rang.


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Coupe d’Afrique féminine : L’entraineur du Cameroun accuse les arbitres

Enow Ngatchou a fait savoir que l’arbitrage lors de la demi-finale face au Nigéria avait été en la défaveur de son équipe

L’arbitrage accusé
Les lionnes indomptables du Cameroun ont été vaincues ce jeudi 11 novembre 2010 par les supers Falcons du Nigéria (5 buts contre 1), lors de la demi-finale de la Coupe d’ Afrique des Nations féminines de football, qui se joue en ce moment en Afrique du sud. L’entraineur des camerounaises, répondant aux questions de la presse après la rencontre, a mis en cause l’arbitrage, dans la défaite du Cameroun.

A partir du moment où nous avons concédé un carton rouge, nous avons joué en infériorité numérique pendant plus de 60 minutes. Cette situation a désorganisé notre plan de jeu. Les décisions de l’arbitre ont été fantaisistes et contre une seule équipe. Tout le monde a vu que les joueuses nigérianes n’ont eu aucun avertissement, malgré les fautes qu’elles ont commises sur nos joueuses.
Enow Ngatchou, entraîneur des lionnes

Une position qui est aussi celle des joueuses. Nous sommes déçues par l’arbitrage, nous avons bien débuté la partie et les choses allaient bien jusqu’à ce moment où l’arbitre, sur un geste anodin de notre défenseur, décide de lui donner un carton rouge. Le premier que cet arbitre a donné était aussi fantaisiste. Ce carton rouge nous a vraiment déconcentré, a fait savoir pour sa part Jeannette Ngock Yango, une des joueuses camerounaises. A la 27ème minute de la rencontre, les lionnes indomptables ont été contraintes de jouer à 10 contre onze, suite à l’expulsion de Cathy Bouh Djouh, le défenseur central qui prenait son deuxième carton jaune suite à un tacle jugé irrégulier sur son adversaire.

Une défense qui a pris 11 buts en 4 matchs
Dès ce moment, la pression nigériane se fera plus forte et sera confirmée par un but marqué dès la 33ème minute de jeu. Réduites à 10, les lionnes dont la défense était déjà assez fébrile se sont trouvées en difficulté, face à une équipe nigériane qui avait déjà marqué 10 buts en trois matchs. L’entraineur Enow Ngatchou du Cameroun, avait pourtant choisi d’ignorer la faiblesse de sa défense. Si nous avons encaissé quatre buts, nous en avons marqué six tout de même. L’essentiel dans un match de football est de marquer plus de buts que l’adversaire, a-t-il fait savoir lorsqu’on lui a posé la question avant les demi-finales. Chez les joueuses, il y avait aussi plus que de la motivation. Ces multiples défaites face au Nigeria nous ont fait grandir et il est temps de prouver que d’autres équipes travaillent. Cette année, c’est la nôtre, avait fait savoir Augustine Siliki Edjangue, une joueuse du Cameroun, juste après la dernière séance d’entraînement avant la rencontre. L’entraineur nigérian pense que l’équipe du cameroun a péché par trop d’assurance.

Je dois dire que le Cameroun a été tactiquement et techniquement en place. C’est une bonne équipe. Mais, ses joueuses ont passé le temps à contester les décisions de l’arbitre. L’équipe du Cameroun est venue jouer avec des préjugés et c’est ça qui a valu à ses joueuses plusieurs cartons. L’équipe du Cameroun aurait gagné à être calme sur le terrain et même sur le banc de touche.
Uche Eucharia, l’entraîneur des nigérianes

En quatre rencontres, c’est la troisième fois que le cameroun encaisse 5 buts face au Nigéria. Au cours des différentes confrontations entre les deux équipes, les Super Falcons ont toujours pris le dessus sur les Lionnes Indomptables. En 2004 lors de la Can en Afrique du Sud, le Nigeria avait battu le Cameroun en finale par 5 buts à 0. En 2006 lors de la 5ème édition au Nigeria, les Lionnes étaient tombées sur le score de 5 buts à 0 en demi-finales. Lors de la dernière édition en 2008 en Guinée équatoriale, le Cameroun a perdu aux tirs aux buts lors du match de classement devant le Nigéria, et enfin il faut y ajouter cette autre défaite. Si les lionnes ont fait preuve de beaucoup de cohérence dans l’élaboration des attaques, la défense aura été tout au long de cette compétition, la grosse faiblesse de cette équipe. De nombreux observateurs qui ont vu le match affirment que les deux derniers buts marqués par le Nigéria, ont été le fait d’erreurs de position sur le terrain. L’entraineur le reconnait lui-même, ses joueuses étaient encore jeunes, face à des nigérianes plus expérimentées. Nous avons une équipe jeune. Plusieurs joueuses de notre équipe qui ont pris part à cette compétition ont moins de 18 ans. Dans les années à venir, je suis persuadé, avec le travail que nous avons mis en place, que nous allons dominer l’Afrique, a fait savoir Enow Ngatchou. Les lionnes rencontreront l’Afrique du sud, pays organisateur, pour le match de la troisième place, alors que la guinée équatoriale vainqueur de l’Afrique du sud dans l’autre demi finale, 3 buts contre 1 jouera contre le Nigéria. Une finale qui risque prendre des airs de revanche.

Les lionnes battues, sont effondrées
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Coupe d’Afrique des Nations Féminine: Le Cameroun face à l’Algérie

Les lionnes indomptables devront gagner ce soir pour éviter les nigérianes, super favorites de la compétition

Gagner sur un bon score…
L’équipe nationale camerounaise de football dispute ce lundi 08 novembre 2010 à partir de 15 heures 30 locales, le dernier match de la poule B de la première phase de la Coupe d’Afrique des Nations version féminine qui se déroule en Afrique du sud. Les lionnes indomptables affronteront une Algérie qui jusqu’ici a perdu ses deux premières rencontres. Pour l’encadrement technique des lionnes, une simple victoire ne suffit pas, l’objectif est de conserver la première place afin d’éviter le Nigéria, qui se présente comme le super favori du tournoi. Pour atteindre cet objectif, les joueuses sont conscientes de ce qu’elles doivent rester concentrées, car les algériennes souhaiteront au moins sauver l’honneur dans cette compétition. Le match contre l’Algérie est très déterminant, parce que l’Algérie ne compte pas rentrer avec zéro point et nous on va jouer ce match dès le début comme si nous avons zéro point. Donc, nous devons être très, très sérieuses et très très concentrées, a fait savoir Christine Manie, vice capitaine. L’entraineur Enow Ngatchou et ses filles ont effectué une dernière séance d’entraînement hier dimanche matin. Au cours de cette séance d’entraînement un accent a été mis sur la tactique et sur le jeu de l’Algérie.Nous allons mobiliser nos joueuses pour que cette victoire ne les endorme pas. Notre objectif est de terminer premier de notre poule. Face à l’Algérie, Nos filles sont prêtes à jouer plus de 120 minutes, a fait savoir l’entraineur Enow Ngatchou.

… Pour éviter les agressives nigérianes
Lors de leurs deux précédentes rencontres, les lionnes du Cameroun ont à chaque fois couru après un premier but encaissé. Une situation que des observateurs sur place attribuent à une sorte de fébrilité dans la défense camerounaise. Le coach Enow Ngatchou reste serein dans ses déclarations et se veut positif. Nous avons marqué quatre buts et encaissé trois. On ne peut pas comparer le premier match du Cameroun contre la Guinée équatoriale à celui contre la Ghana. Notre gardienne de buts n’a pas commis d’erreurs. Elle a été parmi les meilleures joueuses. La défense a mieux joué aussi. Par rapport au dispositif mis en place, il n’y avait pas d’espace. La gardienne a bien joué par rapport au premier match. Elle commence à prendre confiance et contre l’Algérie, elle sera au top de sa forme a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Les rencontres de ce soir sont les dernières de la première phase de cette CAN féminine. Dans la poule B le Cameroun occupe la première place en raison d’un nombre de but supérieur à celui de la Guinée équatoriale, championne en titre, avec qui il partage le même nombre de points (4). Lors de la première rencontre, le Cameroun mené au score a su revenir dans la partie et obtenir une précieuse égalisation face aux équato-guinéennes. Face au Ghana lors du deuxième match, les lionnes ont remporté le match après avoir été menées au score. Toutes l’équipe semble très motivée à remporter le match de ce soir sur un score convenable, d’autant qu’il faudra éviter un Nigéria qui a déjà marqué 10 buts en trois match lors de cette compétition. Les Lionnes restent toujours indomptables (.) Nous avons encore un problème de finition. Mais le plus important pour nous est de gagner en marquant plus de buts que l’adversaire a déclaré Michèle Ngono Mani, la vice-capitaine des lionnes indomptables.


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Afrique du Sud: Le livre «Conversations avec moi-même» dans les librairies du monde

La sortie officielle de la version française de l’ uvre de Nelson Mandela a lieu ce jeudi 14 octobre

Conversations avec moi-même, c’est le nouveau livre commis par Nelson Mandela et préfacé par Barack Obama, président des Etats unis, dont la sortie officielle de la version française a lieu ce jeudi 14 octobre 2010. Le livre du héros de l’anti-apartheid en Afrique du Sud est un recueil de lettres, carnets, journaux intimes, écrits dans la clandestinité, en prison et à la présidence. Plongé dans les pensées de Nelson Mandela, il a fallu cinq ans pour que le projet aboutisse. Pendant tout ce temps, archivistes et éditeurs ont sélectionné parmi les carnets, les lettres de Nelson Mandela, tout ce qui pouvait jeter un regard neuf sur l’un des plus grands hommes du XXe siècle. Mes camarades m’ont sorti de l’obscurité pour faire de moi un épouvantail ou une énigme. Dans «Conversations avec moi-même», Nelson Mandela apparaît surtout comme un homme avec ses peurs, ses erreurs et ses faiblesses. Il parle de sa famille, de son chagrin à la mort de sa mère qu’il n’a pas pu enterrer, de celle de son fils aîné, de ses multiples séparations d’avec sa première femme Evelyn Mase, décédée en 2004, séparation très douloureuse d’avec Winnie Madikizela-Mandela ensuite. Il revient enfin sur l’un des problèmes qui l’inquiétaient profondément en prison, la fausse image qu’il avait sans le vouloir, dit-il, projetée dans le monde. On le considérait comme un saint. Je ne l’ai jamais été, conclut-il. Même si l’on se réfère à la définition terre à terre selon laquelle un saint est un pêcheur qui essaie de s’améliorer». C’est la Fondation Nelson Mandela qui est à l’origine de ce livre. Elle a encore de multiples documents à sa disposition : des lettres de prison, des carnets, et elle envisage de poursuivre leur publication.

L’exercice est différent de l’autobiographie du prix Nobel de la paix «Un long chemin vers la liberté», publiée en 1995, qui s’était vendu à quelque 7 millions d’exemplaires dans le monde. Cette fois, rien n’a été réécrit. Tout est publié tel que Nelson Mandela l’a pensé ou dit à l’époque.

Le mardi 12 octobre dernier, a eu lieu la sortie officielle de la version anglaise de « Conversations avec moi-même », qui sera publié en 20 langues et dans 22 pays dans le monde. Les livres ont été mis en vente dès mardi dans le monde entier en anglais, a annoncé la fondation Mandela qui a souhaité, avec cet ouvrage, faire découvrir l’homme se cachant derrière l’icône internationale. Les éditeurs entendent écouler un demi-million à un million d’exemplaires de cet ouvrage. Ce sera sans aucun doute le livre de l’année. C’est la deuxième partie de l’autobiographie de Mandela, Un long chemin vers la liberté, qui n’a jamais été terminée, prédit John Fawcett-Peck, gérant d’une des librairies Exclusive Books à Johannesburg.

A Johannesburg toujours, l’écrivain James Hendry a été parmi les premiers mardi 12 octobre à acheter « Conversations avec moi-même » version anglaise. Il s’agit d’une compilation importante de ses propres écrits, ce que nous n’avions pas vu depuis longtemps, se réjouit-il. Agé de 92 ans et très affaibli, le prix Nobel de la paix ne fait que de très rares apparitions en public, après avoir pris sa retraite en 2004.


La Croix)/n

Les fonctionnaires suspendent la grève en Afrique du sud

Après 20 jours de manifestations ils acceptent d’étudier les propositions du gouvernement

Les syndicats du secteur public sud-africain ont suspendu leur longue grève sur les salaires. On a vu sur les écrans de télévision des masses de personnes dans les rues, des hôpitaux et des écoles fermés. Et c’est l’armée sud-africaine qui a été déployée pour assurer le service minimum dans plus de 60 hôpitaux publics. Au micro d’une radio locale, un porte-parole syndical a déclarée que la proposition du gouvernement sud-africain d’une hausse salariale de 7,5% et d’une indemnité de logement de 800 rands (82,5 euros) avait été rejetée dans l’attente des résultats de nouvelles consultations avec leurs membres au cours des 21 prochains jours. Les syndicats demandent une hausse des salaires de 8,6% et une allocation logement de 1.000 rands (106 euros). Après 20 jours de grève suivie dans les écoles et les hôpitaux, [il y a un moment dans toutes les grèves où il faut envisager les options], a expliqué Thobile Ntola, président du syndicat des enseignants démocratiques sud-africains (Sadtu).

Le retour au travail de quelque 1,3 million de fonctionnaires est un développement heureux pour le service public sud-africain paralysé depuis le 18 août. Dans un commentaire fait à l’AFP, le ministre de la Fonction publique Richard Baloyi appelle les grévistes à un esprit de collaboration afin de remettre en route les services publics dont tout le pays a besoin. De plus en plus impopulaire, la grève avait surtout affecté les hôpitaux et les écoles publiques, principalement utilisés par les familles modestes et pauvres. Le mouvement s’était accompagné de nombreuses manifestations, dont certaines ont été émaillées de violences. La Chambre de commerce et d’industrie d’Afrique du Sud a dénoncé la semaine dernière l’impact négatif de cette vague de protestation sur l’économie du pays. Les bénéfices que l’Afrique du Sud a pu retirer de l’organisation de la Coupe du monde de football sont sérieusement érodés par les actions actuelles des syndicats, avait-elle affirmé.

Des fonctionnaires dans la rue
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Afrique du Sud: Tensions après l’assassinat d’un nazi

Eugène Terre Blanche sera inhumé vendredi 9 avril. Le leader afrikaner dénonçait le «pouvoir communiste noir». Il aurait été tué pour salaires non payés

Eugène Terre’Blanche, fondateur de l’AWB (Mouvement de résistance afrikaner) a été assassiné par deux de ses employés, dans sa ferme de Ventersdorp (nord-ouest du pays). Selon les premières informations, il n’avait pas versé leurs salaires de 300 rands/mois (30 euros). Les deux ouvriers agricoles, âgés de 15 et 28 ans ont été présentés à un juge. Ils ont accusés d’effraction, de meurtre, de tentative de vol et d’atteinte à la dignité de la personne. Les suspects, remis en détention jusqu’à la prochaine audience le 14 avril, ont quitté le palais de justice sous les cris. Les militants de l’extrême droite blanche, qui s’étaient rassemblés devant le tribunal, avaient déserté les lieux. Par crainte de débordements, un important dispositif policier avait été déployé devant le tribunal.

Ce meurtre a ravivé les querelles raciales dans un pays encore marqué par l’apartheid. En effet, l’homme avait longtemps été un leader d’extrême droite, champion de la suprématie blanche. En son temps, cette faction politique avait recours à tous les moyens pour tenter d’empêcher la chute de l’apartheid puis, l’avènement d’une Afrique du Sud non raciale et démocratique. Le mouvement avait adopté un emblème très proche de la croix gammée de Adolf Hitler, composé de trois sept renversés, symboles de la victoire finale du Christ, et surmonté d’un aigle nazi.

En 1993, il avait organisé une série d’attentats meurtriers avant les premières élections multiraciales de 1994. Auteur de diatribes enflammées contre le «pouvoir communiste noir», Terre’Blanche, cette année-là, menaçait: Si Mandela ne nous donne pas notre volkstaat (territoire blanc), nous combattrons jusqu’à conquérir l’ensemble de l’Afrique du Sud.

Pour apaiser la situation, les autorités ont lancé un appel au calme et demandé aux leaders politiques de tout faire pour maintenir l’unité du pays. Le ministre de la Police, le commissaire national et la chef du gouvernement provincial ont rendu visite à la famille de la victime. Le président Zuma a invité ses compatriotes à ne pas permettre aux agents provocateurs de profiter de la situation en alimentant la haine raciale. A ce jour, aucun incident ne s’est produit. Cependant, les tensions demeurent et des débordements sont à craindre demain vendredi, jour de l’enterrement d’Eugène Terre’Blanche. L’AWB, qui existe toujours, l’a promis: Nous déciderons plus tard comment agir pour venger la mort de M. Terre’Blanche.

Eugène Terre Blanche, le leader afrikaner assassiné
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L’Afrique du sud célèbre les 20 ans de la libération de Nelson Mandela

A 92 ans dont 27 passées en prison, «Madiba» reste le symbole de la lutte contre l’apartheid

C’est ce jour du 11 février 90, qu’on le voit dans la foule le poing levé vers le haut en signe de victoire. Il avançait en homme libre après 27 années passées derrière les barreaux de l’apartheid. Un régime qui prônait la ségrégation entre les hommes de différentes couleurs : blancs, métis, noirs. En ce jour de fête en Afrique du sud, on va jouer le remake de cette scène diffusée sur tous les écrans du monde. C’était le moment fondateur de ce qui allait devenir la « nation arc-en-ciel ». Mandela, le prisonnier le plus célèbre de l’histoire fête les 20 années de sa libération. Aujourd’hui à la retraite, il assistera à cette parodie, et suivra le discours de politique générale que devrait lire le président actuel Jacob Zuma. Elu l’année dernière, ce sera sa première allocution solennelle sur l’état du pays. Mandela ira ensuite boire le thé ou le café avec certains de ses anciens geôliers de la prison Victor Verster, près du Cap.

Le visage de la «nouvelle Afrique du Sud»
Depuis la libération de Mandela en 1990, l’espoir est né et a grandi. Les premières élections multiraciales qui l’ont porté à la tête de l’Etat consacraient l’avènement de la démocratie. Un changement radical s’est opéré. Les lois ségrégationnistes ont été démantelées, la démocratie multiraciale installée et le pays s’est doté d’une des Constitutions les plus libérales au monde. Politiquement, depuis 1994, le parti de Mandela, le Congrès national africain (ANC), a remporté chaque scrutin haut la main. Il prône la réconciliation et, malgré le ressentiment que l’on peut avoir vis-à-vis du régime d’apartheid, le parti s’est toujours évertué à rassurer les milieux d’affaires.

Une stratégie qui permet à l’Afrique du sud d’assurer une croissance et fait d’elle un géant économique du continent qui financent des aides sociales dont bénéficient aujourd’hui 13 des 48 millions de Sud-Africains. Le nombre de pauvres a commencé à régresser. Des logements, et des écoles ont été construits. L’eau et l’électricité sont un bien commun et partagé par tous. Pour une partie des jeunes qui ont aujourd’hui 20 ans les «born free» les choses ont véritablement changé. Une petite classe moyenne appelée «diamants noirs» émerge et est fait de ces jeunes gens très responsables qui croient fort au discours de Nelson Mandela. Ils sont conscients d’avoir plus de choix que leurs parents et ont une seule parole à la bouche. Tout faire pour s’en sortir, saisir sa chance tout: on «ne regarde pas ce que le gouvernement fait pour nous, mais ce que nous faisons par nous-mêmes.»

Aujourd’hui, l’immense figure de Mandela plane au-dessus de ses successeurs, les paralysant parfois. Mais ses paroles, ses appels à la responsabilité, individuelle et collective, continuent de faire avancer l’Afrique du Sud. Pour les jeunes nés avec sa libération, il est normal d’avoir des Blancs, des Métis et des Noirs dans la même salle de classe. Ils prennent le combat de Mandela pour quelque chose d’acquis. Cependant, ils se rendent compte que la lutte n’est pas terminée. Si une classe moyenne noire a vu le jour, la pauvreté continue de toucher des millions de Sud-Africains.

Les constantes demeurent
Malgré l’ouverture sur le monde et l’instauration d’un régime pluraliste et démocratique, les inégalités entre les classes sociales demeurent. Les besoins restent immenses, en termes d’accès à l’emploi et l’impatience grandit. Dans le même temps le fossé s’élargit entre les pauvres et les riches au sein desquels il y a des personnes de couleurs noires. Selon un rapport gouvernemental, le revenu mensuel moyen des Noirs a augmenté de 37,3% depuis 1994. Celui des Blancs a bondi de 83,5%. Ainsi, il reste beaucoup à faire dans les bidonvilles du pays, où 1,1 million de familles continuent de vivre dans des baraques de fortune. Ces immenses townships abritent la majorité des 42% des « born free » (nés libres) auxquels l’on promettait un avenir radieux, égalitaire et aujourd’hui au chômage. Les analystes observent que la grogne monte dans la population des townships où les jeunes sont abandonnés à la sortie du lycée et doivent faire leur preuve tout seul. Conséquence, plus de 75% sont au chômage. La criminalité est grandissante. Le pays de Nelson Mandela détient toujours le record mondial en matière de personnes atteintes par le virus du Sida, malgré le travail de sensibilisation mené par la Fondation Mandela.

Le parti au pouvoir, l’ANC ne fait plus l’unanimité. Il «a réussi là où on pensait qu’il échouerait: gérer une économie moderne, mais les secteurs considérés comme ses points forts- l’amélioration des conditions de vie, l’éducation et la lutte contre la criminalité- sont un échec» constatent des analystes. Les dirigeants et cadres sont de plus en plus contestés dans leur gestion de la chose publique. La population très remontée estime qu’ils devraient apprendre à se sacrifier et à être au service des individus et non se servir eux-mêmes. Ils devraient mettre en exergue les qualités comme la discipline, l’autodérision et le respect d’autrui par la simplicité et la politesse.

La vie de Nelson Mandela
Le matricule 46664 consacre sa vie aujourd’hui à sa fondation, loin du pouvoir et après avoir assuré un seul mandat à la tête de la nation arc-en-ciel. Il laisse la responsabilité aux autres de bâtir l’avenir de cette nation. Avec elle, il a remporté la coupe du monde de rugby en 1995. Un fait marquant qui est la trame de l’histoire d’un film du box office «invictus». Lequel essaie de traduire à travers cet évènement le leitmotiv de Madiba: « Créer un monde meilleur pour tous ceux qui y vivent est entre vos mains ». C’est donc ce que la Fondation qui porte son nom continue de perpétrer. Elle participe à l’organisation du « Mandela Day », gère certaines de ses archives et finance des projets communautaires. Pour cela elle a modifié son logo, pour remplacer son visage par ses mains.

Sa fille Zindzi, prépare un documentaire qui s’intitule «Conversations autour de ce jour-là». 0n y verra Mandela fêter l’anniversaire les 20 ans de sa libération en compagnie de certains de ses camarades de lutte anti-apartheid, et de son ex-femme Winnie. L’on annonce la préparation d’un livre rassemblant des notes gribouillées par Mandela. Rendez-vous est pris pour le «Mandela Day »

Mandela le point levé
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Mondial 2010 : Vente des billets dédiés aux Camerounais

Les tarifs des tickets d’entrée pour les matches du Cameroun en Afrique du Sud sont disponibles

La date délais pour faire une demande d’achat en ligne des billets d’entrée aux matches de l’équipe nationale camerounaise est fixée au 13 janvier 2010. Elle est valable uniquement pour les personnes de nationalité Camerounaise ou qui réside sur le territoire camerounais. Le paiement se fait uniquement par carte bancaire.

Une autre possibilité est de remplir manuellement un formulaire de demande officielle de billet à télécharger et imprimer sur une interface de la FECAFOOT installée sur le site de la Fifa: www.fifa.com. La preuve de l’effectivité du virement bancaire sera retournée à la FECAFOOT par mail (billets@fecafoot.org), ou par fax +237 22 21 66 62. Cette option est valable jusqu’au 10 juin 2010.

Pour chacun des trois matches du Cameroun, il faut prévoir de payer en Dollars américains sur Internet et en FCFA pour les formulaires. Ainsi : match 10- JAPON VS. CAMEROUN à BLOEMFONTEIN le 14/06/2010, le match 26 – CAMEROUN VS. DANEMARK à PRETORIA le 19/06/2010, et le match 44- CAMEROUN VS. PAYS-BAS à CAPE TOWN le 24/06/2010. Il existe quatre catégories : Catégorie 1: 176 DOLLARS US / 84 480 FCFA, Catégorie 2: 132 DOLLARS US / 63 360 FCFA, Catégorie 3: 88 DOLLARS US / 42 240 FCFA, et en Fauteuil roulant: 22 DOLLARS US / 10 560 FCFA

L’on a également la possibilité de procéder de la même façon pour soumettre une demande de billets pour les matches du reste de la compétition. Dans ce cas, lesdits billets ne seront disponibles qu’en cas de qualification des Lions indomptables pour les étapes suivantes. Dans le cas contraire, les demandeurs se verront rembourser leur dû après le prélèvement de la somme de 10 Dollars par billet. Dans le cas des personnes en fauteuil roulant, les accompagnants ne payeront pas l’accès aux stades. C’est le 18 juin que la Fifa étudiera les demandes d’acquisition de billets.


Journalducameroun.com)/n

Afrique du Sud: Le président Jacob Zuma se marie pour la 5e fois

Cinq mariages, un décès et un divorce, cela porte à trois le nombre de first ladies dans le pays

La mariée est de 30 ans sa cadette
Les personnes les plus softs, parle d’arriération de la part de Jacob Zuma, mais lui a une idée bien précise de la question. De nombreux hommes politiques ont des maîtresses et des enfants qu’ils dissimulent en prétendant être monogame. Je préfère être honnête. J’aime mes femmes et je suis fier de mes enfants avait-il expliqué un jour. Lundi dernier c’est dans la pure tradition Zulu que le président sud-africain aujourd’hui âgé de 67 ans, s’est marié avec sa cinquième épouse. Il s’est engagé auprès de Tobeka Madiba, 37 ans dans son village natal de Nkandla dans le Kwazulu-natal. Elle est devenue ainsi sa troisième épouse et non sa cinquième puisque l’une des femmes de Jacob Zuma s’est suicidée alors qu’une autre a divorcé. Il reconnait avoir au moins 18 enfants.

L’ANC tenue de se ranger derrière son leader
Bien avant et surtout au lendemain de son élection en début d’année 2009, un débat sur le nombre de Première Dames avait été lancé. Un débat provoqué par la contradiction entre coutume et légalité. Lorsque Les médias sud-africains avaient fait savoir que Tobeka Madiba, alors fiancée de Jacob Zuma avait fait un cadeau traditionnel à la famille de Zuma, ce qui selon la coutume Zulu laisserait présager un mariage imminent. Dans un premier temps, l’ANC le parti de Jacob Zuma, au pouvoir, avait nié l’éventualité d’un nouveau mariage de la part de son président. Après les noces, le parti a fait une déclaration. Nous ne voyons rien de sinistre dans le fait que le camarade Zuma veuille se marier dans la lignée des habitudes africaines et des coutumes traditionnelles peut-on lire dans le communiqué de l’ANC qui précise également que l’affaire relève de la vie privée de son leader.

La contradiction sud-africaine
La polygamie est tolérée en Afrique du Sud. Le droit positif ne reconnaît pas le mariage polygame, mais le droit coutumier l’accepte. La polygamie est une tradition fortement ancrée dans la culture Zulu, celle du président. Une loi votée en 1998 a donné de nouveaux droits aux femmes mariées à des hommes polygames. Les média se sont donc montrés très tolérants sur le sujet. La presse locale a préféré mettre l’accent sur le déroulement des festivités insistant notamment sur la nervosité de la future mariée au moment de s’engager. Malgré les avis partagés des Sud-Africains, des critiques ont tout de même été soulevées. Un responsable politique a jugé que cet événement marquait un retour en arrière pour le pays. Pour d’autres, l’accent a été mis sur les risques de propagation du sida liés à cette pratique dans un pays qui compte plus de 5,7 millions de séropositifs, et le mauvais exemple que pourrait représenter le président Zuma.

Une sixième femme en vue
Pour leurs parts, les associations féministes dénoncent aussi une vision archaïque du statut de la femme. Elles se préoccupent de savoir comment un président polygame peut-il objectivement garantir l’égalité entre l’homme et la femme au sein de la société sud-africaine. Mais le cas Zuma n’est pas un cas unique. Au royaume du Swaziland voisin pour trouver plus spectaculaire encore, avec un roi qui choisit chaque année une ou plusieurs nouvelles épouses parmi des milliers de jeunes vierges qui défilent devant lui. En occident on peut aussi relever le scandale des maitresses découvertes aux cotés des hommes politiques. Le président Zuma est aussi marié à Sizakele Khumalo qu’il a épousée en 1959, et à Nompumelelo Ntuli épousé en janvier 2008. Selon certaines sources en Afrique du Sud, une sixième femme serait déjà en vue. La société sud-africaine, il est vrai, a d’autres préoccupations et se prépare à accueillir la Coupe du monde de football l’été prochain.

Mariage dans la pure tradition Zulu
AFP)/n

Le trophée de la coupe du monde au Cameroun

Trois jours durant, les camerounais pourront voir et pour certains toucher le trophée qui sera remis en 2010 en Afrique du Sud

Le trophée présenté à Paul Biya
C’est ce vendredi 23 octobre que le trophée de la coupe du monde arrivera au Cameroun en compagnie de la délégation de la FIFA et des sponsors. Il sera présenté au président Paul Biya dans le cadre d’une cérémonie organisée à la présidence de la république en fin d’après midi. L’escale de ce trophée au Cameroun rentre dans le cadre de la première étape d’une tournée qui a débuté au Caire en Égypte, le jeudi 24 septembre 2009 dernier. La tournée est organisée par un des sponsors officiels de la coupe du monde, le groupe de boissons gazeuses Coca-cola. Le trophée passera deux jours au Cameroun. Demain samedi il sera présenté au public au palais des sports de Yaoundé. Plusieurs manifestations sont prévues pour la circonstance, dont un match de football et un concert.

Une vraie opération de marketing
Le ministre Tchiroma de la communication a sauté sur l’occasion pour donner la vision du gouvernement à l’occasion du passage pour la première fois de ce trophée au Cameroun. La reconnaissance du mérite du football camerounais sur le plan international et des efforts du gouvernement pour dynamiser cette activité affirme-t-il en substance dans un communiqué. En réalité la présence de ce trophée au Cameroun rentre dans le cadre d’une vaste opération de marketing que La Fédération Internationale de Football mènerait auprès des spectateurs africains, afin qu’ils soient nombreux à suivre l’évènement en 2010 en Afrique du sud.

La FIFA difficile à convaincre
La FIFA a d’ailleurs longuement hésité avant de donner son accord pour que le trophée passe un séjour aussi long en Afrique. Dans une conférence de presse tenue à Dakar, le chargé de communication de la compagnie Coca-Cola est revenu sur les conditions de la mise à la disposition de la Multinationale de la coupe par la Fifa. Celles-ci ont été difficiles. Il a fallu l’intervention de grandes personnalités du football africain pour convaincre l’instance mondiale. « Il fallait prouver à la Fifa que nous la mettrons dans les meilleures conditions pour la faire visiter plus de cinquante (54 au total) pays africains », a confié Don Dussey. « Et c’est dans cette perspective que des personnalités comme Roger Milla ont agi pour nous faciliter la tâche ».

Un trophée à l’histoire mouvementée
Si la Fifa est réticente à l’idée de faire voyager son actuel trophée de pays en pays, c’est pour éviter que celui-ci finisse comme le premier trophée, la coupe Jules-Rimet, dérobée à deux reprises. En 1966 alors que l’Angleterre s’apprête à organiser la phase finale de la Coupe du monde, Le trophée est volé à Londres avant d’être retrouvé par Pickles, un chien de deux ans appartenant à un certain David Corbett. Les Anglais gagneront le Mondial-1966. Le Brésil, vainqueur du trophée pour la troisième fois, leur succédera. La Fifa décide alors de lui céder la coupe Jules-Rimet, conformément à la règle, et lance un concours pour créer un nouveau trophée. La ‘coupe du monde Fifa’ était née. Le 19 décembre 1983, le trophée attribué définitivement au Brésil, 13 ans plus tôt, sera dérobé et ne sera plus jamais revu. Les Brésiliens durent se contenter d’une réplique de l’objet. Il se dit que le nouveau trophée est assuré à près de 111 millions de FCFA.

Perturbation des autres activités sportives
Tous les acteurs du football camerounais se sont mobilisés pour l’événement. Le lancement de l’édition 2009-2010 du championnat national de première division Mtn Elite One, prévu samedi a été différé pour dimanche. La perturbation touchera le calendrier des matches de la 31ème édition des Championnats d’Afrique des clubs champions de handball organisé du 21 au 31 octobre au palais des sports qui a dû aussi subir une modification. Le trophée de la coupe du monde va traverser plus de 50 pays jusqu’au jeudi 3 décembre 2009. A cette date, la première étape de la tournée s’achèvera au Cap, en Afrique du Sud, peu avant le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du Monde FIFA 2010. La seconde étape verra le trophée visiter d’autres pays du monde de janvier à avril 2010.


www.2010safwc.com)/n

Afrique: Air CEMAC bientôt dans le ciel

La compagnie sud africaine aurait apporté le soutien nécessaire

La nouvelle compagnie aérienne de l’Afrique centrale, Air Cemac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale), est cette fois sur le point de prendre son envol. C’est du moins ce qu’il en est d’après le journal les Afriques qui rapporte cette information. Annoncée depuis longtemps, elle était sans cesse reportée en raison de plusieurs contraintes. La disparition d’Air Afrique, dont faisaient partie cinq, puis trois de ses pays membres, et les retraits du Cameroun et du Gabon qui ont créé chacun leur compagnie nationale, avaient rendu de plus en plus difficiles les liaisons aériennes entre les différents pays. Cependant la création de la compagnie régionale s’est heurtée à des exigences nationales incompréhensibles pour la circonstance. Le Cameroun et le Gabon privilégiant leurs compagnies respectives, Cameroun Airlines et Air Gabon. Avec la déconfiture de ces deux compagnies, chaque partie, voulait que la nouvelle compagnie soit à son avantage. Il faut dire que le lancement de cette compagnie devrait nécessiter des compétences humaines et en termes de prestation que chacun voudrait voir retourné à son avantage.

Le fin mot de cette affaire est tombé, avec l’acquisition par la compagnie aérienne sud-africaine South African Airways, de 40% des parts. La création de la compagnie aérienne sous-régionale était conditionnée par la venue d’un partenaire stratégique. Plusieurs approches s’étaient finalement révélées infructueuses. La Royal Air Maroc et la compagnie belge Sn Brussels, avaient manifesté leur intérêt, mais les négociations avaient tourné court, en partie à cause des droits de trafic que, justement, le Cameroun et le Gabon entendaient réserver à leurs compagnies nationales. Les termes de l’accord avec la SAA à ce sujet n’ont pas été révélés. Le vice-président de la commission de la CEMAC, le Gabonais Jean Marie Maguena, a fourni une indication en révélant que de tous les partenaires stratégiques approchés, seuls les Sud-Africains se sont engagés au terme des négociations à prendre 40% du capital de la compagnie, en respectant et en acceptant les conditions de la CEMAC. De nombreux opérateurs privés du Cameroun, du Gabon, de Guinée équatoriale et du Congo, à la surface financière conséquente, ont déjà manifesté leur désir de se porter acquéreurs d’actions.

La SAA détenait déjà des droits de trafic dans certains pays de la région. Les négociations n’ont pas été simples, comme en atteste leur longueur. Elles ont commencé en janvier dernier. Avec l’acquisition des 40% par SAA, le capital de la compagnie est bouclé à 85%. Les six pays membres détiennent chacun 5% et la Banque de Développement de Etats d’Afrique centrale, BDEAC, 15%. Il ne reste à distribuer que la part de 15% réservée aux privés de la région. Le prochain conseil des ministres de la Communauté définira les modalités d’acquisition de cette part. De nombreux opérateurs privés du Cameroun, du Gabon, de Guinée équatoriale et du Congo, à la surface financière conséquente, ont déjà manifesté leur désir de se porter acquéreurs d’actions.
Il ne resterait que l’attribution du siège de la compagnie serait en suspens. Deux pays, le Congo et le Tchad, se le disputent. Le président centrafricain, François Bozizé, qui assure la présidence en exercice de la CEMAC, a été chargé de trouver un accord avec eux. La nouvelle compagnie pourrait donc commencer ses activités dès l’année prochaine. La SAA se félicite de cette acquisition, parce qu’elle renforce ses postions en Afrique, où l’aviation civile a d’importantes marges de progression. SAA veut s’y positionner comme leader du transport aérien. Elle assure déjà deux vols quotidiens sur Dakar et transporte 1500 passagers par semaine entre Johannesburg et Luanda. La CEMAC se réjouit aussi, parce qu’elle veut une compagnie aux standards modernes de gestion, obéissant aux exigences de qualité et de rentabilité économique que la SAA offre déjà. Elle a déjà été plusieurs fois distinguée Meilleur transporteur africain.


www.avmaroc.com)/n