Cameroun : l’aménagement de la Vallée de la Bénoué annoncé

C’est l’une des annonces de la 1e session du comité de pilotage de ce projet tenue le 2 mai à Yaoundé.

On reparle de l’aménagement de la Vallée de la Bénoué. Deux ans après l’accord de financement de près de 121 milliards de F CFA avec la banque mondiale, et la mise en place du cadre institutionnel du projet, la première session du comité de pilotage du Projet d’aménagement et de valorisation des investissements de la Vallée de la Bénoué (Viva-Bénoué) s’est  tenue avec pour objectif d’aborder les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre et les priorités de l’année en cours.

C’était sous la conduite du président dudit comité et Secrétaire général du ministère de l’Economie (Minepat), Jean Tchoffo, en présence du coordonnateur de ce projet dédié à l’amélioration de la production agricole dans la vallée de la Bénoué, Mahamat Habibou, et du gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i.

«L’état de mise en œuvre du projet est en bonne voie, nous avons passé tous les marchés relatives aux travaux d’aménagement agricole. Nous osons croire que d’ici le début du second semestre de l’année, nous allons contractualiser les entreprises qui vont commencer à aménager les espaces qui seront mis progressivement en agriculture par les populations bénéficiaires », relève Jean Tchoffo.

A terme, à en croire Garoua.info, ce sont 26000 agriculteurs directs qui bénéficieront d’appuis et de formations pendant les 7 années d’implémentation. Les parcelles culturales de la vallée de la Bénoué qui regroupent trois arrondissements, s’évaluent à 17 000 hectares de terre arable et irrigable. Le projet Viva Bénoué entend favoriser l’exploitation efficiente de ce potentiel pour limiter l’importation de riz blanc, principale culture locale.

Filière banane : le Cameroun s’appuie sur le Nigéria

Les producteurs de bananes et de plantains du Cameroun et du Nigeria ont accepté de coopérer pour stimuler la production de ces cultures au Cameroun.

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), Gabriel Abaïrobe, a reçu hier mardi 09 août 2022, les acteurs Camerounais et Nigérian de la filière banane-plantain. Il s’agissait en effet de la présentation au Minader, de la convention qui lie désormais l’Association nationale des acteurs de la filière banane-plantain du Cameroun (FBPC) au groupe nigérian AFTEL, qui est spécialisé dans l’investissement des projets en Afrique.

L’accord a été conclu à Yaoundé. Les producteurs y ont rencontré le ministre camerounais de l’agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe.

« Nous sommes heureux qu’aujourd’hui les acteurs des filières, banane et plantain commencent à trouver les moyens de transformer le secteur », affirme Gabriel Mbairobe.

De cette convention, il ressort que le groupe AFTEL va accompagner les acteurs camerounais de la filière banane-plantain à travers la mise à niveau de la FBPC, outre la formation de 500 producteurs localisés dans les bassins de production. Le partenariat va aussi servir à la sécurisation de 100 000 hectares de terres arables.

Les régions du Sud-Ouest, de l’Est, du Centre, du Sud et du Littorale vont bénéficier de la construction de 05 incubateurs. Le partenariat AFTEL/FBPC vise au finish, la production de 2,5 millions de tonnes de banane-plantain par campagne agricole et la création de 100 000 emplois directs et indirects dans cette filière.

Albert Agha Ngwana, qui conduisait la délégation nigériane, a ajouté : « Le Nigeria est une grande économie africaine avec une énorme population et le Cameroun, un grand pays agricole peut nourrir cette population. Nous allons relancer l’économie locale et augmenter l’emploi ».

La banane est l’un des principaux produits d’exportation du Cameroun. Maintenant, le pays travaille pour qu’elle devienne le premier produit d’exportation d’ici 2025, a déclaré Samuel Tony Obam Bikoue, représentant d’une coopérative agroforestière locale qui a accueilli la délégation nigériane au Cameroun.

Le Cameroun a exporté 13 203 tonnes de bananes en juillet, ce qui représente une augmentation d’environ 6 % en glissement annuel.

Cameroun : la BAD octroie 41 milliards de F à la production agricole

L’enveloppe de 62,99 millions d’euros a été accordée le 15 juillet 2022 pour accompagner les secteurs du Riz, sorgho, mil, etc.

41 milliards de F pour booster la production agricole au Cameroun. Cette enveloppe va bénéficier aux producteurs. Ceux-ci auront des semences de riz, maïs, sorgho et pommes de terre entre autres.

Ce financement rentre dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire, mécanisme mis en place par cette institution bancaire pour lutter contre les effets de la crise russo-ukrainienne, à l’échelle continentale.

« Ce financement va permettre aux autorités d’acquérir d’urgence les intrants agricoles nécessaires à la campagne agricole en cours et à venir et faciliter le conseil aux producteurs, tout en stimulant la dynamique des réformes indispensables à l’amélioration de la gouvernance du secteur agricole », explique Serge N’guessan, directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale.

Concrètement, il sera question de mettre à la disposition des producteurs camerounais des semences. Soit 1 720 tonnes de semences de riz, 2 500 tonnes de maïs, 130 tonnes de sorgho, 2 400 tonnes de pommes de terre, 1,12 million de graines prégermées de palmier à huile, 132 tonnes de soja, 4 tonnes de semences maraîchères (tomate) et 67 tonnes de semences de blé.

De plus, ils recevront aussi engrais NPK (azote, phosphore, potassium) et urée, à des prix subventionnés à hauteur de 30%.

Rappelons qu’en mai, la Banque africaine de développement posait des conditions au Cameroun pour bénéficier des facilitations de financement.

Les clauses de cette facilité de 927,5 milliards de FCFA énoncé à l’endroit des agriculteurs africains avaient été rendus publiques lors des assemblées annuelles 2022 du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). C’était du 23 au 27 mai 2022 à Accra, au Ghana.

Le Cameroun devait formuler à l’endroit du bailleur de fonds une demande d’appui qui explique clairement ses réformes politico-économiques. Pour cela, il devrait dans le détail, maturer de bons projets agricoles, afin de bénéficier de cet accompagnement technique et financier de la BAD qui, en cas de réponse positive, pourrait apporter des intrants modernes aux agriculteurs du pays.

Cameroun-Guichet producteurs cacao-café : 500 producteurs sont passés à la caisse

Le démarrage de la remise des premières subventions aux producteurs de cacao et de café a débuté en présence du ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobe.

Les producteurs du Moungo ont été subventionné. En effet, le 24 juin 2022 a eu lieu la remise symbolique des cartes de leurs parcelles aux producteurs, et des équipements  POS aux Agro Dealers et aux EMFs /Banques.

Aussi, l’octroi effectif de subventions directes par voie électronique aux 500 producteurs séance tenante, le traitement des opérations comptables et leur traçage en vue d’en assurer l’apurement par les services financiers du Fodecc.

Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural justifie le choix de Moungo par le fait que « le Moungo est le site pilote de ce Guichet Producteur ,les populations et les agriculteurs du Moungo  se sont déjà inscrits sur le système ,mais nous pouvons dire qu’à partir d’aujourd’hui, le système  est déjà disponible sur toute l’étendue du territoire national, et que chaque producteur peut s’auto identifier dans le système du Guichet producteur et  bénéficier des subventions de l’Etat » .

L’objectif du gouvernement consiste à augmenter la production nationale de cacao à 640000 tonnes à l’horizon 2030, contre 257151 tonnes au cours de la saison  2019-2020.Pour ce qui est du café, la production ciblée est 160000 tonnes contre 22000  tonnes actuellement .Pour l’exercice  2022, les enveloppes budgétaires  s’élèvent à  6.2  milliards de FCFA.

Ces chiffres selon le Fodecc  sont appelées  à croitre de façon exponentielle pour atteindre 50 milliards  de FCFA, dans 5 ans. Ce mécanisme de financement direct lancé le 8 juillet 2021, à Yaoundé   à en croire   le  Pr Brusil  Miranda Metou Secrétaire générale du Ministère du Commerce « vient rompre avec des dispositifs qui, par le passé, ont fait la preuve de  leurs limites et nous ont éloigné des objectifs assignés et produits des résultats mitigés en comparaisons avec les prévisions du plan de relance 2014/2020. »

Extrême Nord: les populations camerounaises retrouvent enfin espoir

A Kerawa, les habitants prévoient de retourner prochainement à leurs champs qu’ils avaient été contraints d’abandonner du fait des exactions de Boko Haram

Les populations de l’Extrême Nord du Cameroun, qui ont dû abandonner champs et maisons en raison des exactions perpétrées par Boko Haram, retrouvent peu à peu l’espoir de regagner leurs terres, au regard des victoires répétées de l’armée camerounaise, ces dernières semaines, sur le groupe terroriste.

Kerawa, Mora, Mokolo, Archimdé ou encore Kousseri, autant de localités qui se sont vidées en quelques mois de plusieurs milliers de leurs habitants fuyant l’horreur des attaques du groupe armé.

A Kerawa, village camerounais séparé du Nigéria voisin par une petite rivière appelée Mboua, la population, essentiellement constituée d’agriculteurs et d’éleveurs, n’a qu’un rêve : emmener paître son bétail « comme avant ».

Un rêve qu’elle touche du doigt ces derniers temps.

Comme nombre de ses pairs, Aladji Mahamat à « hâte » de retrouver son champ de mil, à l’entrée nord de Kerawa, « pas très loin de la frontière », qu’il a été forcé d’abandonner il y a quelques mois.
« Avant, j’allais au champ tous les jours. Je cultivais du mil, du bon mil. Et avec l’argent de la récolte, je parvenais à nourrir ma femme et mes enfants » se remémore-t-il.

Mais, face aux « terroristes qui tuent, pillent et kidnappent », il a « tout laisser tomber ».

Aujourd’hui, pourtant, il « croit enfin » que la situation « n’est plus que temporaire ». Comme Aladji, Malloum Ali, est un jeune agriculteur qui cultivait du mil et des oignons dans le champ hérité de son père et vendait du bois durant la saison « creuse » (lorsqu’il n’y avait pas récolte).

« Nous avons tous abandonné nos champs lorsque Boko Haram est arrivé. On nous avait aussi interdit de cultiver le mil car, les membres de Boko Haram pouvaient s’y cacher. Aujourd’hui, je vis d’un petit commerce en attendant de retrouver, bientôt, mon champ », dit-il, dans un sourire.

Un espoir nourri par les victoires de « l’armée camerounaise qui a clairement repris le dessus sur le groupe terroriste » lance Seiny Boukar Lamine, maire de l’arrondissement de Kolofata qui comprend Kerawa.

« La situation s’améliore considérablement », assure-t-il d’ailleurs.

Pour « chasser définitivement » Boko Haram, de nombreux jeunes agriculteurs et éleveurs ont intégré le comité de vigilance de Kerawa composé d’une centaine de jeunes.

« Nous aidons l’armée à combattre Boko Haram en leur fournissant des renseignements et nous espérons tous les chasser pour pouvoir regagner nos champs. Nous prévoyons déjà de racheter du bétail, petit à petit, dès que la guerre prendra complètement fin », renseigne Aladji Mahamat.

Mahamat explique qu’aujourd’hui, les forces de défense camerounaises accompagnent parfois des habitants qui vont « en groupe dans leurs champs rapprochés, afin de récupérer des récoltes ». Une situation improbable il y a encore quelques mois.

« La situation est tout à fait différente à présent. Nous avons réussi à développer une stratégie de planification qui porte ses fruits sur le terrain. La population en est ravie et accueille les forces de défense en héros. Ce combat nous a tous rapproché », confirme le colonel Didier Badjeck, chef de la division Communication au ministère de la Défense du Cameroun.

« Aujourd’hui, notre armée est entrain de chasser tous les éléments de Boko Haram. Il y a quasiment plus d’attaques comme avant, en dehors de quelques kamikazes qui se font exploser. Je pense que bientôt, nous retournerons au champ sans problème », espère Hachim Hashimi, jeune nigérian de Kérawa Nigéria qui a aussi une « grande famille du côte Kerawa Cameroun ».

Plus de 330 attaques de Boko Haram ciblant, la plupart du temps, des villageois, ont été répertoriés entre août 2014 et mars 2016, par l’armée camerounaise. Ces attaques ont provoqué le déplacement internes de plus de 170 mille camerounais de l’Extrême Nord- région la plus peuplée du pays avec près de 3 millions d’habitants-, qui ont trouvé refuge dans des « villes plus calmes », avait annoncé lundi, à la presse, le Directeur Régional de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en Afrique de l’Ouest et du Centre, Richard Danziger.

Toutefois, ces dernières semaines, les troupes camerounaises, déployées aux frontières nigérianes, dans le cadre de la Force Multinationale Mixte des Etats du Bassin du Lac Tchad (FMM), ont infligé de lourdes défaites aux assaillants nigérians.

Ainsi, près de 300 combattants de Boko Haram ont été tués et environ 2000 otages ont été libérés, au cours d’une récente opération conjointe menée dans le nord du Nigéria, par les soldats camerounais et les militaires nigérians du 152 ème bataillon, avait révélé, en début de semaine, le général camerounais Bouba Dobekréo, Commandant du premier secteur de la FMM.

Une base logistique de Boko Haram dans laquelle le groupe fabriquait des explosifs avait également été détruite au cours de cette opération, tandis que de nombreux arsenaux de guerre avaient été saisis, d’après la même source.

Première mission d’envergure créée en Afrique pour lutter contre Boko Haram, la Force multinationale mixte (FMM) regroupe plus de 10 mille militaires issus du Nigéria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Bénin. Elle est entrée dans sa phase opérationnelle depuis novembre 2015. Depuis, plusieurs « victoires » ont été enregistrées.

Les populations de l’Extrême Nord espèrent retrouver leur vie d’avant Boko Haram.
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Cameroun: les crédits impayés des agriculteurs enfin disponibles

Les fonds destinés au paiement de la dette des multiplicateurs des semences de maïs au titre de la campagne agricole 2013 et 2014 sont désormais accessibles

Le quotidien national (Cameroon Tribune) l’a relevé dans son édition du jeudi 03 mars 2016. Les opérations de paiement des bénéficiaires du programme national d’appui à la filière maïs ont commencé. Selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henry Eyebe Ayissi, les concernés peuvent désormais rentrer en possession des fonds comptant pour le règlement des créances impayées des multiplicateurs des semences de maïs au titre des campagnes agricoles 2013 et 2014.

Ces opérations débuteront au cours du mois de mars 2016. Seuls concernés, les producteurs ayant été engagés sous contrat par le programme national d’appui à la filière maïs, selon les modalités négociées.

A cet effet, les bénéficiaires recevront, par virement bancaire, les montants correspondant au règlement de leur dette. Le Minader rassure que le gouvernement entend mettre tous les moyens en uvre pour assurer et poursuivre la mise en place d’un dispositif administratif et des procédures budgétaires qui permettront de garantir la production de cette denrée dans les conditions satisfaisantes de sécurité psychologique et de rentabilité financière.


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Affrontements entre bergers nigérians et agriculteurs camerounais

L’incident a eu lieu à la frontière entre les deux pays, dans la région Nord-Ouest du Cameroun. Deux morts enregistrés

Des affrontements entre bergers Nigérians et agriculteurs Camerounais au niveau de la frontière nord-ouest des deux pays ont fait deux morts et plusieurs blessés. Les Camerounais des villages d’Effou, Ambo, Badu, Okenakee et Badumu ont fui leurs terres à cause de l’intensité des affrontements. Ils accusent les bergers nigérians lourdement armés, d’abîmer leurs plantations avec leur bétail

Les échanges entre ces populations et les bergers venus du Nigeria ont fait un mort du coté camerounais. L’armée camerounaise est descendue sur les lieux en début de semaine. Dans les heurts qui l’ont opposé aux Nigerians, l’un des bergers a été tués, a indiqué Yaoundé. Le gouverneur de la région a tenu mardi une réunion de crise avec l’armée.

Des bergers
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Cameroun: La revue de la presse du 30 mai au 3 juin

Le match Cameroun-Sénégal, la présidentielle 2011, la marche des agriculteurs, et le mariage de l’homme d’affaire prisonnier Yves Michel Fotso sont le menu cette semaine

Les Camerounais jouent le match Cameroun- Sénégal avant le jour-J. Sur le sujet, Mutations titre: «Lions indomptables: Retrouvailles au Mont Fébé». Selon le quotidien:Javier Clemente, se trouvent au Cameroun depuis quelques jours, et ce n’est pas le cas de la dizaine de joueurs, qui évoluent en Ligue 1. Le quotidien La Nouvelle Expression parle alors de: «Lions indomptables: Retrouvailles Eto’o – Song». Elle explique qu’: en froid avec certains cadres de la sélection, notamment le capitaine Samuel Eto’o, c’est la première fois que le Gunner retourne dans la tanière des Lions indomptables depuis la fin du Mondial 2010 au bilan catastrophique pour le Cameroun. Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue révèle qu’: «Alexandre Song confirme son indisponibilité pour Cameroun- Sénégal». Selon le journal gouvernemental:dans un entretien exclusif à Cameroon Tribune, le milieu de terrain des Lions Indomptables, indique qu’il est effectivement blessé. Il sera néanmoins présent au rassemblement de l’équipe pour faire constater sa blessure par le staff médical des Lions. Le quotidien le Jour parle plutôt d’une: «Concentration sur leur sujet». Il explique qu’en dehors d’Alexandre Song blessé, tous les Lions Indomptables convoqués s’entraînent au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Le quotidien L’Actu révèle à sa grande une que:« Cameroun-Sénégal: Des Lions hués à l’entrainement». Presqu’en guise de conclusion sur le sujet, Mutations pense que: «Lions indomptables: Besoin du public». Car:les poulains de Javier Clemente comptent sur le soutien du «12ème joueur» pour dominer les Lions de la Teranga demain samedi.

Les sujets sur l’élection présidentielle 2011 au pays occupent de plus en plus des places privilégiées dans les parutions: «1,6 million de nouvelles inscriptions sur les listes électorales au dernier comptage d’ELECAM» titre Cameroon Tribune. Il continue:ces statistiques de la direction générale des Elections portent désormais à 6,6 millions de personnes inscrites sur les fichiers Elecam. Le Jour s’interroge: «Paul Biya est-il éligible en 2011»? Il s’explique:tout est parti d’une chronique juridique publiée le 21 avril 2011 par Alain Didier Olinga. Parlant de l’élection présidentielle et des nouvelles règles du jeu, le juriste s’interroge: La révision constitutionnelle du 14 avril 2008 peut-elle avoir eu pour effet, et si oui sur quelle base, de changer la nature du mandat en cours du président de la République, d’un mandat obtenu du peuple en 2004 sous les auspices de la clause constitutionnelle de limitation des mandats, en un mandat renouvelable indéfiniment, en l’absence de toute précision de cette nature dans le texte constitutionnel même, à l’instar de ce qui avait été prudemment fait dans les dispositions transitoires lors de la révision du 18 janvier 1996?

La question de la non-rééligibilité du président Paul Biya serait presque passée inaperçue si les médias nationaux ne l’avaient soulevée en tentant de démontrer que Paul Biya peut à nouveau se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Dans un autre article, il explique la: «Vision du Cameroun d’Anicet Ekanè». Selon l’article: Anicet Ekanè, cadre du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), a présenté son programme politique. Baptisé Transipec, pour le candidat du Manidem, il s’agit d’un programme en rupture totale avec les politiques qui ont été menées depuis 1960. Une rupture avec la méthode, c’est-à-dire la forme de gouvernance; rupture avec le fond, c’est-à-dire avec le contenu et l’idéologie qui sous-tend ces politiques qui ont d’ailleurs lamentablement échoué. Mutations qui accorde de grands espaces en politique a diversifié ses sujets. Il parle d’abord de: «Présidentielle 2011: Batailles de communicants autour de Paul Biya». Pour le journal:Patricia Balme, Stéphane Fouks et Anne Méaux s’activent, à travers leurs relais autour du chef de l’Etat, pour rafler la mise. En plus écrit le journal: « Présidentielle 2011: John Fru Ndi appelle la Communauté internationale au secours». Lors de l’anniversaire de son parti à Bamenda, le leader du Sdf a appelé la communauté internationale à la prévention, dans l’organisation de cette élection. Enfin publie t-il dans un autre article: «Présidentielle 2011: Elecam n’a pas la cote auprès des femmes».


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La marche très médiatisée avant l’évènement des paysans du pays n’a finalement pas eu lieu. Mutations annonçait avant l’évènement: «Yaoundé: Les agriculteurs descendent dans la rue ce jour ». Les raisons:ils manifestent entre autres contre la baisse du niveau de vie des producteurs et la sous consommation des produits locaux. Par la suite il annonce: «Marche agricole: La police interpelle 39 paysans à Yaoundé». Selon le journal:les infortunés qui viennent des quatre coins du pays ont été arrêtés à la rue Ceper dans la nuit de lundi à mardi vers 1h 30. Le Jour ajoute alors:à l’entrée du siège de l’Acdic, toutes les entrées sont filtrées. Un refus est opposé aux paysans qui veulent rejoindre le siège de l’association. Aux alentours de 09h 30, arrive un autre groupe d’une vingtaine de policiers. Armés de matraques et de casques, ils sont conduits par le commissaire central n°1 de Yaoundé, qui observe attentivement l’évolution de la situation. Bernard Njonga, l’organisateur de la marche, est séquestré dans ses propres locaux. Interdiction lui est faite de sortir. Les policiers vont maintenir le blocus jusqu’aux environ de 17 heures. Près de 500 paysans ont fait le déplacement de Yaoundé, afin de participer à une marche qui devait partir de la sous-préfecture de Yaoundé 1er à la chambre d’agriculture.

La nouvelle Expression aussi de dire:un défenseur de la cause violemment tabassé et de nombreux marcheurs raflés dans la nuit. Le tronçon routier dit Rue Ceper est bloqué depuis l’entrée qui débouche sur l’axe principal du quartier Elig-Essono. Les taxis spécifiquement sont interdits d’accès. Seuls quelques véhicules personnels soigneusement contrôlés peuvent avoir le privilège d’y accéder. La marche de protestation des paysans sous la coordination de l’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (Acdic) semble déranger les autorités de l’arrondissement de Yaoundé 1er. L’Actu parle de: «Marche des paysans étouffée». En effet, ces derniers, derrière un Bernard Njonga et les autres paysans, ont juste traversé la route qui sépare l’Acdic et une maison délabrée située en face et dans laquelle les paysans avaient passés la nuit. La Nouvelle expression comparaît cela à: «Un air de José Bové».

Le fait de société de la semaine est relaté par Le Jour. C’est le célèbre homme d’affaire Yves Michel Fotso qui s’est marié en prison. Selon Le Jour: l’ancien administrateur directeur général de la Camair, incarcéré à la prison centrale de Kondengui, a convolé en jutes noces à Yaoundé. Yves Michel Fotso n’avait certainement jamais imaginé que les festivités de son mariage se dérouleraient derrière les barreaux. Sans toute la jet-set camerounaise et mondiale que cet homme affaires connaît, sans voyage de noces, et surtout, une question qui taraude les esprits: comment Yves Michel Fotso et Cécile vont-ils consommer leur mariage? Le mariage a finalement eu lieu à la mairie de Kondengui avec un impressionnant cordon de sécurité constitué de gardiens de prison et de policiers. Yves Michel a épousé Cécile Emerziane, de père Italien avec un régime matrimonial monogamie bien séparé.


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Ngaoundéré: Des semences améliorées pour les agriculteurs

400 kg de maïs et 500 kg de sorgho ont été remis lundi 25 avril aux paysans de la région de l’Adamaoua

C’est lundi 25 avril 2011 qu’a eu lieu à l’esplanade de la délégation régionale de l’agriculture pour l’Adamaoua, la cérémonie de remise des semences améliorées aux agriculteurs de la région de l’Adamaoua. Ce geste qui constitue une grande première dans la région, rentre dans le cadre de l’engagement solennel pris par le chef de l’Etat au cours du comice agropastoral d’Ebolowa, d’appuyer les paysans par la distribution des semences améliorées. On se souvient qu’à l’occasion de la tenue du comice agropastoral national d’Ebolowa qui s’est tenu du 17 au 22 janvier 2011 où nos vaillants représentants ont valablement défendu notre région en remportant de nombreux prix. Le président de la République avait promis de soutenir la production agricole, notamment alimentaire dans l’optique d’améliorer les conditions d’existence de nos populations rurales, en modernisant l’agriculture à travers la mise en place d’une banque de développement rural; d’une usine de fabrication d’intrants agricoles; puis de la distribution des semences améliorées. C’est donc dans ce contexte que le don en semences améliorées de ce jour arrive pour concrétiser la promesse faite par le chef de l’Etat, dira Hamidou Mana, inspecteur général des services régionaux qui présidait la cérémonie.

Il s’agit là d’une volonté manifeste des pouvoirs publics de booster la production agricole afin de renforcer la sécurité alimentaire de la région. Au total, c’est 400 kg de maïs et 500 kg de sorgho qui ont été distribués. A travers la voix du délégué régional du MINADER pour l’Adamaoua, Souleymanou Abba, les bénéficiaires de ce don vital, visiblement satisfaits, n’ont pas tari d’éloges concernant le chef d’Etat. L’inspecteur des services régionaux de l’Adamaoua quant à lui, a vu en ce geste présidentiel, une marque de magnanimité légendaire du chef d’Etat vis à vis des paysans de la région de l’Adamaoua, au moment où s’ouvre la campagne agricole 2010-2011. Il a toutefois mis en garde les uns et les autres contre le mauvais usage de ces semences. C’est pourquoi, il a tenu à les exhorter à utiliser effectivement ces semences pour l’agriculture et non pour la consommation directe.

En tout 900 kg de semences améliorées ont été remis aux agriculteurs de la région de l’Adamaoua
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Cameroun: La filière coton va mal

De nombreux agriculteurs ont abandonné l’activité. Le gouvernement interpellé!

La filière Coton se porte mal au Cameroun, c’est le constat que l’on peut faire au regard de la baisse de la production observée depuis quelques années dans le secteur. Les agriculteurs qui hier encore affluaient dans le secteur, répondent de plus en plus aux abonnés absents. En 2005, la filière Coton comptait près de 350.000 producteurs, aujourd’hui, on en compte que près de 250.000. Des chiffres qui montrent à loisir que plusieurs agriculteurs ne sont véritablement plus motivés par cette activité et n’y trouvent plus leur compte. Ce sont des paysans qui cultivent la matière première qui est ensuite vendue à la Société de Développement du Coton du Cameroun(SODECOTON) dirigée par Iya Mohamed, l’actuel président de la Fédération Camerounaise de Football.

La crise économique qui frappe la plupart des états du monde a eu un impact considérablement négatif sur la filière. Aujourd’hui les agriculteurs, qui voudraient continuer d’exercer, ont le regard tourné vers les pouvoirs publics pour une amélioration de leur cadre de travail : selon eux, il faudrait que soit maintenu un bon prix d’achat du coton graine.ils souhaitent, en outre recevoir des appuis pour l’acquisition des intrants. En effet, les prix des engrais ont connu une hausse visible. Entre octobre 2007 et juillet 2008, ces prix ont connu une hausse vertigineuse sur le marché international. Par ailleurs, entre 2008 et 2009, les prix moyens des engrais qui interviennent dans la production du coton ont également connu une hausse d’environ 50%.Même si des concertations avec la SODECOTON peuvent être porteuses d’espoir, les producteurs se tournent aujourd’hui vers le gouvernement dont l’intervention pourrait être salutaire pour tous ces hommes et femmes qui travaillent dans cette chaîne.


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Parmi les mesures que pourrait prendre l’état, arrive en tête la réduction des droits de douane, puis ceux de la TVA sur les transports, la subvention du transport. Toutes ces mesures peuvent favoriser la hausse du prix d’achat du coton aux producteurs, qui reste fixé à 180 francs le kg. La SODECOTON elle-même subit les effets pervers de la crise économique, les activités de l’entreprise sont pratiquement au ralenti.les signes de la baisse de la production sont également palpables. Hier encore, la production qui avoisinait les 500 tonnes par jour, atteint à peine 200 tonnes aujourd’hui. Dans les usines de l’entreprise, ce n’est pas la grande effervescence. Certaines machines ont du arrêter de fonctionner.

Des faits qui ont amené les responsables de l’entreprise de procéder à la réduction du personnel surtout les travailleurs saisonniers dont près de 1200 ont été remerciés. Cette baisse de la production s’est accompagnée de la réduction du niveau de vie du personnel avec notamment la suppression des heures supplémentaires, le 13è mois et d’autres avantages lié aux statuts et la fonction de chacun. La rationalisation du temps de travail est effective, le recyclage des pièces détachées ainsi que la revalorisation des déchets le sont également. L’organisation Professionnelle des producteurs de Coton du Cameroun qui représente les producteurs du coton et la SODECOTON qui les encadre, se doivent donc de fédérer leur énergie, avec l’appui des pouvoirs publics pour redynamiser la filière coton, autre levier de l’économie nationale.


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