Cameroun : risque élevé d’inondations dans quatre régions entre 11 et le 20 septembre 2020

Le bulletin N°56 de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) annonce des catastrophes naturelles  dans les Régions du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest durant la période allant du 11 au 20 septembre 2020.

Les alertes de l’Onacc sont à nouveau inquiétantes. Son bulletin N°56 annonce un risque de catastrophes naturelles dans quatre régions durant la période allant du 11 au 20 septembre 2020. « On note pendant cette décade, un risque élevé d’enregistrer des cas d’inondations, de glissement et d’éboulement de terrain, suite à la saturation des sols dans les plaines inondables des Régions du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest », prévient le bulletin parvenu à Journal du Cameroun.com.

Buéa, dans la Région du Sud-Ouest pourrait enregistrer des quantités de précipitations très supérieures à la moyenne historique de 1979 à 2018 et à la moyenne des précipitations enregistrées à la décade du 1er au 10 septembre 2020.

Une probabilité élevée d’enregistrer des quantités de précipitations supérieures est aussi envisagée dans cinq autres régions. A savoir à :

  • Mindourou, dans la Région de l’Est ;
  • Kribi, Campo, Lolodorf et Ebolowa, dans la Région du Sud ;
  • Benakuma, Bali et Santa, dans la Région du Nord-Ouest ;
  • Foumban, Mbouda, Makam, Foumbot, Dschang, Bazou, Bafang, Bafoussam, Santchou, Bamendjou et Bangangté, dans la Région de l’Ouest ;
  •  Mbanga, dans la Région du Littoral.

L’Observatoire national sur les changements climatiques, recommande entre autres de : sensibiliser les populations sur la nécessité d’observer scrupuleusement les règles élémentaires d’hygiène et de salubrité (lavage des aliments, potabilisation de l’eau avant la consommation et bien cuire les aliments avant la consommation dans les ménages, utilisation des latrines, etc.) ; d’éviter l’accumulation des ordures ménagères aux alentours des habitations ; se mettre régulièrement au chaud pour se protéger contre le froid ; encourager les populations à dormir sous la moustiquaire ; renforcer la veille communautaire au niveau des centres de santé pour une détection rapide des cas suspects de choléra en vue de leur prise en charge.