Rappelé le 24 avril 2023 par le gouvernement de N’Djamena pour consultation, S.E. Outhman Djidda Moussa regagne la capitale politique camerounaise à compter de ce 07 juin.
Les nuages qui obstruaient le ciel entre Yaoundé et N’Djamena se dissipent. La clarté des airs entre les deux capitales des pays voisins, frères et amis annonce la reprise des relations diplomatiques. Dans un communiqué en date du 07 juin 2023, « le gouvernement du Tchad a décidé que l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire SEM Djidda Mousa Outhman, regagne son poste à Yaoundé à partir du 7 juin 2023 pour reprendre ses activités », a conclu le porte-parole du gouvernement tchadien Ibrahim Adam Mahamat.
A la suite de cette mission, une le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République du Tchad, monsieur Gali Ngotté Ngatta a effectué un déplacement à Yaoundé. Au cours de ce déplacement, d’importantes incompréhensions ont été levées, permettant de désamorcer la tension, affirme le gouvernement tchadien. Les deux déplacements de part et d’autre des deux pays ont aussi favorisé le raffermissement des relations de coopération fraternelle et sécuritaire entre les deux pays.
Ainsi, le retour de l’ambassadeur tchadien à Yaoundé marque un nouveau départ dans les relations diplomatiques entre le Cameroun et le Tchad.
La cérémonie de signature du contrat de partenariat entre Samuel Eto’o et l’entreprise de pari sportif a eu lieu le vendredi 26 mai 2023 à Yaoundé.
Le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o Fils, est le nouvel Ambassadeur de 1XBET. L’ex-buteur emblématique de l’équipe nationale fanion du Cameroun, succède à une autre grande figure des Lions indomptables, Rigobert Song.
Au cours de la cérémonie de présentation de ce nouveau partenariat en présence des invites de marque, le responsable marketing et communication de 1XBET n’a pas manqué de clarifier à l’attention de l’assistance, les contours de ce partenariat qui a abouti à la consécration de Samuel Eto’o à cette stature.
Footballeur talentueux qui a presque tout gagné durant sa carrière, Samuel Eto’o représente à lui seul une marque déposée. Pour le directeur général de 1XBET Cameroun, associer l’image de la légende Samuel Eto’o à 1XBET va permettre à cette multinationale de gagner en notoriété et à se répandre davantage.
Ni l’entreprise russe de paris sportif, ni Samuel Eto’o n’ont pas communiqué sur le montant de la transaction. Mais Mathieu Youbi, un proche de Samuel Eto’o a indiqué qu’il s’agit d’un contrat de 250 millions sur une durée de 18 mois.
Samuel Eto’o a justifié son choix : «Je suis Président de la Fecafoot oui, mais ici (1xbet, ndlr) c’est l’image de Samuel Eto’o”, a répondu le patron du football camerounais. Un choix qui est loin de faire l’unanimité. Plusieurs internautes craignent un conflit d’intérêt avec la Fédération dont il est le président et qui gère l’organisation du championnat.
Le Tchad a rappelé son ambassadeur au Cameroun. Niveau de crise diplomatique jamais atteint entre ces deux » pays frères ».
Dans un communiqué de la présidence de la république tchadienne aux termes rageurs, il est question de » La prétendue acquisition des actifs de l’ex-Esso par la nébuleuse Savannah Energy ». Dans ce même communiqué lu solennellement au journal télévisé du soir à la télévision officielle tchadienne, on peut lire, avant la conclusion -qui est aussi la sanction-: » Aussi, le Tchad, se trouve une fois de plus, dans l’obligation de défendre ses intérêts et sa respectabilité « ... Lorsque dans un face à face, une partie évoque sa » respectabilité », elle accuse implicitement l’autre de non-respectabilité. En mots simples, de voyous.
Au-delà des explications complexes du monde pétrolier et des contours diplomatiques, l’affaire, en termes compréhensibles, peut être ainsi résumée: le Pipe Line Tchad Cameroun est la propriété de trois entités : Exxon Mobile, l’Etat du Tchad, et l’Etat du Cameroun. Exxon Mobile décide de quitter l’affaire. Comme il est de coutume dans les associations de business, les acteurs pour l’acquisition de ces parts ce sont en priorité les associés.
Seulement, une entreprise dénommée Savannah Energy se présente, afin d’acquérir les parts désormais libérées. Sourcilleux, le gouvernement tchadien est réticent, car cette entreprise ne représente rien dans l’échiquier mondial des entreprises pétrolières. Les Tchadiens auraient voulu avoir à faire avec une autre » Major » du pétrole mondial. Sinon, pour leurs intérêts ils auraient repris pour eux-mêmes, ces parts de ce qui est après tout » leur » pétrole…
Le DG de la SNH, au centre, avec quelques collaborateurs et partenaires
Sur ces entrefaites, arrive à N’Djamena, par jet privé, courant septembre 2022, M. Frank Emmanuel Biya qui est reçu par le général Mahamat Itno Deby, président de la transition du Tchad. Le motif de la visite de M. Frank Biya est sans ambages: il plaide auprès du président tchadien, la cause de Savannah Energy. En toute politesse, entre » fils de », les deux hommes se serrent la main et se séparent.
Mais l’un a à cœur les intérêts de son pays et l’autre fait le VRP pour des intérêts privés. Après cette visite, le Tchad freine des quatre fers sur le dossier. Du 21 au 30 novembre 2022, une délégation conduite par M. Elung Paul Che, secrétaire général adjoint à la présidence de la République du Cameroun séjourne à N’Djamena et mène des discussions avec les autorités compétentes du Tchad. Cette délégation appuie une fois de plus la transaction par l’entreprise Savannah Energy, que les Tchadiens jugent inapte pour l’opération.
Le dernier rebondissement, celui qui a provoqué l’ire des tchadiens, est lisible dans leur communiqué : le Cameroun, à l’insu de son partenaire tchadien, a subrepticement signé avec » La nébuleuse Savannah Energy ». (20 mars 2023). Cette crise diplomatique, qui pourrait déboucher sur le pire – Le Tchad joue sa survie et son honneur- ne concerne point les intérêts du Cameroun et des Camerounais. Elle résulte de l’utilisation du sceau de l’Etat du Cameroun, au service d’intérêts privés…
Nous nous gardons de qualifier ce qui se passe. Les Camerounais, suite à cette affaire – gravissime- devraient comprendre à quel niveau se trouve leur pays, dont on ne sait plus qui est le véritable chef.
L’ancien international camerounais a été choisi par l’UEFA et la CAF pour promouvoir le football des jeunes.
Au nom du président de la Confédération africaine de football (Caf), Dr. Patrice Motsepe, le secrétaire général invite Stéphane Mbia, le double vainqueur de la Coupe de l’Uefa avec le Fc Séville, d’honorer de sa présence : « à la toute première édition de la phase continentale du championnat scolaire Africain de Football. Au total, ce sont 41 pays, plus de 20 000 écoles, 179 149 filles et 263 045 garçons qui ont participé à la phase éliminatoire du championnat scolaire Africain de Football. Pendant quatre jours, quatorze équipes, représentant les champions de chaque zone, feront de la belle ville de Durban la capitale du football du continent ».
Avec les experts de la Fondation de l’Uefa
Le secrétaire général de la Caf, Véron Mosengo-Omba a expliqué le choix de l’instance africaine : « Votre parcours est un modèle d’exemplarité pour la jeunesse africaine et nous serions heureux de vous compter parmi nos invités de prestige afin de partager ces moments d’exceptions. Nous vous prions également de bien vouloir vous munir de vos crampons pour le match des légendes prévu le 7 avril 2023 ».
Pendant quatre jours, du 5 au 8 avril 2023, à Durban, en Afrique du Sud, Stéphane Mbia qui est passionné par la transmission du savoir partagera son expérience et ses compétences avec les jeunes footballeurs du continent. Toujours sur invitation de la Caf, il avait eu l’honneur d’assister à la finale du dernier Chan, à Alger.
Stéphane Mbia, avec un jeune de la Fondation Falcao
Avant de se rendre en Afrique du Sud, l’ancien capitaine des Lions indomptables, sur invitation de la Fondation de l’Uefa, a séjourné la semaine dernière en Colombie, à la Fondation Falcao. Où en travaillant conjointement avec les experts de l’Uefa, il a partagé ses idées et réflexion sur le développement du football des jeunes. Le champion de France 2010 avec l’Olympique de Marseille, travaille en association avec l’Uefa dans le but de créer des campagnes et des initiatives visant, entre autres, à bannir toutes formes de discrimination.
Le président de la République Paul Biya vient de désigner S.E Victor Ndocki ambassadeur du Cameroun en Pologne.
C’est officiel dès ce lundi 11 juillet 2022. S.E Victor Ndocki est désormais ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun en République de Pologne avec résidence à Berlin. Le natif de Bonandam-Njombe est porté à cette fonction par décret N°2022/292 du 11 juillet 2022 signé du chef de l’Etat Paul Biya.
Né le 17 juillet 1955, le diplomate est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun en République fédérale d’Allemagne. Il occupe cette fonction depuis sa nomination le 02 novembre 2020 par le chef de l’Etat. Marié et père de deux enfants, Victor Ndocki est aussi représentant permanent auprès du Centre des Nations unies à Vienne.
Il est titulaire d’une licence en droit privé et science politique obtenue à l’université de Yaoundé ; d’un brevet en administration ; d’un master en administration obtenu à l’ENA de Paris et d’un diplôme de commissaire de police obtenu à l’Ecole nationale de police en 1982.
Présent dans la tanière lors des récents regroupements, Patrick Mboma a désormais un rôle officiel au sein des Lions indomptables.
Depuis plusieurs mois, on voyait Patrick Mboma se rapprochait de plus en plus de la sélection du Cameroun. Une proximité avec les Lions Indomptables qui avait suscité beaucoup de curiosité. Désormais les choses sont un peu plus claires, l’ancien numéro 10 du Cameroun vient d’être nommé nouvel ambassadeur de l’équipe nationale de football du Cameroun par Samuel Eto’o. Maintenant reste à définir les contours de cette mission. Le consultant de Canal + a signé son contrat ce vendredi au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). A l’issue de la cérémonie, il n’a pas caché sa joie.
« Je suis honoré par la mission d’ambassadeur qui m’est confiée. C’est une mission pour laquelle j’entends porter la voix de la Fédération et celle du football camerounais », a-t-il déclaré. Tout en reconnaissant qu’il a « toujours été critique », Patrick Mboma se réjoui du fait que « depuis 6 mois, beaucoup de choses ont évolué. J’espère avoir une valeur toujours constante dans le cœur de mes amis, de mes compatriotes qui aiment ce football camerounais. Et je tiens à dire que je suis non seulement ravi mais aussi déterminé ».
L’international français, d’origine camerounaise, veut se rendre au Cameroun afin d’investir dans le domaine humanitaire.
Selon une note de l’ambassade du Cameroun en France, son Exc. André Magnus Ekoumou a reçu ce jour, 03 mai 2022, en début d’après-midi au cours d’une audience exceptionnelle, le footballeur international français d’origine camerounaise, Samuel Umtiti.
Le défenseur central des Bleus, champion du monde 2018, avec l’équipe de France en Russie, sociétaire du FC Barcelone, est venu expressément rencontre l’ambassadeur du Cameroun en France pour lui faire part, de son projet de se rendre dans son pays natal, à la tête d’une forte délégation, dans le but de concrétiser ses perspectives humanitaires au profit des populations camerounaises.
Le diplomate camerounais, entouré pour la circonstance de ses principaux collaborateurs, a rassuré Samuel Umtiti et son équipe, de tout l’accompagnement bienveillant et diligent de la mission diplomatique et du gouvernement camerounais.
A titre de rappel, Samuel Yves Umtiti est né le 14 novembre 1993 au quartier Melen à Yaoundé. Il est arrivé en France, grâce à sa tante, à l’âge de deux ans. Il a été formé à l’Olympique lyonnais.
Le chef de l’Etat camerounais a signé ce 08 février 2022 un texte portant nomination de Churchill Ewumbue-Monono comme ambassadeur en République de Djibouti.
M. Ewumbue-Monono Churchill est à compter de ce jour, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun en République de Djibouti avec résidence à Addis-Abeba en Ethiopie. Il a été nommé par décret N°2022/070 signé du chef de l’Etat Paul Biya en date du 08 février 2022.
Avant cette nomination, le diplomate officie déjà comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun en République d’Ethiopie. Il a été nommé à cette fonction le 18 août 2020. Il a ainsi remplacé Jacques Alfred Ndoumbe Eboule décédé en août 2019 dans la capitale éthiopienne des suites de maladie.
Avant sa nomination en Ethiopie, il exerçait en qualité de conseiller technique à la présidence de la République du Cameroun. Une fonction qui a occupé dès son retour de la Russie où il a exercé en qualité de conseiller à l’ambassade du Cameroun à Moscou.
Son Excellence Ewumbue est titulaire d’un doctorat en relations internationales obtenu à l’université de Yaoundé. Il a aussi obtenu une bourse de recherche en diplomatie publique de l’université de Boston.
Marco Romiti, ambassadeur de la République d’Italie au Cameroun arrivé en fin de séjour, est venu faire ses adieux au ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, ce jeudi 23 septembre 2021.
L’hôte du Mintp s’est félicité de l’ « excellente » collaboration entre le Cameroun et l’Italie et particulièrement dans le domaine des routes. A titre d’exemple, les axes Ebolowa-Akom-Kribi et Olounou-Oveng ont bénéficié de signatures de contrats pour leur construction et le processus visant au démarrage des travaux est en cours.
Le Mintp, Emmanuel Nganou Djoumessi, quant à lui, a salué l’appui de l’université de Padova en ce qui concerne l’encadrement des étudiants de l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics. Il a pour la circonstance précisé qu’ « actuellement, sept étudiants préparent des thèses de Doctorat en Italie dans le but de regagner l’équipe pédagogique de l’ENSTP ».
Au sortir de l’audience, les deux hommes ont souhaité l’intensification de la collaboration entre leurs deux pays, afin de densifier davantage le réseau routier.
Le poste était vacant depuis le départ en juillet 2020 de Peter Henry Barlerin, l’ancien ambassadeur américain. Il est un ancien consul général américain à Douala.
La Maison-Blanche a annoncé ce jour que le président Joe Biden a va soumettre au Sénat, ses propositions de nominations pour neuf ambassadeurs des Etats-unis à l’étranger. Parmi ceux-ci figure Christopher John Lamora, proposé pour être le chef de la mission diplomatique américaine en poste à Yaoundé. Il viendrait ainsi remplacer Peter Henry Barlerin arrivé en fin de séjour en juillet 2020.
D’après la brève biographie présentée par la présidence américaine, Christopher John Lamora est un diplomate qui a été en poste en qualité de chef de mission adjoint de l’ambassade des États-Unis à Accra, au Ghana. Il était auparavant secrétaire adjoint par intérim pour l’Afrique centrale et les affaires de sécurité africaines au Bureau des affaires africaines du Département d’État. Il a également été directeur du Bureau des affaires centrafricaines, directeur adjoint du Bureau des affaires économiques et régionales du Bureau et responsable de la République démocratique du Congo. Il a servi à l’étranger dans les ambassades des Etats-Unis au Guatemala, en République dominicaine, en Grèce et en République centrafricaine, ainsi qu’au consulat général des États-Unis à Douala, au Cameroun. Il est titulaire d’un B.S de l’Université de Georgetown et parle le français, l’espagnol et le grec moderne.
Christopher John Lamora aura, entre autres missions, de rétablir une relation privilégiée entre Yaoundé et Washington. Relation qui a connu des soubresauts sous l’ancien ambassadeur, lorsque ce dernier, à la veille de l’élection présidentielle de 2018, avait demandé au président Paul Biya de céder son fauteuil. Ce qui lui avait valu une convocation au ministère des Relations extérieures.
Salomon Eheth a tenu une réunion avec l’ensemble du personnel de l’ambassade le 21 août à Genève.
Depuis le décret présidentiel du 03 juillet 2020, Salomon Eheth est le nouvel ambassadeur, représentant permanent du Cameroun à l’Organisation des Nations-Unies (ONU), à Genève.
Ancien Directeur de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), Salomon Eheth a tenu une réunion de prise de contact avec le personnel de l’ambassade le 21 août dernier.
Salomon Eheth a la lourde tache de représenter le Cameroun dans cette arène internationale, alors que le pays fait face à de vives critiques pour sa gestion de la crise anglophone.
Ministre plénipotentiaire hors échelle, il a longtemps été chargé de mission au Cabinet civil de la présidence de la République. Salomon Eheth est diplômé de l’académie de droit international de la Haye.
Comme son prédécesseur, Churchill Ewumbue-Monono a été désigné à cette fonction par un décret présidentiel du 19 août
Churchill Ewumbue-Monono, désigné ambassadeur du Cameroun en Ethiopie le 12 août dernier, va aussi représenter son pays à l’Union africaine (UA), selon un décret présidentiel signé ce 19 août.
L’ancien conseiller technique à la présidence de la République va ainsi assumer sensiblement les mêmes charges que son prédécesseur.
Avant son décès, le 12 août 2019, Jacques-Alfred Ndoumbe-Eboule était ambassadeur du Cameroun en Éthiopie, et le Représentant permanent du Cameroun auprès de l’Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
Le siège de ces deux institutions se trouve à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Il a été remplacé par Hamidou Komidor Njimoluh, qui était jusqu’à ce 19 août ambassadeur du Cameroun au Congo-Brazzaville, à la faveur d’un décret présidentiel
Un décret présidentiel signé ce 19 août fait de Hamidou Komidor Njimoluh (photo) ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès de la République algérienne démocratique et populaire.
Il remplace au poste Claude Joseph Mbafou, ambassadeur du Cameroun en Algérie depuis juin 2008.
Hamidou Komidor Njimoluh (72 ans) était jusqu’à ce jour ambassadeur du Cameroun au Congo (Brazzaville), fonctions qu’il exerce depuis février 2008.
Originaire de Foumban (Ouest-Cameroun), le nouveau représentant diplomatique du Cameroun en Algérie est titulaire d’un doctorat en Science politique.
Alfred Ndoumbe Eboule est décédé dans la matinée de dimanche, des suites de maladie.
Le corps diplomatique est frappé d’un deuil. Jacques Alfred Ndoumbe Eboule, ambassadeur du Cameroun en Ethiopie est décédé. Le sexagénaire s’est éteint à Addis-Abeba dimanche, 12 août, des suites de maladie.
Le disparu occupait par ailleurs les fonctions de représentant permanent du Cameroun auprès de cl’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
Jacques Alfred Ndoumbe Eboule a, auparavant, assumé de nombreuses fonction officielles dans le pays avant sa nomination en 2008. Il a ainsi été ministre conseiller à l’ambassade du Cameroun auprès de la Belgique (avril-novembre 2016) et chargé des affaires par intérim auprès de la même représentation diplomatique.
En service à Addis Abeba depuis onze ans, Jacques Alfred Ndoumbe Eboule était le doyen du corps diplomatique
L’ancien international camerounais de football a également pris part aux festivités marquant les finales des championnats de vacances dans cette localité.
Joseph Antoine Bell a été fait notable et ambassadeur du lamidat de Tibati alors qu’il prenait part aux festivités marquant la fin des championnats de vacances dans cette localité. L’ancien Lion indomptable a été anobli par le lamido de Tibati la semaine dernière.
Joseph Antoine Bell est également chef traditionnel de la localité de Mouandé, où il bénéficie du statut Mbombog. Mouandè est un village situé dans la commune de Ngambè, dans la région du Littoral.
Mahamat Ahmat Karambal était reçu mercredi par le Ministre camerounais des Relations extérieures à qui il a présenté les copies figurées de ses lettres de créance
Le nouvel ambassadeur Du Tchad au Cameroun, Mahamat Ahmat Karambal, entre en fonction. Le diplomate a présenté mercredi, 19 octobre 2016, les copies figurées de ses lettres de créances au ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbela Mbela.
Mahamat Ahmat Karambal place son séjour à la tête de cette représentation diplomatique sous le signe du renforcement des relations bilatérales entre le Cameroun et le Tchad. Notamment en ce qui concerne la lutte contre la secte islamiste Boko Haram,
Il entend également uvrer à la réalisation des projets liant les deux pays. Il s’agit entre autres, de la construction du pont Kousseri-Ndjamena, de la route Ngaoundéré-Touboro-Moundou et le pipeline Doba-Kribi.
Mahamat Ahmat Karambal est né en 1947. Il a assumé les fonctions de ministres des Postes et Télécommunications et des Mines et de la Géologie. Il a également été gouverneur de la région tchadienne du Moyen Chari avant sa nomination du 28 juillet 2016.
Gilles Thibaut a présenté mardi ses lettres de créances au ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé des relations avec le monde islamique, Adoum Gargoum
Le nouvel ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibaut, a présenté mardi, 27 septembre 2016, ses lettres de créances au ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieurs chargé des relations avec le monde islamique, Adoum Gargoum.
Installé au Cameroun au plateau Atemengue, à Yaoundé la capitale, le diplomate français a officiellement pris ses fonctions le 17 Septembre 2016. Il présentera officiellement ses lettres de créances au président Paul Biya dans les prochains jours.
Gilles Thibaut était jusqu’ici en poste au Burkina Faso où il a passé trois ans cumulativement avec les fonctions d’ambassadeur auprès de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Né le 14 avril 1959 à Poitiers, marié et père de quatre enfants, Gilles Thibaut est titulaire d’une maîtrise en droit public et d’un diplôme d’études approfondies en sciences administratives. C’est un ancien élève de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion « Montcalm », 1982. Entre mai et juillet 2001, il a été auditeur à l’Institut diplomatique. Et de 2011-2012, il a été auditeur du 3ème Cycle supérieur du développement durable.
Gilles Thibault, conseiller des affaires étrangères hors classe, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Cameroun, remplace ainsi Christine Robichon appelée à d’autres fonctions.
Bamako avait été suspendu le 18 janvier dernier pour non-paiement de cotisation depuis deux ans. Les autorités maliennes ont finalement versé la totalité de ces arriérés
Le Mali peut de nouveau voter à l’ONU. Bamako avait été suspendu le 18 janvier dernier pour non-paiement de cotisation depuis deux ans. Les autorités maliennes ont finalement versé la totalité de ses arriérés et recouvrent donc leurs droits.
La lettre officielle des Nations unies est signée de la main du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon lui-même. Les Maliens ont effectué les versements nécessaires et le pays retrouve donc son droit de vote. Environ 200 millions de francs CFA ont été versés dans les caisses de l’ONU.
Problème réglé donc à New York, mais pas totalement à Bamako, où les responsabilités dans cette affaire ne sont pas encore totalement situées. L’honneur du pays était attaqué, sa fierté bafouée pour bon nombre de Maliens.
Certes, l’ambassadeur malien auprès des Nations unies a été limogé et dans les milieux officiels, on confie que d’autres sanctions sont attendues cette semaine. Il n’empêche, de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que l’Etat malien ne doit pas du tout donner l’impression de protéger la haute hiérarchie, où sont tapis d’éventuels coresponsables. Le nom d’un ministre ainsi que celui d’un haut responsable circulent.
Dès l’annonce de la suspension du droit de vote du Mali à l’ONU pour non-paiement de cotisation, le Premier ministre est monté au créneau pour expliquer qu’il s’agissait d’une erreur administrative dans le transfert de fonds. Il n’est pas arrivé à convaincre tout le monde.
Le siège des Nations unies (ONU) à New York, Etats-Unis.Droits réservés)/n
Au Mali, la polémique enfle après la suspension des droits de vote du pays aux Nations unies, pour n’avoir pas payé ses cotisations depuis deux ans
Au Mali, la polémique enfle après la suspension des droits de vote du pays aux Nations unies. La nouvelle était tombée en début de semaine : pour n’avoir pas payé ses cotisations depuis deux ans, le Mali s’est vu retirer son droit de vote lors des Assemblées générales, à New York. Résultat : l’ambassadeur du Mali aux Nations unies est limogé.
Il fallait qu’une tête tombe. Sékou Kassé était ambassadeur du Mali aux Nations unies à New York depuis juillet 2013. Le Conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita, vient de mettre fin à ses fonctions. Un acte symbolique, destiné à montrer que les autorités ont pris la mesure du manquement qui suscite aujourd’hui une vaste polémique dans le pays.
Polémique que même les « excuses » publiques du Premier ministre, Modibo Keita, sur les ondes de la radio-télévision d’Etat ORTM, n’ont pas suffi à calmer. Le chef du gouvernement a pointé « l’attitude peu soucieuse de certains cadres » et expliqué que le ministère des Affaires étrangères aurait transmis un mauvais numéro de compte au Trésor où personne ne se serait alarmé du retour de la somme qui devait donc être transférée aux Nations unies.
Version aussitôt démentie par la section syndicale du Trésor, qui assure que l’alerte a bien été donnée, dans une puis deux lettres officielles, et dont le secrétaire général a clamé dans la presse ne pas admettre d’être « jeté en pâture ».
Des soldats de la Minusma en patrouille à Kidal, le 23 juillet 2015.Droits réservés)/n
Les relations entre les parlements des deux Etats ont été passées en revue au cours de l’audience accordée, vendredi dernier à Yaoundé, à Murat Ühkü par Cavaye Yéguié Djibril
Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yéguié Djibril a reçu en audience, Vendredi 23 octobre 2015, le nouvel ambassadeur de Turquie dans le pays, Murat Ühkü. Au menu des échanges, la coopération entre les parlements des deux pays.
«La dimension parlementaire est nécessaire dans le progrès de la coopération bilatérale. Car ce sont les députés qui sont en contact avec les peuples et connaissent mieux les attentes», a déclaré Murat Ühkü, cité dans le quotidien national ce lundi 26 octobre 2015.
Le diplomate Turc a par ailleurs affirmé la solidarité de son gouvernement dans la marche vers l’émergence du Cameroun. «Nous allons davantage booster la coopération économique avec un accent particulier pour le volet commercial et les investissements», a-t-il indiqué.
L’ambassadeur, Murat Ühkü, est en poste au Cameroun depuis trois semaines. Il remplace son homologue Omer Faruk Dogan qui a quitté le territoire national le 16 septembre dernier. Ce dernier avait uvré à améliorer les relations économiques et commerciales entre le Cameroun et la Turquie pour la période 2012-2015; à travers la signature des accords de circulation aérienne avec le Cameroun, l’instauration à Yaoundé d’un centre d’exposition professionnel et un autre en cours d’instauration à Douala et l’implantation d’une usine de ciment équipée d’un laboratoire de contrôle.
Arrivé en fin de séjour, Ömer Faruk Dogan, ambassadeur de Turquie au Cameroun, a été reçu en audience lundi Philemon Yang
Le diplomate, ambassadeur de Turquie au Cameroun, Omer Faruk Dogan, a été reçu en audience pendant une demi-heure à l’immeuble Etoile par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, dans le cadre d’une visite d’adieu. A l’issue de leur entretien, il a confié avec un brin d’émotion à la presse, qu’il « laisse son c ur ici et rentre dans son pays en supporter bénévole du Cameroun ».
Il a dans la même foulée, reconnu que le Cameroun et la Turquie ont énormément de choses en commun. Ces similitudes, il les a sommairement évoquées, lesquelles touchent de nombreux domaines. Omer Faruk Dogan a dit avoir été témoin sur place de la grande diversité et des énormes richesses dont regorge le Cameroun qu’il a pu visiter dans la plupart de ses composantes.
Le Cameroun et la Turquie ont réalisé beaucoup de projets ensemble aux dires de l’hôte du PM. Il s’est félicité de la visite que le président Paul Biya du Cameroun a effectuée dans son pays du 25 au 28 mars 2013, en réponse à celle du président Turc Abdullah Gul au Cameroun trois ans plus tôt.
La Turquie, un géant de l’Asie Mineure, avec une population de 72,9 millions d’habitants répartie sur une superficie presque deux fois celle du Cameroun, est déterminée à accompagner notre pays sur la voie de l’émergence. Faruk Dogan a particulièrement évoqué les domaines de l’agriculture, de l’industrie, de la construction des logements sociaux, du transport et de l’énergie.
Le Cameroun exporte vers la Turquie, du bois, du pétrole brut, de l’aluminium et en retour, importe du ciment, des fers et métaux, de la levure, des pneus, des équipements de boulangerie et des engrais.
Le Cameroun participe régulièrement à des grandes rencontres économiques et commerciales organisées par la Turquie, à l’instar du Pont sur le Commerce Extérieur Turquie/Afrique (TUSKON I, TUSKON II et TUSKON III en 2009, 2010, 2011) et des éditions de la Foire d’IZMIR 2010, 2012, 2014, ainsi que du Forum Mondial de l’Eau.
Autre domaine non moins, important, la lutte contre le terrorisme, notamment la secte islamiste Boko Haram à laquelle le Cameroun fait face depuis quelque temps. La Turquie ayant une certaine expérience dans ce domaine parce que combattant les séparatistes du PKK depuis une trentaine d’années sur son territoire.
Le PM Philemon Yang s’entretenant avec l’ambassadeur de Turquie Ömer Faruk Doganspm.gov.cm)/n
L’ODHPC sollicite l’intervention de l’ambassadeur du Cameroun en Russie afin de Sauver deux Camerounais en détention en AZERBAIJAN
Excellence Monsieur l’Ambassadeur, L’Organisation des Droits de l’Homme et de la Protection du Citoyen (ODHPC) est une Ong africaine basée à Douala, 3e étage de l’Immeuble «ancien ONCPB» à Bonanjo dont les missions consistent en la défense acharnée mais sans passion des droits humains sous toutes leurs formes avec tous les moyens juridiques possibles. Nous travaillons en synergie avec le gouvernement de la République.
Ces missions rentrent dans le cadre de la Résolution N°53/144 du 08 Mars 1999 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, relative au Droit et la Responsabilité des Groupes et Organismes de la société civile:
-De promouvoir et de protéger les Droits de l’Homme et les libertés fondamentales reconnus par les États Membres dont le Cameroun.
C’est au regard de ses missions que, l’ODHPC vient d’être saisie par Madame Christine Marie Ngetmam, la famille des nommés Hongla Samuel et Mapout Louis Martial, qui sont aujourd’hui en détention à la Prion de Bakou-Azerbaijan.
En effet, ces deux jeunes camerounais actuellement détenus à la prison de Baku ils ont étaient interpellés courant février 2015 et écroués dans les geôles de ce pays dans des conditions probablement très difficiles.
Nous ne pouvons dire avec exactitude le motif de leur détention et leurs familles non plus; seules les Interventions des services diplomatiques et consulaires extérieurs du Cameroun peuvent bien nous renseigner.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que ces compatriotes n’ont aucun moyen de se défendre dans ce pays où ils sont étrangers et surtout eu égard au fait qu’ils sont des noirs originaires de l’Afrique subsaharienne.
C’est la raison pour laquelle, par l’entremise de notre ONG, la famille implore l’intervention des autorités diplomatiques du Cameroun à Moscou sous votre, houlette Monsieur l’Ambassadeur, à l’effet d’entrer par voie diplomatique en contact avec les autorités Azerbaijanaises pour avoir plus d’informations si possible, obtenir leur libération et leur rapatriement au bercail.
Leurs parents s’engagent à prendre en charge les frais y afférant et toutes informations venant de l’Ambassade nous obligeront.
Dans cette perspective, Excellence Monsieur l’Ambassadeur, vous voudrez bien instruire vos services compétents à l’effet d’ouvrir une enquête pour les besoins humanitaire de ces deux Camerounais à l’étranger et de faire ce qui est de votre ressort pour obtenir soit leur extradition pour qu’ils puissent faire face à leurs responsabilités devant les juridictions nationales ou se situer exactement de quoi on les reprochent.
Dans cette attente et vous en souhaitant bonne réception nous vous adressons, S.E Monsieur l’Ambassadeur, nos salutations hautement distinguées.
Pour l’ODHPC/Afrique
Le Sénat américain a approuvé sa désignation le 29 juillet dernier, un an après sa nomination par Barack Obama
L’ambassade des Etats-Unis au Cameroun ne va plus être gérée par un chargé d’affaires comme cela était le cas depuis octobre 2013, date du départ de Robert Peter Jackson. Le Sénat américain a approuvé mardi, le 29 juillet 2014, la nomination de Michael Stephen Hoza comme «Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République du Cameroun».
La venue d’un nouvel ambassadeur a été rendue officielle un an après la nomination de Michaël Stephen Hoza au poste d’ambassadeur du Cameroun par le président américain Barack Obama, le 30 juillet 2013. Mardi dernier, le Sénat des Etats-Unis a également confirmé Larry Edward Andre au poste d’ambassadeur en Mauritanie et Joan A. Polaschik en Algérie. Cynthia H. Akuetteh, confirmé par le Sénat mercredi, servira au Gabon et à Sao Tome et Principe comme ambassadeur.
Profil de Stephen Hoza
Michael Hoza est né en 1957. Diplômé de la Georgetown University en 1979, il aura travaillé pendant près d’une vingtaine d’années au Washington Post avant de rejoindre le Département d’Etat américain au début des années 1990. Il a par la suite été affecté au sein d’ambassades de nombreux pays africains, asiatiques et occidentaux : Angola et Somalie (1991-1993) ; Erythrée (1993-1997) ; Swaziland (1997-2000) ; Nepal (2000-2002) ; France (2002-2004) ; Espagne (2004-2007) ; Nairobi (2007-2010).
Michael Stephen Hoza a été confirmé le 29 juillet 2014 par le Sénat des Etats-UnisDroits réservés)/n
L’ambassadeur du Tchad au Cameroun revient sur l’objetif de sa visite à l’Université de Ngaoundéré
Quel est l’objet de votre visite à l’Université de Ngaoundéré?
C’est une visite tout à fait normale. Il faut surtout reconnaitre que c’est une université et je peux venir à tout moment. Je suis de passage dans la région de l’Adamaoua et je rends une visite de courtoisie au Recteur. Nous avons beaucoup de nos compatriotes dans cette institution, je profite donc de l’occasion pour m’enquérir de leurs nouvelles. C’est tout à fait normal.
Quelle appréciation faites-vous de la qualité de formation que vous compatriotes reçoivent de cette institution ?
Vous savez les universités camerounaises ont des très bonnes formations. Moi-même je suis un produit des universités camerounaises précisément de l’IRIC (Institut des relations internationales du Cameroun, Ndlr) rattachée à l’époque à l’Université de Yaoundé I. le Cameroun contribue à la formation de nombreux de nos compatriotes qui sont très appréciés par les usagers Tchadiens. Ils font leurs preuves et c’est d’une très bonne qualité.
Peut-on songer à un partenariat entre les institutions camerounaises et Tchadiennes?
Le partenariat existe déjà de toutes les façons. Les séjours des universitaires tchadiens au Cameroun et vice-versa ne se comptent plus. Ce ne sont que des formalités administratives qu’il faudrait peut être mettre en place.
Quel message à l’endroit de vos compatriotes ?
Ils doivent savoir d’où ils viennent. Le Tchad les attend, donc ils doivent impérativement à leur travail. Le développement passe par eux. Tout universitaire actuel est un acteur du développement du demain, ils dirigeront le pays.
Yoossem-Kontou Noudjiamlao, l’ambassadeur du Tchad au CamerounJournalducameroun.com)/n
L’Ambassadeur Français a terminé sa visite de travail au cours de laquelle il a rencontré Michel Thierry Atangana, un français d’origine camerounaise, incarcéré à Yaoundé
L’ambassadeur Français des droits de l’Homme, a achevé mercredi 28 novembre 2012, sa visite de travail au Cameroun. Comme le prévoyait son agenda, il a rencontré Thierry Michel Atangana, un camerounais d’origine aujourd’hui naturalisé français, et qui a été condamné à 20 ans de prison pour son implication dans des détournements de fonds publics, selon la justice. Monsieur Zimeray qui aurait sollicité de visiter la cellule de son compatriote, s’en est vu interdire l’accès. « «Je n’ai pu voir de mes yeux la cellule de M. Atangana. Des éléments de la gendarmerie m’en ont fermement empêché. Et pourtant je suis au Cameroun dans le cadre d’une mission d’assistance consulaire à mes compatriotes en détention. Je souhaite que Mme la consule ait plus de chance pour accéder à cette cellule. Car, notre mission d’assistance consiste à s’assurer des conditions de détention, de la régularité des procédures et du respect des droits de la défense. Ce que je viens de voir ne me laisse pas intact. Il s’agit bien de l’enfer vécu. Il faut comprendre pourquoi Michel Thierry Atangana m’a dit, je suis ici pour mourir», a-t-il indiqué, selon des propos rapportés par le quotidien Mutations. « C’est une affaire qui est très suivie en France, ne serait-ce que parce qu’elle concerne un compatriote. Je pense que ma présence ici a valeur de message », a ajouté l’ambassadeur.
Mais l’ambassadeur français a tenu aussi à mettre de l’eau dans son vin. Il a précisé les contours de sa mission. «Je ne suis pas venu au Cameroun donner des leçons, mais je suis venu partager notre expérience, sans condescendance et sans complaisance», a-t-il déclaré, alors qu’il échangeait avec des journalistes. Il a aussi fait passer le message qui est celui de privilégier la resocialisation des coupables plutôt que le tout carcéral. Prenant exemple sur d’autres visites qu’il a effectuées dans différents pays, il a fait savoir que le défi de respect des droits de l’homme et surtout des prisonniers, était celui de tous les pays aujourd’hui. Pour les proches de monsieur Atangana et au-delà de la symbolique politique, l’arrivée d’un ambassadeur français est un signe d’espoir : «Pour mon père et moi, c’est vraiment une très bonne nouvelle. C’est le premier signe que la politique française va s’impliquer dans cette affaire » a indiqué Eric Atangana, le fils du détenu, selon des propos rapportés par Radio France Internationale. « Il s’est senti vraiment délaissé par la France. Or, le fait que François Zimeray soit venu au Cameroun, ça lui a fait chaud au c ur et il se sent un peu plus accompagné dans cette situation » a ajouté le jeune Atangana, toujours selon le même média. Le gouvernement camerounais subirait-il des pressions de la part de la France ? Cette position semble partagée par de nombreux médias au Cameroun. Depuis les déclarations de l’ambassadeur de France sur la condamnation de Thierry Atangana en passant par la rencontre Hollande-Biya à Kinshasa lors du sommet de la francophonie, ils sont plusieurs à penser que la France souhaite obtenir la libération de son citoyen, ou au pire, son transfert en France. Pour le gouvernement de Biya, c’est un charbon ardent.
François Zimeray, ambassadeur Français des droits de l’Homme était au Camerounblog.lefigaro.fr)/n
Excellence Monsieur l’Ambassadeur
Du fond de ma cellule de la prison de New-Bell, je suis avec grand intérêt, votre déploiement et surtout, votre engagement non voilé à faire entendre la voix bien mieux, la position de la France institutionnelle dans ce qu’il est évident et constant depuis 15 ans, d’appeler l’Affaire Thierry Michel ATANGANA. A cette mission sans doute régalienne de la France, vous semblez y ajouter du vôtre, c’est-à-dire du « Gain » (Bruno), prouvant ainsi au monde entier, en tous cas aux Camerounais, qu’on ne blague pas avec la France mais aussi et surtout, avec la vie de ses citoyens, où qu’ils soient dans le monde. Excellence Monsieur l’Ambassadeur, en même temps que cette politique de la France, qui vise à protéger les siens mérite d’être admirée et saluée par toute personne de bonne foi, en même temps, une curiosité renversante m’oblige à vous poser cette question récurrente dans mon esprit : LA FRANCE MILITE-T-ELLE VRAIMENT POUR LES DROITS HUMAINS UNIVERSELS ? Excellence Monsieur l’Ambassadeur, à cette occasion, aucune esquisse de réponse ne semble me venir à l’esprit. Au contraire mon subconscient, du fait des refoulements dus aux abus de certains réseaux français au Cameroun en particulier et en Afrique en général, me suggère de penser autrement. Pour moi en tout cas, jusqu’à ce qu’il me soit prouvé le contraire, la France sans la grande majorité de son peuple, me semble loin de se préoccuper des droits Humains, pourtant Universels. Pire, au Cameroun comme ailleurs, elle semble faire de cette exigence universelle, ce qu’il y a de plus aléatoire, voire même de plus subjectif. Pour llustrer ma pensée, permettez-moi de m’appesantir sur mon cas : Alors que j’étais Maire de la Commune de Penja, dans le Moungo, j’ai démasqué et dénoncé un vaste réseau de délinquance fiscale entretenu par les plantations françaises P.H.P, S.P.M. et CAPLAIN. Trois mastodontes dont les chiffres d’affaire annuels cumulés tournent autour de 216 milliards de francs CFA.
Trois entreprises dont les promoteurs Sieur FABRE, Sieur O’Quin et Dame CAPLAIN tous français d’origine, ne payent pas les impôts locaux, (même pas la patente que la Bayam-Sellam du Cameroun est contrainte de payer), accentuant ainsi, la paupérisation des populations de ma localité, qui abrite pourtant leurs investissements. Pour avoir osé, en ma qualité de Maire (élu local) demander que ces taxes locales non payées depuis plus de trente an le soient enfin, pour que mes populations écrasées par la faim et les maladies de tout genre, dues par ailleurs aux pesticides mortels qu’utilisent ces Entreprises françaises voient leurs conditions de vie améliorées, je n’ai eu droit qu’à l’emprisonnement ferme, financé par les propriétaires des entreprises PHP, SPM et CAPLAIN à travers leurs bras séculiers camerounais, Marafa Hamidou Yaya et autres sans qu’un seul instant, la France et vous-même, ne vous sentiez concernés. Oui Monsieur l’Ambassadeur, la France et Sieur MARAFA Hamidou Yaya, m’ont jeté en prison avec à chaque fois des condamnations injustifiées et juridiquement non fondées, des condamnations frisant parfois le ridicule, sans que le sursaut du pays militant des droits humains que dit être la France qui explique en partie, votre déploiement ostentatoire dans l’affaire Michel Thierry ATANGANA soit ressenti. J’ai pourtant été condamné à vie monsieur l’Ambassadeur, du fait de la France. Vous deviez à cet effet plus que quiconque, vous sentir concerné par les abus de la France sur un citoyen, mieux élu camerounais innocent, harcelé par une avalanche de procès raccommodés de fils blancs, inspiré par vos compatriotes exploitants de Bananeraies, fleurs et Ananas du Moungo. Je suis moi aussi Monsieur l’Ambassadeur, Citoyen du monde et mérite l’attention de la France et celle de son gouvernement dont la publicité sur la destruction d’un élu au Cameroun n’est pas des plus reluisantes. En parcourant le journal Mutations du 23 Novembre 2012, j’ai été choqué de lire que l’Ambassadeur Français pour les droits de l’homme au Cameroun, Sieur ZIMERAY sera au Cameroun pour les cas des Français Thierry Michel ATANGANA et Lydienne EYOUM. Les droits de l’homme au Cameroun ne se limitant pas à ceux-ci bien que injustement écrasés comme moi, je formule le v u de vous voir porter ma causze auprès de Monsieur François Hollande et son gouvernement, ainsi qu’auprès du parlement et du Sénat Français, car une France qui tue et torture pour piller l’Afrique, n’est pas la France telle que voulue par la majorité de son peuple hospitalier. Mon interpellation ce jour, mérite que dès le séjour de Sieur ZIMERAY au Cameroun, ma cause soit officiellement présentée à celui-ci, afin qu’il touche du doigt la destruction de la vie d’un élu camerounais par la France, pour des raisons économico-maffieuses dont se sont rendus coupables vos compatriotes dans le Moungo avec la complicité des camerounais bien connus et identifiés. En attendant, veuillez croire Excellence Monsieur l’Ambassadeur, à ma parfaite considération.
La victime de la France-Afrique
Paul Eric KINGUE
Paul-Eric Kingue, ex maire de Njombé-Penja afriquepresse.com)/n
Déclaration de S.E. M. Bruno Gain, Ambassadeur de France au Cameroun
Yaoundé, le 5 octobre 2012
« J’ai pris connaissance avec déception du jugement rendu hier 4 octobre par le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi dans l’affaire opposant notre compatriote Michel Thierry Atangana à l’Etat du Cameroun.
Tout en suivant avec une extrême vigilance la situation de M. Atangana, la France n’a bien entendu nulle l’intention de s’ingérer dans ce processus judiciaire. Ici comme ailleurs, elle a pour principe de ne jamais commenter les décisions de justice. Je m’abstiendrai donc de me prononcer sur le verdict rendu hier par le tribunal.
Qu’il me soit néanmoins permis d’observer que la peine infligée à M. Atangana est particulièrement lourde. Ce dernier a déjà purgé une peine d’emprisonnement considérable. Cela fait plus de 5475 jours – 15 années déjà – qu’il est incarcéré. Une durée aussi longue est de nature à briser le plus résistant des hommes.
Les autorités camerounaises disposent de bases juridiques qui leur permettraient de faire preuve de clémence à l’égard d’un justiciable qui a déjà largement payé sa dette vis-à-vis de la société. J’exprime ainsi le v u instant que Michel Thierry Atangana puisse dès que possible recouvrer la liberté.
D’ici là, nous continuerons d’exercer pleinement la protection consulaire de la France à l’égard de M. Atangana, dans le respect du droit international et notamment des dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963. »
J. Christopher Stevens, et trois fonctionnaires américains ont été tués mardi soir dans une attaque du consulat à Benghazi, dans l’est de la Libye.
L’information a été confirmée par le vice- ministre de l’intérieur libyen Wanis al-Charef. Ce drame est survenu la nuit du 11 au 12 septembre 2012, malgré le fait que la police et les autorités égyptiennes ont affirmé qu’elles prenaient toutes les mesures de sécurité nécessaires pour protéger toutes les ambassades, les missions diplomatiques et leurs personnels. Déjà la veille, le mardi 11 septembre, dans la journée, des milliers d’Egyptiens, en majorité des salafistes, ont manifesté devant l’ambassade américaine au Caire. Ils dénonçaient la sortie du film l’innocence des musulmans produit par des chrétiens coptes égyptiens. Ceux-ci le jugent d'[i anti-islam. Selon eux ce film est une insulte à l’endroit du prophète Mahomet. Durant le mouvement de colère une dizaine d’hommes ont escaladé le mur d’enceinte de l’ambassade et l’un d’eux a arraché le drapeau américain l’a déchiré et remplacé par un immense étendard islamique noir sur lequel était écrite la profession de foi musulmane:Il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète. Le même film a été condamné par la Ligue Arabe.
Pour tenter d’apaiser les esprits, l’ambassade américaine au Caire a condamné dans un communiqué les efforts continus déployés par les individus malavisés pour blesser les sentiments religieux des musulmans. Ces épisodes surviennent au moment où les États-Unis commémoraient le onzième anniversaire des attaques d’Al-Qaïda à New York, qui avaient fait près de 3.000 morts. D’après un militant pro-démocratie Waël Ghoneim: [i s’attaquer à l’ambassade américaine le 11 septembre en brandissant des drapeaux s’apparentant à ceux d’Al-Qaïda, ne sera pas reçu par le public américain uniquement comme une protestation contre le film sur le prophète.
Avec 33 ans d’expérience dans la diplomatie, cet économiste a remis ses lettres de créances au ministre camerounais des relations extérieures
Mardi 31 juillet, le ministre camerounais des Relations Extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo a reçu les copies figurées des lettres de créance du Dr. Klaus-Ludwig Keferstein, le nouvel Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun. Le Docteur Klaus remplace à ce poste Rheinhardt Bucholz, arrivé en fin de séjour cette même année. Avec le docteur Keferstein, le gouvernement allemand semble vouloir mettre un accent plus prononcé sur les relations économiques. Né en 1950 à Burgsteinfurt dans le Land de la Rhénanie-Westphalie à l’ouest de l’Allemagne, le nouvel ambassadeur est docteur en Sciences économiques de l’Université de Münster. Mais il est aussi un expert de la diplomatie, qui a fait ses preuves dans presque tous les domaines de ce métier. C’est en 1979 après avoir été assistant scientifique, qu’il rejoint le Ministère fédéral des affaires étrangères, année au cours de laquelle il débutera aussi une formation à L’académie des affaires étrangères de Bonn (capitale de l’ex RFA). Il sera ensuite nommé successivement à Caracas au Venezuela comme Attaché de Presse de 1981 à 1984 avant de retourner au Ministère fédéral des Affaires étrangères comme Chargé de mission pour la Division Amérique Latine de 1984 à 1987. Il est par la suite Chargé de mission au service politique à Washington, DC aux Etats-Unis de 1987 à 1990, et ensuite comme Chef de la Section culturelle à la Haye aux Pays-Bas de 1990 à 1993. Il retournera au Ministère fédéral des Affaires étrangères au poste de Chef adjoint de la division Europe occidentale de 1993 à 1997. Entre 1997 à 2000, il est chef de mission adjoint à l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Nairobi au Kenya avant de diriger le service économique d’abord à Prague en République Tchèque de 2000 à 2004, puis à Brasilia au Brésil entre 2004 et 2007. Il retournera ensuite au Ministère fédéral des Affaires étrangères comme responsable du campus des Nations Unies à Bonn ainsi que des affaires concernant les organisations internationales en Allemagne de 2007 à 2010. De 2010 à 2012, il est Chef de Mission Adjoint à Buenos Aires en Argentine, et aujourd’hui ambassadeur au Cameroun.
Alors que de plus en plus on assiste à un renforcement du soutien allemand dans les domaines de la gouvernance, la santé et la préservation des ressources notamment forestières, de nombreuses entreprises allemandes s’intéressent de plus en plus au Cameroun. Il devra ainsi poursuivre le travail d’amélioration de la coopération bilatérale entre le Cameroun et son pays. Aujourd’hui, cette coopération veut s’appuyer sur un partenariat d’égal à égal fidèle à l’esprit de la nouvelle stratégie du gouvernement allemand pour l’Afrique, publiée en juin 2011. Le Docteur Keferstein devra mettre en place le projet que son pays a initié dans le sens de renforcer le leadership du Cameroun en appuyant les efforts de réforme entrepris à l’échelon national. Le nouvel ambassadeur d’Allemagne au Cameroun est père de quatre enfants.
Dr. Klaus-Ludwig Keferstein, nouvel Ambassadeur d’Allemagne au CamerounJournalducameroun.com)/n
Le diplomate marocain fait le point des deuxièmes journées économiques maroco-camerounaises. Il parle également de sa mission au Cameroun
Excellence, les deuxièmes journées maroco- camerounaises viennent de s’achever à Douala. Que faut-il en retenir?
De l’avis général, le bilan est très positif, à cet égard, 1500 rencontres étaient programmées dans le cadre des B to B entre les opérateurs économiques des deux pays, des promesses de conclusion de contrats ont également été enregistrées. Les mass médias qui ont couvert l’événement l’ont qualifié de messe économique. Par ailleurs, des ateliers ont été animés dans le cadre des B to G par les responsables de plusieurs départements camerounais concernés, où ils ont bien voulu éclaircir les opérateurs marocains sur les opportunités d’investissements au Cameroun et les avancées réalisées dans le domaine du climat d’affaires. Il s’agit là de la deuxième édition des journées économiques au Cameroun, la première édition fut organisée en 2010. ça veut dire que notre action s’inscrit dans la continuité et intervient un mois après les journées économiques camerounaises au Maroc qui ont connu un franc succès. Je saisis d’ailleurs cette occasion pour adresser mes vifs remerciements à Son Excellence Monsieur le Ministre du Commerce pour l’aide et les facilitations qu’il a bien voulu nous accorder, aux cadres de son département, pour la réussite de cette manifestation, je remercie également les Autorités locales de la ville de Douala, sans oublier, bien entendu, les médias qui ont couvert cet événement.
En marge desdites journées, il y a eu des négociations au niveau ministériel entre les deux pays. Que faut-il en retenir?
En effet, les deux délégations ont eu une séance de travail où les deux ministres ont passé en revue les aspects de la coopération économiques entre nos deux pays, et ont mis en avant la volonté politique affichée des deux parties de raffermir cette coopération. Les deux ministres ont également discuté du 2ème round des négociations du Projet d’Accord Préférentiel entre le Maroc et le Cameroun dont les travaux se sont déroulés également à Douala en marge de ces journées économiques. Ce Projet d’accord serait le prélude de la mise en place d’une zone de libre-échange entre le Maroc et la région CEMAC.
On a cru percevoir comme un malaise (d’aucuns ont parlé de guerre des chiffres) dans la réalité des données économiques entre les deux pays. Qu’en est-il?
Ce n’est pas le sentiment que j’ai. Il n’y a pas de malaise ni guerre de chiffre, il y a une certitude : le volume d’échange entre nos deux pays a augmenté de façon significative depuis 2009 ; en terme de chiffre, les échanges maroco-camerounais ont augmenté de 124% entre 2009 et 2011, et ont atteint en 2011 le chiffre de 48 millions de dollars Us, même si cela resta en deca de nos espérances et ne reflète pas l’excellence de nos relations politiques. Cette augmentation de volume de nos échanges est vraiment de bon augure pour l’évolution des partenariats entre les deux pays. Les investissements marocains, quant à eux, ont passé de 7 millions de dollars en 2007 à une centaine de millions de dollars en 2012.
Vous êtes nouvellement arrivé à la tête de l’ambassade du Maroc au Cameroun. Et l’on observe au même moment une montée en puissance de la diplomatie économique marocaine au Cameroun. Simple concours de circonstances ou prise en mains effective de votre travail?
J’ai pris mes fonctions à la tête de l’Ambassade du Royaume du Maroc il y a six mois. Mais vous savez que comme tout pays, le Royaume a une stratégie claire et une politique étrangère tracée pas Sa Majesté le Roi, que nous comptons bien mener à bon terme. Notre objectif est de hisser la coopération avec le Cameroun au niveau d’un véritable partenariat agissant et solidaire, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sud-sud, et d’en faire un modèle réussi. Vous voyez qu’il ne s’agit pas là d’un concours de circonstances, mais de la mise en place d’une politique bien réfléchie, d’autant plus que le Maroc et le Cameroun partagent beaucoup de valeurs. Il y a d’abord un respect mutuel, l’attachement à la paix et à la sécurité, l’unité dans la diversité, la tolérance et une volonté d’aller à l’avant pour bâtir ensemble un avenir meilleur pour nos deux peuples frères, conformément aux aspirations des deux Chefs d’Etat, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence Monsieur Paul BIYA Président de la République du Cameroun. Permettez-moi de rappeler que nos relations datent de l’aube de l’indépendance des deux pays, et outre la coopération traditionnelle maintenue et renforcée régie par un cadre juridique couvrant différents domaines, cette coopération s’est élargie au fil du temps pour couvrir d’autres secteurs (finances, eau, électricité, assurances…) Des investissements sont en cours de finalisation (usine de chocolat 32.5 milliards de FCFA, cimenterie 20 milliards de FCFA), d’autres projets sont en cours de négociation. Toujours dans cette projection d’avenir que nous voulons fructueux, nous travaillons de concert et dans un climat empreint de cordialité avec le gouvernement camerounais pour faciliter et encourager les actions des opérateurs économiques ; et dans ce cadre, on s’attèle à la finalisation d’accords qui feront l’objet de signature prochainement et qui apporteront sans doute un souffle nouveau et un élan à notre coopération.
Sous quel signe vous placez votre présence en terre camerounaise ? Que souhaitez-vous laisser de votre passage au Cameroun?
Apporter une pierre supplémentaire à l’édifice de nos relations bilatérales, préserver l’excellence de son cachet, et hisser davantage les relations économiques entre nos deux pays dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Quelles sont les attentes de la communauté marocaine en terre camerounaise?
Une centaine de ressortissants marocains ont élu domicile au Cameroun, principalement des cadres et des épouses de ressortissants camerounais (couples mixtes). J’ai la certitude qu’ils se sentent chez eux, au même titre que moi-même ; ils sont respectés dans ce pays comme les camerounais au Maroc le sont. Ils apportent leur modeste savoir-faire et leur expérience dans le raffermissement des solides liens tissés entre les deux pays depuis plusieurs années.
Comment le Cameroun est perçu par les marocains?
Un pays frère et ami, stable, tolérant accueillant ; pour résumer : une grande nation en plein essor, surtout avec la mise en place des grandes réalisations initiées par S.E Paul BIYA qui mettront le Cameroun sur la voie de l’émergence.
Se Lahcen Sail, ambassadeur de sa Majesté le Roi du Maroc au CamerounIntégration)/n