Prétexte de cette étude: la pollution causée par un “parc automobile vieux d’environ 15 ans d’âge”, les véhicules de seconde main et la prolifération des motos
Yaoundé et Douala, villes qui à elles seules rassemblent “plus du quart de la population nationale”, offrent-elle une bonne “qualité de vie” ?
La question préoccupe le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), qui a entrepris de mener une “étude diagnostique de la qualité de l’air dans les villes de Douala et de Yaoundé.”
Un appel à manifestation d’intérêt y relatif a été lancé ce mois d’août par le ministère de l’Environnement. Les cabinets et bureaux d’études intéressés ont jusqu’au 07 septembre 2020 pour soumettre leur candidature.
Prétexte de cette étude envisagée à Yaoundé et Douala : la prolifération des motos et “les moyens de transport existant dans ces deux villes [qui] se caractérisent par un parc automobile vieux d’environ 15 ans d’âge, constitué essentiellement de véhicules de seconde main”, explique le Minepded.
“Ces véhicules et motocyclettes constituent une source importante d’émission des polluants atmosphérique”, à l’origine de maladies respiratoires et de déséquilibres dans le fonctionnement de la biosphère: pluies acides, réchauffement climatique, entre autres,
“Cette mobilité croissante pose de sérieux problèmes de qualité de vie : accident, bruit, pollution, dangers pour la santé”, souligne le ministre de l’Environnement, Hele Pierre.