Entrepreneuriat : Près de 350 000 PME estimées au Cameroun en 2022

L’annuaire statistique de ce secteur a été présenté le 30 Mai 2023, au cours d’une cérémonie présidée par le Ministre Achille Bassilekin III.

Les données statistiques sur les PMEESA en 2022 présentent en somme une évolution de 7,85 % du stock des PME par rapport à l’année 2021, et une contribution des PME de 4,45 % à la densification du tissu économique.

Selon leministère des PME, le stock des entreprises au Cameroun est en effet estimé en 2022 à 350 422 dont 349 722 PME. La structure de leurs acteurs n’a pas fondamentalement changé depuis le recensement général des entreprises phase 2 (RGE-2), notamment avec une prépondérance des entreprises individuelles (97%) et de PME exerçant dans le secteur tertiaire (81,73%).

On dénombre par ailleurs 15 601 entreprises créées et enregistrées dans les Centres de Formalité de Création d’Entreprises en 2022, principalement les entreprises individuelles (52,97 %). Les Très Petites Entreprises (TPE), quant à elles, sont les plus représentées (83,73%) avec une tranche d’âge d’entrepreneurs oxcillant entre 35 et 45 ans.

« Bien que la majorité des promoteurs d’entreprises en 2022 soient de sexe masculin, une bonne dynamique dans l’entrepreneuriat féminin sur la période 2017-2022 a été notée avec une tendance croissante de l’évolution du nombre d’entreprises créées par les femmes », souligne le ministère des PME.

Pour ce qui est des Organisations de l’Economie Sociale (OES), 3 405 ont été enregistrées en 2022. Les activités de ces dernières, orientées à 47,88 % vers l’agriculture, relèvent à 63,88 % du secteur primaire.

Le nombre d’Unités de production artisanales (UPA) enregistrées dans les Bureaux communaux d’enregistrement est de 5 912 en 2022, présentant une baisse de 3,59 % par rapport à l’année précédente. Ces enregistrements sont plus importants dans la région de l’Extrême-Nord (26,49 %) avec une bonne dynamique (51,38 %) portée par les femmes. En 2022, on dénombre également 1 055 PME, 822 OES et 1 320 UPA bénéficiaires des appuis techniques multiformes.

Pour le Ministre des PMEESA, « l’édition 2022 de l’annuaire statistique présente globalement une amélioration de l’activité économique des PME, des acteurs de l’économie sociale et des artisans, dans un contexte marqué par la crise Russo-Ukrainienne et la persistance des tensions inflationnistes ».

Cameroun : au moins 15 500 PME ont été créées en 2021

L’annuaire statistique sur les PMEESA a été présenté le 30 juin 2022 à Yaoundé.

Selon le ministère des PME, « les informations statistiques sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Organisations de l’Economie sociale (OES) et les Unités de Production Artisanale (UPA) sont indispensables à la prise de décision dans le cadre d’élaboration des politiques publiques et permettent de mieux accompagner les acteurs du secteur privé pour qu’ils jouent efficacement leur rôle de catalyseur de la transformation structurelle de notre Economie ».

En effet, cet annuaire a souligné que, conformément aux derniers recensements, la croissance est de l’ordre de 324 899 petites entreprises créées en 2021, à cela il faut ajouter 649 grandes entreprises avec une forte prédominance des établissements qui représentent environ 80% qu’il conviendrait d’accompagner pour favoriser l’émergence.

Au détail, il s’agit de 324 250 petites et moyennes entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, et 649 grandes entreprises. Ce chiffre a connu une augmentation par rapport à l’année d’avant, où l’on avait 289 428 entreprises.

En 2021, l’on a enregistré dans les centres de formalité de création d’entreprises 15 591 PME créées sur l’étendue du territoire, soit une croissance de 45,96%.

Toutefois, dans le secteur des organisations de l’Economie Sociale (OES), à l’exception des régions de l’Extrême Nord et du Sud-Ouest dont les résultats ne sont pas encore disponibles, l’on enregistre 2 052 entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, soit une baisse de 34,93% par rapport à 2020.

Le secteur de l’agriculture occupe une place de choix avec 30,36% tandis que celui de la microfinance, situé au bas de l’échelle, représente les 3,17%. S’agissant des unités de production artisanales en 2021, les artisans enregistrés dans les bureaux communaux s’élèvent à 6 132 contre 7 482 en 2020, marquant une régression de 18,04%.

Les régions de l’Extrême-Nord (25,54%) et du Littoral (23,09%) sont en tête et celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont au bas de l’échelle (1,86% et 2,69% respectivement) pour ce qui concerne l’artisanat.

 

Jean Biangue: «L’annuaire des compétences de la diaspora est déjà effectif»

Après avoir présenté l’instrument en ouverture du DAVOC 2011 au Cameroun, il apporte des détails sur le concept

Jean Biangue vous avez présenté en ouverture du forum DAVOC 2011 de Yaoundé, l’état d’avancement des travaux sur l’annuaire de la diaspora camerounaise à son gouvernement, on vous imagine satisfait
Satisfait mais aussi ému que le gouvernement camerounais ait accepté d’écouter sa diaspora et lui ait ouvert ses portes. Depuis très longtemps nous savions que les autorités étaient sensibilisées à l’idée de la mise sur pied d’un annuaire des compétences de la diaspora. Nous y avons donc mené une réflexion profonde. Ce qui nous a marqué c’est que du côté du Cameroun, on a été attentif à ce concept sur lequel nous travaillions. Des équipes compétentes dans l’administration camerounaise ont travaillé avec nous et la présentation de ce jour n’en était que l’apothéose. Il y a donc aussi de la fierté d’avoir fait cette présentation.

Dans son discours, le ministre Perevet de l’emploi qui représentait le Premier Ministre a présenté la position du gouvernement, une position de laquelle il ne ressortait pas clairement un engagement chiffré en termes de qualité et de délai. Est ce qu’en interne vous avez des éléments concrets d’un soutien futur du gouvernement?
A mon niveau d’information, il ne me semble pas qu’il y ait effectivement un engagement écrit ou fermement établi du gouvernement camerounais sur le projet casa-jobs. Mais ce que je dois préciser, c’est que le gouvernement par un certain nombre d’initiatives du ministère camerounais de l’emploi et de la formation professionnelle a toujours soutenu les initiatives du projet CASA-JOBS. Donc en réalité le gouvernement est déjà un des acteurs de la mise sur pied de cette plateforme. Cela peut nous amener à croire effectivement que nous avons sa confiance. Alors cet appui nous l’avons eu lors de la phase technique et nous espérons bien que lors de la phase d’implémentation et d’opérationnalisation, le gouvernement continuera de soutenir le concept pour une meilleure efficacité.

Quels sont aujourd’hui les services disponibles dans l’annuaire. Lorsqu’on clique sur CASA-JOBS quelles informations peut-on y retrouver?
L’annuaire de la diaspora est aujourd’hui très avancé et nous avons une base de données qui a déjà été implémentée à près de 90%. Cela dit, si par exemple un cadre de la diaspora ou même du Cameroun rentre dans le site, il s’enregistre. Une fois enregistré, il a à sa disposition un espace qui lui permet de rentrer des données sur son profil professionnel. Il peut aussi télécharger ses différents documents qui prouvent son expertise professionnelle, et ces données seront immédiatement accessibles à de potentiels employeurs. Le demandeur d’emploi peut aussi consulter librement toutes les offres d’emploi qui sont offertes sur la plateforme. Il peut ainsi contacter l’entreprise en question. Le cadre qui recherche un emploi peut aussi se voir contacté par un potentiel recruteur, ou initiateur d’opportunités. Pour les employeurs c’est aussi le même schéma, ils peuvent rentrer dans la plateforme, créer leur profil, proposer des offres d’emplois ou toute autre chose qui soit en rapport avec le besoin des compétences.

Quelles seront les conditions d’accès à ces services?
Le concept financier qui est derrière le projet s’inscrit dans la logique du soutien des efforts de l’Etat du Cameroun, dans son souci de lutter contre le sous emploi et la pauvreté. Alors, nous ne pouvons pas demander à des demandeurs d’emploi qui ont une compétence de payer pour accéder au service. C’est pourquoi le gouvernement s’est impliqué à ce niveau de réalisation. Ce concept rentre dans sa politique de vulgarisation des offres d’emplois. Nous espérons donc que les autorités successives en prennent toute la conscience et apportent un soutien réel à l’opérationnalité de la plateforme. D’un autre côté, la possibilité de faire payer une contribution aux entreprises est aussi examinée. Il va sans dire que si une entreprise trouve une compétence sur la plateforme, il est assez logique qu’elle puisse payer en raison des avantages du site.

Quelles garanties apportez vous aux entreprises?
C’est une question pertinente, et pour y répondre je vais dire que nous n’avons pas l’ambition de fonctionner en lieu et place des cabinets de recrutement. Mais bien sûr, les cabinets de recrutement qui sont des entreprises pouvant proposer des offres d’emploi, peuvent très bien le faire sur CASA-JOBS. Pour ce qui est du rôle de l’annuaire, il n’est qu’un outil de l’observatoire de la diaspora au Cameroun. Le concept d’observatoire de la diaspora doit se comprendre comme étant un instrument qui aura pour rôle de scruter dans ce que la diaspora a comme compétence, et les mettre à la disposition du public.

Alors cela veut dire que les services offerts par CASA-JOBS vont évoluer dans le temps pour s’étendre aux opportunités d’affaires?
Tout à fait, nous sommes dans une logique très dynamique. Nous abordons avec ce projet des perspectives qui n’existent pas encore vraiment au Cameroun. Nous essayons de mettre en place un système d’accès à l’information sur l’emploi à grande échelle, au moyen des supports de technologie moderne. Mais d’autres applications peuvent être développées, on peut faire de l’enseignement à distance.

Parlant de valeur ajoutée, est ce que vous avez fait des projections sur ce que le marché de l’emploi pourrait gagner au Cameroun du fait du fonctionnement complet et pertinent de la plateforme CASA-JOB?
Je dois admettre qu’une telle étude n’a pas été faite dans ce sens et on ne peut pas faire des estimations, parce que la plateforme n’est pas encore opérationnelle. Il est encore à son stade expérimental, bien que la réalisation technique soit complètement achevée. Mais il n y a pas de doute que si cela marche à son optimum, l’impact sur l’accès à l’information concernant les emplois sera fortement amélioré. Sur la base de mon retour d’expérience, je sais à quel point ce type d’instrument est important pour le marché de l’emploi. Nous le vivons en permanence en Allemagne où je réside et travaille. C’est un besoin donc qui est essentiel au Cameroun autant pour l’emploi que pour la formation.

Pour terminer, au-delà du Davoc, que ferez-vous durant ce séjour au Cameroun?
Je suis toujours content de revenir au Cameroun, c’est une joie inexpliquée et inexplicable. Cependant je vais continuer de travailler je suis responsable d’entreprise qui gère notamment le site d’information camerounlink, j’ai des bureaux ici, donc je vais travailler ici comme j’étais en Allemagne. J’ai eu aussi l’honneur d’être invité par le sultan des Bamouns pour qui j’ai fourni un travail. Donc ce sera un plaisir pour moi d’arriver au royaume bamoun, et après peut être j’irai à l’Est pour rencontrer ma famille.

Jean Biangue a présenté l’annuaire des compétences de la diaspora camerounaise (5 mai 2011)
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Initiative: Les 3èmes journées camerounaises débutent ce mercredi à Yaoundé

Pendant deux jours ateliers et travaux réuniront les acteurs du web au Cameroun

Après la première édition qui a eu lieu du 08 au 10 mai sous le thème Internet et stratégies de communication des entreprises et des institutions et la deuxième édition placée sous le thème comment optimiser son site Internet. Cette 3ème édition est placée sous le thème : web, travail et relations d’affaires : le besoin d’une synergie dans la société camerounaise. Elle aura lieu à l’hôtel Hilton de Yaoundé ce 11 et 12 Mars 2009. Il s’agit d’un événement qui a une double dimension scientifique et ludique nous explique Christian Ngalle, le coordonnateur de ces journées. La dimension scientifique se décline en des forums ateliers alors que la dimension ludique consiste en une soirée de gala. En cette occasion, des awards seront décernés aux meilleurs sites web camerounais dans 29 catégories très variés entre les sites des ambassades, des portails, des sites des personnalités etc. Les représentants des meilleurs sites web recevront des trophées vu que nous n’avons pas les moyens de recompenser financièrement les gens pour le moment précise Christian NGALLE qui appelle les entreprises à l’appuyer dans son projet.
Pour sélectionner les nominés, la fondation a retenu plusieurs critères. La visibilité, le graphisme, l’ergonomie, l’arborescence des informations, l’inter-activité, les contenus, la mise à jour, le dynamisme du site et le vote des Internautes devraient permettre de départager les sites web préselectionnés. Un annuaire de 514 sites web camerounais sera mis gratuitement à la disposition des invités, des nominés et du public. La fondation Yollande NGALLE entend ainsi à travers cet événement ériger un réseau d’entreprises et de structures connectées sur la toile afin de faciliter leurs manières de travailler et d’optimiser leurs actions professionnelles, de relations publiques, etc.


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[c Christian Ngalle, coordonnateur des journées du web] La fondation Yollande NGALLE entend ainsi à travers cet événement ériger un réseau d’entreprises et de structures connectées sur la toile afin de faciliter leurs manières de travailler et d’optimiser leurs actions professionnelles, de relations publiques, etc. [ /c]

Ces 3èmes journées du web font la part belle à Ekambi Brillant qui en est l’invité d’honneur. Ekambi Brillant prestera lors de la soirée de gala qui aura lieu à l’hôtel Hilton. Les organisateurs entendent le remercier pour le soutien qu’il a apporté à l’événement. C’est en tout cas les sites Internet camerounais qui seront à l’honneur.

Christian Ngalle, coordonnateur
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