Affaires : Apple installe un centre agréé au Cameroun

Installé à Douala, ce centre d’expérience agréé a but de conquérir l’Afrique Centrale.

« Depuis plus de 36 mois chez Apple, le déploiement d’un centre d’expérience de classe mondiale a soigneusement été planifié, pour permettre aux consommateurs d’entrer dans l’écosystème Apple », explique le groupe dans le communiqué officiel.

Selon le site d’information Investir au Cameroun, dans cette structure baptisée iCenter, le client a accès à tous les produits Apple et peut bénéficier de l’assistance d’un des ingénieurs certifiés Apple, afin de pouvoir vivre en live l’expérience de tous les produits de l’entreprise.

« Le rôle du iCenter au Cameroun est aussi de commercialiser en gros à tous les revendeurs de la marque Apple, et d’établir des partenariats avec les différentes entreprises du pays. (…) L’autre solution que nous comptons offrir aux entreprises, c’est la vente des téléphones », précise Danielle Biyoga, Apple Executive Representative.

« Apple a voulu commencer par le Cameroun, à cause de sa proximité avec le Nigeria et de son bilinguisme. Le Cameroun est comme le marché test pour l’implémentation de la marque Apple en Afrique centrale. D’autres pays comme la RDC et le Gabon suivront », a-t-elle ajouté.

Le centre, du groupe américain spécialisé dans la création et la commercialisation des produits électroniques, ordinateurs et logiciels informatiques a ouvert ses portes ce 12 août au Douala Grand Mall.

Ventes de smartphones : Samsung cède la place de numéro un mondial à Apple

Pour la première fois depuis deux ans, le constructeur sud-coréen a abandonné au quatrième trimestre 2016 la première place du classement établi par le cabinet Gartner

Deux ans que cela n’était pas arrivé. Pour la première fois depuis le dernier trimestre 2014, Apple retrouve la première place du classement des ventes mondiales de smartphones, selon l’étude publiée par le cabinet Gartner, mercredi 15 février. Entre octobre et décembre 2016, la marque à la pomme a écoulé plus de 77 millions d’iPhone, coiffant sur la ligne le constructeur sud-coréen Samsung (76,8 millions d’unités). « Apple a réussi un quatrième trimestre extraordinaire, concomitant avec un trimestre particulièrement faible pour Samsung », souligne Annette Zimmermann, analyste chez Gartner. Quand les ventes du premier ont progressé de 7,9 % d’une année sur l’autre, celles du second ont chuté de 7,7 %.

La situation s’explique entre autres par le fiasco du Galaxy Note 7. Lancé cet été, ce téléphone haut de gamme a dû être rappelé et sa production finalement abandonnée en octobre, en raison de l’embrasement de plusieurs exemplaires. A cela s’ajoute, selon Gartner, « la concurrence accrue dans le milieu de gamme, du fait notamment des constructeurs chinois ».

Résultat, même si Samsung reste en tête sur l’ensemble de l’année 2016 avec 20,5 % de part de marché, loin devant Apple (14,4 %), ses ventes reculent pour le deuxième trimestre consécutif. Et dans un marché dont le volume continue à croître, avec 1,5 milliard de smartphones écoulés l’an dernier (+ 5 %), les marques chinoises continuent à grappiller du terrain.

A la reconquête de sa place de leader

C’est particulièrement vrai pour Huawei, qui a doublé ses ventes en deux ans et détient désormais 8,9 % du marché. « Huawei a pris des parts à Samsung ces dernières années, estime Annette Zimmermann. C’est une marque très forte aujourd’hui en Europe occidentale et dans de nombreux autres pays. Elle est de plus en plus orientée vers le haut de gamme, et l’a fait de manière très maligne : si ses tarifs ont augmenté ces dernières années, ils restent inférieurs à ceux de Samsung. » De son côté, Oppo, le leader du secteur en Chine, étend progressivement son empire : sur les 27 millions de téléphones écoulés au quatrième trimestre, 6 millions l’ont été à l’étranger, essentiellement dans les autres pays d’Asie. Au total, les trois principaux constructeurs chinois (Huawei, Oppo et Vivo) accaparent désormais plus de 20 % de part de marché, quand Samsung a vu la sienne se réduire de 31 % en 2013 à 20 % en 2016.

Pour autant, Gartner reste persuadé que le constructeur sud-coréen devrait rapidement reconquérir la place de numéro un mondial, « certainement dès le premier trimestre 2017 ». Et ce malgré le report de la sortie du Galaxy S8, qui devait être révélé lors du Mobile World Congress de Barcelone, fin février. Sa présentation a été repoussée afin de veiller à ce qu’aucun nouvel incident ne vienne ternir l’image de la marque. D’autres nouveautés devraient être annoncées d’ici là, plutôt dans le milieu de gamme. La réplique d’Apple devrait, elle, intervenir au cours du second semestre avec la sortie de l’iPhone 8.

Apple choisit « Kiki » de Blick Bassy pour habiller sa dernière publicité

Une chanson tirée du dernier album de l’artiste musicien camerounais illustre une publicité pour l’iPhone 6, diffusée actuellement dans le monde entier

Le bluesman camerounais, Blick Bassy, établi dans le Douaisis (France) vient de signer un contrat avec la firme à la pomme, Apple. Une chanson tirée de son dernier album illustre une pub pour l’iPhone 6, diffusée actuellement dans le monde entier. Miraculeux: il n’était pas prévu que le disque soit édité. .

Ses amis vivant aux États-Unis n’en ont pas cru leurs oreilles. «D’un coup, pendant la page de pub au milieu d’un match de basket de NBA, ils entendent ma chanson. Ils ont halluciné», se marre Blick Bassy. Surpris de reconnaître une chanson de leur ami; estomaqués d’entendre des mots en bassa, un dialecte camerounais, sur l’une des plus grosses chaînes du pays, Fox News. Des millions d’autres téléspectateurs du monde entier vont faire connaissance avec la mélodie doucement syncopée du Cantinois (à situer pas loin de Ben Harper, en plus dépouillée et avec une dose d’optimisme supplémentaire).

Sa chanson Kiki fait partie des six que le géant américain a sélectionnées pour vanter les mérites de son dernier joujou, l’iPhone 6. Outre les retombées sonnantes et trébuchantes, le court spot qui inondera les écrans planétaires tout l’été assure une notoriété inespérée au Cantinois, apprécié jusqu’ici dans le cercle restreint des amateurs de musiques du monde.

Il s’en est pourtant fallu de peu pour que son disque Akö (dont est tiré Kiki) n’atterrisse jamais sur le bureau de l’agence chargée de dénicher des sons pour Apple. Les titres ont jailli près du feu durant l’hiver, à Cantin. Blick Bassy compose des morceaux en ayant en tête la figure du pionnier américain du blues Skip James, dont un portrait orne son mur. Il range ces titres des mois durant; pioche dedans plus tard pour mettre en musique un conte pour enfants. Sans jamais avoir l’intention de faire un disque. Le hasard le fait croiser le patron du respecté label parisien No Format (Ballaké Sissoko, Gonzales). Coup de c ur. Le disque récolte une moisson de louanges lors de sa sortie au début du printemps (Le Monde, Télérama).

Le conte de fée continue avec ce spot publicitaire. «Avec la crise du disque, le placement de musique pour la pub, les séries, etc., c’est un peu devenu le Graal, note Laurent Bizot, patron de No Format. Là, ce qui est remarquable, c’est qu’il s’agit d’un titre calme chanté en dialecte africain. D’habitude, c’est plutôt de l’électro ou des titres rock en anglais qui ont la préférence des gens de pub.»

Le morceau raconte «la société africaine comme elle fonctionnait avant, l’entraide des différentes générations, dit Blick. Elle dit qu’on pourrait peut-être s’en inspirer». Le Nordiste n’imaginait pas que le message allait porter aussi loin.

«Kiki», un titre écrit ici
C’est dans sa petite maison située à Cantin, entre Douai et Cambrai, que Blick Bassy a composé le morceau exposé en ce moment dans le monde entier. Le Camerounais de 40 ans y a posé ses valises il y a trois ans. Ravi de l’accueil nordiste. «À Paris, on me dit mais qu’est-ce que tu fais là-bas? Moi je n’ai qu’une hâte, c’est rentrer ici. Les gens sont sympas. La première fois qu’un flic m’a fait signe, j’ai cru qu’il voulait m’arrêter. Mais non, il me disait juste bonjour!»

Arrivé en France en 2005, le Cantinois a d’abord habité à Paris. Mais la cherté des loyers et le besoin de respirer le poussent à chercher un havre «de nature pour vivre comme chez moi, au village». Ce sera le Nord parce qu’il se produit régulièrement aux Pays-Bas et en Belgique. À Vitry-en-Artois puis Cantin parce que «un fan de Brebières de 70 ans» se démène pour lui trouver un pied-à-terre dans le coin.

Il a monté une association à Cantin pour promouvoir la culture et anime une émission sur Radio Scarpe Sensée.

15 secondes de spot, des retombées énormes
Trois gamins jouent sur une plage, au ralenti. « Filmé sur Iphone 6 », dit la pub, mise en musique avec le morceau Kiki de Blick Bassy. Elle ne dure que 15 secondes mais pour le musicien Cantinois, l’effet est exponentiel. Les retombées financières (au moins plusieurs dizaines de milliers d’euros) sont conséquentes.

Le gain de notoriété encore plus. Le spot lui ouvre les portes d’une possible tournée aux États-Unis, celle prévue en France à l’automne ne cesse de s’allonger (il joue à Arras le 21 novembre) et la presse française et étrangère tresse des lauriers à son beau disque Akö.

Blick Bassy
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Smartphones: Apple vs Samsung, la guerre des brevets!

Le procès ouvert en Californie a abouti à la condamnation de Samsung à une amende de plus d’un milliard de dollars US

Apple accusait Samsung d’avoir, en « trois mois intense de copie », volé le travail de quatre années de travail d’Apple et réclamait 2,75 milliards de dollars US à son concurrent. Samsung, elle, réclamait 422 milliards de dollars à la société américaine pour avoir violé ses propres brevets. Le verdict est tombé samedi 25 août 2012. A l’avantage de la société du défunt Steve Jobs. « Samsung a copié le design de l’iPhone 3G pour quatre de ses modèles. Les brevets d’Apple ont été considérés comme « valides »,(.) outre le design, Samsung a été également reconnu coupable sur le fameux zoom en pinçant avec ses deux doigts, de même que sur le zoom en double-tapant sur l’écran. Autre violation de brevet : l’effet « ressort » qui donne l’impression que la page rebondit lorsque l’on arrive en bas ». Les neuf membres du jury du tribunal de Californie ont conclu que Samsung a copié six des sept brevets en litige et l’ont condamnée à payer 1,05 milliards de dollars à son concurrent. Ce qui est loin des 2, 75 milliards demandés par Apple. Mais, suffisant pour faire chuter de 7% la valeur boursière (bourse de Séoul) de la firme sud-coréenne ce lundi. La firme Sud-coréenne a décidé d’interjeter appel. Selon certains analystes, cette victoire d’Apple contre Samsung est également une victoire contre Google qui détient la plate-forme Android utilisée par Samsung.

Le marché des smartphones, véritable champ de bataille
A quelques semaines de la sortie de son Iphone5, la firme américaine pourra s’appuyer sur certaines de ces décisions pour attaquer d’autres smartphones similaires utilisant Android. Si Samsung est débouté à l’issue de son recours, elle devra changer certains de ses modèles de smartphones, même les plus performants telles que les Galaxy. Et là, elle va laisser le champ libre à Apple dans cette guerre des smartphones. Heureusement, son modèle phare, le Galaxy S3, n’est pas encore concerné. Un autre procès est en cours sur ce modèle. C’est donc dire que la guerre des brevets entre le numéro un mondial des téléphones portables (Samsung) et le numéro un mondial des tablettes (Apple) a de beaux jours devant elle. De nombreux procès pour violation de brevets opposent les deux géants de l’électronique dans plusieurs autres pays. Il y a moins d’une semaine, un tribunal sud-coréen avait renvoyé dos à dos les deux sociétés. Mais, le verdict du tribunal californien risque d’avoir des répercutions sur les autres procès en cours. Et, c’est peut-être le consommateur le grand perdant comme l’a souligné les représentants de Samsung à l’issue du verdict de Californie.


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France: Deux i Phone explosent

Ces cas d’explosions viennent s’ajouter à une liste d’incidents causés par les produits de la société Apple

Après l’explosion de deux i Phones Apple, la commission européenne invite la marque à fournir des explications. Le premier incident est signalé en Aix en Provence le vendredi, 25 juillet 2009. Au moment des faits, Romain et sa copine Delphine discutent sur la terrasse de la maison quand tout à coup le téléphone appartenant à Delphine se met à crépiter avec insistance. Je l’avais dans la main et l’écran s’est mis à se fissurer raconte Delphine. Romain surpris s’empare du téléphone pour savoir ce qui se passe. Quelques secondes après, celui ci explose et un bout de verre va se loger dans son il. Sa mère médecin nutritionniste de formation lui donne les premiers soins et lui indique un ami ophtalmologue. L’écran du téléphone fendu de toutes parts se craquelle de plus en plus. Nous l’avons entouré de sparadrap mais il continuait à rejeter des fragments de verres de pas plus d’un demi-millimètre ajoute Romain. Les deux jeunes assurent que le i Phone n’était ni en surchauffe ni n’est tombé au moment ou celui-ci explose.

En recherche d’explications, la mère de Romain appelle le service des relations clientèles d’Apple le matin du lundi 10 août 2009. Mais la conversation tourne au vinaigre. Contacté par La Provence, la société Apple se retranche dans la possibilité d’un cas isolé en affirmant n’avoir jamais entendu parler d’un i Phone qui ai explosé.

Quatorze jours après le premier incident, c’est en lisant le précédent article dans La Provence.com, qu’Edouard un jeune marseillais avertit le journal au vu la similitude des cas. Après avoir constaté le problème, il avoue avoir contacté Apple à deux reprises, qui lui aurait demandé s’il n’avait pas été blessé avant de lui déclarer que son téléphone ne pourrait pas être changé. Car selon le service client ce genre de casse ne pouvait qu’être dû à un choc explique Edouard. Cependant Edouard est formel en déclarant que le soir où il a constaté les fissures, le téléphone n’est pas tombé. Mais la série ne s’arrête pas là. Car le lendemain, un vendeur d’une boutique SFR du Var, contacte La Provence pour signaler deux cas similaires rencontrés dans son magasin.

Suite d’une série
Ces cas sont toutefois la suite d’incidents signalés plus tôt avec les produits Apple, dans d’autres pays. En effet, une semaine avant le cas d’Aix en Provence, une jeune anglaise de 11 ans était en photo dans le Times avec ce qu’il restait de son iPod Touch après son explosion. La jeune fille le tenait dans la main, lorsque le baladeur Mp3 se serait mis à chauffer et à siffler. Le père de l’adolescente a juste eu le temps de le jeter avant que celui-ci explose. Heureusement personne n’a été blessé mais dans d’autres circonstances, tout le monde n’a pas eu cette chance.

Aux Etats Unis c’est un jeune américain qui se serait retrouvé face au phénomène de l’i Pod explosif rapporte le journal La Provence. Celui-ci aurait commencé à chauffer avant de manière alarmante, au point de brûler ses vêtements avant d’exploser. Il s’en est sorti avec la jambe brûlée. Au Japon, depuis un an le gouvernement à même émis un avertissement officiel contre les i Pod nano après le recensement de quatorze cas d’embrasement. Apple qui jusqu’à ce jour ne s’est pas exprimé sur ces phénomène auprès des médias, a déjà sur le marché du multimédia plus de 26 millions d’i Phone et près de 200 millions d’i Pod.

I pod
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