Cameroun : l’abbé Pierre Lucien Betene l’un des plus vieux prêtres est mort à 82 ans

L’icône de la musique sacrée, chantre de l’Eglise catholique en mission à l’archidiocèse de Yaoundé est décédé ce mardi 1er août 2023 des suites de maladie.

La grande faucheuse a visité l’Eglise catholique romaine du Cameroun ce premier jour du mois, emportant un serviteur de Dieu. L’abbé Pierre Lucien Betene, prêtre de Jésus-Christ, voix du chant liturgique a redu l’âme, alors qu’il était assis sur son siège. Fondateur de la chorale Nkukuma David de la cathédrale notre dame des Victoires de Yaoundé, il aura beaucoup œuvré dans la promotion de la louange à travers la voix et les balafons.

Militant de l’inculturation, il est connu comme l’un de ceux qui ont travaillé au profit de l’usage du balafon et du rite Essani dans les célébrations de l’église. Dans le même sens, le grand chantre a présidé les chorales diocésaines à l’occasion de la venue du pape Jean-Paul II au Cameroun en 1985 et du pape Benoit XVI en 2009.

Ordonné prêtre le 6 mars 1971 par Monseigneur Jean Zoa, l’homme de Dieu quitte la terre des humains après plus de 51 ans de service sacerdotal. Outre sa mission de prêtre et celle du chantre, l’abbé Pierre Lucien Betene est connu comme écrivain, auteur du livre « La force du pardon ». Educateur, le natif du village Bikok dans le département de la Mefou-et-Akono région du Centre a dirigé le collège Stoll d’Akono de 2004 à 2006.

Cameroun – Spoliation des terres : l’Archidiocèse de Yaoundé accuse …

Une réaction à la Une de l’hebdomadaire « L’Evénement » de ce 14 décembre 2020 qui prétend que le ministre des Domaines du cadastre et des affaires foncières «Eyebe Ayissi et Mgr Jean Mbarga arrachent le terrain à 60 orphelins de Nkoabang (Centre)». L’archidiocèse de Yaoundé dément dans une mise au point publiée ce même jour et menace d’ester en justice les vendeurs de terrain véreux qui veulent nuire à l’image de l’Eglise catholique.

Ci-dessous le Communiqué de l’archidiocèse de Yaoundé

 » Depuis un certain temps, I ‘Archidiocèse de Yaoundé fait l’objet d’agressions visant notamment à spolier son patrimoine foncier. L’Archevêque de Yaoundé a donc entrepris de sécuriser ledit patrimoine, en procédant a des immatriculations là où besoin en est, et en rappelant les coordonnées des titres fonciers là ou ils existent

Ce projet de sécurisation réveille, depuis lors, des appétits de toute nature allant jusqu’à des procédures de vente irrégulières de ces espaces longtemps acquis par l’Archidiocèse de Yaoundé. C’est dans ce cadre que la paroisse de Nkoabang subit la pression d’usurpateurs et de vendeurs de terrain véreux déguisés en faux protecteurs d’orphelins fictifs. Aidés en cela par une certaine presse, ils entendent ainsi jeter l’opprobre et l’ignominie sur la légalité et la régularité des procédures qui ont présidé à l’obtention du titre foncier N0 1274 datant du 28 novembre 1954.

Archidiocèse de Yaoundé dénonce fermement ces agressions foncières et les calomnies y afférentes dont il est victime de la part de ces usurpateurs et vendeurs véreux. Le cas de la Paroisse de NKoabang étant paradigmatique de ces persécutions. Il rappelle que ces délits, de nature à porter préjudice aux personnes et à la paix sociale devraient être portés devant les juridictions compétentes le cas échéant.

L’Archidiocèse de Yaoundé réaffirme sa volonté de protéger en toute légalité son patrimoine pour le bien communautaire. Il appelle par ailleurs les fidèles, les hommes et femmes de bonne volonté à la vigilance permanente face à ces prédations foncières récurrentes.« 

Abbé Apollinaire Bertrand Ndzoumou Mendo

Chargé de la communication de l’Archidiocèse de Yaoundé