Cameroun – Fecavolley : trois sélections nationales affûtent leurs armes

En prélude aux prochains championnats d’Afrique de volleyball, dames et messieurs, et au championnat du monde, féminin, U19, Bello Bourdanne, le président de la Fecavolley a procédé à l’installation des nouveaux membres des staffs techniques.

La salle de conférence de l’hôtel des députés a connu une ambiance particulière ce 29 mai. Bello Bourdanne , le président de la Fédération camerounaise de volleyball, (Fecavolley),  seul homme reconnu comme patron du volleyball camerounais  par le ministère en charge des Sports, le Comité national olympique et sportif du Cameroun, la Confédération Africaine de Volleyball (CAVB) et la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB), a procédé à l’installation des nouveaux membres des staffs techniques des sélections nationales, dames et messieurs.

Avec trois sélections nationales qui sont appelées à défendre les couleurs camerounaises sur la scène internationale, Bello Bourdanne, le président de la réconciliation,  a très vite fait de passer à l’action, en mettant ses équipes en stage jusqu’au 11 juin. Un regroupement qui permettra aux différents staffs techniques de procéder aux premiers choix, afin de ne garder que les meilleurs éléments devant leur permettre d’atteindre leurs objectifs. Les joueurs ainsi retenus seront progressivement rejoints par les expatriés lors des autres stages.

Les Lionnes affûtent leurs griffes

La bande à Blaise Re-niof Mayam, directeur technique national, Peter Nonembroich, le manager-sélectionneur, Lavoisier Yende, entraîneur national A, dames, et les autres sont à pied d’œuvre. A commencer par l’équipe nationale fanion féminine, triple tenant du titre, qui va remettre son trophée en jeu à domicile lors de la 21ème édition des Championnats d’Afrique du 6 au 18 août prochain. Puis les seniors messieurs prendront le relais dès le 26 août au Caire en Egypte pour la même compétition en messieurs. « L’objectif chez les seniors dames et messieurs est de jouer les premiers rôles, à savoir remporter le trophée», a précisé le président de la Fécavolley.

Ces deux sélections ayant conquis depuis des années les cimes du volley-ball continental, voire mondial. Mais avant les deux sélections fanion, les U19 dames sont attendues en Croatie pour les Championnats du monde de leur catégorie. Une première pour le Cameroun. Et sans être moins exigeant, le patron de la Fédération ne veut pas non plus jouer les figurants : «nous allons tout faire pour avoir la meilleure sélection possible afin d’avoir la meilleure prestation possible et aller le plus loin possible», assure-t-il.

PETER NONNENBROICH, de retour dans un pays qu’il connait bien

Le come-back de Peter Nonembroich 

« Je vais mettre tout mon savoir-faire », telle est la première déclaration forte du Manager-sélectionneur des équipes nationales séniors dames et messieurs. C’était ce 29 mai à l’issue de la cérémonie de l’installation officielle des membres de l’encadrement technique des différentes sélections au sein de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley).

Le technicien allemand qui est de retour au Cameroun, après un premier passage de 10 ans, entre 2006 et 2016, a fixé les objectifs : « Je suis très content pour le volleyball camerounais qui a gagné ces titres-là (Trois fois championnes d’Afrique…Ndlr). Mais les titres sont acquis et dans le sport il y a une loi très simple et très claire chaque compétition est une nouvelle compétition, on doit jouer et on va essayer de faire le meilleur résultat possible et bien sûr de gagner cette compétition. C’est ça l’objectif. ».

Avanty d’ajoute que, « le titre sera en jeu au mois d’août et on va chercher. Bref soyez sûr que je vais mettre tout mon savoir-faire, mon expérience.  (…) On va tout faire pour que cette équipe joue bien à Yaoundé, croyez-moi. »

Chaque rythme correspond à un nouveau pas de danse, le nouvel exécutif de la Fécavolley a choisi un nouvel équipementier sportif d’origine allemande « Puma » pour habiller les présélectionnées. Haut en vert portant le nom de « Cameroun Volley-ball » en rouge, le dossard en jaune, short en noir, des couleurs qui interpellent les joueuses comme quoi elles défendent la nation.

 

Cameroun : 3 311 ex-associés de groupes armés attendent leur retour à la vie civile

Selon les chiffres communiqués par le chef de centre régional 3 311 personnes vivent dans les centres DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) du Cameroun.

Au Cameroun, la réinsertion des ex-combattants tardent à se concrétiser. A en croire les chiffres communiqués par le chef de centre régional DDR de Mora à l’Extrême-Nord, Oumar Bichaïr, 2 600 personnes s’y trouvent actuellement. Soit « 684 hommes, 699 femmes et 1 217 enfants », précise-t-il. Dans la zone anglophone secouée par une crise sécuritaire depuis fin 2016, 342 repentis se trouvent en ce moment au centre DDR de Bamenda et 369 ont rejoint le programme à Buea.

Ces centres sont chargés d’offrir un cadre d’accueil et de réintégration sociale aux ex-combattants du groupe terroriste Boko Haram qui sévit dans la région de l’Extrême-Nord, ainsi qu’aux membres des groupes armés séparatistes dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon Stopblablacam, beaucoup attendent leur retour à la vie civile, dont certains déjà sur le point de départ.

« Ils sont nombreux qui sont en train de vouloir sortir, mais il faut mettre certaines données en place pour pouvoir ramener ces personnes dans la société. Le conflit est encore brûlant dans le Nord-Ouest. Donc, il faut prendre beaucoup de précautions avant de prendre certaines décisions qui peuvent avoir un impact énorme sur la vie de ces jeunes et sur les communautés d’accueil », affirme le chef de centre régional DDR de Bamenda, Henry Kum.

« Notre travail est de leur apprendre des petits métiers pour préparer leur intégration dans la communauté plus tard. Et ces communautés sont également prises en compte dans la préparation à cette réhabilitation. Si nous travaillons uniquement sur les ex-combattants sans travailler sur les communautés d’accueil et certaines victimes, la tâche ne sera pas facile », assure le chef de centre DDR de l’Extrême-Nord.

Afin de faciliter la réinsertion sociale de ces anciens associés de groupes armés ayant fait acte de reddition volontaire, les responsables DDR ont plaidé, mercredi 22 mars, pour le renforcement de la sensibilisation. Cette proposition fait partie d’un ensemble de recommandations formulées à l’issue d’une formation de trois jours organisée à Yaoundé sous l’égide de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur le thème : « Atelier compréhensif sur le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration ».

« Le DDR est un processus international qui a lieu dans plusieurs pays. Cette formation visait à dégager des compréhensions communes sur les concepts de DDR pour l’ensemble du territoire camerounais, parce que les trois centres sont dans des localités fondamentalement différentes », a déclaré le chef de mission de l’OIM au Cameroun, Abdel Rahmane Diop.

L’OIM travaille avec le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr) pour renforcer les capacités des acteurs en matière de DDR, dans le cadre de son programme régional de Désarmement, de dissociation, de réintégration et de réconciliation (DDRR) des ex-associés de Boko Haram dans l’Extrême-Nord, et depuis 2021 dans le Sud-Ouest.

Cameroun : l’armée démantèle un atelier de fabrication d’armes à Buea, plusieurs personnes arrêtées

L’armée camerounaise a annoncé, ce lundi 17 octobre, le démantèlement d’une fabrique clandestine d’armes à feu artisanales à Mokunda, un village situé à la périphérie de Buea.

La crise anglophone n’a pas fini de faire parler d’elle. Douze personnes ont été interpellées suite à l’opération menée par la gendarmerie nationale. Les suspects ont été mis à la disposition de la légion de gendarmerie du Sud-Ouest pour besoin d’enquête, rapporte la télévision nationale. La fabrique en question a été scellée, soupçonnée de fournir des armes aux séparatistes et d’entretenir la guerre.

« La brèche nous a été offerte par un renseignement que nous avons reçu. Avec la collaboration de la population, nous sommes donc tombés sur cette usine », a déclaré le commandant de la 21e brigade d’infanterie motorisée, le colonel Louis Onambele à la CRTV-télé.

L’opération a abouti à la saisie d’un important stock de matériels de guerre, en l’occurrence 2 ceinturons, 8 batteries, 25 munitions de pistolet de 7,37mm, 01 commande à distance, 22 téléphones portables, 01 sac de tramadol, 01 paquet de chanvre indien, 06 fusils de chasse manufacturés, 03 PA artisanaux, 40 canons et crosses pour armes de chasse artisanales et 03 paires de jumelles.

Cameroun : les députés en ordre de bataille contre la prolifération des armes

C’est l’engagement pris par la chambre basse du parlement impliquée dans cette lutte lors d’un forum de sensibilisation et d’information ce 21 juin.

Le Cameroun vient de faire un pas de plus contre la lutte contre la prolifération des armes. Ce 21 juin, les députés ont débattu à l’Assemblée nationale pour se doter d’une nouvelle loi portant régime général des armes et des munitions du pays. Ce texte devrait permettre de lutter efficacement contre la fabrication et les trafics illicites, ainsi que la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Selon les experts, une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu sans que l’utilisation d’un support, tel un trépied, soit indispensable. Quant aux armes de petit calibre, elles sont destinées à un usage individuel. Elles sont constituées notamment les pistolets, les fusils, les mitraillettes, les fusils d’assaut et les mitrailleuses légères.

Les experts ajoutent que la circulation des armes légères et de petits calibres (ALPC) en Afrique et au Cameroun en particulier reste préoccupante. «La porosité des frontières notamment à l’Est Cameroun, la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le groupe Boko Haram dans l’Extrême-Nord aggravent la prolifération de ces armes » explique Ngalim Eugine Nyuydine, un expert des questions d’armes légères et de petits calibres.

D’où le forum des parlementaires sur la question ce mardi afin de trouver des solutions face aux attaques terroristes, braquages et autres meurtres perpétrés avec ces armes. Face à cette situation, l’expert Ngalim Eugine Nyuydine propose la création d’une commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.

Le forum des parlementaires de ce 21 juin est placé sous le thème: « Relier les points: améliorer la mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité, le Programme d’action des Nations Unies et de l’Agenda 2030 par l’engagement et action parlementaire accrus dans les processus internationaux ». L’initiative est de la commission de défense nationale et de la sécurité nationale de l’Assemblée nationale en partenariat avec divers organismes des Nations Unies.

Cameroun : des partenaires des séparatistes condamnés aux États-Unis pour trafic d’armes

Le verdict a été rendu le 9 mai dernier par un tribunal du Maryland, aux Etats-Unis. Il condamne Wilson Nuyila (45 ans), Eric Fru Nji (40 ans) et Wilson Che Fonguh (39 ans) pour conspiration, transport d’armes dont les numéros de série ont été effacés.

La crise anglophone joue une partie des prolongations aux Etats-Unis. Des personnes originaires du Cameroun avaient été inculpées en août dernier après des enquêtes menées par le département américain de la sécurité intérieure. Selon nos confrères de Stopblablacam, les trois hommes étaient soupçonnés d’avoir tenté d’exporter des armes illégalement vers le Nigeria et « au moins un autre endroit en Afrique », de novembre 2017 à décembre 2019.

Mais pour Emmanuel Nsahlai, l’avocat américain d’origine camerounaise à l’origine de la procédure, il ne fait aucun doute que ces activistes séparatistes tentaient de faire parvenir des armes aux milices sécessionnistes des régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest. « Ils seront condamnés à une peine de prison. L’audience de détermination de la peine peut prendre des semaines. Dans le système américain, l’audience pour déterminer la peine n’est pas immédiate après la condamnation », explique Me Emmanuel Nsahlai contacté par SBBC.

Wilson Nuyila, Eric Fru Nji et Wilson Che Fonguh risquent de 5 à 20 ans de prison. Cependant, souligne l’avocat, ils bénéficient de circonstances atténuantes, ayant été jusque-là des citoyens exemplaires sans autre délit dans leur dossier.Trois autres Camerounais d’origine accusés de trafic d’armes attendent également d’être fixés sur leur sort. Il s’agit de Alambi Walters Muma, Edith Ngang, Tamufoh Nchumuluh St Michael.

Cameroun : 11 combattants de Boko Haram se rendent à l’armée

Onze membres de la secte islamiste Boko Haram ont déposé les armes en fin de semaine dernière avant de se livrer à l’armée régulière.

Trois chefs de famille,  trois femmes et cinq enfants issus du groupe de l’organisation terroriste Boko Haram se sont présentés aux forces de défense camerounaises, a informé le ministère chargé de Défense (Mindef). Les 11 désormais ex-djihadistes sont partis de leur base après que l’armée nigériane a lancé un obus dans leur camp d’entraînement.

Ils ont contacté l’un des leurs qui avait regagné le Cameroun quelques mois avant. Ce dernier leur a donné les assurances qu’ils ne seront pas poursuivis » s’ils se rendent à l’armée régulière, explique le Mindef. Comme les premiers combattants qui se sont rendus, les 11 nouveaux ont été recueillis dans l’un des trois centres régionaux (Bamenda, Buea, Mora) dont dispose le Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration (CDDR), créé le 30 novembre 2018 par le président Paul Biya.

Le CDDR a pour mission « d’offrir un cadre d’accueil et de réinsertion sociale aux repentis du Boko Haram, et aux membres des groupes armées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre à l’offre de paix ». Ainsi indique un communiqué du ministre secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh en date du 30 novembre 2018.

Depuis sa création, le CDDR a recueilli plus de 1000 adeptes de la secte islamiste qu’a dirigée Abubakar Shekau, natif de Yobe au Nigeria entre 2009 et 2021. En avril 2021, le coordonnateur national du Comité Fai Yengo Francis dénombrait plus de 300 personnes accueillies au centre de désarmement de Meri, dans le département du Diamaré, région de l’Extrême-Nord Cameroun.

 

Grand dialogue national: le passage remarqué des combattants repentis

Le discours du porte-parole des ex-combattants séparatistes prononcé ce jour au palais des Congrès a suscité des ovations nourries.

Avant de débuter son discours d’ouverture du Grand dialogue national, le Premier ministre a tout d’abord tenu à rendre hommage aux combattants séparatistes repentis qui ont pris la parole quelques minutes avant lui au palais des Congrès de Yaoundé.

Le passage des anciens combattants «ambazonniens» au pupitre, porté par leur porte-parole, Kawa Yannick, a été ponctué par des ovations nourries. Devant le parterre d’invités et participants, le porte-parole a retracé les frustrations qui les ont poussés à prendre les armes. Il n’a pas manqué d’indiquer que bon nombre d’entre eux étaient sans emplois malgré des années d’études. A cela s’ajoutait la «marginalisation» de leurs frères d’expression française. Autant de faits qui les ont radicalisés. De l’histoire ancienne pour eux.

«Nous avons décidé de déposer les armes car nous avons réalisé que nous avons été manipulés», va-t-il poursuivre avant de préciser que le temps est venu pour l’amour, la paix et le retour à la sérénité. Invitant par la même occasion les autres combattants à rejoindre les centres de désarmement.

Ils font partie des plus de 300 combattants des centres de désarmement et de démobilisation institués par le ministre de l’Administration territoriale.

Le désarmement des combattants séparatistes seront certainement débattus au sein de l’une des huit commissions notamment celui dénommé: Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-Combattants. Le Grand dialogue national ouvert ce jour s’achève le 04 octobre prochain.

Une quarantaine d’individus armés arrêtés au Cameroun

Les concernés ont été interpellés samedi dans une embarcation en provenance du Nigeria.

 Les forces de défense et de sécurité ont interpellé, samedi, une quarantaine d’étrangers armés qui tentaient d’entrer au Cameroun par  Limbé, en empruntant la voie maritime. Ceux-ci venaient du Nigeria et devaient rejoindre les zones anglophones du Cameroun pour appuyer les combattants sécessionnistes.

Leur exploitation a révélé l’arrivée de deux autres embarcations. Une opération des forces de défense et de sécurité a permis de stopper l’une. Le deuxième bateau, quant à lui, a rebroussé chemin.

Un important stock d’armes et de munitions a été saisi.

Le BIR saisit des armes sur des assaillants dans le Nord-Cameroun

Il s’agit de 19 armes de guerre, parmi lesquels 10 kalachnikov, et de 1608 munitions de différents calibres a indiqué vendredi le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo

Le ministère de la Défense (MINDEF) a révélé vendredi, 30 décembre 2016, que le Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée camerounaise, a récupéré plusieurs armes de guerre et de munitions sur des assaillants qui voulaient sévir à Touboro, une localité proche de la frontière avec la Centrafrique.

Il s’agit de «19 armes de guerre et de 1608 munitions de différentes calibres saisies par le BIR», a précisé le ministère de la Défense.

Parmi les armes saisies, l’on compte 10 kalachnikovs, des Ak47 et cinq fusils d’assaut, sans oublier des chargeurs ainsi que des grenades.

D’après les premiers éléments de l’enquête, ces armes appartiendraient à des rebelles centrafricains qui voulaient faire des incursions dans le territoire camerounais.

Selon des sources sécuritaires, cette saisie fait suite à un accrochage entre les éléments du 5e BIR et des preneurs d’otages dans les localités de Soukounga et Martap.

Paul Biya fixe le régime des armes et munitions au Cameroun

Le chef de l’Etat vient de promulguer une loi régissant la fabrication, l’introduction, l’exportation la cession, l’acquisition, la détention et le port des armes et munitions

Le Parlement a délibéré et adopté, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, promulgue la loi du 14 décembre 2016 portant régime des armes et munitions au Cameroun. Ledit texte régit la fabrication, l’introduction sur le territoire national, l’exportation, la cession, l’acquisition, le transit, le transport, la traçabilité, la détention et le port des armes et munitions.

Sont concernées par ce texte : les armes à feu et leurs munitions conçues pour la guerre (1e catégorie), les armes spécifiques de guerre (2e catégorie), les armes nucléaires, biologiques, chimiques et matériel de lutte contre les intoxications à gaz (3e catégorie), les armes à feu et leurs munitions dites de défense (4e catégorie), les armes de chasse et leurs munitions (5e catégorie), les armes blanches et celles à effet sonorisant (6e catégorie), les armes de tir et de salon (7e catégorie) ainsi que les armes anciennes et de collection (8e catégorie).

«Le ministre chargé de la Défense est habilité à procéder à la classification des armes et munitions, après avis de l’organe national compétent», indique le même texte.

Selon la loi promulguée mercredi, il est interdit toute activité liée au transfert, fabrication, acquisition, stockage, conservation, commerce, import et export, courtage et exploitation «des armes chimiques, biologiques et à sous-munitions, des agents microbiologiques ou biologiques et des équipements ou vecteurs destinés à l’emploi à des fins hostiles ou dans des conflits».

«Le transit sur le territoire national des armes des munitions et de leurs accessoires est subordonné à l’autorisation préalable du président de la République».

Les contrevenants à cette loi s’exposent à des sanctions pénales allant de 15 à 25 ans et d’une amende de cinq millions à cent millions de F CFA pour celui qui se livre aux activités proscrites en ce qui concerne les armes et munitions de 1e et 2e catégorie.

«Est puni d’un emprisonnement de trois mois à un an et d’une amende de cent mille à cinq cent mille F CFA celui qui fait usage d’une arme à feu pendant les cérémonies funéraires ou culturelles. Est puni de l’emprisonnement à vie et d’une amende de trente millions à cinq cent millions de F CFA quiconque met au point fabrique et emploie des armes chimiques et leurs munitions», précise le texte.


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Un député s’inquiète de la prolifération des armes au Cameroun

Président de la commission de la défense nationale et de la sécurité à l’Assemblée nationale, Sali Daïrou a fait cette déclaration au moment où se tient la troisième session ordinaire de l’année

Plusieurs armes qui circulent actuellement au Cameroun ont été achetées en Lybie, a déclaré le député Sali Daïrou, président de la commission de la défense nationale et de la sécurité à l’Assemblée nationale.

« Des Camerounais ont acheté des armes interdites de la Lybie en violation flagrante de nos lois et règlements. Ce qui détient sur la sécurité au Cameroun », a déclaré Sali Daïrou, membre du parti présidentiel le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).

Il a fait cette intervention alors que l’Assemblée nationale et le Sénat sont actuellement réunis dans le cadre de la troisième session ordinaire de l’année. Sa sortie s’inscrit dans le cadre de l’enregistrement des propositions pour faire face à la prolifération des armes au Cameroun.

« La prolifération des armes au Cameroun se justifie par le fait que depuis quelques temps, il y a des conflits dans les pays voisins. D’abord au Tchad quand il y a eu la guerre en Lybie. Beaucoup d’armes interdites ont transité par ce pays pour entrer au Cameroun », a-t-il précisé.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le conflit centrafricain a aussi déversé au Cameroun des armes de guerre, toutes choses qui participent à mettre à mal la sécurité du pays, avec des attaques de la secte terroriste nigériane Boko Haram.


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Lutte anti-braconnage: 616 armes détruites à Bertoua

Cette opération s’est déroulée le lundi 16 février en présence du gouverneur de la région de l’Est et du représentant du ministre camerounais de la Défense

503 armes de fabrication artisanales, 113 armes manufacturées, 2773 minutions et un important stock de câble ont été réduits en cendres par le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo et son état- major. L’opération d’incinération a été menée le 15 février 2016, dans un champ de tir situé à la pénétrante-est de la ville de Bertoua, lors d’une cérémonie présidée par le représentant du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, le commandant Réné Didié Bekada. Une opération coup de poing qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le braconnage dans la région.

D’après le ministre délégué des Forêts et de la Faune (Minfof) de l’Est, Djogo Toumouksalla, également présent, les armes et munitions en question sont le résultat d’un projet de saisies entamé depuis cinq ans par les agents du Minfof. [i« Au cours de nos missions, rendu possible grâce au concours des forces de l’ordre, des armes de guerre ont également été aussitôt remises aux autorités compétentes »], a-il-ajouté.

La quantité d’armes et de munitions détruite démontre à suffisance le volume de la criminalité faunique dans les aires protégées de l’Est. En effet, le braconnage prend une envergure inquiétante dans cette partie du pays. Les autorités entendent intensifier cette année les poursuites contre les braconniers.


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Boko Haram: Dieunedort Kamdem propose les armes spirituelles

Selon ce pasteur camerounais, la lutte conte la secte islamiste est une guerre idéologique qui ne saurait être menée par les armes physiques

Invité dimanche dernier sur le plateau de l’émission l’ « Arène » sur Canal 2 International, le pasteur Dieunedort Kamdem, qui dirige la Cathédrale de la foi à Yaoundé, préconise pour la lutte contre la secte islamiste barbare Boko Haram (Daesh), une approche spirituelle.

« Le gouvernement constitue les forces de sécurité pour lutter contre Boko Haram mais oublie l’essentiel: la guerre contre Boko Haram n’est pas une guerre à mener militairement. C’est une guerre idéologique. On ne peut pas combattre une idéologie par les armes physiques. Il faut une idéologie plus forte que la précédente. Je propose donc que nous puissions toucher le problème qui pousse les gens à aller se bombarder.» À déclaré le pasteur pentecôtiste. Certains spécialistes en sécurité diront certainement que, cette stratégie est « non conventionnelle », face à des terroristes déshumanisés.

Pas si sûr donc que, l’eau bénite du «pasteur» fasse son effet sur Abubakar Shekau et ses acolytes !


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Référendum sur la Constitution en RCA: un dimanche sanglant

Dans le quartier du PK5, des hommes armés ont refusé que l’agence nationale des élections installe les urnes, menaçant de tirer sur les véhicules

Le référendum sur la Constitution de ce dimanche 13 décembre en Centrafrique a été marqué par des violences à Bangui, où des combats ont éclaté dans le quartier majoritairement musulman du PK5. Des tensions en provinces également, où un groupe armé a perturbé les votes.

Les soucis sécuritaires et logistiques ont commencé très tôt dimanche 13 décembre au matin, dès 4h. Dans le quartier du PK5, des hommes armés ont refusé que l’agence nationale des élections installe les urnes, menaçant de tirer sur les véhicules. Quelques heures plus tard, c’est sur la foule venue réclamer le droit de voter que ces individus ont tiré, faisant plusieurs blessés.

Dans le même temps, une partie des habitants du PK5 sont allés réclamer à la Minusca la sécurisation des lieux et le droit de voter. L’ONU leur a promis un accès aux urnes avant midi. Et c’est le général Bala Keïta en personne, celui qui commande les casques bleus en Centrafrique, qui s’est déplacé pour apporter le matériel. A peine était-il arrivé qu’une roquette a explosé dans un arbre à 20 mètres de l’école où se déroulait le début du vote, suivie d’intenses rafales de kalachnikov. Une frange de musulmans hostiles au vote ont attaqué les forces internationales. Il y a plus de 20 blessés et au moins deux morts, tous des civils.

Violences en province
Le FPRC, le groupe armé dirigé par Nourredine Adam, avait menacé de perturber les scrutins. Ils l’ont fait. Ce sont d’ailleurs les partisans d’Adam qui sont passés à l’acte à Bangui. En province, des urnes ont été brûlées, des agents électoraux tabassés. Mais globalement, les Centrafricains sont allés voter, notamment au PK5 où un habitant confiait à RFI : « qu’il pleuve des balles ou pas, je resterai là. Je veux la paix. Et pour la paix, je dois voter. »

Un groupe d’hommes transporte une femme qui s’est évanouie après des tirs visant l’école de Baya Dombia à Bangui, où des électeurs se sont rendus le 13 décembre 2015 pour voter dans le cadre d’un référendum sur la Constitution centrafricaine.
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Un arsenal attribué à Boko Haram découvert à Ndjamena

Deux semaines après les attentats-suicides commis dans la capitale tchadienne, le 15 juin dernier, les forces de sécurité tchadienne ont découvert une cache d’armes destinées au groupe terroriste

Deux semaines après les attentats-suicides commis à Ndjamena, le 15 juin dernier, les forces de sécurité tchadienne ont découvert une cache d’armes destinées à Boko Haram. Obus, roquettes et munitions de Kalachnikov étaient cachés dans une maison occupée par des membres présumés du groupe d’Abubakar Shekau.

L’enquête progresse sur les deux attentats-suicides simultanés qui ont ensanglanté la capitale tchadienne, le 15 juin dernier, tuant 36 personnes en plus des trois kamikazes et en blessant une centaine d’autres.

Une cache d’armes a été découverte jeudi dans l’une des maisons de Ndjamena où les forces de sécurité ont lancé une opération dans la soirée de dimanche 28 et dans la matinée de lundi 29 juin. Des opérations lors desquelles les services tchadiens ont fait face à de fortes résistances, se soldant par la mort de onze personnes, dont cinq policiers. Plusieurs membres présumés du groupe islamiste Boko Haram avaient alors été arrêtés. Des ceintures munies d’explosifs avaient également été découvertes, ainsi que des cartes SIM de téléphones mobiles.

Munitions et faux papiers
Cette fois, ce sont des obus de mortier, des roquettes, des chargeurs de Kalachnikov pleins et des caisses de cartouches de canons qui ont été découverts dans la cour de la maison. Un véritable arsenal de guerre – de quoi mettre en déroute tout un régiment – enfoui dans le sol. Des faux papiers ont aussi été retrouvés, notamment ceux d’un cultivateur originaire de Fotokol, qui porte le nom de « Moussa Oumar » sur sa carte d’identité nationale du Cameroun. Dans le permis qu’il est parvenu à se faire délivrer au Tchad, il s’appelle plutôt «Moussa Marou», et se déclare chauffeur.

Même si l’enquête n’est pas encore terminée, plusieurs questions sont déjà soulevées : D’où viennent les armes? Comment les terroristes ont-ils pu en acheter autant? Y a-t-il d’autres caches d’armes qui n’ont pas encore été découvertes?

Jusqu’à maintenant, le groupe Boko Haram n’a pas revendiqué les attentats du 15 juin à Ndjamena, mais pour les autorités tchadiennes, c’est bien le groupe islamiste armé qui est à l’origine de l’attaque. Une analyse partagée par de nombreux spécialistes, notamment Martin Ewi, chercheur à l’Institut d’études stratégiques de Pretoria, qui juge qu’«il n’y a pas de doute que cet acte ait été perpétré par Boko Haram. Dans la région, il n’y a aucun groupe qui a ces capacités d’avoir des engins de fabrication d’explosifs».

Des ceintures d’explosifs avaient déjà été découvertes dans une maison de membres présumés du groupe Boko Haram, pris d’assaut par les forces de sécurité tchadiennes le lundi 29 juin 2015.
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Hassan Sylla: «  »40% des armes de Boko Haram saisies par le Tchad sont de fabrication française »

Le Tchad ne désigne pas pour autant « un pays comme étant le fournisseur d’armes de Boko Haram »a précisé le ministre tchadien de la communication lors d’un point de presse

Environ « 40% des armes saisies par les forces armées du Tchad aux combattants de Boko Haram sont de fabrication française », a annoncé le ministre Tchadien de la communication, Hassan Sylla Ben Bakari, en visite au Cameroun.

Le Tchad ne désigne pas pour autant « un pays comme étant le fournisseur d’armes de Boko Haram » a précisé Ben Bakari, lors d’un point de presse tenue mercredi soir à Yaoundé.

Le Tchad détient des images des armes et munitions saisies chez les combattants de Boko Haram, a fait savoir le ministre avant d’ajouter: « mon pays montre ces images et continuera de les montrer afin que ceux qui les fabriquent sachent que ces armes ne se retrouvent pas là où elles doivent l’être ».

Face à ces déclarations, le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma, présent aux côtés de son homologue tchadien, a tenu à préciser qu’« aucun pays africain ne fabrique des armes. Tous les pays africains achètent des armes auprès des pays comme la France, la Russie, les Etats-Unis », pour justifier le fait que des armes de fabrication française se retrouvent entre les mains de Boko Haram.

Le ministre tchadien a effectué une visite de trois jours au Cameroun afin d’harmoniser la communication entre les deux pays en ce qui concerne la lutte contre Boko Haram.

Parmi les résolutions prises par les deux ministres à l’issue des réunions de travail, il a été décidé d’adopter une stratégie de guerre à tendance cyber-communicationnelle face au groupe armé nigérian, et ce, notamment à travers, « la mise en place d’une veille médiatique entre les deux pays avec des stratégies de riposte coordonnées », « la mise en place et l’animation permanente au niveau de cellules nationales de communication stratégique et d’outils cybernétiques permettant une présence simultanée des contenus liés à l’activité sur le front de guerre », ont-ils conjointement informé dans un communiqué lu à la presse.

La date de début d’application de ces résolutions n’a toutefois pas encore été donnée.

Les troupes tchadiennes sont actuellement positionnées à l’Extrême-Nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria. Ces troupes viennent en appui au Cameroun dans le cadre de la lutte contre le groupe armé qui multiplie les incursions dans la région.


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Côte d’Ivoire: Retour des instabilités!

13 000 personnes ont fui leurs localités attaquées et le représentant des Nations-unies demande aux politiques de porter le message de la paix

On estime aujourd’hui à 13.000 le nombre des personnes qui ont fui leurs foyers en Côte d’Ivoire, suite à des attaques menées par des hommes armés jusqu’ici non identifiés. Lesquelles attaques qui ont fait au moins 22 morts, selon des statistiques rapportées par la presse internationale. Ces personnes pour la plupart habitants de la ville de Tai, dans le Sud-Ouest ivoirien, région frontalière du Liberia en proie à un regain de violences meurtrières, se disent aujourd’hui «traumatisées», apeurées et paniquées, selon des témoignages recueillis par l’agence de presse Associated Press. «Nous avons recensé cinq attaques depuis le début de juin, et vu les rumeurs qui circulent, tout le monde a peur de ce qui pourrait se passer ensuite», souligne un des témoignages, précisant que dans certains villages, toutes les maisons ont été détruites. Selon des informations transmises par la télévision d’Etat en Côte d’ivoire, on apprend que des soldats ont entamé le week-end dernier, en liaison avec les forces libériennes et onusiennes, une man uvre de sécurisation de la frontière avec le Libéria, en vue de ressortir les armes et les caches d’armes. Une opération rendue délicate, car selon des observateurs sur place, la région frontalière avec le Liberia devrait plutôt être sécurisée pour protéger la population et offrir des passages sûrs pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Pour sa part, la mission des Nations unies (ONUCI) toujours présente en Côte d’Ivoire a fait savoir dans un communiqué, que les leaders politiques du pays doivent se rendre personnellement à l’ouest, afin d’y transmettre des messages de réconciliation aux populations, afin de faire avancer la cause de la paix durable et de la cohésion sociale dans le pays.

Dans son argumentaire et selon des propos rapportés par son porte-parole, M. Bert Koender pense qu’il est «essentiel de renforcer le souffle des efforts de dialogue et de réconciliation entre tous les Ivoiriens, suite aux tragiques événements de l’Ouest». «Les Casques bleus continuent d’accroitre leurs effectifs et le nombre de leurs patrouilles dans la zone, en particulier entre Toulepleu et Grabo. Deux bases temporaires sont établies à Sakre et à Para, et des troupes supplémentaires continuent d’être déployées dans la région, en provenance d’autres secteurs», a ajouté Mme Sylvie van den Wildenberg, la porte parle de l’ONUCI, lors d’une conférence de presse avec des journalistes à Abidjan, le 21 juin 2012. Le 8 juin dernier, une attaque visant des Casques bleus et des villageois dans une zone frontalière avec le Liberia avait fait 22 morts dont sept Casques bleus du contingent nigérien de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Les responsables de cette attaque ne sont pas connus et l’affaire divise toute l’opinion publique en Côte d’Ivoire, y compris la classe politique. Le gouvernement a imputé les attaques à d’anciens miliciens ou mercenaires fidèles à l’ex-président Laurent Gbagbo, actuellement détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).Mais, pour le Front Populaire Ivoirien (FPI, opposition) de l’ancien président, ces attaques sont une diversion et un complot réalisés par l’actuel président Alassane Ouattara, en vue d’accélérer l’expropriation des paysans autochtones et parachever la colonisation burkinabé en cours pour livrer les ressources nationales aux multinationales.

Les armes se font encore entendre en Côte d’Iivoire
L’express d’Abidjan)/n

Côte d’Ivoire : L’ONU appelle à une réunion d’urgence

La cause, une livraison présumée illégale d’armes à l’une des parties au conflit

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a appelé à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité afin d’examiner la situation en Côte d’Ivoire et en particulier une livraison présumée illégale d’armes à l’une des parties au conflit. « Le secrétaire général espère que le Conseil de sécurité envisagera de tenir d’urgence une réunion pour évoquer cette question », a déclaré un porte-parole de M. Ban Ki-Moon. L’appel du secrétaire général intervient à la suite d’informations sur la livraison en cours de trois hélicoptères d’attaque du Bélarus et de matériel d’appui à Yamoussoukro destinés aux forces du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. La première livraison est arrivée par avion tard dimanche 27 février et d’autres vols sont prévus ce lundi 28 février, a ajouté le porte-parole. « Il s’agit d’une grave violation de l’embargo contre la Côte d’Ivoire qui est en vigueur depuis 2004 », a ajouté le porte-parole. « Le secrétaire général exige un respect complet de l’embargo et avertit le fournisseur de ce matériel militaire et M. Gbagbo que des mesures appropriées seront prises en réponse à cette violation » de l’embargo. La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, l’Onuci, a accusé les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo d’avoir blessé trois Casques bleus dans une « embuscade ». Le camp Gbagbo accuse la mission onusienne, dont il réclame le départ depuis décembre, d’être complice des « rebelles » alliés selon lui à Alassane Ouattara.

Pendant ce temps, la situation reste toujours tendue dans le pays. Les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo se battaient encore samedi dernier pour repousser des insurgés en Côte d’Ivoire. Des témoins ont signalé des coups de feu dans le quartier d’Abobo, à Abidjan, bastion d’Alassane Ouattara, théâtre cette semaine de durs affrontements. Les Nations unies ont prévenu que l’avancée des insurgés dans l’Ouest ainsi que la guérilla urbaine entre factions ivoiriennes hostiles risquaient de précipiter le pays dans la guerre civile. « Cela va bien dans l’Ouest. La situation est en cours de stabilisation et nous avons repris la localité de Bin-Houye et nous sommes présents à Zouhan-Hounien où il y a des affrontements avec les rebelles mais nous marquons des points », a déclaré le général Mangou, loyal à Laurent Gbagbo. Les rebelles des Forces nouvelles, qui soutiennent Alassane Ouattara, ont annoncé avoir été attaqués cette semaine et avoir riposté en s’emparant de Zouhan-Hounien, une localité qui était aux mains du pouvoir. En plus, Le signal de la télévision nationale, la RTI, est interrompu depuis 3H du matin, ce dimanche 27 février, au cours d’affrontements autour du Centre émetteur d’Abobo entre des forces de défense et de sécurité (FDS) et un groupe armé qualifié de « rebelles » par le camp Gbagbo. Le Centre émetteur a été incendié et le signal de la chaîne publique interrompue dans le district d’Abidjan. Vers 8H30mn, les sapeurs pompiers, accompagnés de policiers de la Brigade anti émeutes (BAE) sont allés éteindre le feu, mais aucun équipement n’a pu être sauvé.

La livraison d’armes est une violation de l’embargo contre la Côte d’Ivoire qui est en vigueur depuis 2004
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Une gendarmerie camerounaise dépouillée par des assaillants

Des armes et des munitions ont été emportées lors de l’attaque de la gendarmerie de Bamuso dans la région de Bakassi sans faire de perte en vie humaine

Selon l’Agence de Presse Africaine qui rapporte les faits, l’attaque a été perpétrée par une vingtaine d’assaillants non identifiés à ce jour. Ils étaient lourdement armés et ont été les premiers à attaquer. Ils tiraient dans tous les sens alors qu’ils approchaient de la rive, provoquant ainsi la fuite des éléments de la force de l’ordre qui montaient la garde. D’après les premières estimations, les armes et des munitions de la brigade de gendarmerie de Bamuso dans la presqu’île de Bakassi, région du Sud-Ouest, ont été emportées. Les bandits ont également emmené la pirogue utilisée par les autorités administratives et sécuritaires au cours de leurs visites dans les diverses zones de la région. On ne déplore pour l’instant aucune perte en vie humaine.

L’Agence rapporte que cette attaque intervient juste au lendemain de la visite du général de division René Claude Meka, chef d’Etat-major de l’armée camerounaise. Il venait inaugurer la construction de la route Mundemba -Bakassi. Un motif d’inquiétude pour les populations qui se sentent à la merci des groupes armées qui sillonnent la région. Nous sommes inquiets de ce regain de violence et d’insécurité à Bakassi au moment où les autorités veulent encourager les fonctionnaires à aller travailler là-bas, a déclaré un enseignant. Le préfet du département du Ndian (sud-ouest) aurait fait le déplacement pour Bamuso, afin de constater le délit et de rassurer les forces de l’ordre.

Plusieurs groupes armés sont actifs dans la péninsule de Bakassi, qui est fréquemment le théâtre de prises d’otages, la plus récente étant celle de sept Chinois, enlevés le 12 et libérés le 19 mars. La péninsule de Bakassi est une région marécageuse de 1.000 km2, potentiellement riche en pétrole, en gaz et en ressources halieutiques. Elle a été l’enjeu d’un différend long de quinze ans entre le Cameroun et le Nigeria, avant d’être placée sous la souveraineté de Yaoundé en 2008. Le Nigeria avait évacué une partie de la péninsule en 2006, après la signature d’un accord ayant mis fin à 15 ans de tensions, et Bakassi a été entièrement rendue au Cameroun en août 2008. En 2007 et 2008, plusieurs accrochages entre des bandes armés et des forces camerounaises avaient coûté la vie à une quarantaine de personnes.

Une embarcation au large de Bakassi
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Nigeria: Le gouvernement engage un processus d’amnistie

Les guerres incessantes faisant chuter les productions pétrolières, ressource principale du pays!

Depuis le 06 Août 2009, le gouvernement nigérian a engagé un processus d’amnistie et de grâce de toutes les personnes ou groupes ayant participé à des mouvements de violences dans le delta du Niger.

Situé dans le Golfe de Guinée et s’étendant sur une superficie de 923 768 Km2. Le Nigéria est un Etat doté d’une population nombreuse , 140 millions d’habitants mais surtout d’ énormes ressources pétrolières issues du delta du Niger. Cependant, depuis les années 1990 ce pays est en proie à de violentes tensions internes. Crise entre musulmans et chrétiens. Soulèvement des ijaws populations minoritaire de le région du delta du Niger et mouvements militants et islamistes comme les talibans du Nigeria.

Le mouvement le plus en vue est le Mend, mouvement pour l’émancipation du delta du Niger, qui a pris les armes en Septembre 2008 dans le but de lutter contre l’exploitation et l’oppression des peuples du Delta du Niger. Les moyens employés sont les sabotages des ressources pétrolières, les attaques contre des compagnies pétrolières étrangères et contre l’infrastructure pétrolière, les enlèvements répétés d’ingénieurs et demande de rançons.

Nous sommes capables et avons la détermination de détruire la capacité du Nigeria d’exporter du pétrole ou d’autres produits pétroliers affirmaient-ils lors d’un communiqué en 2006, après avoir revendiqué l’enlèvement de deux employés de la compagnie pétrolière Shell au Nigeria.

Pourtant premier producteur de pétrole d’Afrique Australe, la production quotidienne du Nigeria est depuis en chute. De 2,5 millions de barils en 2006 à 1,7 million mi mai 2009. Selon la National Petroleum Corporation (NNPC), une compagnie pétrolière, les installations pétrolières de la région du Delta du Niger, au sud-est du Nigeria, ont causé une réduction de 589 000 barils par jour de la production du pétrole entre mai et juin.Cause du déficit : le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger(Mend).

En mai 2009 le gouvernement Nigérian a enclenché une véritable guerre contre ces groupes pour revenir le 06 Août 2009 vers un processus d’amnistie et de grâce de toutes personnes en rapport avec eux.


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