Cameroun-contrôle routier : Georges Elanga Obam siffle la fin de l’arnaque par de agents communaux

Le ministre de la Décentralisation et du Développement local demande à tous les préfets de mettre un terme à l’arnaque opérée par ces agents.

Dans un message fax adressé aux préfets des 58 départements du pays, le ministre de la Décentralisation et du Développement local fait savoir que des récriminations multiples montent. Elles pointent du doigt les actes des agents communaux dans le domaine de la prévention et de la sécurité routière. Selon Georges Elanga Obam, ces agents usurpent « parfois l’uniforme des officiers de police judiciaire à compétence spéciale du ministère des Transports en interpellant des véhicules sans distinction, y compris ceux des missions diplomatiques et leur mise en fourrière illégalement ».

Par ailleurs, le ministre ajoute que ces agents sont « enclins à la corruption et à l’arnaque en utilisant la violence en vue de la perception supposée des amendes aux infractions constatées ». Ainsi le membre du gouvernement demande-t-il aux autorités administratives de prendre « toutes mesures jugées utiles de concert avec les magistrats municipaux » dans le but d’interdire « l’immixtion des agents communaux dans la prévention et la sécurité routière ».

Cette mission ne relève pas de leur compétence, il est du ressort exclusif du ministère des Transports, précise la tutelle des collectivités territoriales décentralisées. Le ministre prescrit pour l’application de cette mesure, des exigences suivantes : demander aux maires la signature d’une lettre de mission aux agents communaux qui vont sur le terrain ; solliciter leur encadrement par la police nationale ; sensibiliser ces agents sur les sanctions encourues.

Cameroun : sept faux agents d’Express Union interpellés dans quatre lycées à Yaoundé

Les présumés arnaqueurs utilisent le nom de l’entreprise pour extorquer de l’argent aux parents et élèves dans des établissements scolaires.

Sept individus sont entre les mains de la police judiciaire depuis le 5 octobre 2022 dans la cité capitale. Ils sont accusés de percevoir indument de l’argent destinés aux frais  exigibles, frais d’examens et concours auprès des parents et des élèves. Pour commettre leurs forfaits, ils rodent autour des lycées, arborant des uniformes portant la marque Express Union. C’est l’un des six opérateurs retenus par le ministère des Enseignements secondaires pour le paiement électrique des frais exigibles. Mais mal leur en pris.

Dans une correspondance adressée au ministre des Enseignements secondaires, la direction générale de Express Union signale la forfaiture. « Nous sommes victime d’une usurpation de notre label par des individus mal intentionnés qui ont  confectionné des chasubles semblables aux nôtres, qui rôdent autour des lycées et procèdent aux encaissements des contributions exigibles auprès des élèves et parents », écrit l’entreprise.

L’opérateur informe par ailleurs que c’est depuis le 29 septembre dernier que le fait est connu. Lors d’une descente sur le terrain, les éléments de la division régionale de la police  judiciaire du Centre ont fait  la découverte. Ils ont procédé aux premières interpellations de  sept individus dans les lycées de Ngoa-Ekelle, Nkoldom, Ekounou, lycées technique Charles Atangana. Selon Express-union, les interpellations se poursuivent. Une enquête est  aussi en cours.

Depuis quelques années, le ministère des Enseignements secondaires a lancé le paiement électronique des frais exigibles. Pour l’année 2022-2023 en cours, Pauline Nalova Lyonga a ouvert  ces transactions le mercredi 17 août 2022 par un communiqué signé la veille. Ces opérations se font auprès de Campost, MTN,Orange,Express Union, Ecobank Cameroun et Afriland First Bank. Les parents, élèves et responsables d’établissements  scolaires doivent redoubler de prudence et de vigilance. Avant d’initier une quelconque transaction, s’assurer que l’agent est mandaté, ou encore éviter simplement la facilité en se rendant dans une agence de l’opérateur.

Cameroun : un réseau d’arnaque tisse la toile à l’université d’Ebolowa

Le tout nouveau recteur Jean Bosco Etoa Etoa attire l’attention du public sur l’existence d’un réseau d’arnaqueurs utilisant ses nom et photos sur la toile.

A peine nommé à la tête de la nouvelle université d’Ebolowa dans la région du Sud, le tout premier recteur de cet établissement est face au défi de la cybercriminalité. Jean Bosco Etoa Etoa sert d’appas aux individus tapis dans l’ombre. Les arnaqueurs utilisent son nom et ses images pour extorquer de l’argent aux citoyens. C’est en tout cas ce que l’ancien conseiller technique dans les services du Premier ministre fait savoir au public.

« Des individus mal intentionnés se présentant comme recteur de l’université d’Ebolowa, ont mis en place un stratagème (appels téléphoniques, ouverture de compte WhatSapp avec son image comme photo de profil…) pour arnaquer de paisibles citoyens », peut-on lire dans un communiqué en date de 17 juin 2022 par le recteur qui précise le mode d’emploi des arnaqueurs.

« Promesses de nomination à des postes de responsabilité ou de recrutement divers à l’université d’Ebolowa moyennant paiement par transfert électronique d’argent ou d’autres faveurs », explique le Pr. Jean Bosco Etoa Etoa qui décline sa responsabilité si jamais quelqu’un aurait été victime de cette pratique.

Pour rappel, c’est vendredi 3 juin 2022 que le président de la République Paul Biya, a nommé ce spécialiste en mathématiques à la tête de l’université d’Ebolowa. C’était à la faveur du décret N° 2022/203 portant nomination de recteurs dans certaines universités d’Etat. Ledit décret nommait par ailleurs les professeurs Rémy Magloire Etoua et Boubakari Oumarou, recteurs respectifs des universités de Bertoua à l’Est et de Garoua dans le Nord. Les trois universités ont été créées le 05 janvier 2022.

Cameroun : quand la justice couvre une grosse arnaque à la Chambre d’Agriculture

Les malversations au centre d’un procès controversé, portent sur des marchés publics fictifs d’une centaine de millions de francs. Lesdites fraudes sont attribuées à un ancien responsable de la Chambre d’Agriculture, des Pêches et des Industries animales du Cameroun qui est passé aux aveux complets.

Les faits sont rapportés par Kalara. La Chambre d’Agriculture est tenue éloignée lui-même de la procédure, ce qui fait suspecter chez les plaignants des arrangements souterrains visant à laisser courir certains auteurs…

«Je suis surpris de constater que M. Mpande Schwoel Orain, responsable des affaires administratives et financières du Programme national d’Amélioration et de Développement des Activités halieutiques du Cameroun (Pnadah), poursuivi pour les faits d’escroquerie et de faux et usage de faux en écritures privées de commerce commis dans les locaux de la Chambre d’Agriculture, soit le seul à être traduit devant la barre», s’est indigné un avocat des prestataires-plaignants.

Ces derniers demandent avec insistance que la Chambre d’Agriculture soit citée dans ce procès comme «civilement responsable» étant donné que toutes les transactions au centre de la procédure judiciaire devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif (CA), se sont passées dans les bureaux du mis en cause logés dans l’enceinte de la structure qui l’employait et non dans un domicile privé.

Arrangement à l’amiable

Pour soutenir leur argumentaire, ils brandissent le procès-verbal d’une réunion tenue le 22 juillet 2021 par le président de la Chambre qui recherchait un arrangement à l’amiable du litige avec les plaignants. De fait, dans cette affaire, des marchés publics avaient été miroités à de nombreux prestataires par M. Mpande Schwoel Orain, responsable des affaires administratives et financières du Pnadah de la Chambre d’Agriculture du Cameroun.

Il avait remis à ces derniers des bons de commande administratifs sur des papiers en-tête de l’institution et du programme qui l’employait. Les signatures et cachets du coordonnateur dudit programme et le visa du contrôleur financier de la structure y étaient apposés.  Rassurés par ces documents, les prestataires disent avoir effectué les livraisons du matériel commandé en contrepartie des bordereaux de livraison et des procès-verbaux de réception qui portaient les signatures des responsables compétents.

Après une longue attente des paiements qui ne venaient pas, les nombreux prestataires se rendirent compte qu’il s’agissait d’une vaste escroquerie. Raison pour laquelle ils vont saisir la justice pour obtenir le remboursement d’une centaine de millions de francs dont ils disent avoir été spoliés. Au cours des débats, le 8 février 2022, les avocats des plaignants qui suspectent le tribunal de vouloir bâcler cette procédure judiciaire et obtenir la condamnation rapide de Schwoel Orain Mpande.

Ceci afin que ses complices éventuels soient épargnés par les poursuites judiciaires, demandent la comparution des personnes qui sont des maillons incontournables dans l’exécution des marchés publics à la Chambre d’Agriculture. Cette demande recherche d’après les avocats la manifestation de la vérité.  Parmi les personnes concernées par cette requête des avocats, il y a le coordinateur du programme, chef hiérarchique de Schwoel Orain Mpande et ordonnateur des dépenses dont la signature et le cachet nominatif figurent sur les bons de commande administratifs qualifiés de faux.

Bouc émissaire

Ensuite, il y a le contrôleur financier, qui est un fonctionnaire des Finances chargé de veiller à la régularité de la dépense et de l’imputation budgétaire. Il agit en général en apposant son visa sur les documents financiers par lui jugés réguliers.

Pour les avocats, ce sont les signatures, cachets et visas de ces responsables qui ont déterminé les prestataires à soumissionner pour les marchés publics litigieux. Les hommes en robes noires pensent également que le témoignage du comptable matière, qui réceptionne et gère les stocks de la Chambre d’Agriculture est aussi important dans cette affaire.

Ces éléments associés à certaines à certaines déclarations des prestataires faites devant la barre militent pour que le coordonnateur du programme et ses autres collaborateurs donnent leur version des faits, concluent les hommes en robe noire.

Les avocats de l’accusation réagissent ainsi aux propos du représentant du parquet qui a soutenu que dans cette affaire, il n’y a ni faute ni mauvais fonctionnement du service de l’administration. Et dans ce cas, celle-ci, ne saurait pour lui endosser la responsabilité des actes commis par M. Mpande Schwoel Orain, qui a usé de la fraude en imitant la signature du coordonnateur du Pnadah et de la ruse pour arnaquer les  prestataires.

Informés de l’arnaque

Cela n’engage en rien la Chambre d’Agriculture a soutenu le ministère public, qui estime qu’il n’est pas nécessaire dans ce cas de convoquer l’administration et ses dirigeants devant la barre. En réaction, le tribunal a estimé judicieux d’écouter d’abord les différentes déclarations des protagonistes avant de se prononcer sur le débat.

Il ressort des débats qu’en 2021, cette structure a bénéficié d’un financement de 220 millions de Francs. Les déclarations concordantes des quatre prestataires qui ont donné leur témoignage devant la barre attestent que M. Mpande Schwoel Orain leur avait présenté  ses besoins en friandises, matériel de bureau et informatique après l’assemblée générale de lancement des activités par le coordonnateur du programme.

C’est à la suite de cette demande qu’ils avaient déposé des factures pro-forma et reçu des bons de commande administratif en bonne et due forme. Sauf qu’après la livraison du matériel commandé par le Pnadah, les prestataires disent n’avoir jamais reçu de paiement. C’est au terme d’une longue et vaine attente desdits paiements qu’ils ont déclaré avoir été informés de l’arnaque au cours de l’enquête ouverte par les éléments de la gendarmerie de Melen, Yaoundé.

 

Cameroun : les multiples visages de l’insécurité à l’approche des fêtes

La période des fêtes de fin d’année au pays de Paul Biya connaît un regain d’insécurité dans les villes. Des délinquants multiplient les actes délictueux pour satisfaire les besoins qu’exigent les festivités de Noël et de Nouvel an.

La rubrique des Faits divers a pris une place prépondérante dans les journaux télévisés au Cameroun. Agression, vols, cambriolage, arnaque et autres accidents liés à l’insécurité  routière sont fréquemment relayés à l’approche des fêtes. A Yaoundé, les agressions dans les véhicules de transport et dans les rues sont légion.

Dans les taxis, les malfaiteurs utilisent plusieurs techniques. A défaut d’agresser les passagers en présentant des armes, le conducteur et ses complices arborent des masques. Policiers et gendarmes expliquent chaque fois le mode opératoire. Ils font inhaler des drogues et autres somnifères à leurs victimes transportées.

Sale travail des mototaxis 

Certains mototaxis vont plus loin. Ils roulent à toute vitesse dans les arrêts taxis et les rues où la circulation est moins dense. Ils arrachent des téléphones portables, sacs à main et autres gadgets des personnes moins lucides. Certains font semblant de transporter leurs victimes vers leurs destinations. Ils les emmènent par la suite à un autre lieu sombre et moins sécurisé avant de les dépouiller.

Série noire dans les quartiers 

Dans certains quartiers de Yaoundé, les agressions à main libre ou à main armée pullulent. Selon les forces de maintien de l’ordre, Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Edzoa, Mokolo, Rue-Manguiers, Ngousso, Poste-Centrale sont quelques repères où il faut redoubler de vigilance à partir de 18h. Dans les marchés d’Elig Edzoa et Mokolo, les cambrioleurs vident des commerces dans la nuit. Le 15 décembre dernier, ils cassent la boutique de la nommée Gaël N. au marché Elig-Edzoa. Ils emportent des vêtements, ustensiles de cuisine, appareils électroménagers, etc.

A Bafoussam, des commerçants sont victimes de cambriolage à répétition, informe Cameroon Magazine. C’est le cas de Justine dont l’atelier de couture et le salon de coiffure ont été dévalisés le 09 décembre dernier au lieu-dit Banengo. Des quartiers tels Banengo, Gabon-Bar, Kilombo, Alpha enregistrent de pareils actes au quotidien depuis le mois de novembre. Les attaques de personnes la nuit sont aussi récurrentes.

L’arnaque sur les ondes

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux et le téléphone pour arnaquer. Ils réussissent parfois à extorquer de l’argent dans les comptes mobiles des victimes. Le mode récent est le piratage du compte Facebook d’un abonné. Puis, ils demandent de l’aide à ses contacts. Certaines personnes déboursent des sommes d’argent pour acheter des articles inexistants, et/ou de mauvaise qualité en ligne. Certains acheteurs ne sont ni livrés ni remboursés.

Criminalités

 Le 22 novembre 2019, l’étudiante de 2è année à l’université de Yaoundé 2 Soa est agressée et tuée au lieu-dit fin-cimetière Ngousso. Quelque temps avant, proche de là, derrière la station Pétrolex un jeune a été égorgé. Dans la même période, les sapeurs-pompiers retrouvent le corps sans vie de Cédric Momo dans les eaux du Mfoundi au quartier Ahala à Yaoundé. Le 02 décembre de la même année, une employé d’un supermarché et une fille de 09 ans sont tués par des malfrats à Douala.

Cameroun : un réseau de faux agents de la présidence de la République démantelé

Des jeunes gens qui se faisaient passer pour des personnels du Cabinet civil de la présidence de la République promettaient des nominations à leur victimes ont été mis hors d’état de nuire. Ils nient les faits qui leur sont imputés.

L’enquête est menée par Kalara. Mathieu Nankam et Claude Pegnano méditent leur sort à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui en attendant la décision du Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif. Ils sont poursuivis en compagnie d’autres personnes qui ne comparaissent pas pour les faits de coaction de tentative d’escroquerie.

Selon l’accusation, le 29 octobre 2020, M. Bissong Egbe a été contacté par un certain Bomba, de son vrai nom Amala Atsigue Jean Daniel, qui se présentait comme agent du Cabinet civil de la présidence de la République. Ce dernier lui promettait une nomination avec le concours des autres personnes de son groupe.

C’est ainsi que M. Bissong Egbe s’est retrouvé au Palais de l’Unité où il a été informé des formalités de sécurité et de santé pour obtenir une audience auprès du directeur du Cabinet civil. Après ce premier rendez-vous, M. Omba avait alors demandé à M. Bissong Egbe de lui verser la somme de 2,5 millions de francs représentant, d’après lui, les frais d’enregistrement à la présidence de la République.

Plus tard, une autre personne demandera au plaignant de lui faire un dépôt d’un montant de 3,5 millions de F CFA. Etonné par ce qui lui arrivait, M. Bissong Egbe s’était confié à un élément de la sécurité présidentielle, qui lui a dit qu’il s’agissait d’une arnaque. Une embuscade avait été tendue aux imposteurs qui avaient été interpellés et mis en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui.

Le 8 juillet 2020, les mis en cause ont présenté leur défense. Mathieu Nakam, le premier à prendre la parole, a expliqué avoir fait  la connaissance d’un enquêteur de la police judiciaire (PJ) qui avait sous la main des dossiers des personnes en quête de nominations. Informé de ce que les frères de Claude Pegnamo avaient des facilités de faire recevoir des individus au Cabinet civil de la présidence, il a répercuté l’information au policier  de la PJ qui lui a transmis le dossier de M. Bissong Egbe.

Il dit avoir immédiatement remis le dossier à M. Pagnano qui était en compagnie de trois autres personnes au quartier Mimboman à Yaoundé. Ces derniers avaient exigé la photocopie de la carte nationale d’identité du plaignant qui leur a été envoyée par voie électronique. « C’est à ce niveau que j’ai cessé d’agir dans cette affaire. Je n’ai reçu aucun franc dans cette affaire », conclut Mathieu Nankam.

Claude Pegnano a, quant à lui, repris la déclaration de son devancier à la barre. Sauf qu’il précise que dans cette affaire, il ne s’agissait pas de faciliter les nominations aux individus mais d’aider plutôt les hommes d’affaires. « M. Bissong Egbe avait des problèmes relatifs aux marchés publics et il voulait se faire aider. Mon intérêt dans cette affaire était de bénéficier d’une compensation dans le cas où il trouvait satisfaction », a-t-il déclaré.

Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a dit que les déclarations des mis en cause qui nient les accusations retenues à leur encontre ne peuvent pas prospérer. Il explique que les 7 personnes impliquées dans le cadre de cette affaire étaient en relation entre elles. Ce qui justifie d’après lui, leurs nombreuses rencontres au cours desquelles, ils planifient leur forfait.

« Les deux mis en cause qui comparaissent ont demandé les documents et l’argent à la victime. Ce sont des imposteurs qui ne travaillent pas au Cabinet civil de la présidence de la République », a déclaré le magistrat du parquet. Il a demandé au tribunal de déclarer les mis en cause coupables des faits de tentative d’escroquerie. Le juge doit se prononcer sur la culpabilité ou non des deux personnes le 23 août 2021.

Elections 2020: Elecam dénonce l’arnaque des candidats

La structure en charge de l’organisation des élections au Cameroun a rappelé dans un communiqué que des individus se faisant passer pour leurs agents prennent de l’argent aux hommes politiques en assurance de l’acceptation de leur candidature par Elecam.

«Le directeur général des élections rappelle que Elections Cameroon  (Elecam) n’est ni de près, ni de loin associé à cette démarche malveillante, et demande à toutes personnes approchées dans ce sens de dénoncer ces arnaqueurs auprès des autorités compétentes», écrit Erik Essousse, directeur général des élections.

Il met ainsi en garde les populations contre des personnes véreuses qui promettent aux responsables politiques, la validation de leur candidature par Elecam, en vue des élections législatives et municipales du 09 février 2020, contre des sommes d’argent.

Selon les dispositions du code électoral qui voudrait que les listes des candidats soient publiées 60 jours avant la date du scrutin, Elecam doit rendre public les candidatures à ce double scrutin, le 10 décembre 2019 prochain.

Lire aussi: Elections 2020: Elecam rejette la demande de report du délai de dépôt des dossiers

Congo : trois Camerounais aux arrêts pour cybercriminalité

La police congolaise a arrêté un groupe de quatre personnes, dont trois camerounais, qui se livrait à l’arnaque via les réseaux sociaux.

Les mis en cause choisissaient leurs victimes parmi la gente féminine, leur proposant le mariage afin de leur extirper de l’argent.

Le quatuor, trois Camerounais et un Béninois, utilisaient de faux profils sur les réseaux sociaux, se faisant passer pour des ressortissants canadiens et américains en quête d’amour. Ils usaient alors de séduction afin d’amener les victimes à s’exposer dans des postures érotiques. Il  s’ensuivait des demandes d’argent sur divers motifs, notamment les frais relatifs à l’obtention du visas.

 

 

Yaoundé : le préfet du Mfoundi suspend les activités de l’institut Mida

Jean Claude Tsila accuse notamment cette organisation « d’escroquerie » et de « corruption de la jeunesse ».

Les responsables de la Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique (Mida) sont dans la tourmente. Depuis le 18 avril dernier, les adhérents de ce groupe, dont le siège se trouve au quartier Ahala à Yaoundé, lieu-dit « Repos du chef », sont déboussolés. Et pour cause, nombreux d’entre eux y avaient déboursé d’importantes sommes d’argent dans le but d’en gagner davantage à l’issue d’une formation, que les concernés eux-mêmes, ont des difficultés à expliquer.

Samuel* (nom d’emprunt), est l’une des victimes de ce groupe. Rencontré par jounalducameroun.com, il explique comment fonctionne la Mida. « Ils nous proposaient de nous inscrire pour recevoir une formation dans le secourisme pour la prévention des crises civiles et militaires. Pour cela, il fallait débourser la somme de 12. 500 francs CFA, et  13 000 francs CFA pendant la formation pour l’achat des documents. Et après une semaine de formation, on devait recevoir 63 000 francs CFA. En gros ils promettaient de doubler la mise de départ, car tu as la possibilité d’inscrire plusieurs personnes, suivre la formation à leur place, et percevoir les gains en fonction du nombre d’inscrits. Tout ça en une semaine », explique-t-il.

Sur la page Facebook de cette organisation, il n’est pourtant nullement fait mention des enjeux financiers qui se cachent derrière cette formation. «L’Institut MIDA de Prévention des Crises Civiles et Militaires est établi juridiquement comme une entreprise dont l’activité principale réside dans la prestation de services, expertises en criminologie, criminalistique, médiation, négociation, conciliation et réinsertion sociale, dispose d’un Registre de commerce RC/YAO/2016/A/5756 conformément enregistré au greffe », peut-on lire dans un communiqué publié le 17 avril dernier. Du verbiage, ajoute Samuel, qui affirme que l’argent est au centre de cette activité. « C’est l’argent qui m’a amené là-bas et non leur formation. Ils n’en parlent pas sur leurs supports de communication, mais ce sont  les promesses de gain qui leur font avoir des adhérents », explique-t-il.

De l’avis de certains observateurs, la formation de Mida repose sur le système dit de « Ponzi », c’est-à-dire un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Un système attractif pour des jeunes en quête de moyens de subsistance. Selon le quotidien Cameroon Tribune, 1 800 jeunes ont été formés et auraient reçu plus de 2 milliards de francs CFA pour le seul mois de février, ce qui témoigne de l’engouement suscité par cette organisation. Un engouement renforcé par des techniques de communication et de lobbying bien huilées, en témoigne la diffusion d’un reportage sur les bienfaits de ladite formation sur les antennes de la télévision nationale, ou encore la visite du premier adjoint du Préfet du Mfoundi dans leurs locaux.

De son côté, le préfet du Mfoundi accuse les responsables de Mida de « corruption de la jeunesse » et d’« escroquerie par appel au public » entre autres girefs. D’où la suspension des activités de cet institut et l’interpellation de ses responsables. Une enquête aurait également été ouverte, afin de relever les différentes responsabilités, et d’établir la véracité des rumeurs annonçant un financement extérieur.

Arnaque: «+248», le code téléphonique dont il faut se méfier

Depuis quelques jours, les abonnés du réseau Orange Cameroun sont victimes d’arnaques orchestrées par des numéros provenant des îles Seychelles

Dans la nuit du 26 au 27 septembre 2016, Patricia Ngono reçoit un appel inconnu avec le code de ce pays d’Afrique. Endormie, c’est le matin à son réveil qu’elle se rendra compte de l’appel en absence. Celle-ci décide alors de rappeler le numéro. À sa grande surprise, à peine l’appel lancé, le correspond décroche et lui répond dans un dialecte qu’elle ne saisissait pas. La jeune dame décide alors de raccrocher. Immédiatement, elle reçoit une notification de son opérateur de téléphonie mobile selon laquelle les 5 secondes d’appel lui ont coûté 500 F CFA.

Cette situation, Patricia n’est pas la seule à l’avoir vécue. Ces derniers jours, des milliers d’abonnés Orange en sont été victimes. D’autres ont par exemple reçu des messages coquins, des appels vidéo Facebook ou Whatsapp et ont payé les frais des conséquences. Celles-ci vont de la surfacturation des appels au vol des données personnelles.

Pris de panique, ces experts de circonstance donnent chacun des explications à la situation embarrassante et spéculent sur de probables conséquences dont la mort prochaine de celui qui aura reçu l’appel ou la disparition de son sexe. Les plus superstitieux et pessimistes s’adonnent à la prière en attendant la conséquence fatale.

Pour les responsables du réseau Orange Cameroun, il s’agit d’une arnaque. Pour eux, les hackers se seraient connectés à leur serveur internet et ont ainsi pu s’approprier les numéros des abonnés et les contacter. Comme solution, l’opérateur de téléphonie mobile recommande à tous les abonnés de réinitialiser leurs téléphones.


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Algérie: un Camerounais arreté pour arnaque et falsification de billets de banque

Le ressortissant camerounais avait subtilisé une forte somme d’argent à sa victime en lui promettant de lui remettre un coffre contenant des billets de banque en monnaie étrangère

Deux étrangers, l’un camerounais et l’autre malien, ont été arrêtés en Algérie dans la wilaya de Tizi Wezzu – une ville située à 100 km à l’est de la capitale Alger – au courant de la semaine dernière pour avoir arnaqué des citoyens.

Tout a commencé quand une plainte pour escroquerie a été déposée par un citoyen résidant dans la ville de Tizi Wezzu. La plainte a été déposée auprès de la brigade économique et financière relevant de la sûreté de wilaya. L’accusé dans cette affaire est un ressortissant camerounais. Celui-ci a subtilisé une forte somme d’argent à sa victime en lui promettant de lui remettre un coffre contenant des billets de banque en monnaie étrangère. Après quoi, une enquête a été ouverte et a abouti à l’arrestation de l’individu incriminé.

Son acolyte, de nationalité malienne, a été également arrêté au niveau de la gare inter-wilayas de la Nouvelle Ville de Tizi Wezzu. Suite à leur arrestation, des coupures aux dimensions des billets de banques, des produits destinés à la contrefaçon, ainsi qu’un coffre, ont été saisis. Il y a lieu de souligner qu’une procédure judiciaire a été instruite à l’encontre des mis en cause pour escroquerie, détention de produits destinés à la contrefaçon de billets de banque, et séjour illégal.

Présentés au Parquet de Tizi Wezzu, le 19 septembre dernier, le premier pour détention de produits destinés à la contrefaçon de billets de banque, escroquerie et séjour illégal, et le second pour complicité, ils ont été mis en détention préventive.


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«Le Contrepied de Foé», une bande déssinée à découvrir!

L. Galandon et D. Vidal racontent le périple de deux jeunes Camerounais arnaqués par un agent sportif véreux qui leur a promis la gloire du terrain, avant de les abandonner à leur sort

Alors que l’Euro 2016 bat son plein, Laurent Galandon et Damien Vidal racontent le périple de deux jeunes Camerounais arnaqués par un agent sportif véreux qui leur a promis la gloire du terrain, avant de les abandonner à leur sort

Ils s’appellent Urbain, Ahmadou, Pierre-Paul ou Léonard…et nourrissent tous le même rêve. Devenir Footballeur. Suivre les pas de leur idole, le Camerounais Marc-Vivien Foé, fauché en pleine gloire, mort sur un terrain de foot d’un accident cardiaque.

Ils vivent au Cameroun et développent leur art du football dans la rue avec une pierre en guise de ballon. Un terrain de jeu qui devient également celui des prédateurs. Un homme les observe, il se fait appeler le Boss, il est envoyé par la Fifa. Son rôle, repérer les perles rares pour leur donner leur chance. Urbain et Ahmadou sont les deux chanceux: « Il y a beaucoup de bons joueurs au Cameroun, mais moi, je ne cherche que les diamants les plus rares. (…) Je pense que vous êtes de ces pierres exceptionnelles », leur assène l’agent sportif. Le gibier est ferré.

Pour les deux jeunes garçons, âgés respectivement de 16 et 17 ans, l’heure est au départ. Un problème subsiste cependant, réunir les fonds pour partir, car le périple est à leurs Frais. Ils doivent réunir 6000 euros chacun: « Mais c’est presque 10 ans de salaire pour un Camerounais, M’sieu », s’exclame Urbain. Un gouffre insurmontable. Mais c’est sans compter la solidarité camerounaise. Tout le village va se mobiliser pour réunir l’argent, à charge des deux jeunes de les rembourser quand ils intégreront un grand club. « Vous devez voir Urbain comme un investissement à court terme », explique l’agent au père dubitatif.

Savoir rebondir
Les deux jeunes partent avec des rêves plein la tête pour vivre un véritable cauchemar. Le Boss est un agent véreux qui n’hésitera pas à abandonner l’un et à trahir l’autre. Heureusement, malgré leurs rêves brisés, les deux utopistes sauront… rebondir.

Après Lip, des héros ordinaires, une BD reportage sur le soulèvement des salariés qui s’opposent au démantèlement de leur entreprise en 1973, le tandem Laurent Galandon et Damien Vidal revient sur la face cachée de la planète football. Le foot ici, n’est qu’un prétexte à charge sociale. Derrière les joueurs africains qui gagnent des millions, se jouent de nombreuses destinées bien plus tragiques.

Le personnage malhonnête que met en scène Laurent Galandon, le scénariste, véhicule l’image d’une Europe chimérique, alimentée par des personnes sans scrupule. Ces jeunes arrachés à leur pays par des marchands et briseurs de rêves, qui n’hésitent pas à arnaquer des familles qui ont à peine de quoi vivre, se laissent avant tout berner par ce miroir aux alouettes. Que le lecteur se rassure, Le Contrepied de Foé évite l’écueil du pathos. Les personnages sont forts et trouvent les ressources nécessaires pour se sortir de ce mauvais pas. La fin est même inattendue.

Outre les arcanes sombres du football, la fiction réaliste de Galandon et Vidal évoque avec justesse le quotidien d’un clandestin. Entre la peur d’être attrapé par la police, les affres de la faim et les nuits passées dehors, s’immisce la douleur de la honte chevillée au corps. Un sentiment qui empêche de retourner chez soi et qui fait accepter les pires conditions de vie. Sous la plume de Galandon et le crayon réaliste de Vidal, les personnages choisissent de ne pas jouer cette partie-là.

Le personnage malhonnête que mettent en scène Laurent Galandon et Damien Vidal véhicule l’image d’une Europe chimérique.
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Des Camerounais détenus en Azerbaïdjan pour tentative d’arnaque

Alphonse T., Patrick A., Ziepop M. et Armel G. ont été arrêtés à la suite des opérations de recherches, pour avoir tenté d’escroquer des touristes à la veille du Grand Prix d’Europe 2016

Les organes de répression de l’Azerbaïdjan viennent de mettre la main sur quatre citoyens camerounais soupçonnés d’avoir tenté d’arnaquer les touristes venus dans le pays, à la veille du Grand Prix d’Europe 2016 « Formule 1 » qui doit avoir lieu à Bakou.

C’est l’Afghan Ferzad Abdul Ahmed, vivant en Azerbaïdjan, qui a fait appel au Département de la lutte contre le crime organisé en affirmant que des inconnus ont « profité de sa crédulité, l’ont trompé et ont frauduleusement pris de lui 50 000 USD », assurant pourvoir multiplier cet argent et obtenir « 100 000 USD, avec l’aide des substances chimiques spécifiques ».

Les détenus – Alphonse Touani, Patrick Arnaud, Ziepop Maxime Valery et Armel Gaetan – ont été arrêtés à la suite des opérations de recherche.

Dans leurs témoignages, les mis en cause ont déclaré qu’ils sont arrivés en Azerbaïdjan avec l’intention « d’escroquer » de cette manière les touristes venus assister à la compétition d’envergure internationale « Formule 1 ».

Des preuves matérielles ont été saisies sur eux et à leurs domiciles, alors que l’enquête suit son cours.


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Cameroun: les frais d’acquisition du passeport biométrique fixés à 78 000 F

C’est le tarif unique. La police des frontières met les intéressés en garde contre toutes formes d’arnaque relative à l’établissement de ce document sur l’étendue du territoire national

Tout potentiel demandeur du passeport biométrique camerounais doit désormais se présenter personnellement au commissariat de l’émi-immigration de son lieu de résidence, sans intermédiaire. La recommandation est du commissaire divisionnaire Jean Louis Messing, directeur de la police des frontières à la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn), rendue publique en fin de semaine.

La sortie de Jean Louis Messing part d’un constat: «Il nous est revenu que certains individus arpentent les différents services en charge de la réception des dossiers de passeports, leur promettant des facilités extraordinaires pour l’obtention dudit document», a-t-il indiqué au cours d’un point de presse y relatif donné vendredi, 08 avril 2016.

La procédure spéciale baptisée «passeport express» par les «facilitateurs» n’existe nullement, rappelle un communiqué publié le 06 avril dernier, signé du directeur de la police des frontières.

En re-précisant les formalités d’établissement du passeport biométrique ordinaire, le Dgsn clarifie également la question des frais exigibles: 1000 F de timbre fiscal pour l’imprimé de demande de passeport distribué gratuitement par le service; 2000 F de frais de photos 5×5; 75 000 F de frais de timbre de passeport. Soit 78.000 F CFA au total à débourser, «en dehors des pièces d’état-civil dûment légalisées par les autorités compétentes», précise ledit communiqué.

Le Dgsn entend ainsi dénoncer tout cas d’abus et de manquement de la part des fonctionnaires de la police ou des civils. Car, «ce sont ces gens (facilitateurs, ndlr) qui donnent l’impression de connaître les rouages ou les circuits de falsification des passeports qui les rançonnent par voie d’arnaque et laissent croire que le coût du passeport est flexible», explique Jean Louis Messing qui appelle les demandeurs à plus de vigilance.

Passeport camerounais.
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Des escrocs franco-israéliens tentent d’arnaquer huit chefs d’Etats africains

D’après des médias, Paul Biya, Ali Bongo et d’autres présidents ont été approchés pour la libération de prétendus otages, par des personnes se faisant passer pour Jean Yves Le Drian

Les faits, rapportés dans la rubrique «Confidentiel» de l’hebdomadaire Jeune Afrique, n°2850 du 23 au 29 août 2015, se sont déroulés entre fin juillet et mi-août. Des escrocs franco-israéliens ont tenté d’arnaquer au moins huit présidents africains. Après s’être fait passer pour le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ces malfaiteurs ont passé des coups de fil à des présidents africains, avant de leur envoyer des e-mails par adresse électronique.

A leurs cibles, la bande d’arnaqueurs réclamait entre 5 à 9 millions de dollars chacun afin de contribuer à la libération d’otages français dont la capture aurait été tenue secrète, rapporte l’hebdomadaire international indépendant.

Ont été contactés, Paul Biya (Cameroun), Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ali Bongo (Gabon), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Joseph Kabila (RD Congo) Catherine Samba-Panza (Centrafrique) et Hage Geingob (Namibie).

Selon MamaAfrica Tv, les malfaiteurs expliquaient à ces présidents africains, sous le sceau du secret d’Etat, que plusieurs agents des services spéciaux français venaient d’être capturés par des groupes djihadistes. Pour des raisons de confidentialité, la rançon exigée pour leur libération ne pouvait être versée directement par la France, mais devait transiter par un pays tiers. Raison pour laquelle la France demandait à ses partenaires de se substituer à elle, argumentaient les escrocs qui auraient alors transmis un numéro de compte d’une banque offshore, localisée à Hong Kong et dont la validité n’excédait pas les 24 heures, aux présidents africains contactés. D’après eux, cet argent devait être remboursé au prêteur via l’Agence française de développement (AFD).

Approchés, les huit présidents suscités ont pris la peine de vérifier l’information auprès de Jean-Yves Le Drian, ce qui leur a valu d’échapper à l’arnaque. «Notre crainte est que d’autres soient tombés dans le panneau, soupire-t-on dans l’entourage de ce dernier (Jean-Yves Le Drian, Ndlr). Car, dans ce cas, ils n’oseront pas l’avouer», écrit Jeune Afrique.

Alassane Ouattara et Ali Bongo Ondimba parmi les chefs d’Etats contactés.
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