Transfert: Assou-Ekotto à Saint Etienne pour un an

Présent à Saint-Etienne depuis plusieurs jours, le Camerounais, ancien défenseur de Lens et de Tottenham, Benoît Assou-Ekotto, s’est engagé pour une saison avec l’ASSE, mardi 30 juin

Présent à Saint-Etienne depuis plusieurs jours, l’ancien défenseur de Lens et de Tottenham, Benoît Assou-Ekotto, s’est engagé officiellement pour une saison avec l’ASSE, mardi 30 juin 2015.

Sans surprise, Benoît Assou-Ekotto sera bien le remplaçant de Franck Tabanou sur le côté gauche de la défense verte.

Après avoir satisfait à la visite médicale, le Camerounais, qui a fait une grande partie de sa carrière à Tottenham, s’est engagé pour un an. «C’est un profil qui me plaît, reconnaît Christophe Galtier. Même si cela peut paraître surprenant par rapport au fait de vouloir rajeunir l’effectif. On prend un joueur de 31 ans qui a un vécu, de l’expérience. Il est aussi dans une situation financière qui nous permet de l’avoir».

Le natif d’Arras était libre de tout contrat depuis février dernier.

«Il a une envie débordante de bien figurer puisqu’il a été privé de jeu toute une saison.» Son dernier match remonte à avril 2014. «A nous de bien travailler pour qu’il soit performant. On va y aller progressivement. Benoît ne sera pas dans sa forme optimale au mois d’août mais souvent la motivation et la détermination font qu’on arrive à compenser le manque de compétition».


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Ode au Professeur Pascal Modo Asse: Il a été et il demeure.

Par Jean-François Ebodé Tabi, journaliste diplômé de la 34ème Promotion de l’ESSTIC, Chef de la Cellule de Communication du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille

Ces deux dernières décennies, l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), a bien vécu. Elle a connu, non seulement des mutations, des soubresauts, mais aussi des avancées remarquables. Ces empreintes, ces mouvements et ces grands sauts vers l’inconnu existentiel ont été l’ uvre de grandes femmes et de grands hommes. Par leur sagesse, leur intelligence, leur dynamisme, leur sens élevé de responsabilité, ces enseignants tous grades confondus, ces personnels d’appui et ces agents, ont bon an mal an, ravivé l’âme, insufflé un souffle vivifiant, tracé une trajectoire méritoire à notre grande et prestigieuse Ecole. Le Professeur Pascal MODO ASSE était de ceux-là.

Pour nous qui, poussés par l’enthousiasme, et brûlés par la boulimie de réaliser nos rêves incandescents, débarquons à l’ESSTIC, dans les années 2000, il a été impossible, de se passer de lui, de le fuir ou de contourner cette armure intelligente. Nous nous réjouissons d’avoir bien connu cet enseignant rigoureux, cet esprit libre, cet homme modeste, ce chrétien engagé .

Par son rigorisme, et à l’écume de nos années de formation, l’enseignant nous a assénés des coups violents mais bienfaisants. Ces heures d’enseignement du Secrétariat de Rédaction (SR), en salles de cours ou en salle informatique étaient torrides. Il exigeait de ses apprenants : application, assiduité et abnégation. Au sommet de son art, il alternait, sans encombre ses postures de classique et de moderne. Il était de la classe d’enseignants qui excellait avec égal entregent en cours théoriques et pratiques. C’est bien lui qui nous a infligés la punition d’acquérir, aux prix parfois onéreux, certaines antiquités tel le typomètre. Il fallait s’y familiariser avant de se pâmer devant un écran d’ordinateur.Ses meilleurs disciples en la matière irradient nombre de rédactions au Cameroun, en Afrique et dans le monde.Des amphis célestes, où il professe désormais allègrement, aux côtés de ses devanciers, les Docteurs Jean Nunga, Sother Edia . le Professeur peut se glorifier d’avoir su inculquer, autant de savoirs de la vie et de la profession à des générations de journalistes. Par ce devoir de pérennité, et contredisant la signification en langue Beti de son patronyme (Mod Asse= il n’y a personne), Il a le a été, et il demeure.

Par sa liberté d’esprit, il a plus détonné par ses opinions, qu’étonné par sa franchise. Il était un « Eton » pure souche, et n’en prenait guère ombrage. Ce caractère d’homme vif, il le traînait depuis ses jeunes ans. Comme nous l’a confié un de ses camarades du Séminaire, Pascal avait du caractère. Il était un garçon rude. Car, il avait ce génie d’être barbare par le mot, lorsqu’il voulait disqualifier les méchants, châtier les fainéants, confondre les prétentieux. Originaire du département de la Lekié, Il ne fallait pas trop compter sur lui pour biaiser ou manier du vif argent.

Par sa modestie, l’homme MODO ASSE nous aura beaucoup marqués. Au cours de sa brillante carrière professionnelle, il avait pourtant culminé jusqu’au rang de « Directeur de l’Administration Centrale ». Mais quand il parlait de lui, de son épouse Professeur de Lycée, de sa progéniture, de ses relations au sommet de l’Etat, c’était sans tambours, ni trompettes, ni paillettes. Il avait pourtant de quoi séduire : son beau physique d’ancien footballeur. Il avait pourtant du nécessaire pour s’offrir de rutilantes carrosses ou de rouler les mécaniques. Mais durant toute sa vie, il a refusé de jouer les « en-fu-meurs ».Qui se rappelle pas sa voiture à laquelle il tenait comme à sa première épouse !

L’ancien séminariste que nous avons côtoyé, a su privilégier et entretenir sa relation avec le Dieu d’Abraham et de Jacob. Au lendemain de la collation de son grade de « Maître de Conférences », il a mobilisé des prêtres, ses camarades de séminaire, pour une messe d’action de grâce, dans sa coquette résidence qu’il venait de bâtir au quartier Oyom-Abang à Yaoundé. Des grands moments qu’il a bien voulu partager avec ses connaissances, ses collègues, avec ses voisins, avec nous.Car, l’homme savait aussi donner sans compter.

De la paisible terre de ses aïeuls où il va reposer, si proche et si loin là-bas dans la Lekié, le Professeur Pascal MODO ASSE sait une chose : il a été, et il demeure.

Professeur Pascal Modo Asse
Omer Otabela Mbadi)/n

Arts urbains: Le festival « bouge ta rue » est annoncé!

Une initiative du centre culturel Francis Bebey, appuyée par la collaboration technique allemande et parrainée par les artistes Major Asse et Landry Mbassi

Une semaine d’arts et de spectacles urbains
La ville de Yaoundé au Cameroun devrait connaitre une ambiance particulière avec le début du festival « Bouge ta rue ». Un concept imaginé par le centre culturel Francis Bebey en collaboration avec le collectif projet art en scène, et le soutien technique de la coopération allemande. Selon les organisateurs, les objectifs cette année encore est de promouvoir et valoriser les différentes formes ou disciplines de la culture urbaine, en tant que secteurs capables de véhiculer non seulement des valeurs, mais aussi produire des richesses.

Cette rendez-vous culturel de l’art urbain, se veut un cadre d’émergence de jeunes talents, dans le but de susciter l’intérêt des pouvoirs publics, des mécènes, afin qu’ils soutiennent cette forme d’expression artistique et l’accompagne dans son processus de développement. Ce festival va en outre permettre de mettre en valeur les créations des participants aux différents ateliers du Projet Art-En-scène. Il se veut enfin une plateforme de création d’un réseau d’artistes et d’acteurs des cultures urbaines. De nombreuses activités sont prévues au programme de ce grand rendez-vous culturel. Caravanes mobiles d’animation et de sensibilisation, exposition de dessins et de peintures (au Centre Culturel Francis Bebey et à l’Institut Goethe), spectacles de création visuelle (performances de peinture) au Centre Culturel Francis Bebey (siège du projet) et à l’Institut Goethe, spectacles de musique en plein air, de danse une exposition de peinture à l’esplanade du Centre Culturel Francis Bebey (quartier Nkolbikok) à l’esplanade de la mission catholique de la Cité Verte et en clôture, un spectacle en salle de musique, danse et peinture. Le mouvement des arts urbains gagne de plus en plus les jeunes du monde. Il figure aussi parmi les formes artistiques les plus prisées au sein de plusieurs grandes villes. Au départ, il était perçu comme une activité exclusivement réservée aux jeunes. Son public s’est peu à peu diversifié au fil du temps, grâce à la montée de certaines disciplines, qui le composent, comme le « sélam » (poèmes accompagné de sonorités), dont la profondeur et la force des messages séduisent et semblent trouver un écho favorable auprès d’un plus public plus large.

Une activité en quête de soutien
L’autre force des arts urbains se trouve dans sa capacité à fédérer de nombreux jeunes appartenant à divers horizons. De ce fait, de plus en plus de jeunes s’identifient à travers des idoles, des images, des slogans, des refrains et des sonorités hip-hop. Au Cameroun cependant les arts de rues semblent encore perçus par les adultes comme une forme de délinquance. De l’avis de certaines autorités qui ne semblent pas avoir compris que les jeunes évoluent avec les instruments de leurs époques, on hésite souvent à soutenir ouvertement ce type d’évènement. Le festival Bouge ta rue apporte quelques influences (tradi-contemporaines) aux différentes formes de bases de ces arts urbains, que ce soit en musique, en danse ou en peinture. Nul doute que pour les jeunes qui vont y participer, cette semaine sera riche en spectacles et d’exhibitions par le biais de trois modes d’expressions artistiques piliers essentiel des arts urbains aujourd’hui, à savoir: la musique, la danse et la peinture. Les différentes équipes y ont travaillé pendant neuf mois en ateliers de formation et de création (dans le cadre du Projet Art-En-Scène), grâce à la participation et l’appui bénévole de quelques figures marquantes de la scène contemporaine locale des arts urbains à l’instar de Stone ou de Voice. Les organisateurs ont fait savoir qu’au-delà de l’expression artistique, l’objectif majeur de l’évènement « Bouge ta rue » est celui de rappeler aux jeunes le rôle important qui est le leur, pour la transformation et le développement de leur environnement immédiat et du pays tout entier. Cela passe par le renforcement du génie artistique, non pas au sens folklorique du terme, mais en référence à la capacité créatrice des jeunes. Un concept plutôt innovant.

Le programme des activités du festival Bouge ta rue

Mercredi 29 juin: « Quartier vivant 1 », quartier Nkolbikok
09h-15h: caravane mobile d’animation et de sensibilisation dans le quartier Nkolbikok et quartiers alentours (mini ferme, cité verte, Elig Effa, etc.)
16h – 19h: Plateau Découvertes (spectacle de musique et de danse), esplanade du Centre Culturel Francis Bebey (quartier Nkolbikok)

Mercredi 06 juillet: « Quartier vivant 2 », quartier Cité verte
09h-15h: caravane mobile d’animation et de sensibilisation dans le quartier Cité verte et les quartiers alentours (Madagascar, Carrière, Oyom-Abang)
17h -19 h: Plateau Découverte (spectacle de musique, danse et performances de peinture), esplanade de la mission (quartier Cité verte)

Vendredi 08 Juillet
18h: Spectacle « Bouge ta rue ! » (Spectacle en salle), dans la salle des éditions L’HARMATTAN, entrée: 500 Fcfa (libre pour ceux qui ont contribué avant pour nous aider dans l’organisation)

Samedi 09 juillet:
15h: Vernissage exposition de dessins et peintures « ville en mouvement » et performance de Peinture, Centre Culturel Francis Bebey

L’affiche du Festival « Bouge ta rue », édition 2011
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Major Asse et Valéry Ndongo encensent Douala-Bercy

C’était à l’occasion de la 3ème édition de leur «Stand Up Night Show»

Comme depuis le lancement de ce concept en mai 2009, les deux acolytes ont une fois de plus drainé du monde ce dimanche 12 décembre 2010 à Douala-Bercy. Major Asse, la désormais copine nationale de toutes les dames, a comme à son habitude fait le bonheur de ces dernières tandis que son compère Valéry Ndongo fracassait les côtes du public, pour paraphraser Guy Alain, un fan de l’artiste, rencontré à la sortie du spectacle. Un spectacle riche en émotion et en enseignement, au vue des sujets abordés par les humoristes en cette soirée car pendant près de deux heures et trente minutes, le public s’est régalé, les artistes ont fait le show.

A vrai dire, les deux artistes n’ont pas inventé le fil à couper le beurre. Dans leur habituelle originalité, ils n’ont fait que retourner à leur manière les faits et réalités de la société, des plus banals au plus concrets. Des histoires de prostituées à celles des nanga boko, nom que l’on donne aux enfants de la rue, en passant par ces hommes qui se présentent sous la casquette de vendeur de médicaments dans les bus de transport en commun, la progression des investissements chinois en Afrique, les séquelles de la colonisation ou encore le bilan de 50 années d’indépendance au Cameroun. Tout le quotidien, les sujets du kwat, retranscrits sur scène par ces deux humoristes qui s’affirment de plus en plus comme étant l’avenir de l’humour camerounais.

Major Asse à Douala-Bercy
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Une pépinière d’artistes
Parlant justement d’avenir, Major Asse et Valéry Ndongo y pensent déjà et c’est d’ailleurs l’un des objectifs majeurs de l’association Africa Stand Up à travers ces Stand up Night Show. En prélude à chaque édition, des séances de formation sont offertes aux jeunes talents et à l’issue de celles-ci, les deux meilleurs sont sélectionnés pour assurer la première partie du show. Pour cette troisième édition, une particularité, ce sont deux jeunes talents féminins qui ont été sélectionnées. Carole et Christelle ont ainsi eu l’occasion de faire leur première apparition sur une si grande scène et surtout, tester leur capacité à pouvoir tenir en haleine un public aussi important. Les éditions précédentes avaient déjà permis au public de découvrir et d’adopter l’un des plus talentueux de sa génération, le jeune Coulibaly. D’autres encore sont en formation, et seront présentés au public lors de différentes éditions de ce concept. Encore une fois le public a pris son pied ce week-end et comme le dit Guy Alain, le fan inconditionnel, on ne se lasse jamais avec ces deux là. Rendez-vous pour une nouvelle édition dans trois mois.

Valery Ndongo à Douala-Bercy
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